Israël a annoncé dimanche avoir tué le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, à l'heure où son armée poursuit son offensive dans le territoire palestinien affamé et ravagé par la guerre.
Israël a affirmé dimanche que le porte-parole de la branche armée du mouvement palestinien Hamas, Abou Obeida, avait été "éliminé" à Gaza, où l'armée israélienne poursuit sans relâche son offensive qui a fait plusieurs dizaines de morts ces dernières 24 heures.
L'Organisation des Nations unies a condamné dimanche la détention d'au moins onze membres de son personnel par les Houthis au Yémen. Cette vague d'arrestations, menée à Sanaa et Hodeïda, intervient au lendemain de la confirmation de la mort du chef du gouvernement houthi dans des frappes israéliennes.
Israël a annoncé avoir mené, dimanche, des frappes contre des sites du Hezbollah, près du château de Beaufort, dans le sud du Liban. Selon l'armée, ces frappes faisaient suite à la détection d'une "activité militaire". Elles ont provoqué de fortes explosions et d'importants dégâts matériels, rapporte l'ANI.
Une flottille de dizaines de bateaux chargée d'aide humanitaire, menée notamment par la militante suédoise Greta Thunberg, s'apprête à appareiller dimanche de Barcelone pour tenter de "rompre le blocus illégal de Gaza", selon ses organisateurs, avec le slogan "Quand le monde reste silencieux, nous mettons les voiles".
L'armée israélienne a bombardé au cours de la nuit la ville de Gaza et ses alentours, détruisant des habitations et poussant des civils à fuir, alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir ce dimanche son cabinet de sécurité pour évoquer son projet de prise de contrôle de la ville.
Les manifestations pour réclamer la fin du conflit et la libération des otages ont gagné en ampleur ces dernières semaines en Israël. Une foule importante s'est encore rassemblée samedi soir à Tel Aviv et des familles d'otages ont manifesté dimanche matin devant les domiciles de plusieurs ministres.
Avec le slogan "Quand le monde reste silencieux, nous mettons les voiles", une flottille chargée d'aide humanitaire, menée notamment par la militante suédoise Greta Thunberg, doit appareiller dimanche depuis Barcelone pour tenter de "rompre le blocus illégal de Gaza", selon ses organisateurs. Les embarcations - dont le nombre n'a pas été précisé - partiront du port catalan pour "ouvrir un corridor humanitaire et mettre fin au génocide en cours du peuple palestinien", selon les organisateurs de cette initiative baptisée Global Sumud Flotilla.
Une nouvelle flottille humanitaire pour Gaza emmenée par l'activiste suédoise Greta Thunberg a appareillé dimanche de Barcelone. Le navire sera rejoint par "des dizaines" de bateaux supplémentaires qui partiront de Tunisie et d'autres ports méditerranéens le 4 septembre.
Roquettes, munitions, grenades... L'armée libanaise a achevé sa collecte des armes dans le camp de réfugiés palestiniens de Burj al-Barajne, situé dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le cadre d'un accord signé au printemps dernier entre Mahmoud Abbas et Joseph Aoun. Une première étape pour l’État libanais, qui cherche à reprendre le contrôle exclusif des armes sur son territoire. Les habitants sont partagés : certains réclament avant tout de meilleures conditions de vie, d'autres craignent l'insécurité. Reportage de notre correspondant Moncef Ait-Kaci.
Les rebelles Houthis au Yémen ont annoncé, samedi, la mort de leur chef de gouvernement et de plusieurs ministres dans des frappes israéliennes deux jours plus tôt à Sanaa. "Nous nous vengerons", a déclaré Mehdi al-Machat, chef du Conseil politique suprême.
Les forces israéliennes ont poursuivi leurs bombardements à travers la bande de Gaza assiégée et dévastée par près de 23 mois de guerre, faisant 55 morts selon la Défense civile locale. Les forces israéliennes "continuent de frapper le Hamas (et intensifient) les frappes dans la région de Gaza-ville. Nous allons redoubler d'efforts dans les semaines à venir", a déclaré le chef d'état-major, le lieutenant général Eyal Zamir.
La Croix-Rouge a mis en garde, samedi, contre une évacuation massive de la population de la ville de Gaza, alors qu'Israël resserre son siège de l'agglomération en préparation d’une offensive annoncée comme majeure contre le Hamas. Des milliers d'habitants ont déjà fui l'agglomération.
L'armée israélienne a déclaré vendredi "zone de combat dangereuse" la ville de Gaza, en préparation d'une offensive d'envergure pour s'emparer selon elle de ce dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien dévasté par la guerre. Les forces israéliennes ont dans le même temps poursuivi leurs bombardements à travers la bande de Gaza assiégée y compris sur la ville éponyme, le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal faisant état d'un bilan de 55 morts.
Les formations palestiniennes présentes dans des camps de réfugiés de Beyrouth ont remis vendredi leurs armes à l'armée libanaise, dans le cadre d'un plan gouvernemental pour désarmer des groupes non étatiques. Le Liban accueille environ 222.000 réfugiés palestiniens, selon l'ONU, dont une majorité vit dans des camps. En vertu d'un accord tacite, les organisations palestiniennes contrôlent ces camps où l'armée libanaise ne pénètre pas.
La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont donné vendredi un délai d'un mois à l'Iran pour négocier sur son programme nucléaire, afin d'éviter le rétablissement des sanctions des Nations unies levées il y a dix ans. Téhéran a pour l'instant rejeté cette offre.
Israël a annoncé vendredi que la ville de Gaza était désormais une "zone de combat dangereuse", avant une vaste offensive visant ce qu'elle considère comme le dernier grand bastion du Hamas. Dans le même temps, les forces israéliennes ont indiqué avoir récupéré les corps de deux otages dans le territoire palestinien.
Alors que le bilan de la guerre au Proche-Orient ne cesse de s'alourdir, que la bande de Gaza est détruite et que la famine y atteint un "point de rupture" selon le Programme Alimentaire Mondial, Israël débute une nouvelle phase de ses opérations avec une offensive d'envergure annoncée sur la ville de Gaza. Malgré les condamnations verbales des Occidentaux, Israël poursuit ses objectifs sans frein. Zyad Majed, politologue spécialiste du Proche et du Moyen-Orient, était l'Invité d'"Au Coeur de l'Info"
L'armée israélienne a déclaré vendredi "zone de combat dangereuse" la ville de Gaza, où elle entend lancer une offensive d'envergure pour s'emparer de ce qui est, selon elle, le dernier grand bastion du Hamas. De son côté, le mouvement islamiste palestinien prévient que les otages seront soumis aux "mêmes risques" que ses combattants. Voici le fil du 29 août 2025.