Les troupes israéliennes contrôlent désormais 40 % de la ville de Gaza, a indiqué jeudi soir le porte-parole de l'armée israélienne, Effie Defrin, et ce alors que l'État hébreu n'a jamais annoncé publiquement le début de l'offensive pour s'emparer de cette ville
De la nourriture non livrée en plein Gaza ? Depuis fin juillet, des influenceurs invités par l'armée israélienne filment le checkpoint de Kerem Shalom dans Gaza qu'ils montrent rempli d'aide humanitaire non livrée, pour soutenir qu'Israël n'est pas responsable de la famine. Des affirmations rejetées par toutes les ONGs interrogées, qui décrivent la difficulté et la dangerosité à livrer de l'aide actuellement, par ailleurs toujours insuffisante.
Au moins 21.000 enfants vivent avec un handicap causé par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023, soit plus de la moitié de l'ensemble des enfants blessés, a indiqué le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH), organe des Nations unies. Au total, quelque 40.500 enfants ont souffert de "blessures provoquées par la guerre" en près de deux ans, a précisé ce comité composé d'experts qui se réunit deux fois par an à Genève.
Partout en Egypte, des cliniques proposant aux couples de choisir le sexe de leur futur enfant ont pignon sur rue. Avoir au moins un garçon est considéré comme indispensable pour de nombreux Égyptiens, dans les villages en particulier. Si cette pratique est strictement interdite partout en Europe, en Egypte un flou juridique subsiste qui permet sa pratique. Les cliniques de FIV profitent de ce vide législatif pour faire leur publicité à destination des Égyptiens. Reportage de Mathilde Delvigne.
Alors que la Défense civile de Gaza a fait état mercredi de 62 morts, Israël a affirmé s'attendre à ce qu'un million de Palestiniens fuient Gaza-ville en raison de l'opération militaire prévue par son armée. Dans la soirée à Jérusalem, des manifestants sont redescendus dans la rue à l'appel des familles d'otages.
Israël intensifie mardi 2 septembre ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d'une offensive annoncée sur la ville de Gaza, après près de deux années de guerre contre le Hamas.
Alors qu'Israël accélère ses préparatifs en vue d'"opérations de combat étendues" pour prendre la ville de Gaza, le président français Emmanuel Macron a mis en garde mardi l'État hébreu contre toute "offensive" ou "tentative d’annexion" de territoires, affirmant que cela n’arrêterait pas le mouvement de reconnaissance de l’État palestinien.
Une mobilisation internationale suivie par de très nombreux médias a eu lieu lundi à l’initiative des ONG Reporters sans frontières (RSF) et Avaaz. L'objectif était à la fois de dénoncer les attaques israéliennes contre les journalistes à Gaza mais aussi de réclamer l'ouverture de l'enclave palestinienne à la presse internationale.
Après 13 ans d'enquête, les juges d'instruction du Pôle crimes contre l'humanité du tribunal judiciaire de Paris ont délivré des mandats d'arrêt à l'encontre d'anciens hauts dignitaires du régime syrien, dont l'ex-président Bachar al-Assad, pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
C'est une première depuis le début de la guerre : des spécialistes du génocide accusent formellement Israël d'en commettre un. Une résolution a été adoptée "à une majorité écrasante", explique Mélanie O'Brien, la présidente de l'association de chercheurs en génocide. "La justification de la légitime défense n'est plus d'actualité."
La Belgique emboîte le pas à la France, au Canada et à l'Australie. Le pays va reconnaître l'État de Palestine à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre si "le dernier otage est libéré et que le Hamas n'assume plus quelconque gestion de la Palestine", a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères belge.
Un document confidentiel révélé dimanche par le Washington Post détaille le projet de Donald Trump pour la bande de Gaza : placer l’enclave palestinienne sous administration américaine pendant dix ans, déplacer sa population et transformer le territoire dévasté en centre touristique et technologique. Un plan aux allures de nettoyage ethnique fantasmé par le président américain depuis février.
Partie de Barcelone dimanche, la flottille pour Gaza avait dû rebrousser chemin face à des vents violents en Méditerranée. Elle a finalement repris la mer lundi soir. Les militants embarqués, dont la Suédoise Greta Thunberg, veulent briser le blocus israélien et acheminer de l'aide humanitaire aux Palestiniens de l'enclave.
À la Une de la presse ce lundi 1er septembre, cette opération de Reporters sans frontières (RSF) dans 150 médias internationaux pour protester contre la mort des journalistes à Gaza, le plan d'évacuation et de reconstruction de l'administration Trump pour l'après-guerre dans l'enclave et le fossé qui se creuse de plus en plus entre l'école publique et l'école privée en France, en ce jour de rentrée des classes.
Plus de quarante rédactions françaises, dont France 24 et RFI, participent à une campagne internationale lancée par Reporters sans frontières pour dénoncer les attaques israéliennes contre les journalistes à Gaza. L’initiative rassemble plus de 250 médias dans 72 pays.
Israël a annoncé dimanche avoir tué le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, à l'heure où son armée poursuit son offensive dans le territoire palestinien affamé et ravagé par la guerre. "Le porte-parole terroriste du Hamas, Abou Obeida, a été éliminé à Gaza et a rejoint les autres (personnes) éliminées de l'axe du mal d'Iran, du Liban et du Yémen au fond de l'enfer", a affirmé le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, sur son compte X.
Israël a annoncé dimanche avoir tué le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, à l'heure où son armée poursuit son offensive dans le territoire palestinien affamé et ravagé par la guerre.
Israël a affirmé dimanche que le porte-parole de la branche armée du mouvement palestinien Hamas, Abou Obeida, avait été "éliminé" à Gaza, où l'armée israélienne poursuit sans relâche son offensive qui a fait plusieurs dizaines de morts ces dernières 24 heures.
L'Organisation des Nations unies a condamné dimanche la détention d'au moins onze membres de son personnel par les Houthis au Yémen. Cette vague d'arrestations, menée à Sanaa et Hodeïda, intervient au lendemain de la confirmation de la mort du chef du gouvernement houthi dans des frappes israéliennes.
Israël a annoncé avoir mené, dimanche, des frappes contre des sites du Hezbollah, près du château de Beaufort, dans le sud du Liban. Selon l'armée, ces frappes faisaient suite à la détection d'une "activité militaire". Elles ont provoqué de fortes explosions et d'importants dégâts matériels, rapporte l'ANI.
Une flottille de dizaines de bateaux chargée d'aide humanitaire, menée notamment par la militante suédoise Greta Thunberg, s'apprête à appareiller dimanche de Barcelone pour tenter de "rompre le blocus illégal de Gaza", selon ses organisateurs, avec le slogan "Quand le monde reste silencieux, nous mettons les voiles".
L'armée israélienne a bombardé au cours de la nuit la ville de Gaza et ses alentours, détruisant des habitations et poussant des civils à fuir, alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir ce dimanche son cabinet de sécurité pour évoquer son projet de prise de contrôle de la ville.