Les exportations pétrolières du Venezuela ne sont pas affectées par le blocus naval imposé par Donald Trump, a affirmé mercredi la compagnie pétrolière nationale PDVSA. Le président Nicolas Maduro a par ailleurs dénoncé auprès des Nations unies les récentes déclarations de Donald Trump.
Washington impose désormais un blocus aux pétroliers vénézueliens sous sanction et envoie des troupes en Equateur. Vers l'annonce d'une intervention terrestre ? On va plus loin avec Richard Werly et Bruno Daroux.
Le correspondant de France 24 à Los Angeles, Loïc Pialat, décrypte l'intervention du président américain, une "sorte de mini discours de l'État de l'Union" où il a attaqué la "pagaille" laissée par Joe Biden et égrené son bilan : la lutte contre l'immigration, une baisse des prix, l'amélioration de la sécurité, la baisse de l'entrée des drogues, le retour de l'éducation dans les mains des États, la création d'emplois...
Le président américain s'est "adressé à la nation" américaine depuis la Maison Blanche, mercredi. Dans un discours énergique de 20 minutes, Donald Trump a attaqué les coupables du "désastre", qui pour lui sont les démocrates et les clandestins, puis déroulé la liste de "ses succès historiques" - dont les droits de douane et la baisse de l'inflation. "L'Amérique est plus forte que jamais", argue-t-il.
Jair Bolsonaro a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État. "À peine quelques semaines plus tard, les députés lui ont redonné espoir", explique Gustavo Ribeiro, correspondant pour France 24. Selon des estimations, l'ex-président brésilien pourrait sortir de prison ferme dans 2 ans et 4 mois, grâce à la législation votée ce mercredi. "Lula devrait encore mettre son veto, et devrait le faire en janvier, à la dernière minute pour repousser le débat le plus loin possible."
Le président américain s'est "adressé à la nation" depuis la Maison Blanche, mercredi. Dans son discours, Donald Trump a attaqué les coupables du "désastre", qui, pour lui, sont les démocrates et les immigrés, puis déroulé la liste de ses "succès historiques" – dont les droits de douane – et annoncé l'envoi de chèques de 1 776 dollars aux militaires.
Le Congrès brésilien a approuvé mercredi une loi permettant de réduire la peine de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État. Le texte, qui pourrait se voir opposer un veto de Lula, pourrait réduire sa condamnation à deux ans et quatre mois.
Alors que Volodymyr Zelensky se rend jeudi à Bruxelles pour convaincre l'Union européenne d'utiliser les avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine, un haut responsable ukrainien a affirmé mercredi à l'AFP que l'administration américaine faisait "pression" sur les pays européens pour qu'ils "renoncent à (cette) idée".
Après la Chambre des représentants, le Sénat américain a voté mercredi l'abrogation de la loi dite "César", adoptée en 2019 lors du premier mandat de Donald Trump et qui imposait des sanctions financières contre la Syrie. Le texte doit désormais être promulgué par le président américain.
Des journalistes ont découvert, mercredi, que des plaques avaient été installées en dessous des portraits officiels d'anciens présidents, avec des résumés biographiques moqueurs à l'encontre de Joe Biden, surnommé "l'endormi" et Barack Obama, présenté comme "l'une des personnalités politiques les plus clivantes de l'histoire".
Susie Wiles, directrice de cabinet de la Maison-Blanche, a déclaré dans Vanity Fair que Donald Trump a "la personnalité d’un alcoolique", critiquant aussi le vice-président J.D. Vance et le ministre de la Justice. Des propos qui interviennent après des attaques publiques de Marjorie Taylor Greene, ancienne alliée du président américain. Elle déclare même que les Républicains pourraient perdre les élections de mi-mandat sur la question du pouvoir d'achat.
Depuis le retour de Donald Trump, la police fédérale de l'immigration, aussi appelée ICE, est passée à la vitesse supérieure et la pression sur les personnes en situation irrégulière n'a jamais été aussi forte. Et pour cause, l'administration a mis en place une véritable politique du chiffre, où le nombre d'interpellations prime sur tout le reste. En un an, le nombre de personnes détenues par l’ICE a été multiplié par quatre, et plus de 400 000 ont été expulsées. Pour ses détracteurs, l’administration Trump a créé une véritable "machine à expulser". Comment cette politique a-t-elle été mise en œuvre ? Qui est visé ? Et quelles sont les conséquences, non seulement pour les migrants, mais aussi pour la société américaine ?
"Une menace extravagante ayant pour objet de voler le pétrole du pays" : c'est ainsi qu'a répondu Caracas à l'annonce d'un blocus américain sur les pétroliers sous sanctions au Venezuela. "Une manière de mettre la pression sur l'économie vénézuélienne qui dépend presque exclusivement de son pétrole", estime la correspondante de France 24 au Venezuela, Alice Campaignolle.
Arrêté pour les meurtres de son père, le cinéaste Rob Reiner, et de sa mère Michele Singer, Nick Reiner a été inculpé mardi de "deux chefs de meurtre avec la circonstance aggravante que les meurtres sont multiples", a annoncé le procureur de Los Angeles. Il risque la peine de mort s'il est reconnu coupable.
Les enquêteurs redoublent d'efforts pour identifier et arrêter l'homme qui a tué par balles deux étudiants samedi à l'université américaine Brown. Pour faire avancer les investigations, les forces de l'ordre ont diffusé mardi une vidéo de plusieurs minutes de l'assaillant et demandé l'aide des citoyens.
Les États-Unis vont mettre en place un blocus contre "les pétroliers sous sanctions entrant et sortant du Venezuela", a annoncé, mardi, le président Donald Trump sur son réseau social. Une annonce qualifiée de "menace grotesque" par le gouvernement Maduro.
Donald Trump a allongé, mardi, la liste des ressortissants étrangers interdits de séjour aux États-Unis, qui comprend désormais les citoyens syriens, burkinabè, maliens ou encore palestiniens. Les ressortissants de douze pays s'étaient déjà vus interdire l'entrée du pays en juin.
Arrêté pour les meurtres de son père, le cinéaste américain Rob Reiner, et de sa mère Michele Singer, Nick Reiner doit être présenté mardi devant un juge pour être formellement inculpé, selon la police de Los Angeles.
La large victoire de l'extrême droite à la présidentielle chilienne confirme un virage à droite en Amérique latine. Cette évolution répond à une demande de mesures sécuritaires radicales et contre l'immigration irrégulière, sur le modèle appliqué par les présidents salvadorien Bukele et américain Trump.
Les États-Unis ont attaqué, lundi, trois navires qui "transitaient le long de routes connues du narcotrafic dans l'est du Pacifique et étaient impliqués dans le narcotrafic", selon l'armée américaine, qui indique la mort de huit "narcoterroristes" dans ces opérations. Les frappes de ce type ont fait au moins 95 morts depuis septembre.
Donald Trump a déposé une plainte lundi en Floride contre la BBC, lui réclamant 10 milliards de dollars pour diffamation et violation d'une loi sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales. Le groupe audiovisuel public britannique, accusé d'avoir réalisé un montage vidéo trompeur du président américain avant la présidentielle de 2024, a assuré vouloir "se défendre".
Le fils du cinéaste américain de renom Rob Reiner a été rapidement identifié comme un suspect pour les meurtres de son père et de sa mère dans leur maison de Los Angeles. Nick Reiner a été arrêté, puis placé en détention, dans la soirée de dimanche. Loïc Pialat, le correspondant de France 24 à Los Angeles, évoque un homme qui vivait chez ses parents, avec des problèmes d'addiction et de santé mentale.
Après avoir accueilli un bateau de guerre américain et un contingent de Marines, Trinité-et-Tobago a annoncé lundi autoriser "des aéronefs militaires des États-Unis à transiter par les aéroports" de l'archipel pour "les semaines à venir".
L'ultraconservateur José Antonio Kast est devenu, dimanche, le président chilien le plus à droite depuis la fin de la dictature de Pinochet en 1990. Son ascension réactive des fractures laissées par 17 ans de régime autoritaire : entre un passé encore douloureux, d'une population en quête de retour à l'ordre, et une désillusion à l'égard de la gauche.