La ROG APEX Z890 signe son grand retour, portée par le combo APEX + G.SKILL qui renoue avec les sommets. Après les exploits de la Tachyon, dont le record à 13 211,4 MT/s d’Ai Max et Brian “Chew”, c’est désormais CENS qui fait tomber la barre des 13 300 MT/s avec un nouveau record mondial à DDR5-13322.
DDR5-13322 : un cap franchi avec G.SKILL, ASUS et LN2
Selon G.SKILL, ce score a été obtenu avec un unique module Trident Z5 de 24 Go, installé sur une carte mère ASUS ROG Maximus Z890 Apex et associé à un processeur Intel Core Ultra 9 285K. Le tout a nécessité un refroidissement à l’azote liquide, pratique incontournable pour stabiliser des fréquences aussi extrêmes.
Le résultat ne laisse guère de place au doute : il est validé à la fois sur HWBOT et via CPU-Z. G.SKILL souligne que CENS est « le premier à dépasser le palier DDR5-13300 », un jalon que plusieurs équipes tentaient d’atteindre ces dernières semaines, tant les scores au-delà de DDR5-13000 se multipliaient.
Validation et dynamique de la scène OC
Les pages officielles confirment le record : HWBOT recense la soumission de CENS, tandis que CPU-Z publie l’empreinte de la configuration. Le duo Trident Z5 et ROG Maximus Z890 Apex s’impose une nouvelle fois comme référence en OC mémoire, et le seuil DDR5-13300 tombe pour la première fois. D’après G.SKILL, la communauté poursuit une montée en cadence soutenue, portée par des réglages de plus en plus fins et des plateformes Intel récentes.
Rappelons qu’il s’agit d’overclocking extrême sous LN2, donc sans incidence directe sur l’usage quotidien. Ce type d’exploit reste un indicateur du potentiel de la génération DDR5 et de la maturité des cartes mères taillées pour la mémoire haute fréquence.
SilverStone poursuit sa veine néo-rétro avec le FLP03, un châssis microATX qui reprend l’esthétique beige des tours de bureau des années 80 tout en embarquant des prestations très actuelles.
FLP03 : rétro assumé, compatibilité généreuse
Présenté à l’EXPO 2025 au Japon, le FLP03 mesure 220 × 456 × 477 mm et accepte des cartes mères microATX et Mini-ITX. La façade plate en plastique beige reconduit la signature visuelle de la série, dans la lignée des FLP01 et FLP02 sortis respectivement fin 2024 et début 2025. Côté stockage, on trouve trois baies externes 5,25 pouces convertibles en emplacements 2,5 pouces, ainsi que des supports internes pour disques 3,5 et 2,5 pouces.
Le refroidissement est soigné : un ventilateur de 180 mm en façade, jusqu’à trois 120 mm ou deux 140 mm au sommet, plus un 120 mm à l’arrière. Le panneau supérieur peut accueillir un radiateur de 360 mm ; en contrepartie, l’installation occupe une des baies 5,25 pouces.
Turbo, afficheur et verrou : le rétro utile
Malgré le look vintage, la compatibilité est large : GPU jusqu’à 412 mm de longueur et 156 mm de largeur, ventirad CPU jusqu’à 171 mm avec la patte de maintien des cartes d’extension (167 mm sans). On dispose de cinq slots d’extension, d’une alimentation ATX jusqu’à 180 mm et d’un panneau I/O en façade complet avec USB-C, deux USB 3.0, audio et micro.
SilverStone conserve des commandes à l’ancienne : un bouton Turbo qui pousse tous les ventilateurs PWM à leur vitesse maximale, un afficheur numérique indiquant la fréquence CPU, les boutons d’alimentation et de réinitialisation, ainsi qu’une serrure dédiée. La marque souligne ce clin d’œil fonctionnel au passé, « Turbo » en tête, sans sacrifier les standards actuels.
Côté calendrier et tarif, rien d’officiel pour l’instant. D’après IT Home, une disponibilité au Japon est prévue entre février et mars 2026. Pour le prix, il semblerait que le FLP03 se positionne sous le FLP02 lancé à 239,99 dollars : on peut raisonnablement s’attendre à un prix autour de 199 dollars, sous réserve de confirmation.
La facture des GPU pourrait de nouveau grimper. Selon des informations issues du réseau de distribution, AMD préparerait une hausse généralisée de ses cartes graphiques, liée à l’augmentation marquée des coûts de la mémoire. Le timing ferait grincer des dents : alors que la Radeon RX 9070 XT vient tout juste de se rapprocher de son MSRP, une nouvelle hausse de tarifs serait déjà en préparation.
AMD viserait une augmentation sur toute la gamme
D’après des messages publiés sur le forum chinois Board Channels, repris par VideoCardz, AMD aurait informé ses partenaires que la prochaine vague de GPU arrivera à un tarif supérieur. Une première hausse, discrète, aurait eu lieu en octobre sans se répercuter en boutique, mais la nouvelle serait plus marquée et toucherait l’ensemble des modèles : cartes Radeon pour joueurs, GPU de station de travail et composants dédiés à l’IA. Aucune date n’est confirmée et AMD n’a pas commenté publiquement.
Le moteur de cette pression tarifaire est clair : la mémoire. Le marché s’est tendu à mesure que la demande IA absorbe l’offre disponible. Selon TechPowerUp, les prix de la DDR5 auraient bondi jusqu’à +60 % depuis septembre, la DRAM progresserait d’environ +170 % sur un an, et la GDDR6 grimperait d’environ +30 % alors que les fabricants déplacent des capacités vers la DDR5 serveur, la HBM et le matériel IA.
Un timing défavorable pour les joueurs
Pour le grand public, la nouvelle tombe mal. Les prix des Radeon RX 9070 XT commençaient tout juste à se normaliser : un modèle ASRock Challenger est récemment revenu à son MSRP officiel de 599 dollars aux États‑Unis, et l’Europe retombait vers les niveaux de lancement après des mois de surcoûts en rayon.
En toile de fond, NVIDIA serait aussi sur le point d’appliquer une hausse similaire début 2026, selon des rumeurs relayées par le secteur. Ni AMD ni NVIDIA ne piloteraient directement ces augmentations : les deux géants subissent la même crise d’approvisionnement mémoire. Comme souvent avec ce type de mouvement, un délai de plusieurs semaines peut s’écouler avant d’en voir l’effet en magasin.
AMD n’a pour l’instant annoncé aucune révision officielle de ses tarifs GPU. Les informations circulant actuellement proviennent de contacts directs au sein du réseau de distribution européen. Elles restent difficiles à confirmer tant que les listes de prix actualisées n’ont pas été diffusées. D’après nos sources, une hausse comprise entre 40 et 60 € serait envisagée sur les Radeon RX 9070 XT et RX 9060 XT 16 Go, avec un effet probable dans les prochaines semaines sur les prix retail.
Un MMO dans l’univers Horizon, sans mention de la PS5 et pensé pour PC et mobile, voilà qui intrigue. D’après une vidéo de 10 minutes repérée par The Verge, Sony et NCSoft prépareraient « Horizon Steel Frontiers » avec gameplay pré-alpha, entre combats coopératifs contre machines et extraits d’interviews de développeurs.
Un Horizon massivement multijoueur sur PC, iOS et Android
Le projet, qui s’appellerait Horizon Steel Frontiers, viserait PC, iOS et Android, sans date ni prix communiqués. Fait notable, les supports cités dans le marketing analysé par The Verge ne mentionnent pas de version PS5. Le développement serait assuré par Sony et NCSoft, avec l’univers post-apocalyptique imaginé par Guerrilla Games en toile de fond.
La vidéo montre des séquences pré-alpha où des joueurs coopèrent pour affronter, dompter et dépouiller les célèbres machines de la saga, puis récoltent des ressources. On y voit une diversité de biomes et environnements, des bâtiments en ruine recouverts de végétation à des grottes et labyrinthes souterrains, en passant par un désert apparent, des plages, des forêts denses et au moins une zone hub. L’inspiration viendrait de l’Arizona et du Nouveau-Mexique, ce qui laisse attendre davantage d’arbustes désertiques que de canopées épaisses.
Côté gameplay, le mélange annoncé comprend mêlée puissante, attaques à distance et mobilité soutenue, avec un accent sur la tactique. Il faudrait poser des pièges et opter pour des approches plus fines face aux créatures les plus redoutables. Un cadre de Guerrilla évoque une boucle qui rappelle Monster Hunter : des « chasseurs de machines » partent en missions ou quêtes pour traquer des cibles précises. Signe distinctif toutefois, le promo leaké mentionne des « combats à grande échelle » et la possibilité de partager l’espace avec « des milliers d’autres joueurs », en coop comme en compétitif.
Création de personnage, tribus et personnalisation avancée
Les joueurs ne devraient pas incarner l’héroïne des épisodes narratifs, mais créer leur propre avatar et choisir une tribu issue des jeux Horizon. Les options de personnalisation vues dans la vidéo sont détaillées : peau et ses détails, types et couleurs de cheveux, formes des yeux et du visage, et plus encore.
Il faut dire que l’orientation massivement multijoueur et la cible mobile/PC marquent un virage notable pour la licence. Reste à voir si l’équilibre entre accessibilité, combat tactique et fantaisie de chasse étendue tiendra ses promesses, d’autant que ni date de sortie ni modèle économique ne sont indiqués pour l’instant.
Un dock eGPU pour tout couvrir aujourd’hui et demain : AOOSTAR lance l’EG02, compatible Thunderbolt 5 et OCuLink, avec un positionnement technique ambitieux et un prix fixé à 219 dollars (environ 200 euros).
Thunderbolt 5 et OCuLink, la double voie pour le GPU externe
L’EG02 coche presque toutes les cases du moment : un port OCuLink pour une liaison PCIe 4.0 x4 directe, et un port Thunderbolt 5 qui transporte données et jusqu’à 140 W de power delivery vers l’hôte. Un second port Thunderbolt 5 est présent en aval, limité à 27 W et compatible DisplayPort Alt Mode pour l’affichage. À l’intérieur, un slot PCIe 4.0 x4 au format standard accueille des cartes graphiques desktop.
OCuLink s’est imposé il y a environ trois ans dans le monde des eGPU, tandis qu’Intel a officialisé Thunderbolt 5 fin 2023 en successeur de Thunderbolt 3 et 4, historiquement plafonnés à 40 Gbps pour le trafic GPU. L’adoption de TB5 restant lente sur mini PC et ordinateurs portables, les fabricants ont surtout poussé OCuLink. AOOSTAR choisit ici de couvrir les deux normes tout en préservant la compatibilité descendante : un pari « plus sûr à long terme », selon la logique du constructeur.
Sur le papier, OCuLink et Thunderbolt 5 offrent un débit similaire pour le GPU, car les deux ramènent la liaison à du PCIe 4.0 x4. Dans la pratique, TB5 se montre souvent un peu moins véloce, l’interface Intel transportant aussi DisplayPort Alt Mode, power delivery et d’autres protocoles, ce qui ajoute de la surcharge. OCuLink, lui, fait transiter du PCIe brut, comme une extension PCIe 4.0 x4 sur câble.
Alimentation, agencement et compatibilité
AOOSTAR a soigné la partie alimentation : l’EG02 accepte des blocs ATX ou SFX et propose une sortie DC pour alimenter directement un mini PC depuis la même alimentation. Un support amovible permet de poser un mini PC au-dessus du PSU afin de compacter l’ensemble et de limiter l’encombrement des câbles. Rien n’indique pour l’instant l’arrivée d’une nouvelle interface eGPU concurrente, ce qui rend ce dock pertinent si vous hésitez entre les machines OCuLink actuelles et les futurs appareils Thunderbolt 5.
L’eGPU AOOSTAR EG02 est proposé à 219 dollars. D’après la source, « il n’y a pas de raison de se précipiter vers une nouvelle interface externe » à court terme, ce qui renforce l’intérêt de cette solution double norme. Reste à voir comment les performances TB5 évolueront à mesure que l’écosystème s’étoffe.
Encore une fenêtre de tir manquée pour le marché des consoles portables. Les ZOTAC Zone Pro et Acer Nitro Blaze 8/11 n’ont toujours pas atteint les rayons, malgré des annonces calées sur 2025 et des promesses de disponibilité élargie.
Acer et ZOTAC repoussent sans explication
Acer a dévoilé en janvier 2025 les Nitro Blaze 8 (GN782U) et Nitro Blaze 11 (GN7112U), tous deux prévus avec des APU Ryzen 7 8840HS. D’après le matériel presse, la commercialisation devait intervenir au deuxième trimestre 2025 en Amérique du Nord et en EMEA, avec des tarifs annoncés à 999 euros pour le Blaze 8 et entre 1119 et 1199 euros pour le Blaze 11. Dix mois plus tard, toujours aucune fiche produit chez les grands revendeurs : il semblerait que ces deux modèles n’aient tout simplement jamais été lancés.
Côté ZOTAC, la Zone Pro équipée d’un Ryzen AI 9 HX 370 a suivi une trajectoire similaire. Présentée en janvier 2025 puis remise en avant à Computex et à la gamescom sous le nom Zone Pro, la machine promettait un écran OLED de 7 pouces, Manjaro Linux et jusqu’à 32 Go de LPDDR5X.
Selon PC Games Hardware, ZOTAC visait une sortie en octobre 2025, sans prix ni disponibilité précisés. Cette fenêtre est désormais dépassée, sans lancement généralisé. « Cette fenêtre est passée sans sortie générale », résume la publication, qui s’interroge sur l’absence de mise en vente.
Calendrier brisé, questions en suspens
La Zone Pro devait incarner l’itération musclée des prototypes Zone 1 et Zone 2/Pro, mais le flou demeure quant au calendrier et au tarif. En face, les Nitro Blaze 8 et 11 n’ont pas confirmé leur arrivée en magasin malgré des objectifs Q2 2025 clairement annoncés. Reste à voir si ces références réapparaîtront sous une autre fenêtre de lancement.
VideoCardz a contacté Acer et ZOTAC pour obtenir une mise à jour du planning sur Nitro Blaze 8/11 et Zone Pro. Aucune réponse n’a été reçue depuis plus de 24 heures, au moment de publier. Sans communication officielle, difficile d’expliquer ces reports successifs.
Le cycle haussier de la mémoire repart de plus belle et étrangle la demande : d’après TrendForce, 2026 s’annonce poussif pour les smartphones comme pour les PC portables, avec des coûts en hausse et des volumes en baisse.
Smartphones et notebooks : prévisions 2026 revues à la baisse
Le contexte macroéconomique reste fragile, entre tensions géopolitiques et inflation persistante. Dans le même temps, la mémoire entre dans un cycle ferme de renchérissement qui gonfle les coûts systèmes et pousse les marques à relever leurs prix de vente, ce qui pèse sur la demande. Conséquence directe : TrendForce abaisse ses estimations 2026.
La production mondiale de smartphones reculerait de 2 % sur un an (au lieu de +0,1 % attendu auparavant) et celle des notebooks de 2,4 % (contre +1,7 % précédemment). L’analyste prévient que d’autres coupes ne sont pas exclues si le déséquilibre offre-demande en mémoire s’aggrave ou si les prix retail montent plus que prévu.
DRAM en tête, l’entrée de gamme encaisse le premier choc
Le coup de chaud observé sur la mémoire smartphone en 2025 vient surtout de la DRAM. Selon TrendForce, les prix contrats au quatrième trimestre bondiraient de plus de 75 % sur un an. Or la mémoire pèse généralement 10 à 15 % du coût BOM d’un smartphone : l’addition grimpe ainsi d’environ 8 à 10 % en 2025. Et ce n’est pas fini : DRAM et NAND devraient encore progresser en 2026, portant l’augmentation des coûts BOM de 5 à 7 % supplémentaires par rapport à 2025, voire davantage.
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Avec des marges déjà contraintes, les modèles d’entrée de gamme risquent de voir leur part de production réduite, tandis que les marques ajusteraient les tarifs sur plusieurs segments pour préserver la profitabilité. La tension d’approvisionnement favorise par ailleurs les grands acteurs, alors que « les plus petites marques peinent à obtenir suffisamment de ressources », note TrendForce, laissant planer le spectre d’une consolidation.
Du côté des notebooks, la mémoire (DRAM + NAND) représentait avant hausse 10 à 18 % du BOM. Avec plusieurs trimestres de hausse, cette part pourrait dépasser les 20 % en 2026. Si la répercussion est intégrale, les prix moyens au détail grimperaient de 5 à 15 %, freinant les achats. Le segment budget, très sensible, pourrait différer les remplacements ou se tourner vers l’occasion.
Le milieu de gamme verrait la demande de renouvellement faiblir chez les entreprises comme chez les particuliers, la durée de vie des machines s’allongeant. Même le haut de gamme ne serait pas épargné : créateurs et joueurs à budget serré pourraient opter pour des configurations inférieures.
Au total, le marché notebook devra composer avec trois défis majeurs en 2026 : coûts BOM en hausse, pression accrue des canaux et demande en recul. Les marques devront arbitrer finement spécifications, gestion des stocks et incitations aux revendeurs pour limiter l’érosion des ventes et des marges.
Les moniteurs, moins exposés car dotés de modules mémoire de faible capacité, restent indirectement menacés : si les PC se vendent moins, les écrans suivront. TrendForce revoit ainsi la prévision 2026 à −0,4 % pour les expéditions mondiales de moniteurs, au lieu de +0,1 % auparavant.
Yunzii fait ses débuts sur le marché des souris avec la C1 Silicone, un modèle compact recouvert d’un revêtement souple et proposé en noir, argenté ou rose macaron, sans sacrifier les performances.
Souris tri-mode, compacte et endurante
La C1 Silicone vise la polyvalence avec une connectivité tri-mode : Bluetooth, 2,4 GHz et USB‑C filaire, pour un basculement fluide et une latence annoncée très faible.
Elle est compatible Windows, macOS, Android et iOS, et peut rester associée à plusieurs appareils à la fois. Yunzii la décrit comme « douce comme un nuage », grâce à une coque en silicone qui mise sur le confort au quotidien.
Le format est contenu, avec 98 × 62,5 × 40 mm, ce qui devrait convenir aux petites et moyennes mains, aux étudiants comme aux créateurs et aux pros en mobilité. Côté autonomie, la batterie de 500 mAh promet jusqu’à 90 jours d’usage ou plus de 120 heures en continu, d’après le constructeur, avec une mise en veille automatique pour économiser l’énergie.
Précision réglable et personnalisation
La souris propose six paliers de DPI à 800, 1200, 1600, 2400, 3200 et 4800, de quoi couvrir bureautique, création et jeu occasionnel. La configuration passe par un logiciel avancé sous Windows et un configurateur web pour Mac et Windows, avec remappage des boutons, réglage des étapes de sensibilité et macros.
Pour les amateurs d’esthétique cohérente, la version rose peut s’associer au clavier C75 Cake Meow de la marque. Le tarif public indiqué est de 39,99 dollars sur la boutique officielle.
Netgear muscle l’internet nomade avec le Nighthawk 5G M7, un hotspot Wi‑Fi 7 compact qui mise sur une place de marché eSIM intégrée et une nouvelle application mobile pour se connecter en quelques secondes dans plus de 140 pays.
Nighthawk 5G M7 : Wi‑Fi 7 jusqu’à 3,6 Gb/s et eSIM mondiale
Conçu pour les voyageurs, télétravailleurs et familles en mouvement, le M7 (MH7150) fournit des débits Wi‑Fi 7 annoncés jusqu’à 3,6 Gb/s pour 32 appareils connectés. On peut aussi passer en filaire via USB‑C, ou par adaptateur Ethernet (vendu séparément) pour des vitesses multi‑gig. La batterie haute capacité vise jusqu’à 10 heures d’autonomie et le boîtier peut servir de power bank.
Au cœur de l’appareil, on trouve la plateforme Qualcomm Dragonwing SDX72, un modem 5G de 5e génération avec davantage d’agrégation de porteuses Sub‑6, annoncé jusqu’à 4 Gb/s en 5G. Le M7 est désimlocké et accepte cartes SIM physiques et eSIM tierces, avec certifications opérateurs aux États‑Unis (AT&T, T‑Mobile, Verizon).
Côté sécurité, Netgear active pare‑feu, chiffrement WPA3, mises à jour automatiques et Advanced Router Protection. La configuration et le suivi passent par la nouvelle application iOS/Android : on y gère le réseau, la consommation et l’achat de données eSIM.
Place de marché eSIM : des forfaits globaux en quelques clics
La grande nouveauté est l’eSIM Marketplace de Netgear, intégrée à l’application. On peut y parcourir, acheter et activer des plans data 5G/4G sans contrat dans plus de 140 pays, avec des enveloppes de 3 à 20 Go et un suivi en temps réel. Pour le lancement, Netgear s’appuie sur Gigs pour proposer ces offres. « Nous ne lançons pas seulement un hotspot ; nous livrons une solution complète de connectivité », résume Graeme McLindin, vice‑président Mobile chez Netgear.
D’après la fiche technique, le M7 vise une couverture instantanée via eSIM ou SIM locale, libère le smartphone de l’usage modem et promet de réduire les appels coupés et batteries à plat en partage de connexion.
Disponibilité et prix : le Nighthawk 5G M7 avec eSIM Marketplace est attendu en janvier 2026 au prix public conseillé de 499,99 Euros.
AMD avait longuement teasé FSR Redstone, mais le déploiement se limite pour l’instant à un seul volet : Ray Regeneration, intégré uniquement à Black Ops 7. Le reste de la pile reste inchangé dans le jeu : super résolution via FSR 4 et génération d’images via FSR 3.1.5. D’après ComputerBase, AMD n’a pas briefé la presse et a refusé de commenter : « toutes les informations ont été recherchées de manière indépendante », notent les auteurs. Le fichier DLL du débruiteur recense une version 0.9.0.0, signe qu’on est encore loin d’une mouture finalisée.
Le test a été mené en 2560 × 1440 avec FSR 4 Qualité et les réglages graphiques au maximum, ray tracing activé sur les réflexions. À noter : le ray tracing est limité au multijoueur. Côté matériel, ComputerBase a opposé une Radeon RX 9070 XT à une GeForce RTX 5070 Ti, des cartes jugées comparables en performance globale. Les joueurs peuvent choisir le denoiser du jeu, FSR Ray Regeneration, ou DLSS Ray Reconstruction sur GeForce.
Face au denoiser intégré du jeu, FSR Ray Regeneration apporte souvent un gain : davantage de détails dans les réflexions en mouvement et une réaction plus rapide aux changements. Mais la qualité varie fortement : ComputerBase parle d’un « résultat en demi-teinte », avec des artefacts de type ondulations et tourbillons dans plusieurs scènes. Quand le denoiser du jeu est très flou ou instable, activer FSR RR troque parfois ce flou contre des réflexions plus nettes mais moins stables, susceptibles de distraire.
DLSS RR conserve l’avantage en stabilité
En pratique, elle se montre souvent plus précise que le denoiser standard et réagit plus rapidement aux changements de scène, ce qui permet une convergence quasi instantanée dans certains cas.
Pour autant, le résultat manque encore de maturité. La qualité d’image varie fortement selon la scène et les objets réfléchis, avec parfois des réflexions instables, des ondulations ou des éléments qui semblent flotter. Là où Nvidia DLSS Ray Reconstruction ne montre que de légères fluctuations, FSR Ray Regeneration peine à maintenir une image stable, ce qui peut devenir gênant en mouvement. Le potentiel est clair, mais l’implémentation actuelle reste perfectible, ce que suggère d’ailleurs la version 0.9 de la DLL utilisée.
Côté performances, l’impact est mesuré et comparable à celui de DLSS. Sur une Radeon RX 9070 XT, FSR Ray Regeneration n’entraîne qu’une perte d’environ 3 pour cent par rapport au denoiser classique, un coût faible en regard du gain de détails. Sur RTX 5070 Ti, l’utilisation de DLSS Ray Reconstruction ne ralentit le rendu que d’environ 2 pour cent.
Le test met en évidence un contraste net entre les deux approches. DLSS Ray Reconstruction reste globalement plus abouti, offrant une image plus stable et souvent équivalente, parfois supérieure en termes de finesse. FSR Ray Regeneration peut toutefois prendre l’avantage dans certaines scènes, notamment en mouvement, où il révèle davantage de détails. Mais sa gestion de la stabilité visuelle reste le principal point faible.
Pour le joueur, l’usage dépendra surtout de la tolérance aux artéfacts. DLSS RR est conseillé par défaut avec le ray tracing activé. FSR RR, lui, se destine aux utilisateurs prêts à accepter une image parfois instable en échange d’un rendu souvent plus détaillé que le denoiser standard. Cette première implémentation montre une base prometteuse, mais AMD devra nettement renforcer la stabilité de son traitement pour rivaliser pleinement avec la solution de Nvidia.
MONTECH renforce sa position sur le marché du refroidissement PC avec les MONTECHNX600 et NX600 ARGB, deux ventirads double tour conçus pour offrir un rapport performance/prix exceptionnel. Pensée pour les configurations de nouvelle génération, la série NX600 allie une architecture thermique de précision, un design moderne et les très performants ventilateurs E28, faisant de ces modèles une alternative sérieuse aux solutions haut de gamme bien plus coûteuses.
Double tour optimisé pour un flux d’air maximal
Les MONTECH NX600 reposent sur une architecture double tour composée de 52 ailettes par pile, soigneusement espacées pour maximiser la dissipation thermique tout en maintenant un flux d’air stable. Cette structure assure une gestion thermique robuste même lors de charges soutenues, que ce soit en jeu ou en création de contenu.
Design minimaliste et contemporain
Le capot supérieur arbore une finition élégante mêlant lignes translucides et accents géométriques. Avec ou sans éclairage ARGB selon le modèle, la série MONTECH NX600 s’intègre facilement dans les configurations sobres comme dans celles axées sur le RGB, sans jamais surcharger l’esthétique générale du système.
Ventilateurs E28 : la force du refroidissement MONTECH
Chaque modèle est livré avec deux ventilateurs E28 haute performance, réputés pour leur pression statique élevée et leur faible bruit : • Le NX600 ARGB utilise deux E28 ARGB 120 mm, apportant une touche d’éclairage adressable éclatante. • Le NX600 standard embarque deux ventilateurs E28 PWM 120 mm, privilégiant la sobriété sans sacrifier les performances.
Transfert thermique avancé pour processeurs haut TDP
La base en cuivre soudée avec précision et les six caloducs en cuivre assurent un transfert de chaleur rapide et uniforme vers les deux tours d’ailettes. Ce design permet aux NX600 de gérer sans difficulté les processeurs haut TDP les plus récents, garantissant stabilité et performances même lors d’overclocking modéré.
Compatibilité large et installation simplifiée
Les NX600 sont compatibles avec une large gamme de sockets actuels, notamment : • Intel LGA115X / 1200 / 1700 / 1851, • AMD AM4 / AM5.
Cette polyvalence permet une installation simple et une intégration sans contrainte dans la majorité des configurations modernes.
Prix et disponibilité
La série MONTECH NX600 est disponible aujourd’hui avec une tarification particulièrement agressive : • NX600 Noir : 29,90 $ • NX600 Blanc : 30,90 $ • NX600 ARGB Noir : 33,90 $ • NX600 ARGB Blanc : 34,90 $
Valve allume la mèche : sa Steam Machine dépasserait 70 % des PC de jeu du moment, une promesse qui repose sur les statistiques de la Steam Survey.
Steam Machine : un cube PC qui vise la 4K à 60 i/s
Interrogé dans le podcast Tested d’Adam Savage, l’ingénieur de Valve Yazan Aldehayyat assure que la machine peut « faire tourner tous les jeux disponibles sur le marché ». Le constructeur explique avoir choisi cette configuration en se basant sur le positionnement de l’entrée de gamme selon la Steam Survey, afin d’atteindre un niveau de performances au‑dessus de 70 % du parc actuel.
Valve Steam Machine
Présentée comme un PC compact pensé pour le salon, la Steam Machine embarque un processeur semi‑custom AMD « Zen 4 » à six cœurs et un bloc graphique maison comptant 28 unités de calcul RDNA 3. Valve évoque la prise en charge du ray tracing et du FSR, avec un objectif affiché de 4K à 60 images par seconde. La machine combine 16 Go de mémoire système DDR5 et 8 Go de GDDR6 dédiés au GPU. D’après la description, le GPU serait proche d’une implémentation RDNA 3.5 plutôt que d’un RDNA 3 strict.
Des promesses fortes, un prix encore flou
Reste l’inconnue majeure : le tarif. Valve ne l’a pas encore communiqué. Selon l’entreprise, ce choix technique doit permettre un bon rapport performances/prix pour séduire le plus grand nombre. Tant que la grille tarifaire n’est pas publique, il est difficile de situer précisément la machine face aux PC tour et aux consoles de salon. Mais si l’objectif est une adoption massive, le positionnement devra être agressif, quitte à rogner sur les marges.
À ce stade, les éléments clés tiennent donc à l’ambition de performances (4K/60 avec ray tracing et FSR), au recours à un APU semi‑custom Zen 4 + RDNA 3/3.5, et à une stratégie dictée par la Steam Survey. Les premières mesures indépendantes et le prix diront si les promesses se transforment en réalité.
Le module de panneaux perforésE-Ares 120 étend les possibilités du bureau électrique E-Ares en transformant l’espace vertical en zone de rangement, d’organisation et d’expression personnelle. Pensé pour les setups modernes où chaque centimètre compte, cet accessoire maximise l’efficacité tout en offrant un large potentiel de personnalisation.
Un espace vertical exploité intelligemment
Avec son panneau perforé de 120 cm de large, le module permet d’organiser accessoires, outils et périphériques dans des configurations entièrement personnalisables. Chaque élément peut être disposé librement, offrant un espace plus propre, une organisation plus intuitive et un confort d’utilisation supérieur pour les joueurs comme pour les créateurs de contenu.
Plateformes latérales optimisées pour les enceintes
Deux plateformes de 250 × 250 mm complètent l’ensemble. Placées de manière symétrique, elles sont conçues pour accueillir des enceintes et offrir une scène sonore optimale dans un setup stéréo. Elles peuvent aussi servir de support pour des figurines, du matériel décoratif ou des objets liés à son hobby, permettant d’ajouter une touche personnelle à l’installation.
Tous les accessoires inclus, sans achat supplémentaire
Le module E-Ares 120 est livré avec un ensemble complet d’accessoires prêts à l’emploi, évitant tout achat additionnel. Il comprend : • Un porte-stylo, • Un plateau de rangement, • Un aimant, • Un crochet, • Un support de casque, • Un support pour manette de jeu.
Ces éléments permettent de créer un espace hybride entre utilitaire et esthétique, totalement adapté à son environnement de travail ou de jeu.
Conçu pour durer et supporter une configuration complète
Le panneau perforé supporte jusqu’à 15 kg, répartis entre : • 5 kg sur la surface perforée, • 5 kg sur chaque plateforme latérale.
Une capacité suffisante pour accueillir enceintes, accessoires, gadgets et objets décoratifs sans risque de flexion.
Spécifications techniques :
• Largeur du panneau perforé : 1200 × 200 mm, • Plateformes latérales L/R : 250 × 250 mm, • Capacité totale : 15 kg, • Compatibilité : Bureau E-Ares 120.
Le nouveau bureau gaming motorisé E-Ares 120 vise les joueurs et créateurs ayant peu d’espace mais exigeant un mobilier fonctionnel, solide et esthétique. Avec son plateau de 120 × 60 cm et son revêtement façon fibre de carbone, il s’intègre facilement dans n’importe quelle pièce tout en offrant la robustesse nécessaire aux configurations avancées.
Un éclairage RGB intégré et sans perte d’espace
Contrairement aux bureaux gaming RGB classiques, l’E-Ares 120 intègre directement son éclairage dans la structure. Aucune barre lumineuse ne vient empiéter sur le plateau. L’utilisateur peut choisir parmi 14 couleurs et effets, contrôlables via un panneau dédié.
Réglage électrique sécurisé et silencieux
Le bureau gaming propose un réglage de 73 à 118 cm, supportant jusqu’à 80 kg de charge. Son système motorisé est équipé :
De boucliers de protection sur les moteurs et l’arbre de transmission,
D’un arrêt automatique en cas d’obstacle, pour éviter accidents ou pincements.
Une attention rare à la sécurité sur ce segment, idéale pour une utilisation familiale ou intensive.
Des fonctionnalités pratiques intégrées
Pensé pour optimiser l’espace, le bureau gaming E-Ares 120 inclut plusieurs accessoires intégrés :
Crochet casque discret sous le plateau,
Porte-gobelet pivotant qui se replie sous le bureau,
Goulotte de gestion des câbles pour un setup propre,
Panneau de commande intelligent avec 4 mémoires d’altitude et un port USB-C pour recharger smartphones ou accessoires.
Compatible avec un pegboard optionnel
Pour ceux qui manquent cruellement d’espace vertical, l’E-Ares 120 peut recevoir un panneau perforé (optionnel), idéal pour organiser outils, accessoires, câbles, caméras ou figurines.
Un bureau solide et durable
Avec une capacité de 80 kg, une épaisseur de 1,8 cm, une structure stable et des matériaux renforcés, le bureau vise clairement la longévité. Il convient autant à une configuration gaming complète qu’à un poste de travail pour créateurs.
Moins habitué aux collaborations et éditions spéciales, ASRock entre à son tour dans le jeu en dévoilant une version limitée de sa Radeon RX 9070 XT conçue avec Capcom et inspirée de Monster Hunter Wilds.
Cette édition reprend l’architecture de la RX 9070 XT mais adopte un habillage complet aux couleurs du monstre Arkveld, du packaging aux finitions de la carte. Elle se présente comme une alternative plus marquée visuellement à la RX 9070 XT Steel Legend, tout en conservant ses principales spécifications.
Affichée à 757,90 euros chez Infomax, elle se place légèrement au-dessus du tarif de la version standard, commercialisée à 659 euros au moment de publier cet article. Nous avons reçu cette édition Monster Hunter Wilds pour un unboxing détaillé. Merci à Infomax pour la mise à disposition de cet exemplaire.
Unboxing et découverte du packaging
La boîte se distingue immédiatement de celle des versions classiques d’ASRock. La face avant reprend l’illustration d’Arkveld, sur un fond sombre texturé, accompagnée des logos ASRock et Monster Hunter Wilds. Le design met en avant le caractère édition limitée de cette collaboration, avec un visuel plus travaillé que le packaging habituel des cartes RX 9000 du constructeur.
Sur la partie supérieure droite, un sticker signale la présence d’un code permettant de récupérer Monster Hunter Wilds, échangeable jusqu’au 31 décembre 2025. Le reste du visuel conserve une mise en page proche de celle des modèles standards, avec l’indication des 16 Go de GDDR6 et la référence Radeon RX 9070 XT.
L’arrière de la boîte présente les éléments techniques propres au modèle : système de refroidissement triple ventilateur, ailettes déviant le flux d’air, plaque arrière métal et compatibilité Polychrome Sync. ASRock met également en avant la présence d’un cadre métallique renforcé et des ventilateurs Striped Ring, déjà utilisés sur les autres cartes du constructeur.
À l’ouverture, on retrouve le coupon de téléchargement Monster Hunter Wilds ainsi que le guide d’installation rapide.
La carte est protégée dans une housse antistatique et entourée d’un bloc de mousse dense. L’ensemble reste identique à ce que propose ASRock sur ses séries RX 9000, mais bénéficie ici d’une présentation plus soignée grâce au packaging collector.
Découverte de la carte
Une fois sortie de son emballage, la RX 9070 XT Monster Hunter Wilds Edition dévoile un design entièrement personnalisé, conçu pour refléter l’univers visuel du monstre Arkveld. Le carénage adopte une palette bleu foncé et bleu clair avec des lignes géométriques qui diffèrent clairement de celles des séries Steel Legend ou Phantom Gaming.
Les lignes anguleuses et des inserts rappelant les motifs de l’armure Arkveld. Les trois ventilateurs Striped Ring conservent leur structure en anneaux texturés, mais leur moyeu est personnalisé avec un marquage ASRock et l’emblème du monstre.
La tranche met en avant l’identité de cette édition spéciale, avec une zone RGB intégrée affichant le nom Arkveld. Cet éclairage est compatible Polychrome Sync et fait partie de l’expérience Monster Hunter proposée par ASRock via l’interface dédiée. On retrouve également la mention Radeon sur l’avant, juste au-dessus du radiateur massif qui traverse toute la longueur de la carte.
La plaque arrière est l’élément le plus caractéristique de cette édition. Entièrement métallique, elle reprend une illustration complète d’Arkveld, accompagnée des logos AMD Radeon et Monster Hunter Wilds en haut à gauche, et les signatures Asrock et Capcom en bas à droite. L’ouverture découpée dans la backplate laisse apparaître une partie du radiateur, ce qui contribue à l’évacuation thermique. L’ensemble conserve le renfort interne propre aux cartes de grande taille, nécessaire au vu des dimensions et du poids.
Visuellement, cette carte se distingue clairement d’un modèle standard par sa coloration spécifique, ses motifs inspirés du jeu et la présence d’éléments Monster Hunter sur les différentes faces. La personnalisation reste toutefois entièrement esthétique, les spécifications et le refroidissement étant identiques aux RX 9070 XT ASRock de dernière génération.
Spécifications essentielles
Cette édition repose sur le GPU AMD Radeon RX 9070 XT, basé sur l’architecture RDNA 4. Elle embarque 4096 processeurs de flux, accompagnés de 16 Go de mémoire GDDR6 à 20 Gbps sur un bus de 256 bits. La fréquence Game est annoncée à 2400 MHz, avec un Boost pouvant atteindre 2970 MHz selon les conditions thermiques.
La connectique reprend celle des modèles récents du constructeur, avec trois DisplayPort 2.1a et une sortie HDMI 2.1b. L’alimentation repose sur deux connecteurs PCIe 8 broches, avec une puissance recommandée de 800 W. L’ensemble affiche un poids de 1155 g.
Les dimensions de 298 × 131 × 58 mm placent cette carte parmi les modèles les plus imposants de la gamme RX 9000 d’ASRock, ce qui justifie la présence d’un renfort interne pour éviter toute flexion une fois installée.
Installation et premier aperçu dans un PC
L’installation ne pose aucune difficulté particulière. La carte occupe 2,9 slots et nécessite deux connecteurs PCIe 8 broches. Sa longueur de 298 mm impose un boîtier suffisamment profond, mais elle reste compatible avec la majorité des châssis ATX et certains boîtiers compacts de grande capacité. Une fois en place, le renfort métallique interne limite l’effet de torsion habituel sur les modèles lourds.
Vue latérale, l’éclairage Arkveld ressort immédiatement. La zone RGB intégrée se situe à l’avant du carénage, juste au-dessus du radiateur. Le rendu s’oriente davantage vers une lueur diffuse que vers une animation complexe, ce qui correspond bien à l’esthétique de l’édition. La plaque arrière, visible depuis les configurations vitrées, reste l’élément le plus distinctif de cette version Monster Hunter avec le motif Arkveld imprimé sur toute la surface.
Le carénage bleu apporte un contraste notable dans un PC majoritairement noir (ou blanc). L’ensemble reste cohérent avec les configurations axées sur une esthétique bleutée ou argentée, mais peut aussi se démarquer dans un environnement RGB plus classique.
ASRock Radeon RX 9070 XT Monster Hunter Wilds Edition Pour qui ?
La Radeon RX 9070 XT Monster Hunter Wilds Edition s’adresse d’abord aux joueurs attachés à l’univers de Monster Hunter. Le travail esthétique est visible dès le packaging et se poursuit sur l’ensemble de la carte, du carénage à la plaque arrière, avec un éclairage latéral cohérent avec le thème Arkveld. La personnalisation ne touche pas aux spécifications, qui restent celles d’une RX 9070 XT classique reposant sur l’architecture RDNA 4 et le refroidissement triple ventilateur d’ASRock.
Le jeu offert constitue un ajout appréciable. Si vous possédez déjà la licence, le code peut facilement être transmis à un proche, ce qui renforce l’intérêt global de cette édition limitée sans influer sur le prix final de la carte.
Les tests déjà réalisés sur les modèles ASRock RX 9000 confirment l’équilibre de la série Steel Legend, reconnue pour son refroidissement efficace et sa stabilité. Cette édition Monster Hunter Wilds adopte une robe totalement différente sur le plan visuel, mais elle ne modifie pas les fondamentaux techniques ni les performances déjà éprouvées sur cette base.
Consultez nos articles pour découvrir les performances de la RX 9070 XT :
Transformer un meuble TV en PC de jeu discret, c’est le pari d’un passionné qui a intégré une configuration mini-ITX derrière des portes fermées. Il serait peut-être temps qu’une nouvelle génération de consoles de salon s’impose avant que l’érosion du public ne devienne une réalité.
Une config mini‑ITX furtive dans un caisson fermé
Le montage repose sur une carte mère mini‑ITX, un kit de refroidissement liquide de 240 mm fixé à l’intérieur du meuble, et une SAPPHIRE RX 9070 XT PURE. La carte graphique est positionnée derrière des découpes réalisées sur le panneau inférieur afin que ses ventilateurs puissent aspirer de l’air, même portes closes. Objectif affiché : conserver une allure « console » tout en logeant un GPU haut de gamme, quitte à cacher l’une des cartes blanches les plus soignées du marché.
Le post est apparu sur le subreddit ASRock, l’auteur demandant si ce procédé était une bonne manière de dissimuler la carte mère. D’après les premiers retours, les inquiétudes portent surtout sur le flux d’air et la sécurité, un radiateur 240 mm et un GPU gaming rejetant leur chaleur dans un caisson en bois fermé n’étant pas exactement une combinaison idéale.
Pour répondre, le propriétaire a partagé une capture de 3DMark montrant un run complet sans throttling thermique. Autrement dit, sur un benchmark court, le matériel semble tenir sans broncher. « le système a terminé un run sans throttling thermique », assure l’intéressé sur Reddit. Il faut dire que la ventilation a été pensée pour limiter l’étouffement, avec des ouvertures dédiées sous la carte.
A ne pas reproduire chez vous
Nous déconseillons de placer un PC dans un meuble fermé, car la chaleur et la poussière peuvent s’y accumuler et accroître les risques en cas de panne. Pour un montage dissimulé, il faut au minimum une ventilation suffisante, une surveillance des températures et un vrai circuit d’évacuation de l’air chaud vers l’extérieur.
Reste à voir comment ce setup se comporte sur de longues sessions de jeu, au‑delà d’un test synthétique court. Une chose est sûre : l’idée séduit par sa discrétion, mais elle exige des précautions sérieuses côté refroidissement et sécurité…Vivement la Steam Machine pour sauver les meubles ?
Fin de partie pour l’option 8 canaux chez Intel : le projet Xeon 7Diamond Rapids grand public est écarté au profit d’une plateforme unique en 16 canaux, plus ambitieuse et taillée pour l’IA et le haut débit mémoire.
Intel coupe l’option 8 canaux, cap sur 16 canaux
D’après Serve The Home, Intel a retiré de sa feuille de route le « Diamond Rapids 8CH » après une revue menée sous la nouvelle direction datacenter. Le fondeur confirme vouloir « simplifier » l’offre en concentrant ses efforts sur les processeurs 16 canaux et en les déclinant plus bas dans la gamme pour toucher davantage de clients. Concrètement, seule la plateforme haut de gamme Diamond Rapids 16 canaux, nom de code Oak Stream, reste prévue, avec un positionnement orienté forts nombres de cœurs, PCIe Gen 6 et serveurs axés IA.
Ce virage s’explique par l’alignement du marché serveur sur 16 canaux mémoire pour la prochaine génération chez Intel comme chez AMD : capacité et bande passante par socket progressent, rendant moins pertinente l’entretien d’une plateforme « mainstream » à plus faible nombre de canaux. Il faut dire que les Xeon actuels 8 canaux, les 6700P/6500P Granite Rapids-SP, séduisent par des coûts de plateforme et de DRAM réduits ; pourtant, l’histoire montre que les petits sockets disparaissent à mesure que les cœurs et la mémoire grimpent.
Diamond Rapids désigne la prochaine famille Xeon 7 à cœurs P sur Oak Stream, attendue en 2026, avec jusqu’à 192 cœurs Panther Cove et jusqu’à 16 canaux DDR5 MRDIMM. Intel confirme à STH avoir retiré l’option 8 canaux et recentré son plan produit : « simplifier la plateforme en se focalisant sur les processeurs 16 canaux ». Reste à voir comment cette descente en gamme des 16 canaux impactera le coût total pour les déploiements qui misaient jusqu’ici sur les configurations 8 canaux.
Conséquences pour les utilisateurs de Granite Rapids-SP
Les Xeon 6700P/6500P conservent leur intérêt à court terme, mais la fenêtre se referme : l’écosystème prépare l’ère 16 canaux où la densité mémoire, la bande passante et PCIe Gen 6 prennent le pas sur la maîtrise des coûts. En revanche, le recentrage d’Intel pourrait standardiser plus vite les serveurs AI-ready, tout en réduisant la fragmentation des plateformes.
Granite Rapids ne doit pas être confondu avec Granite Ridge : Intel prépare une véritable gamme Xeon 6 pour stations de travail, et la liste des modèles de la série 600, fraîchement dévoilée, confirme la fuite du 28 septembre tout en accentuant la pression sur le marché professionnel.
Une gamme 600 Granite Rapids-WS qui se précise
D’après le leaker « momomo_us » et une entrée Geekbench, au moins onze références Granite Rapids-WS seraient au programme : 698X, 696X, 678X, 676X, 674X, 658X, 656, 654, 638, 636 et 634. Les bases de fréquences et les tailles de cache L3 circulent déjà.
Le fleuron Xeon 698X apparaît à 2,0 GHz avec 336 Mo de cache, tandis que le 696X grimpe à 2,4 GHz pour la même quantité de L3. À l’autre extrémité, le Xeon 634 afficherait 48 Mo de cache à 2,7 GHz. Au milieu, on repère notamment un 678X à 2,4 GHz avec 192 Mo, et plusieurs SKU à 72 Mo entre 3,0 et 3,2 GHz.
Le premier score repéré, celui du Xeon 654, sert de point de départ : Geekbench liste 18 cœurs et 32 threads, 2 634 points en single-core et 14 743 points en multi-core. Le boost est enregistré à 4,77 GHz, avec un minimum relevé à 2,9 GHz, proche des 3,1 GHz de base mentionnés dans la fuite. La même liste crédite ce Xeon 654 de 72 Mo de cache, cohérent avec les entrées « petit cache ».
Par rapport auxGranite Rapids P pour datacenters, la différence majeure côté WS tient au plafond de L3 : les Xeon 6980P et 697xP montent jusqu’à 504 Mo, quand Granite Rapids-WS plafonne à 336 Mo, y compris pour les 698X et 696X. Étant donné que le cache server scale avec le nombre de cœurs, cette coupe d’un tiers suggère un sommet sous 128 cœurs ; il semblerait que les configurations WS s’alignent plutôt autour de la zone des 80 cœurs.
Packaging, cœur Redwood Cove et positionnement face à AMD
Un document interne d’Intel détaille quatre tuiles P-core : UCC jusqu’à 128 cœurs, XCC jusqu’à 86 cœurs, HCC jusqu’à 48 cœurs et LCC jusqu’à 16 cœurs. Granite Rapids-WS reprendrait XCC, HCC et LCC sur la plateforme W980 pour une offre d’environ 8 à 80 cœurs, tandis que les UCC resteraient réservées aux Xeon 6 serveur. L’ensemble repose sur des P-cores Redwood Cove gravés en Intel 3, avec DDR5 et PCIe 5.0.
Face à AMD, le Threadripper PRO 9995WX culmine à 96 cœurs et 384 Mo de L3, avec une série de 8 à 96 cœurs et un TDP à 350 W. Reste à voir comment Intel entend positionner ses 698X et 696X, sachant que, selon Tom’s Hardware et Geekbench, « la fuite offre un premier aperçu clair » de l’adaptation des dies Xeon 6 P-core aux stations de travail.
Depuis l’été 2025, le marché de la mémoire vive traverse une crise historique sans précédent. Les prix de la RAM DDR5 ont explosé, avec des hausses allant jusqu’à +172% en un an selon les dernières données du marché. Cette pénurie mondiale, alimentée principalement par la demande colossale en intelligence artificielle, bouleverse complètement l’écosystème PC et risque de perdurer jusqu’en 2026, voire au-delà.
Dans ce guide complet, nous analysons en profondeur les causes de cette pénurie, son impact sur les prix, les perspectives d’évolution et nos recommandations pour les acheteurs.
État actuel du marché : une flambée historique
Les chiffres qui font froid dans le dos
Le marché de la DRAM connaît une inflation record en 2025 :
+172% : hausse du prix de la DRAM sur le marché spot depuis janvier 2025
+89% à +130% : augmentation des kits DDR5 grand public entre septembre et novembre 2025
70% : taux de satisfaction des commandes (contre 100% habituellement)
2-3 semaines : stocks actuels chez les fabricants (contre 2-3 mois normalement)
Exemples concrets de hausses de prix
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le kit G.Skill Trident Z5 Neo RGB 32 Go DDR5 6000 MHz CL26 EXPO, lancé à 250 €, dépasse désormais les 400 €. Le G.Skill Trident Z5 Royal Neo DDR5-6400 CL30 AMD EXPO, vendu 230 € au moment de notre test, atteint aujourd’hui 447 €. Même l’entrée de gamme n’est pas épargnée : le Crucial Pro OC 32 Go 6400 MHz CL38, affiché à 93 € en décembre 2024, coûte désormais 190 €. Une tendance généralisée qui touche l’ensemble du marché.
La situation chez les revendeurs français
Au 16 novembre 2025, trouver un kit 32GB DDR5-6400 CL32 à moins de 200€ devient extrêmement difficile commen le montre les captures configomatic ci-dessous. Amazon France, historiquement le moins cher, voit ses prix grimper inexorablement. Les autres e-commerçants affichent déjà des tarifs bien plus élevés, reflétant les nouveaux prix d’approvisionnement.
Les acteurs du secteur, dont Samsung, auraient suspendu plusieurs contrats et préviennent déjà d’une augmentation pouvant atteindre 60 % sur leurs kits DDR5 destinés aux serveurs.
Les causes profondes de la pénurie
1. L’explosion de la demande en IA
La cause principale est sans équivoque : l’intelligence artificielle. Les géants technologiques (Microsoft, NVIDIA, Meta, Amazon, Google, OpenAI) déploient massivement leurs infrastructures d’IA, absorbant une part colossale de la production mondiale de DRAM. Ces data centers nécessitent :
De la mémoire HBM (High Bandwidth Memory) pour les accélérateurs IA
De la DDR5 server-grade pour les serveurs
Des volumes titanesques de NAND pour le stockage
Cette demande n’est pas transitoire : contrairement au mining de crypto-monnaies qui fluctuait, l’IA s’inscrit dans une tendance de fond sur plusieurs années.
2. La réallocation de la production
Face à cette demande explosive, les trois géants de la mémoire (Samsung, SK Hynix, Micron) ont réorganisé leurs lignes de production :
Priorité absolue à la mémoire HBM (marges bien supérieures)
Réaffectation des capacités DDR4 vers DDR5
Production grand public reléguée au second plan
Résultat : la mémoire DDR5 destinée aux particuliers est devenue une variable d’ajustement, sacrifiée sur l’autel de la rentabilité.
3. Le choc de demande d’août 2025
Selon les analystes, le choc brutal s’est produit en août 2025. Les commandes des CSP (Cloud Service Providers) ont littéralement pris de court les fondeurs, incapables de suivre la cadence imposée.
Les fabricants de modules comme ADATA ont dû rationner leurs ventes dès octobre. Certains OEM ne recevraient que 35 à 40% de leurs commandes jusqu’au premier trimestre 2026.
4. Facteurs aggravants
Plusieurs éléments viennent noircir le tableau :
Fin du support Windows 10 (octobre 2025) : vague massive de mises à niveau de parcs PC
Hausse des prix des puces : un chip DDR5 16GB coûte 13$ (contre 7$ six semaines auparavant)
Marges érodées : certains fabricants de modules vendent à perte ou presque
Effet domino : même la DDR4 est impactée par la réaffectation des chaînes de production
Impact sur les prix de détail
L’évolution des tarifs contractuels
Les prix contractuels DRAM ont augmenté de +40 à +60% dès le troisième trimestre 2025. Cette hausse en amont se répercute mécaniquement sur le grand public avec un effet retard.
Les kits les plus impactés
Les configurations DDR5-6000 CL30 et DDR5-6400 CL32 (le « sweet spot » du gaming) sont les plus touchées :
Demande très forte (configurations gaming et créatives)
Puces binées (sélectionnées) en quantité limitée
Hausses fréquemment supérieures à +100%
Premier fabricant à augmenter ses prix
MINISFORUM a été le premier constructeur à annoncer officiellement une hausse de prix le 4 novembre 2025, concernant tous les produits équipés de DDR5 et/ou SSD.
D’autres fabricants devraient suivre rapidement.
Black Friday 2025 : année blanche
Le Black Friday 2025 sera historiquement pauvre en promotions sur la DDR5 :
Peu ou aucune réduction sur les kits populaires
Les « promos » actuelles reflètent en réalité les anciens tarifs fournisseurs
Une fois les stocks écoulés, les nouveaux prix s’appliqueront
Quels composants sont touchés ?
RAM DDR5 : l’épicentre de la crise
Tous les types de DDR5 sont impactés, avec une gradation :
DDR5-6000+ CL30 : hausse extrême (+100 à +130%)
DDR5-5600/6000 standard : hausse forte (+80 à +100%)
DDR5 basse fréquence : hausse modérée (+50 à +70%)
RAM DDR4 : touchée par ricochet
La DDR4, pourtant en fin de cycle, subit aussi des hausses significatives :
Kit 32GB DDR4-3200 : de 47,99$ (mai 2025) à 119,99$ (novembre 2025) = +150%
Cause : réaffectation progressive des chaînes de production vers la DDR5
SSD : la prochaine victime
Les SSD commencent à être impactés, avec des hausses déjà observées :
SSD 1TB NVMe : hausses de 20 à 40% selon les modèles
La pénurie de GDDR7 menace même l’arrivée des RTX 5000 SUPER, selon certaines rumeurs. Les cartes graphiques intégrant de la mémoire HBM ou GDDR sont également sous tension.
Perspectives et prévisions 2026
Le quatrième trimestre 2025 : point de départ d’un super-cycle
Selon Chen Libai (président d’ADATA), le Q4 2025 marque :
Le début d’un nouveau super-cycle haussier pour la mémoire
L’entrée en période de contraintes d’approvisionnement aiguës
Prévisions 2026 : rien ne va s’arranger
Les analystes sont unanimes : 2026 sera pire :
Poursuite de la hausse des prix jusqu’au premier trimestre 2026 minimum
La pénurie pourrait s’aggraver avec l’arrivée de nouvelles générations de GPU gourmands en mémoire
Les augmentations de production prévues (+15 à +30%) ne suffiront pas à absorber la demande
L’horizon 2027 : un retour progressif à la normale ?
Selon Winbond Electronics, producteur taïwanais de mémoire, les prix ne devraient pas baisser avant 2027.
D’autres analystes estiment que l’engouement pour l’IA pourrait durer au moins 4 ans, suggérant une normalisation lente et progressive entre 2027 et 2029.
Le scénario catastrophe : 10 ans de pénurie ?
Le PDG de Phison, Pua Khein-Seng, évoque une pénurie de NAND qui pourrait durer une décennie. Un scénario extrême mais qui reflète l’ampleur structurelle du déséquilibre offre/demande.
Que faire : acheter maintenant ou attendre ?
Chaque semaine compte. Certains stocks sont vendus aux anciens tarifs fournisseurs. Une fois épuisés, les nouveaux prix (bien plus élevés) s’appliqueront.
Cas 1 : Vous montez un PC maintenant
Achetez votre RAM DDR5 sans attendre
Privilégiez Amazon France (prix encore relativement contenus)
Ne comptez pas sur le Black Friday pour faire une affaire
Budget : comptez minimum 150-200€ pour 32GB DDR5-6000
Cas 2 : Vous prévoyez un upgrade en 2026
Envisagez d’acheter votre RAM dès maintenant et de la stocker
La hausse des prix compensera largement le coût d’opportunité
Certains utilisateurs ont déjà adopté cette stratégie
Cas 3 : Pas de besoin immédiat
Attendez début 2027 pour une éventuelle baisse
Suivez l’évolution des prix mensuellement
Soyez prêt à acheter si une opportunité se présente
Conclusion : se préparer au nouveau paradigme
La pénurie de RAM DDR5 de 2025 marque un tournant historique dans l’industrie de la mémoire. Ce n’est pas une crise passagère, mais le reflet d’un rééquilibrage structurel de la production mondiale au profit de l’intelligence artificielle.
Pour les gamers et créateurs de contenu, les conséquences sont immédiates :
Budget RAM doublé voire triplé par rapport à 2024
Planification nécessaire : acheter au bon moment devient crucial
Stockage préventif : certains anticipent leurs besoins futurs
L’industrie PC entre dans une nouvelle ère où la mémoire, longtemps considérée comme un composant banal et abordable, redevient une ressource rare et stratégique.
Reste à espérer que les augmentations de capacités de production annoncées pour 2026-2027 permettront un retour progressif à la normale. En attendant, chaque semaine compte pour ceux qui doivent acheter.
FAQ : Questions fréquentes
Pourquoi les prix de la RAM augmentent-ils autant ?
L’explosion de la demande en mémoire pour les data centers d’intelligence artificielle (Microsoft, NVIDIA, Meta, Amazon) absorbe une part colossale de la production mondiale. Les fabricants (Samsung, SK Hynix, Micron) privilégient la production de mémoire HBM et server-grade, bien plus rentable, au détriment de la DDR5 grand public.
Combien de temps va durer cette pénurie ?
Les prévisions les plus optimistes parlent d’une amélioration début 2027. Les analystes anticipent une poursuite des hausses jusqu’au premier trimestre 2026 minimum, avec une normalisation progressive ensuite. Certains scénarios extrêmes évoquent même une pénurie structurelle durant 10 ans pour la NAND.
Dois-je acheter ma RAM maintenant ou attendre ?
Si vous avez un besoin réel, achetez immédiatement. Chaque semaine qui passe voit les prix grimper. Les stocks actuels reflètent encore les anciens tarifs fournisseurs. Une fois épuisés, les nouveaux prix (bien plus élevés) s’appliqueront. N’attendez rien du Black Friday 2025.
La DDR4 est-elle aussi touchée ?
Oui, malgré sa maturité technologique. Les fabricants réaffectent progressivement les chaînes de production DDR4 vers la DDR5. Résultat : des hausses de +150% observées sur certains kits (exemple : Corsair Vengeance DDR4-3200 32GB passé de 47,99$ à 119,99$).
Quels sont les kits DDR5 les plus impactés ?
Les configurations DDR5-6000 CL30 et DDR5-6400 CL32 (sweet spot du gaming) subissent les hausses les plus brutales, parfois supérieures à +100%. Ces modules utilisent des puces binées (sélectionnées) en quantité très limitée, ce qui aggrave la pénurie.
Les SSD vont-ils aussi augmenter ?
Oui, la tendance est déjà amorcée avec des hausses de 20 à 40% selon les modèles. La pénurie de NAND Flash touche également le stockage, avec des perspectives sombres selon le PDG de Phison qui évoque une pénurie potentielle de 10 ans.
Peut-on espérer des promotions au Black Friday 2025 ?
Non, le Black Friday 2025 sera historiquement pauvre en promotions sur la DDR5. Les quelques « réductions » affichées concerneront surtout la DDR4 ou les références basses fréquences. Les kits populaires ne verront aucune promotion, voire subiront des hausses supplémentaires.
Que font les fabricants pour augmenter la production ?
Samsung et SK Hynix ont prévu d’augmenter leurs capacités de +15 à +30% en 2025/2026. Malheureusement, cette augmentation ne suffira pas à absorber le choc de demande provoqué par l’IA. Le problème n’est pas seulement de quantité, mais aussi de rythme : les chaînes de production ne peuvent pas rattraper la demande en quelques mois.
Y a-t-il un risque de rupture de stock ?
Oui, très concrètement. Plusieurs fabricants de modules ont suspendu les nouvelles commandes. Les petits OEM et distributeurs ne recevraient que 35 à 40% de leurs commandes jusqu’au T1 2026. Certaines références populaires risquent de disparaître temporairement du marché.
Cette situation rappelle-t-elle la crise des GPU ?
Absolument. On revit un scénario similaire à la pénurie de cartes graphiques post-COVID : flambée des prix, pénurie, puis lente normalisation. Avec une différence majeure : la demande en IA est structurelle et non spéculative comme l’était le mining de crypto-monnaies.
Voir Cyberpunk 2077 tourner à 1080p et 175 FPS sur une machine ARM pensée pour l’IA a de quoi faire lever un sourcil. NVIDIA vient de montrer comment son petit système DGX Spark, pourtant verrouillé sous Ubuntu et officiellement orienté calcul, peut servir de vitrine technique pour le ray tracing Ultra et le DLSS 4.
DGX Spark : une machine d’IA qui cache un vrai potentiel gaming
Officiellement, DGX Spark n’est pas un PC gamer mais un « petit système d’IA pour des usages spécifiques », rappelle NVIDIA. Mais sa fiche technique en fait un candidat crédible pour le jeu compact, malgré l’architecture ARM et plusieurs contraintes logicielles. Le GB10 Blackwell, issu de la série N1, nourrit d’ailleurs les spéculations autour de futurs produits grand public.
Toutefois, le système reste limité par DGX OS et par l’absence de clients natifs ARM pour Cyberpunk 2077 ou Steam, ce qui impose l’émulation. Un utilisateur Reddit avait déjà lancé le jeu à environ 50 FPS en 1080p, sans ray tracing ni DLSS.
Les utilisateurs essaient désormais de jouer sur DGX Spark
Par ailleurs, un utilisateur Reddit, Retrodom, avait récemment lancé Cyberpunk 2077 sur DGX Spark via émulation, obtenant environ 50 FPS en 1080p avec des réglages moyens. Le ray tracing et le DLSS restaient toutefois inaccessibles.
Face à l’écho de cette expérience dans la communauté, NVIDIA a choisi de prendre la main. Le constructeur publie désormais un guide détaillant la procédure pour activer ray tracing et DLSS sur ce système précisément, avec à la clé un support de DLSS 4 et de la génération multi-images, rendu possible par le GPU Blackwell intégré.
Le but n’est pas d’accélérer magiquement le moteur du jeu, mais d’ouvrir l’accès aux dernières briques technologiques de la maison. Selon NVIDIA, l’activation de ces fonctions permet de passer d’environ 50 FPS à plus de 175 FPS en 1080p, cette fois avec des réglages élevés et le ray tracing actif. Les textures profitent également d’un net gain de qualité dans cette configuration.
Une démo technique avant l’heure pour Blackwell et la série N1 ?
La démonstration met NVIDIA dans une position délicate. La marque affirme que Spark n’est pas un PC de jeu, mais le GB10 Blackwell Superchip prouve qu’il peut exécuter des AAA en ray tracing, même via une couche ARM émulée.
Si les séries N1 et N1X arrivent, maintenir Spark strictement verrouillé deviendra difficile alors que la machine montre clairement qu’elle peut jouer. Cette démo semble aussi tester l’intérêt du public pour du gaming ARM basé sur Blackwell et DLSS 4.
Reste qu’investir environ 3700 euros uniquement pour jouer n’a aucun sens. Spark restera un outil destiné aux développeurs IA, même si NVIDIA accepte désormais l’idée d’une session de Cyberpunk 2077 entre deux recherches.
Un congélateur de camping, un shunt mod et une Gigabyte GeForce RTX 5050 d’entrée de gamme : voilà la recette improbable qui a propulsé le GPU à plus de 3,4 GHz, avec des scores 3DMark en tête de sa catégorie.
Une RTX 5050 poussée à 3,468 MHz grâce au froid extrême
La chaîne TrashBench s’est offert une séance d’overclocking aussi atypique qu’efficace. D’après la vidéo, le créateur a pris une GeForce RTX 5050 Gigabyte à petit budget, a pratiqué un shunt mod pour lever les limites de puissance, puis a plongé la boucle de refroidissement dans un congélateur portable Techni-Ice. Le circuit tourne au mélange de glycol, permettant au GPU de fonctionner bien en dessous de la température ambiante.
Résultat : des températures relevées entre environ -12 °C et 15 °C selon la charge, et une fréquence stable à 3 468 MHz, soit près de +23 % par rapport au boost d’origine situé aux alentours de 2 820 MHz. TrashBench résume l’esprit de l’expérience : « on aime ces runs TrashBench parce qu’ils sont hors de contrôle, dans le bon sens ».
Côté performances, le GPU GB207 grimpe en tête des classements 3DMark pour ce modèle : Time Spy passe d’environ 10 211 points en stock à 12 058 points. Port Royal progresse de 6 131 à 7 162, tandis que Heaven monte de 6 792 à 7 953. Des gains nets sur tous les tests, portés par la fréquence et le froid.
Scores RTX 5050 overclockée à 3,5 GHz via congélateur
Shunt mod, mesures faussées et limites
Sur le papier, la carte ne reporte qu’environ 78 W, mais ce chiffre n’a plus de valeur ici : le shunt mod désactive un suivi fiable pour gagner en marge d’alimentation. Il faut dire que la méthode, peu coûteuse et réplicable, fait partie de l’ADN de TrashBench, adepte de matériels abordables et de solutions de refroidissement insolites.
Au final, l’expérience suggère que la RTX 5050 n’a pas livré tout son potentiel en conditions classiques. Reste à voir si d’autres testeront des approches similaires, peut-être moins extrêmes… ou avec une glacière à portée de main.
Le 10 septembre, Corsair a enrichi son écosystème iCUE avec un contrôleur hybride capable de réunifier l’ancien système ARGB et la nouvelle plateforme Link baptisé le COMMANDER DUO. Ce nouveau contrôleur n’est pas un simple hub d’éclairage : il s’agit d’un module de gestion combinant contrôle PWM, ARGB standard et compatibilité iCUE LINK.
L’objectif est clair : offrir aux utilisateurs une solution de transition fluide entre leurs anciens ventilateurs ARGB et les nouveaux périphériques interconnectés de la gamme iCUE LINK, tout en conservant une gestion centralisée via le logiciel iCUE 5.
Proposé comme accessoire indépendant à 39.99 €, le COMMANDER DUO permet de piloter jusqu’à six ventilateurs PWM par canal, deux ensembles ARGB de 50 LED chacun, et deux capteurs thermiques, le tout dans un boîtier compact alimenté en SATA ou directement via un hub iCUE LINK selon le mode sélectionné.
Emballage et contenu du COMMANDER DUO
Le COMMANDER DUO est livré dans un emballage sobre, mais bien conçu. Corsair opte pour un carton noir et jaune affichant en façade un visuel du COMMANDER DUO, accompagné du logo Link.
À l’arrière, les principales caractéristiques sont listées dans plusieurs langues, soulignant sa double compatibilité ARGB et LINK.
Dès l’ouverture, le contrôleur COMMANDER DUO apparaît, solidement installé au centre d’un carton jaune qui dissimule le reste du bundle placé en dessous.
Un câble USB-C vers 9 broches pour la connexion à la carte mère,
Deux capteurs de température à 2 broches,
Deux connecteurs pont iCUE LINK.
Le COMMANDER DUO en détail
Le Commander Duo réunit les principales fonctions de contrôle indispensables à une configuration Corsair actuelle, avec une répartition logique de ses connecteurs sur les quatre faces du module.
La face la plus dense concentre deux connecteurs PWM à 4 broches pour la gestion individuelle de ventilateurs, ainsi que deux ports ARGB à 3 broches dédiés à l’éclairage adressable. Deux entrées pour sondes thermiques complètent cet ensemble, permettant un suivi précis de la température.
La liaison avec le PC se fait via un port USB Type-C, tandis que l’alimentation est assurée par un connecteur SATA, ce qui facilite l’intégration dans n’importe quel boîtier sans contrainte supplémentaire. Deux ports iCUE LINK sont également intégrés, offrant la possibilité de chaîner plusieurs appareils compatibles tout en réduisant le câblage.
Un commutateur permet enfin de basculer du mode ARGB traditionnel vers le mode LINK, assurant la compatibilité avec les deux générations de solutions Corsair. Compact et structuré, le Commander Duo centralise ainsi le pilotage du refroidissement, de l’éclairage et du monitoring au sein d’un seul et même hub.
Le Commander Duo intègre un dos magnétique, ce qui permet de le fixer facilement à l’intérieur du boîtier sans vis ni support supplémentaire.
Installation et mise en place
L’installation se déroule en quelques étapes simples. En mode ARGB, le COMMANDER DUO se connecte directement au port USB 2.0 interne de la carte mère via le câble fourni, tandis que l’alimentation est assurée par un connecteur SATA. Deux canaux de ventilateurs PWM (jusqu’à six unités par canal) et deux ports ARGB 3 broches permettent d’y brancher l’ensemble des périphériques compatibles Corsair ou tiers.
En mode LINK, il suffit de basculer le commutateur latéral sur la position correspondante avant de raccorder l’un des ports iCUE LINK au System Hub LINK. Dans cette configuration, le contrôleur est alimenté et reconnu automatiquement par le hub, sans câble SATA ni USB supplémentaire. Corsair précise qu’il ne faut jamais utiliser les deux alimentations en même temps pour éviter tout conflit de communication.
La présence des deux capteurs thermiques repositionnables ajoute une dimension pratique : ils permettent de suivre les températures d’air à différents endroits du boîtier et d’ajuster les courbes de ventilation en conséquence.
iCUE : interface et personnalisation
Une fois le COMMANDER DUO détecté, Corsair iCUE 5 offre une interface claire et riche. L’utilisateur peut y gérer les ventilateurs par groupe, définir des profils de vitesse (Silencieux, Équilibré, Extrême) ou créer des courbes personnalisées. Le module n’autorise pas le contrôle individuel des ventilateurs sur un même canal, mais la gestion groupée reste fluide et réactive.
Côté éclairage, chaque canal ARGB est traité comme un périphérique distinct. Il suffit de sélectionner le type d’appareil connecté (ventilateurs, bandes LED, blocs Hydro X) puis de choisir parmi les effets lumineux proposés. Les préréglages dynamiques comme « Vague », « Température » ou « Audio Visualizer » fonctionnent aussi bien en mode ARGB qu’en mode LINK.
Le mode mémoire de l’appareil permet de conserver un effet lumineux et un profil de ventilation même lorsque iCUE n’est pas lancé, ce qui garantit un comportement stable au démarrage du PC.
Dans notre configuration hybride, le Commander Duo a été testé avec un pack de trois ventilateurs RX120 RGB Link raccordés en façade via iCUE Link, tandis que le ventilateur de l’AIO Corsair Nautilus 360 RS ARGB était connecté en ARGB classique.
Dans ce mode, le Commander Duo est alimenté directement par le Hub iCUE Link une fois raccordé via le pont, rendant les câbles SATA et USB inutiles.
À qui s’adresse le COMMANDER DUO ?
Dans les faits, le Duo s’adresse à une niche bien spécifique. Il prend tout son sens dans les très grands boîtiers comme les Corsair 900D ou 1000D, capables d’accueillir jusqu’à 18 ventilateurs, où cohabitent plusieurs générations de matériel. Il peut aussi convenir aux utilisateurs qui possèdent des composants RGB plus anciens, tels que des pompes ou waterblocks Hydro X, qu’ils ne souhaitent pas remplacer.
La rentabilité dépend avant tout du nombre de ventilateurs ARGB que l’on souhaite conserver. À 40 euros, le Duo devient réellement intéressant à partir de six ventilateurs non-Link, surtout s’ils sont récents et bien intégrés. En dessous, la revente du matériel existant suffit presque à financer un passage complet au iCUE Link, plus moderne et bien plus simple à câbler.
En dehors de ces cas précis, l’équation est claire. Pour la majorité des utilisateurs, il reste plus logique d’adopter directement l’écosystème iCUE Link et de tourner la page des anciens ventilateurs plutôt que de s’appuyer sur une solution hybride.
Conclusion
Le Corsair Commander Duo se présente comme une passerelle technique entre deux générations, capable de gérer à la fois ventilateurs A-RGB classiques et périphériques iCUE Link. Compact, magnétique et pris en charge par iCUE 5, il offre une transition en douceur pour ceux qui souhaitent conserver une partie de leur matériel tout en évoluant vers le nouveau standard. Mais pour les configurations plus simples ou déjà largement équipées, le chemin le plus logique reste celui du full Link.
Il faut également souligner que ce produit n’existe pas par hasard. Le Commander Duo est une réponse directe aux demandes de la communauté, exprimées à plusieurs reprises sur les forums passionnés, où beaucoup réclamaient une solution pour faire cohabiter l’ancien écosystème ARGB et le nouveau standard iCUE Link. En ce sens, c’est un geste appréciable de Corsair, qui prouve qu’elle écoute ses utilisateurs.
FAQ Corsair Commander Duo
Qu’est-ce que le Corsair Commander Duo ?
Le Corsair Commander Duo est un contrôleur hybride lancé en septembre qui permet de gérer simultanément des ventilateurs ARGB classiques et des périphériques iCUE Link. Il centralise le pilotage du refroidissement, de l’éclairage RGB et du monitoring thermique via le logiciel iCUE 5.
Combien de ventilateurs peut gérer le Commander Duo ?
Le contrôleur dispose de deux canaux PWM capables de piloter jusqu’à six ventilateurs par canal, soit un total de douze ventilateurs PWM. Il offre également deux ports ARGB pour gérer des ensembles de 50 LED chacun.
Comment alimenter le Corsair Commander Duo ?
Deux modes d’alimentation sont disponibles selon la configuration choisie. En mode ARGB, le Commander Duo s’alimente via un connecteur SATA et se relie à la carte mère par USB. En mode Link, il est alimenté directement par le hub iCUE Link. Il ne faut jamais utiliser les deux alimentations simultanément.
Le Commander Duo est-il compatible avec les anciens ventilateurs RGB ?
Oui, le Commander Duo est spécifiquement conçu pour assurer la compatibilité avec les ventilateurs ARGB classiques à 3 broches, tout en permettant l’intégration de nouveaux périphériques iCUE Link dans la même configuration.
Comment installer le Commander Duo dans un boîtier ?
L’installation est simplifiée grâce au dos magnétique intégré qui permet de fixer le contrôleur directement sur les surfaces métalliques du boîtier, sans vis ni support supplémentaire. Il suffit ensuite de connecter l’alimentation et les périphériques selon le mode choisi.
Peut-on contrôler individuellement chaque ventilateur avec le Commander Duo ?
Non, le Commander Duo ne permet pas le contrôle individuel des ventilateurs sur un même canal PWM. La gestion se fait par groupe de ventilateurs, avec possibilité de définir des profils ou des courbes personnalisées via iCUE 5.
Le Commander Duo fonctionne-t-il sans le logiciel iCUE ?
Oui, grâce au mode mémoire intégré, le Commander Duo peut conserver un effet lumineux et un profil de ventilation même lorsque le logiciel iCUE n’est pas actif, assurant ainsi un fonctionnement stable au démarrage du PC.
À qui s’adresse le Corsair Commander Duo ?
Le Commander Duo s’adresse principalement aux utilisateurs possédant de grands boîtiers avec nombreux ventilateurs, ou ceux qui souhaitent conserver leurs composants ARGB existants (ventilateurs, pompes, waterblocks Hydro X) tout en migrant progressivement vers l’écosystème iCUE Link. Pour les configurations plus simples, un passage complet au système iCUE Link reste la solution la plus cohérente.
La course mondiale aux datacenters d’intelligence artificielle commence à laisser des traces très concrètes : Samsung aurait relevé les prix de plusieurs modules DDR5 jusqu’à 60 % en seulement deux mois, profitant d’un marché sous tension et d’une demande qui explose côté serveurs.
D’après des informations rapportées par Reuters et relayées par TechPowerUp, Samsung aurait appliqué en novembre une forte hausse sur plusieurs références de mémoire DDR5, principalement destinées aux serveurs. La firme sud-coréenne aurait même pris une décision inhabituelle en repoussant la fixation de ses prix contractuels d’octobre, habituellement définis chaque mois, avant de frapper fort sur les tarifs.
Le mouvement haussier est net : le module DDR5 de 32 Go serait passé de 149 à 239 dollars, soit près de 60 pour cent d’augmentation. Les versions 16 Go et 128 Go auraient grimpé d’environ 50 pour cent, tandis que les capacités de 64 Go et 96 Go dépasseraient les 30 pour cent.
Effet domino sur l’industrie et avantage stratégique pour Samsung
Cette inflation touche surtout la DDR5 serveur, fortement demandée pour les charges IA. Selon Fusion Worldwide, plusieurs assembleurs acceptent déjà de ne pas recevoir les volumes souhaités, avec des primes particulièrement élevées.
La tension se propage à toute l’industrie. SMIC indique que certains clients repoussent des commandes d’autres puces, les coûts mémoire absorbant une part majeure du budget. Xiaomi évoque également une hausse du coût de production de ses smartphones liée à la DRAM.
Samsung profite de cette dynamique. TrendForce estime que ses prix contractuels pourraient augmenter de 40 à 50 pour cent, contre environ 30 pour cent pour le marché global. Ses accords long terme, valables jusqu’en 2026 et 2027, laissent présager une pression durable sur les prix, que datacenters et OEM devront intégrer dans leurs prévisions.
Le prix de la GeForce RTX 5070 poursuit sa baisse outre-Atlantique. Chez Walmart, la version PNY OC équipée d’un triple ventilateur apparaît à 489 dollars, bien en dessous des 549 dollars recommandés. Cela représente l’équivalent de 450 à 470 euros hors taxes et frais. Reste à savoir si cette tendance finira par atteindre nos marchés.
Une RTX 5070 PNY OC sous le MSRP chez Walmart
D’après la fiche produit, la baisse atteint 60 dollars par rapport au MSRP, et se positionne sous les offres récentes à 499 dollars. Le modèle concerné est la PNY GeForce RTX 5070 OC Triple Fan basée sur le GPU NVIDIA GB205 : 6 144 cœurs CUDA, fréquence boost annoncée à 2,587 GHz, et 12 Go de GDDR7 sur bus 192 bits. Il s’agit d’un design au tarif de référence, avec carénage sobre, refroidissement à trois ventilateurs et sans ARGB.
Pour les configurations de jeu en 1440p, cette coupe de prix rapproche clairement la carte du milieu de gamme. Le positionnement est d’autant plus intéressant que l’on conserve des caractéristiques de référence agrémentées d’un léger overclocking d’usine. Comme le résume la source, « l’offre pousse la carte bien en dessous des 549 dollars », ce qui pourrait convaincre les hésitants au MSRP.
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