Suite à l'installation de la mise à jour d'octobre 2025 (la KB5066835), Windows 11 ne peut plus prévisualiser les fichiers dans l'Explorateur de fichiers.
Sur Windows 11, la mise à jour d’octobre 2025 (KB5066835) et la mise à jour optionnelle associée (KB5065789), bloquent les connexions localhost en HTTP/2 !
Premiers tests indépendants pour les GPU RTX PRO Blackwell : le Dell Pro Max 16 Plus ouvre le bal avec un package très sérieux, mêlant 128 Go de CAMM2, un GPU RTX PRO 5000 au format DGFF et un Core Ultra 9 285HX. Enfin du concret pour les stations mobiles pro.
Dell Pro Max 16 Plus : une station mobile qui mise sur l’évolutivité
Repéré dans les bancs d’essai de Notebookcheck, ce 16 pouces vise les workloads pro avec une configuration peu commune en 2025. Côté CPU, on retrouve l’Intel Core Ultra 9 285HX (série Arrow Lake-HX), tandis que la partie graphique est confiée à une NVIDIA RTX PRO 5000 Blackwell équipée de 24 Go de GDDR7. Particularité notable : la carte est installée via un module DGFF signé Dell, ce qui autorise un remplacement ou une réparation directe du GPU, une rareté sur les portables actuels.
La mémoire suit la tendance du moment sur les stations haut de gamme avec 128 Go de CAMM2, un format compact et performant qui commence à s’imposer dans les châssis fins. Au-delà de la fiche technique, ce choix renforce le positionnement pro de la machine : plus de densité, moins de contraintes d’intégration et, potentiellement, de meilleures latences selon la mise en œuvre.
Performances pro solides, gestion thermique perfectible
Côté benchs, la RTX PRO 5000 apparaît très bien placée. Dans 3DMark, le Pro Max 16 Plus atteint 98,3 points, au niveau de la moyenne des portables Blackwell et à seulement 1 % d’un Alienware Area‑51 m18 équipé d’une RTX 5090. Sur des charges de productivité plus larges, la machine grimpe à 84,1 points, environ 16 % derrière l’Alienware, mais devant toutes les stations RTX 5000 Ada et RTX 4000 référencées par Notebookcheck. En clair, la RTX PRO 5000 propose des perfs proches du haut de gamme tout en privilégiant la stabilité logicielle professionnelle.
DGFF (Dell Graphics Form Factor) amovible
Les limites viennent de l’enveloppe thermique. Si le GPU est annoncé à 175 W, il se stabilise plutôt autour de 125 W en charge réelle. Le CPU atteint fréquemment 95 à 105 °C, et la consommation totale du système peut culminer à 280 W. Des choix de refroidissement et de power management qui semblent volontairement conservateurs pour garantir la constance des performances et le respect des profils acoustiques, mais qui laissent entrevoir un potentiel encore bridé.
Reste que voir une RTX PRO Blackwell hors des fiches techniques fait du bien, surtout dans un châssis qui marie CAMM2 et GPU sur module DGFF. Entre évolutivité et performances pro, ce Dell Pro Max 16 Plus coche beaucoup de cases pour les créatifs et ingénieurs qui veulent un 16 pouces capable d’encaisser des rendus lourds sans sacrifier la maintenance.
Si vous voulez entrer dans le détail des mesures mémoire et des profils de ventilations, on vous renvoie au test complet de Notebookcheck. Pour l’instant, ce premier aperçu confirme que Blackwell en version PRO a de sérieux arguments, même si la marge thermique pourra faire débat sur ce châssis.
La nouvelle NAND TLC 3D et le contrôleur Phison E28 semblent offrir des performances exceptionnelles, avec Team Group affirmant des vitesses de lecture allant jusqu’à 14 900 MB/s sur son dernier SSD. SSD T-Force Z54E en PCIe 5.0 de Team Group Team Group a dévoilé son dernier SSD PCIe 5.0, le T-Force Z54E, qui se […]
Manquait-il un vrai sim de rallye pur et dur sur PC ? Assetto Corsa Rally arrive en accès anticipé le 13 novembre sur Steam à 29,99 €, avec la physique KUNOS et des spéciales laser-scannées pour une approche ultra réaliste.
Rallye version Assetto : physique peaufinée, météo dynamique et tracés scannés
Développé par Supernova Games Studios avec l’appui technique de KUNOS Simulazioni, Assetto Corsa Rally transpose le moteur de conduite d’Assetto Corsa aux exigences du rallye : sauts, bosses, surfaces glissantes, et conditions météo évolutives qui modifient réellement l’adhérence. Température, humidité, type de revêtement et présence d’eau influencent le grip et le comportement des pneus, étape après étape.
Chaque spéciale est reconstruite via laser scan, avec reliefs, irrégularités de route et éléments de décor fidèlement restitués. Côté rendu, l’Unreal Engine 5 est personnalisé pour conjuguer qualité visuelle et performances sur PC.
Contenu initial de l’EA : 33 km de routes réelles scannées, 4 spéciales et 18 variantes (gravel au Pays de Galles, asphalte en Alsace), 10 voitures emblématiques (Group B, WRC, Rally2), 5 modes de jeu, support triple écran. Le multijoueur en ligne arrivera progressivement.
Annonce tech : Assetto Corsa Rally arrive en accès anticipé le 13 novembre, avec scan laser des spéciales et simulation ultra-réaliste.
La version complète vise plus de 120 km de spéciales, 10 spéciales (35+ variantes) sur 5 rallyes internationaux, plus de 30 voitures, de nouveaux modes, une école de rallye, un mode carrière et la prise en charge VR complète.
Les voitures sont modélisées via scans et fichiers CAD, avec un système de dégâts mêlant déformations visuelles et impacts mécaniques tangibles sur la conduite. L’audio s’appuie sur des enregistrements réels (intérieur/extérieur) et des notes de copilote réalisées avec des pros.
Early Access le 13 novembre à 24,99 £ / 29,99 $ / 29,99 €. Le jeu se montre ce week-end à la SimRacing Expo 2025 de Dortmund sur plusieurs stands, avec une scène principale dans l’espace Fanatec.
Découplage vers l’Asie hors Chine : Microsoft accélère la délocalisation de ses portables Surface et de ses serveurs, tandis que Micron tourne la page des puces serveurs en Chine. Un signal fort pour l’écosystème hardware mondial.
Microsoft réorganise sa chaîne, Micron se redéploie
Selon TrendForce (via Nikkei), Microsoft a demandé à ses partenaires d’industrialiser la production des Surface et des serveurs de data centers hors de Chine, avec l’objectif d’atteindre jusqu’à 80% des composants et de l’assemblage serveurs relocalisés d’ici 2026. La bascule ne se limite plus au montage final : câbles, connecteurs et PCB sont aussi concernés, une première à cette profondeur pour des groupes américains.
En parallèle, Micron s’apprête à quitter le marché chinois des puces pour serveurs, incapables de rebondir après l’interdiction de 2023 visant ses produits dans les infrastructures critiques. Cette décision a ouvert la voie à Samsung, SK hynix et aux acteurs locaux comme YMTC et CXMT sur un marché data center en pleine croissance.
Micron ne coupe pas totalement les ponts : le fondeur continuera de fournir des clients opérant hors de Chine (dont Lenovo), et maintient ses activités dans l’auto et le mobile. Malgré des réductions d’effectifs dans le NAND en Chine plus tôt cette année, le site d’assemblage et de packaging de Xi’an reste opérationnel et même en expansion, l’un des piliers asiatiques de la société.
Pour l’industrie PC et data center, ce mouvement de fond rebat les cartes de la supply chain, avec une diversification qui touche désormais les composants les plus basiques. Reste à voir l’impact sur les coûts, les délais et la disponibilité des machines pros et grand public.
Envie d’un build net sans serre-câbles partout ? Lian Li dégaine la série RB, des alimentations 80 Plus Bronze en 550, 650 et 750 W avec un vrai système de gestion des câbles directement dans le boîtier de l’alim, plus un connecteur 12V-2×6 prêt pour les GPU récents.
Lian Li RB : propreté du câblage, normes récentes, et silence maîtrisé
Le parti pris est clair : un rail +12 V unique à fort ampérage, une topologie DC-to-DC pour une tension stable, et surtout une gestion de câbles inédite dans cette gamme. Un canal dédié sur la tranche et des bandes Velcro sur trois côtés permettent de plaquer l’excédent de câbles contre l’alimentation pour libérer le flux d’air et simplifier le montage.
Présentation de l’alimentation Lian Li RB : PSU ATX 3.1 axée sur la propreté du câblage et la compatibilité GPU moderne dans les PC.
La conception semi-modulaire garde uniquement les indispensables branchés, tandis que les faisceaux SATA et périphériques ne s’ajoutent qu’en cas de besoin.
Les modèles 650 et 750 W sont compatibles ATX 3.1 et livrés avec un connecteur natif PCIe Gen 5.1 12V-2×6 (12+4 broches) pouvant fournir jusqu’à 450 W à la carte graphique. Le 750 W ajoute un câble 12V-2×6 vers PCIe 6+2 pour alimenter plusieurs périphériques, y compris des GPU AMD haut de gamme exigeant trois 6+2.
Côté refroidissement, un ventilateur FDB de 135 mm maintient les nuisances à un niveau contenu (33,2 à 40,1 dBA selon la puissance) tout en assurant un débit d’air suffisant. La certification 80 Plus Bronze annonce jusqu’à 85 % de rendement et donc moins de chauffe perdue. Lian Li annonce une tenue au plein régime continu jusqu’à 40 °C et un bouquet de protections (OPP, OVP, SCP, OCP, UVP, OTP) pour la sérénité.
Tarifs et dispo : uniquement en noir à partir du 17 octobre 2025. Prix publics indicatifs US : 49,99 € (550 W), 59,99 € (650 W), 69,99 € (750 W).
Grosse tuile pour les devs sous Windows 11 : l’update d’octobre KB5066835 ferait sauter le localhost, bloquant tests web et debug sur machine locale. Le souci serait lié à HTTP.sys et identifié sur la build 26100.6899, touchant ASP.NET, Visual Studio et d’autres outils. La parade la plus efficace pour l’instant : désinstaller KB5066835, voire KB5065789.
Windows 11 KB5066835 : Un correctif de sécurité qui coupe la boucle locale
À peine deux jours après la fin de vie de Windows 10, des signalements se multiplient sur les forums Microsoft, Stack Overflow et Server Fault : sous Windows 11, le localhost n’accepte plus les connexions, avec des erreurs HTTP/2 et des échecs de compilation/débogage côté ASP.NET et Visual Studio. L’origine remonterait à des modifications réseau au niveau kernel dans HTTP.sys, déployées via KB5066835, successeur de KB5065789.
Microsoft n’a pas encore confirmé officiellement. En attendant, la communauté recommande : 1) tenter la désinstallation de KB5066835 ; 2) si le problème persiste, retirer également KB5065789 ; 3) suspendre temporairement les mises à jour automatiques le temps d’un correctif. Pour les environnements de prod locaux, mieux vaut planifier un rollback contrôlé et tester les environnements de staging avant tout redéploiement.
Après le bug du Media Creation Tool et l’obligation du compte en ligne pour l’installation, ce nouveau raté sur la boucle locale alimente la grogne des développeurs. Reste à voir si un correctif rapide viendra stabiliser la pile réseau de Windows 11.
Peu après le lancement de Battlefield 6, EA et Battlefield Studios ont constaté une augmentation des ventes, mais les joueurs, confrontés à divers problèmes sur PC, ont vite remarqué une difficulté : la progression et le déblocage d’armes prenaient trop de temps. Les Changements de Progression Pour contourner ce problème, des joueurs ont utilisé le […]
Prédiction de bugs, automatisation des plans de test et même correction autonome du code : Apple forme ses IA pour qu'elles s'attaquent aux tâches les plus chronophages du métier du développeurs.
Des chercheurs de l’Université du Missouri ont mis au point un système d’intelligence artificielle baptisé PEARL, capable d’identifier des modifications malveillantes dans les circuits intégrés avec un taux de réussite de 97 %. Ces « hardware trojans », insérés au cours de la fabrication des puces, représentent une menace majeure pour les infrastructures technologiques mondiales, ... Lire plus
Carton plein pour Battlefield 6 : le FPS de DICE signe le plus gros démarrage de la franchise avec plus de 7 millions d’copies vendues en trois jours et une communauté déjà survoltée.
Un démarrage XXL et une feuille de route qui s’accélère
Disponible sur PS5, Xbox Series X/S et PC (Steam, EA App, Epic Games Store), Battlefield 6 enchaîne les superlatifs: record de ventes pour les trois premiers jours, pic historique de joueurs connectés et plus de 172 millions de parties disputées sur le week-end de lancement. Côté streaming, le titre a accumulé plus de 15 millions d’heures vues, confirmant un intérêt massif au-delà des seules sessions de jeu.
Les studios saluent un cycle de dév orienté retours joueurs, du concept initial à une Open Beta très suivie. L’objectif affiché: livrer le Battlefield le plus abouti, tout en posant les bases d’un univers connecté qui s’enrichira saison après saison.
Au programme: de nouveaux modes multijoueur, une campagne solo façon blockbuster, des améliorations systémiques pour un bac à sable où véhicules, gadgets et stratégies font la différence, et le retour de Portal avec des outils de création puissants. La Saison 1 débarque le 28 octobre avec Rogue Ops, une carte inédite (Blackwell Fields) taillée pour le chaos du champ de bataille et un mode 4v4 nerveux. Deux autres vagues de contenu suivront d’ici la fin d’année.
Côté éditions, le jeu est proposé en Standard (69,99 $) et Phantom (99,99 $). Cette dernière ajoute des skins exclusifs (soldat, armes, véhicule, couteau) et un jeton Battlefield Pro pour la Saison 1 incluant Battle Pass, 25 paliers d’avance, cosmiques, boosts d’XP et autres bonus.
Disponibilité et plateformes
Battlefield 6 est déjà jouable sur PS5, Xbox Series X/S et PC via Steam, EA App et Epic Games Store. Les prochains mois s’annoncent chargés avec un déploiement saisonnier régulier et des mises à jour calibrées pour maintenir le rythme compétitif.
FurMark passe la seconde pour les écrans ultra-larges : la version 2.10 arrive avec un preset 3440×1440 prêt à l’emploi et de nouvelles compatibilités GPU. De quoi simplifier les comparos en 21:9 et muscler vos stress tests, sans bidouille.
FurMark 2.10 : Ultra-wide, nouvelles cartes prises en charge et outils mis à jour
Au programme : un bouton dédié 3440×1440 (le Corsair XENEON FLEX 45WQHD240 OLED sera content) dans l’interface et une option en ligne de commande pour automatiser le bench, qui rejoint les préréglages 1080p, 1440p et 2160p déjà présents. Côté compatibilité, FurMark reconnaît désormais les dernières cartes AMD, dont la Radeon RX 9060, ainsi que les RX 7700, RX 7400 et la PRO W7400.
FurMark 2.10 et support Radeon RX 9060
Chez NVIDIA, l’outil identifie la RTX 5090 D v2 et plusieurs modèles partenaires comme les ASUS RTX 5080 Noctua OC et MSI RTX 5080 Expert OC. Intel n’est pas oublié avec les Arc Pro B50/B60 et un monitoring amélioré sous Linux (kernel 6.16+).
Les tests mémoire gagnent aussi en granularité avec de nouveaux profils VRAM 10 Go et 32 Go, utiles pour cerner la stabilité des configs musclées. Le bundle d’outils intégré passe à GPU-Z 2.68, GPU Shark2 2.10 et GeeXLab 0.66.0, tandis qu’une erreur d’affichage de la VRAM sur l’ASUS RTX 3080 TUF Gaming OC est corrigée. Les amateurs de Raspberry Pi profiteront au passage d’un meilleur support du célèbre « Hairy Donut ».
En bref
Preset 3440×1440 accessible, large prise en charge des nouvelles références AMD/NVIDIA/Intel, tests VRAM étendus et écosystème d’outils à jour : cette version 2.10 coche les cases pour des benchmarks plus pertinents sur PC modernes.
TikTok vous permet bien de regarder des vidéos et même un très grand nombre, quand vous n'avez pas de connexion Internet. Découvrez la marche à suivre.
La nouvelle carte mère B850 BKB de MAXSUN permet aux utilisateurs d’installer leurs GPU à un autre emplacement, grâce à un slot PCIe x16 positionné à l’arrière, sans nécessiter de câble riser. MAXSUN Présente la Carte Mère MS-Terminator B850 BKB WiFi avec Slot GPU à l’Arrière Le mois dernier, le constructeur chinois MAXSUN a lancé […]
Diablo IV : Nouveautés du PTR 2.5.0 Blizzard Entertainment a lancé le nouveau PTR 2.5.0 pour Diablo IV, dévoilant des changements fondamentaux prévus pour la Saison 11. Parmi ces modifications, l’IA des monstres et leurs formations ont été entièrement repensées, rendant l’expérience dans Sanctuaire plus périlleuse. Les joueurs découvriront des ennemis mieux ciblés, des synergies […]
Vous postez des stories Instagram, vous faites des snaps, des TikToks, en bon nazi vous likez des tweets, vous répondez à des emails pro…etc. Votre vie numérique ronronne comme un chat sous coke mais si demain, tout ça s’arrêtait…? A votre avis, Combien de temps avant que quelqu’un ne toque à votre porte pour vérifier que vous allez bien ?
Un jour ? Deux jours ? Une semaine ?
On est tous hyperconnectés 24/7 mais personne ne surveille vraiment notre silence et vos 500 meilleurs amis de Facebook ne prendront jamais la peine de signaler votre disparition.
C’est de ce constat un peu morbide qu’est né Wellness Ping, un projet open source développé par micr0 et hébergé sur
GitHub
qui fonctionne comme ceci : Vous vous inscrivez dessus, et vous recevez un email régulier pour confirmer que vous allez bien. Si vous ne répondez pas, vos contacts d’urgence sont alors automatiquement alertés.
C’est ce qu’on appelle un dead man’s switch, le joujou préféré des cons de terroristes qui se font exploser dans les films des années 80. En gros, tant que vous confirmez votre présence, tout va bien mais si le silence se prolonge, l’alarme se déclenche.
Vous pouvez l’auto-héberger vous-même ou utiliser directement le site
wellness-p.ing
(C’est gratuit). Vous choisissez alors la fréquence des pings, soit quotidien ou hebdomadaire, selon votre niveau de paranoïa ou de solitude et quand vous recevez l’email, vous cliquez sur un lien ou vous répondez “PONG” et c’est tout. Pas de dashboard compliqué, pas de machins de gamification débiles…
Et si vous ne répondez pas parce que vous êtes coincé au chiottes depuis 3 jours, le système vous envoie un rappel. Si vous ne répondez toujours pas, il attend encore un peu. Et si le silence persiste, vos contacts d’urgence reçoivent alors automatiquement une alerte.
C’est clairement fait pour activistes, les journalistes, les chercheurs, et les gens qui vivent seuls. Bref, tous ceux dont la vie pourrait basculer sans que personne ne s’en rende compte immédiatement. Je pense pas exemple à tous ceux qui bossent en remote et qui n’ont pas de collègues pour remarquer leur absence.
Au Japon, il y a un mot pour ça d’ailleurs. Ils disent kodokushi pour “Mort solitaire” car là bas, des milliers de personnes par an meurent seules chez elles, et on ne les découvre que des jours ou des semaines plus tard. C’est d’ailleurs souvent parce que les voisins sentent que ça schlingue ou parce que le courrier s’entasse sous la porte. Je sais, c’est gore mais c’est la triste réalité.
Avec Wellness Ping on inverse donc la logique… Au lieu d’attendre que quelqu’un remarque votre absence, vous créez un système proactif où vous choisissez les contacts, vous qui décidez de la fréquence et comme ça, si un jour vous ne pouvez plus répondre, le filet de sécurité se déploie automatiquement.
Côté technique,
le projet est développé en Go
donc c’est léger, rapide, et la démo tourne sur un serveur en Suède parce que ce pays a une législation stricte sur les données personnelles.
Bref, c’est Wellness Ping, c’est une idée simple mais qui protège alors pensez-y !
Vous avez peur que l’IA prenne votre boulot ? Et bien David Dodda, lui, a failli se faire avoir par un faux boulot et c’est son IA qui l’a sauvé ! Je vous explique !
Tout commence classiquement sur LinkedIn. David reçoit un message de Mykola Yanchii, Chief Blockchain Officer chez Symfa, une boîte qui développe des plateformes blockchain. Le profil LinkedIn a l’air béton… Il a plus de 1000 connexions, une page entreprise nickel, bref tout respire le sérieux.
Et son message est pro, poli, et propose à David un poste à temps partiel sur BestCity, une plateforme immobilière. Bref, c’est le genre d’opportunité qu’on ne refuse pas quand on est développeur freelance comme David.
Le premier rendez-vous par visio se passe très bien. Le recruteur connait son sujet, pose les bonnes questions, explique le projet et ensuite, comme dans 99% des processus de recrutement tech, on envoie à David un test technique à réaliser chez lui. Il s’agit d’un projet hébergé sur Bitbucket, du code React et Node.js bien propre et sa mission c’est de compléter quelques fonctionnalités et renvoyer le tout avant la prochaine réunion.
Sauf que David, lui, a pris un réflexe que peu de gens ont. Avant même de lancer npm install, il a demandé à son assistant IA (Cursor) de scanner le code pour détecter d’éventuels patterns suspects. Et là, bingo ! L’IA trouve un truc louche dans le fichier server/controllers/userController.js.
Il s’agit d’un malware qui était bien planqué dans une fonction asynchrone complètement obfusquée. Un tableau d’octets encodé en ASCII qui, une fois décodé en UTF-8, révèle une URL pointant vers une API externe. Et cette URL récupère un payload qui est ensuite exécutée avec tous les privilèges Node.js. Cela débouche à sur un accès complet au système, aux credentials, aux wallets crypto, aux données clients…etc. Le jackpot pour un attaquant !
Et le truc flippant, c’est le niveau de sophistication de l’opération car là on n’a pas affaire à un script kiddie qui balance un trojan par email. Non, c’est une vraie infrastructure professionnelle avec un profil LinkedIn premium, un Calendly pour la prise de rendez-vous, un Bitbucket privé, du code source propre et fonctionnel (hormis le malware planqué). Et surtout, l’URL du malware est devenue HS 24 heures à peine après l’attaque. C’est donc une infrastructure éphémère qui laisse zéro trace.
Si je relaye ce témoignage de David c’est parce que ce genre d’attaque se multiplie. Ce n’est pas un cas isolé… Par exemple
le groupe nord-coréen Lazarus
utilise cette technique depuis des mois, en créant de fausses entreprises crypto, de faux profils de recruteurs sur LinkedIn, Upwork, Freelancer, et en ciblant spécifiquement les développeurs. Le malware déployé s’appelle BeaverTail, et il installe ensuite un backdoor Python baptisé InvisibleFerret qui fonctionne sur Windows, Linux et macOS. Ce truc vise surtout les extensions de navigateur comme MetaMask ou Coinbase Wallet, récupère tous les mots de passe stockés, et collecte tout ce qui traine.
Alors pourquoi ça marche aussi bien ?
Hé bien parce que les hackers exploitent nos biais cognitifs. L’ambition de décrocher un bon job, la politesse pour ne pas vexer un recruteur, l’urgence créée artificiellement pour qu’on ne prenne pas le temps de réfléchir, la peur de rater une opportunité. Bref, toutes ces émotions qui court-circuitent notre esprit critique.
Heureusement que David a lancé une analyse IA du code sinon, il aurait eu de gros problèmes. Ça prend 30 secondes comme geste barrière et ça peut vous sauver des milliers d’euros et des centaines d’heures de galère.
Si David n’avait pas eu ce réflexe, il aurait lancé npm install, puis npm start, et le malware se serait exécuté en arrière-plan pendant qu’il codait tranquillement ses fonctionnalités. L’attaquant aurait alors eu accès à tout : Ses identifiants GitHub, ses clés SSH, ses tokens d’API, ses wallets crypto si il en a et peut-être même les données de ses clients. Le cauchemar absolu.
Voilà, donc méfiez vous de ce qui arrive via des plateformes de recrutement, on ne sait jamais ! Vous n’aurez peut être pas le job mais vous garderez votre ordinateur propre, vous conserverez vos cryptos, vos mots de passe et vos clients et ça c’est déjà pas si mal !
Vous avez déjà passé trois semaines à résoudre un problème qui n’existe pas ?
Hé bien Sam Hoarder, lui, a fait encore mieux. Il a pris un drone FPV déjà ultra-compact, le
BetaFPV Air65
avec ses 65mm d’empattement, et l’a transformé en un truc trois fois plus petit, dix fois plus galère à piloter, et totalement inutile !
22 millimètres d’empattement de moteur à moteur, ça qui tient dans une boîte de Pringles et c’est génial. Parce que OUI, dans un monde tech obsédé par des specs toujours plus impressionnantes, des autonomies de 48 heures et des écrans pliables dans tous les sens, Sam a fait un truc qui sert à rien. Il a pris un drone qui vole très bien et s’est dit “hey, comment je pourrais rendre ce drone encore moins pratique à pilote ?”
Les hélices de l’Air65 de base font 31mm de diamètre, les moteurs font 9mm et si on fait se chevaucher les quatre hélices au maximum, on obtient théoriquement 31 - 9 = 22 mm d’empattement. Voilà, c’est tout… sauf que pour y arriver, il a fallu modéliser chaque composant dans SolidWorks, designer un cadre custom en deux plaques avec des supports moteur décalés, imprimer le tout en PLA avec une précision de 0,12 mm, et bien sûr démonter entièrement l’Air65 pour en remonter les moteurs avec des vis de montre, découper des oeillets au micron près, reconfigurer l’orientation du contrôleur de vol dans Betaflight avec un angle à 45°, et croiser les doigts très fort !!
Et le résultat est là puisque sont nouveau drone pèse 25 grammes tout mouillé avec sa batterie Lava 300mAh (qui est plus grande que le drone lui-même, au passage). La batterie dépasse donc littéralement du cadre. On dirait un cure-dent avec un sac à dos son machin et les quatre hélices se frôlent avec un espacement ridicule.
Et pour le décollage, c’est impossible de la faire partir posé au sol, car les hélices se touchent. Il faut donc le tenir délicatement entre deux doigts, armer les moteurs en priant pour ne pas déclencher le système anti-runaway, et le lâcher au moment précis où il commence à tenir.
Sam a filmé ses premiers essais et on le voit galérer pendant trois bonnes minutes, le drone dans une main, la radiocommande dans l’autre, essayant de trouver le timing parfait. C’est stressant à regarder, j’avoue et quand il y arrive enfin, le drone s’envole, vole correctement (ce qui est déjà un miracle), et on se dit “OK, mais maintenant il va faire quoi avec ?”
Hé bien rien. Absolument rien ^^.
Par contre, Sam a mis tous ses fichiers 3D gratuitement sur
MakerWorld
donc libre à vous de reproduire ce projet complètement inutile si ça vous chauffe.