En Israël, les manifestations se multiplient pour réclamer la libération des otages et dénoncer la stratégie du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Malgré une contestation croissante au sein de l'opinion publique, les opérations militaires à Gaza continuent. Les précisions de Noga Tarnopolsky, correspondante de France 24 à Jérusalem.
L'armée israélienne a frappé vendredi 6 septembre une tour d'immeuble dans la ville de Gaza, qu'Israël menace d'une offensive militaire majeure. Selon Rami Abou Jammous, journaliste indépendant à Gaza-ville, la peur grandit chez les habitants. "J'habite à 500-600 mètres de la tour touchée et on sait que ça va bientôt être notre tour. On prépare nos valises, mais on ne sait pas où aller. Tous nos souvenirs peuvent disparaître en trois secondes", témoigne-t-il sur notre antenne.
L'armée israélienne a annoncé, samedi après-midi, avoir ciblé une tour d'immeuble à Gaza-ville, qu'elle accuse d'être utilisée par le Hamas. Quelques heures plus tôt, Israël avait déclaré la mise en place d'une zone dite "humanitaire" à Al-Mawasi, dans le sud de l'enclave palestinienne, sommant les habitants de Gaza-ville de s'y rendre.
L’armée israélienne incite les habitants de la ville de Gaza à évacuer vers de prétendues "vastes zones vides" du sud de l’enclave. Nombre de ces zones – où de nouvelles tentes sont apparues ces derniers jours – sont pourtant déjà largement occupées ou se situent dans un périmètre jugé dangereux par l’armée. Sur place, nos Observateurs racontent la difficulté à trouver un endroit où s'installer.
Reçu hier — 5 septembre 2025France 24 - Moyen-Orient
Des influenceurs pro-israéliens affirment que l’aide humanitaire s’entasse et pourri au point de passage de Kerem Shalom parce que les ONG et l’ONU ne la livre pas. Une version contestée par les organisations internationales.
Jusqu’où ira la guerre à Gaza ? Alors que les trois-quarts du territoire palestinien sont aujourd’hui contrôlés par Israël, Benjamin Netanyahou se dit déterminé à aller "jusqu'au bout". La libération des otages, elle, semble encore plus complexe à imaginer. Alors que les États-Unis n’ont pas renoncé à leur plan de faire de Gaza la "Riviera du Proche-Orient", quel sort sera réservé aux plus de deux millions de Gazaouis aujourd’hui menacés par la famine ?
À l'issue d'une réunion du gouvernement, le ministre libanais de l'Information a indiqué vendredi que l'armée libanaise allait commencer à mettre en œuvre le plan de désarmement du Hezbollah. Les détails de ce plan resteront "secrets".
L'armée israélienne a frappé, vendredi dans la ville de Gaza, une tour d'immeuble, qui s'est écroulée comme un château de cartes. De son côté, le Hamas a diffusé une vidéo montrant deux otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023.
Les troupes israéliennes contrôlent désormais 40 % de la ville de Gaza, a indiqué jeudi soir le porte-parole de l'armée israélienne, Effie Defrin, et ce alors que l'État hébreu n'a jamais annoncé publiquement le début de l'offensive pour s'emparer de cette ville
De la nourriture non livrée en plein Gaza ? Depuis fin juillet, des influenceurs invités par l'armée israélienne filment le checkpoint de Kerem Shalom dans Gaza qu'ils montrent rempli d'aide humanitaire non livrée, pour soutenir qu'Israël n'est pas responsable de la famine. Des affirmations rejetées par toutes les ONGs interrogées, qui décrivent la difficulté et la dangerosité à livrer de l'aide actuellement, par ailleurs toujours insuffisante.
Au moins 21.000 enfants vivent avec un handicap causé par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023, soit plus de la moitié de l'ensemble des enfants blessés, a indiqué le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH), organe des Nations unies. Au total, quelque 40.500 enfants ont souffert de "blessures provoquées par la guerre" en près de deux ans, a précisé ce comité composé d'experts qui se réunit deux fois par an à Genève.
Partout en Egypte, des cliniques proposant aux couples de choisir le sexe de leur futur enfant ont pignon sur rue. Avoir au moins un garçon est considéré comme indispensable pour de nombreux Égyptiens, dans les villages en particulier. Si cette pratique est strictement interdite partout en Europe, en Egypte un flou juridique subsiste qui permet sa pratique. Les cliniques de FIV profitent de ce vide législatif pour faire leur publicité à destination des Égyptiens. Reportage de Mathilde Delvigne.
Alors que la Défense civile de Gaza a fait état mercredi de 62 morts, Israël a affirmé s'attendre à ce qu'un million de Palestiniens fuient Gaza-ville en raison de l'opération militaire prévue par son armée. Dans la soirée à Jérusalem, des manifestants sont redescendus dans la rue à l'appel des familles d'otages.
Israël intensifie mardi 2 septembre ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d'une offensive annoncée sur la ville de Gaza, après près de deux années de guerre contre le Hamas.
Alors qu'Israël accélère ses préparatifs en vue d'"opérations de combat étendues" pour prendre la ville de Gaza, le président français Emmanuel Macron a mis en garde mardi l'État hébreu contre toute "offensive" ou "tentative d’annexion" de territoires, affirmant que cela n’arrêterait pas le mouvement de reconnaissance de l’État palestinien.
Une mobilisation internationale suivie par de très nombreux médias a eu lieu lundi à l’initiative des ONG Reporters sans frontières (RSF) et Avaaz. L'objectif était à la fois de dénoncer les attaques israéliennes contre les journalistes à Gaza mais aussi de réclamer l'ouverture de l'enclave palestinienne à la presse internationale.
Après 13 ans d'enquête, les juges d'instruction du Pôle crimes contre l'humanité du tribunal judiciaire de Paris ont délivré des mandats d'arrêt à l'encontre d'anciens hauts dignitaires du régime syrien, dont l'ex-président Bachar al-Assad, pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
C'est une première depuis le début de la guerre : des spécialistes du génocide accusent formellement Israël d'en commettre un. Une résolution a été adoptée "à une majorité écrasante", explique Mélanie O'Brien, la présidente de l'association de chercheurs en génocide. "La justification de la légitime défense n'est plus d'actualité."
La Belgique emboîte le pas à la France, au Canada et à l'Australie. Le pays va reconnaître l'État de Palestine à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre si "le dernier otage est libéré et que le Hamas n'assume plus quelconque gestion de la Palestine", a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères belge.
Un document confidentiel révélé dimanche par le Washington Post détaille le projet de Donald Trump pour la bande de Gaza : placer l’enclave palestinienne sous administration américaine pendant dix ans, déplacer sa population et transformer le territoire dévasté en centre touristique et technologique. Un plan aux allures de nettoyage ethnique fantasmé par le président américain depuis février.
Partie de Barcelone dimanche, la flottille pour Gaza avait dû rebrousser chemin face à des vents violents en Méditerranée. Elle a finalement repris la mer lundi soir. Les militants embarqués, dont la Suédoise Greta Thunberg, veulent briser le blocus israélien et acheminer de l'aide humanitaire aux Palestiniens de l'enclave.
À la Une de la presse ce lundi 1er septembre, cette opération de Reporters sans frontières (RSF) dans 150 médias internationaux pour protester contre la mort des journalistes à Gaza, le plan d'évacuation et de reconstruction de l'administration Trump pour l'après-guerre dans l'enclave et le fossé qui se creuse de plus en plus entre l'école publique et l'école privée en France, en ce jour de rentrée des classes.
Plus de quarante rédactions françaises, dont France 24 et RFI, participent à une campagne internationale lancée par Reporters sans frontières pour dénoncer les attaques israéliennes contre les journalistes à Gaza. L’initiative rassemble plus de 250 médias dans 72 pays.
Israël a annoncé dimanche avoir tué le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, à l'heure où son armée poursuit son offensive dans le territoire palestinien affamé et ravagé par la guerre. "Le porte-parole terroriste du Hamas, Abou Obeida, a été éliminé à Gaza et a rejoint les autres (personnes) éliminées de l'axe du mal d'Iran, du Liban et du Yémen au fond de l'enfer", a affirmé le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, sur son compte X.