Le 16 octobre 2020 marquait la sortie japonaise du film Demon Slayer: Mugen Train, un événement cinématographique qui allait graver son nom dans l’histoire de l’animation nippone. Avant l’adaptation animée de 2019, le manga totalisait 3,5 millions d’exemplaires en circulation. Ce chiffre grimpa à 10 millions en septembre, période coïncidant avec le final de la ... Lire plus
OpenAI a décidé de bloquer temporairement la génération de vidéos représentant le célèbre militant américain Martin Luther King Jr. avec son modèle d’intelligence artificielle Sora. Cette mesure intervient après la diffusion d’images jugées offensantes, produites sans autorisation. L’entreprise a précisé avoir pris cette décision à la demande de la succession du Dr. King, soucieuse de ... Lire plus
Fin de journée, c’est presque le week end et en plus les vacances scolaires sont là ! Mais je ne pouvais pas finir ma journée sans vous parler de Vault. Vault c’est une application Electron pour Mac, Windows et Linux qui vous permet de sauvegarder vos liens, vos notes et vos images à 100% en local sur votre machine.
Vous installez l’app, vous créez un ou plusieurs “coffres” (des dossiers qui organisent votre contenu), et vous commencez à sauvegarder tout ce qui vous intéresse. L’app extrait automatiquement les métadonnées des liens que vous lui donnez, le temps de lecture estimé, les infos produit si c’est une page e-commerce, et comme ça, tout reste bien organisé dans votre interface.
Vault propose aussi une extension navigateur pour Chrome, Firefox et dérivés. Comme ça, si vous tombez sur un article intéressant, hop, un clic et c’est sauvegardé directement dans votre coffre local. Et pas besoin d’ouvrir l’app, car l’extension communique directement avec elle en arrière-plan.
Ce qui me plaît dans cette approche, c’est qu’on revient aux bases. Rien n’est stocké en ligne, et si vous gérez bien vos sauvegardes, tout restera chez vous ad vitam eternam ! Après comme y’a pas de synchro native entre vos appareils, si vous bossez sur deux ou trois machines différentes, faudra gérer ça à la main avec un Dropbox ou iCloud Drive en plaçant vos coffres dans un dossier synchronisé. Mais bon, on peut pas tout avori dans la vie.
L’app supporte le Markdown pour vos notes, ce qui est sympa si vous aimez écrire en texte formaté et vous pouvez importer vos bookmarks depuis Chrome en deux clics, et exporter vos coffres pour les partager ou les archiver.
Vault ne va pas changer votre vie mais c’est une app qui fait ce qu’on lui demande, sans chichi, sans tracking, sans casser les pieds et ça, moi j’adore !
Les CSV, c’est comme les cafards et les politiciens. Tout le monde les déteste, mais ils survivront à l’apocalypse nucléaire. Ainsi, pendant que les formats propriétaires disparaissent avec leurs éditeurs au fil des ans, ce petit fichier texte avec des virgules continue tranquillement de faire tourner le monde.
Par exemple, 80% des datasets sur Kaggle sont en CSV et toutes les APIs qui valent quelque chose proposent un export CSV. Même votre comptable, ce gros nullos en informatique vous envoie des CSV.
Et vous, vous ouvrez ça avec quoi ? Excel ?
Aïe aïe aïe, Excel, votre meilleure ennemi en ce qui concerne les CSV ! Vous double-cliquez sur un fichier de 100 Mo, et le ventilo de votre machine s’emballe comme si vous miniez du Bitcoin ! La RAM explose et, PAF, 15 minutes plus tard, l’outil de Microsoft se crash. Ou pire, il ouvre le fichier, mais il a transformé les IDs en formules de maths, vos dates en n’importe quoi, et votre UTF-8 est massacré.
Bref, pas merci Microsoft.
Et c’est pas un problème théorique. Rien qu’en 2020, le Royaume-Uni a égaré 16 000 cas de COVID parce qu’Excel a une limite de 65 000 lignes par feuille, du coup des milliers de cas positifs n’ont jamais été contactés par les services de santé. Même JP Morgan a perdu 6 milliards de dollars à cause d’une erreur dans un fichier Excel. Et des centaines d’articles scientifiques ont dû être retirés parce qu’Excel avait corrompu des noms de gènes en les transformant automatiquement en dates.
Le problème, c’est qu’Excel n’a jamais été conçu pour éditer des CSV. Excel, c’est fait pour les tableaux croisés dynamiques et les graphiques en camembert que personne ne lit mais surtout pas pour bosser proprement avec des fichiers texte qui font 500 Mo.
Alors en bon geek, vous vous êtes surement déjà dit : OK, je vais utiliser autre chose. LibreOffice ? Même combat mais en moche. Un chouette éditeur de texte comme Notepad++ ou Sublime ? Super pour voir les virgules, mais nul pour visualiser la structure. Et les outils en ligne ? Lents, pas sécurisés, et vous envoyez vos données chez oncle Sam la plupart du temps. Bref, vous êtes coincé !
Et c’est après cette intro interminable (je m’en fous, c’est vendredi) qu’arrive SmoothCSV3, un éditeur CSV développé par
kohii et dispo sur GitHub
et dont l’ambition affichée par le dev est claire : devenir le VS Code des éditeurs tabulaires. Rien que ça !
Le logiciel tourne sur macOS et Windows, avec Linux en approche. Comme vous pouvez le voir sur ma capture écran, l’interface ressemble à un tableur classique, mais sous le capot, c’est du costaud. Le dev annonce une execution 12× plus rapide qu’Excel sur un fichier de 100 Mo et niveau fonctionnalités, vous avez la recherche et le remplacement, le tri, le filtrage, l’édition multi-cellules mais surtout, vous avez des requêtes SQL directement dans le CSV. Oui, du SQL dans un fichier texte avec des virgules. Ça vous permet de sélectionner vos colonnes avec un WHERE, de faire des JOINs entre plusieurs fichiers, et de les grouper avec un GROUP BY. C’est encore plus magique qu’Eric Antoine !
Il y a aussi une palette de commandes à la VS Code. Vous tapez Cmd+Shift+P et vous avez accès à toutes les fonctions du logiciel sans quitter le clavier. Si vous avez déjà utilisé VS Code, Sublime Text ou IntelliJ, vous êtes donc en terrain familier.
Alors oui, le CSV, c’est moche, c’est fragile, c’est chiant à parser, mais c’est universel, ça marche partout et surtout, ça traverse les époques. Ce qui lui manquait c’était surtout un outil qui le traite comme une princesse, avec le respect qu’il mérite.
Voici l’histoire de Pixelmelt,
un développeur
qui voulait simplement sauvegarder en local un ebook acheté sur Amazon pour le lire avec une autre app parce que l’app Kindle d’Android a crashé une fois de trop à son goût.
Mais c’est impossible. Pas de bouton download, pas d’export, que dalle… Même si vous avez acheté le livre, c’est Amazon qui décide de comment et de quand vous pouvez le lire.
Bref, frustré, il se tourne alors vers le Kindle Cloud Reader, la version web de l’app. Et là, il découvre un truc incroyable ! Amazon a créé un système d’obfuscation tellement complexe qu’il ressemble aux techniques de cryptographie des manuscrits anciens. Mais siii, vous savez, ces textes enluminés que seuls les moines pouvaient déchiffrer au Moyen-Âge. Amazon a réinventé le concept en version numérique.
Pour fonctionner, le Kindle Cloud Reader utilise un endpoint de rendu qui nécessite plusieurs tokens d’authentification. Déjà c’est pas simple. Mais ça se corse un peu plus quand on regarde le texte qui s’affiche car ce ne sont pas des lettres ! Ce sont des glyphes, essentiellement des séries de coordonnées qui dessinent une lettre. Ainsi, au lieu de stocker le caractère ‘T’, Amazon stocke “glyphe 24” qui correspond à une forme dessinée via des commandes SVG. Et ces glyphes changent de mapping toutes les 5 pages, un peu comme un codex (coucou Dan Brown ^^) où l’alphabet se transforme à tous les chapitres.
Du coup, pour son livre de 920 pages, il a fallu faire 184 requêtes API distinctes. Chaque requête récupère un nouveau jeu de glyphes soit au total 361 glyphes uniques découverts, et 1 051 745 glyphes à décoder. Oui, ça fait plus d’un million de symboles à traduire pour lire un seul livre.
Amazon a même ajouté des pièges comme des micro-opérations MoveTo complètement inutiles dans les SVG qui s’affichent parfaitement dans le navigateur mais cassent toute tentative de parsing automatique. C’est de l’anti-scraping placé là volontairement, comme des fausses pistes dans des cryptogrammes médiévaux destinées à tromper les copistes non autorisés.
Face à ce délire, notre développeur est alors devenu malgré lui un crypto-archéologue. Sa méthode a donc été de comparer pixel par pixel chaque caractères, valider chaque hypothèse, pour tout reconstruire patiemment. Je vous passe les détails techniques mais il a sorti chaque glyphe SVG sous la forme d’une image, puis a comparé ces images pour trouver leur correspondance avec les vraies lettres en utilisant un outil (SSIM) qui simule la perception humaine pour évaluer la similarité entre deux images.
Résultat, 100% des glyphes matchés ont un score quasi-parfait ce qui lui a permis de reconstruire un fichier EPUB complet avec le formatage, les styles, les liens internes…etc. Tout y est, c’est trop fort !
Bref, Pixelmelt 1 - Amazon 0 ! Et ça, ça fait plaisir ! Maintenant si vous voulez connaitre tous les détails de ça et refaire la même chez vous (pour rigoler hein, ne vous lancez pas dans dans une opération de piratage massif sinon vous finirez en taule comme Sarko ^^)
TeamGroup frappe fort avec un SSD PCIe 5.0 qui vise le très haut du panier : le T-Force Z54E annonce jusqu’à 14 900 Mo/s en lecture et 14 000 Mo/s en écriture, de quoi coiffer la plupart des modèles grand public actuels.
T-Force Z54E : Un PCIe 5.0 taillé pour les charges lourdes
Au cœur du Z54E, on retrouve le contrôleur Phison E28 gravé en 6 nm (TSMC), compatible NVMe 2.0 et épaulé par une mémoire DRAM embarquée pour stabiliser les débits en usage soutenu. Les versions 1 To, 2 To et 4 To s’appuient sur de la NAND 3D TLC haute densité (232 couches), avec des endurances annoncées à 600, 1200 et 2400 TBW respectivement.
TeamGroup fournit un dissipateur en graphène ultrafin, et le SSD peut aussi s’associer aux solutions de refroidissement liquide ou actives de la marque.
Conçu pour des configurations gaming et stations de travail de nouvelle génération, le Z54E exploite une interface PCIe Gen5 x4 et fonctionne sous Windows, macOS et Linux. Le fabricant met en avant une production plus responsable avec un emballage recyclable et sans halogène, ainsi qu’une garantie limitée de 5 ans. Prix et disponibilité restent à confirmer.
Marc-Alexis Côté, ancien responsable de la série Assassin’s Creed chez Ubisoft, a précisé les circonstances de son départ soudain de l’entreprise. Cette semaine, un rapport d’IGN, confirmé par OMGPU, a annoncé que Côté quittait Ubisoft après 20 ans, dont 16 dédiés à Assassin’s Creed, les trois dernières comme directeur de la franchise. Vantage Studios Le […]
Le développeur Supernova Games Studios et l’éditeur 505 Games, avec le support technique de KUNOS Simulazioni, ont annoncé l’arrivée d’Assetto Corsa Rally. Ce nouveau jeu de rallye saura enrichir l’univers de la série déjà bien établie. La version Early Access sera lancée sur PC le 13 novembre 2025. Deux titres en 2025 Assetto Corsa Rally […]
OpenAI continue de tisser une toile d’alliances industrielles d’une ampleur inédite. L’entreprise a annoncé un nouveau partenariat stratégique avec Broadcom, qui vient s’ajouter à ses collaborations déjà solides avec Nvidia, AMD et Microsoft. Ce rapprochement marque une étape majeure dans la construction d’un réseau d’infrastructure estimé à plus de 1 000 milliards de dollars, que ... Lire plus
Suite à l'installation de la mise à jour d'octobre 2025 (la KB5066835), Windows 11 ne peut plus prévisualiser les fichiers dans l'Explorateur de fichiers.
Sur Windows 11, la mise à jour d’octobre 2025 (KB5066835) et la mise à jour optionnelle associée (KB5065789), bloquent les connexions localhost en HTTP/2 !
Premiers tests indépendants pour les GPU RTX PRO Blackwell : le Dell Pro Max 16 Plus ouvre le bal avec un package très sérieux, mêlant 128 Go de CAMM2, un GPU RTX PRO 5000 au format DGFF et un Core Ultra 9 285HX. Enfin du concret pour les stations mobiles pro.
Dell Pro Max 16 Plus : une station mobile qui mise sur l’évolutivité
Repéré dans les bancs d’essai de Notebookcheck, ce 16 pouces vise les workloads pro avec une configuration peu commune en 2025. Côté CPU, on retrouve l’Intel Core Ultra 9 285HX (série Arrow Lake-HX), tandis que la partie graphique est confiée à une NVIDIA RTX PRO 5000 Blackwell équipée de 24 Go de GDDR7. Particularité notable : la carte est installée via un module DGFF signé Dell, ce qui autorise un remplacement ou une réparation directe du GPU, une rareté sur les portables actuels.
La mémoire suit la tendance du moment sur les stations haut de gamme avec 128 Go de CAMM2, un format compact et performant qui commence à s’imposer dans les châssis fins. Au-delà de la fiche technique, ce choix renforce le positionnement pro de la machine : plus de densité, moins de contraintes d’intégration et, potentiellement, de meilleures latences selon la mise en œuvre.
Performances pro solides, gestion thermique perfectible
Côté benchs, la RTX PRO 5000 apparaît très bien placée. Dans 3DMark, le Pro Max 16 Plus atteint 98,3 points, au niveau de la moyenne des portables Blackwell et à seulement 1 % d’un Alienware Area‑51 m18 équipé d’une RTX 5090. Sur des charges de productivité plus larges, la machine grimpe à 84,1 points, environ 16 % derrière l’Alienware, mais devant toutes les stations RTX 5000 Ada et RTX 4000 référencées par Notebookcheck. En clair, la RTX PRO 5000 propose des perfs proches du haut de gamme tout en privilégiant la stabilité logicielle professionnelle.
DGFF (Dell Graphics Form Factor) amovible
Les limites viennent de l’enveloppe thermique. Si le GPU est annoncé à 175 W, il se stabilise plutôt autour de 125 W en charge réelle. Le CPU atteint fréquemment 95 à 105 °C, et la consommation totale du système peut culminer à 280 W. Des choix de refroidissement et de power management qui semblent volontairement conservateurs pour garantir la constance des performances et le respect des profils acoustiques, mais qui laissent entrevoir un potentiel encore bridé.
Reste que voir une RTX PRO Blackwell hors des fiches techniques fait du bien, surtout dans un châssis qui marie CAMM2 et GPU sur module DGFF. Entre évolutivité et performances pro, ce Dell Pro Max 16 Plus coche beaucoup de cases pour les créatifs et ingénieurs qui veulent un 16 pouces capable d’encaisser des rendus lourds sans sacrifier la maintenance.
Si vous voulez entrer dans le détail des mesures mémoire et des profils de ventilations, on vous renvoie au test complet de Notebookcheck. Pour l’instant, ce premier aperçu confirme que Blackwell en version PRO a de sérieux arguments, même si la marge thermique pourra faire débat sur ce châssis.
La nouvelle NAND TLC 3D et le contrôleur Phison E28 semblent offrir des performances exceptionnelles, avec Team Group affirmant des vitesses de lecture allant jusqu’à 14 900 MB/s sur son dernier SSD. SSD T-Force Z54E en PCIe 5.0 de Team Group Team Group a dévoilé son dernier SSD PCIe 5.0, le T-Force Z54E, qui se […]
Manquait-il un vrai sim de rallye pur et dur sur PC ? Assetto Corsa Rally arrive en accès anticipé le 13 novembre sur Steam à 29,99 €, avec la physique KUNOS et des spéciales laser-scannées pour une approche ultra réaliste.
Rallye version Assetto : physique peaufinée, météo dynamique et tracés scannés
Développé par Supernova Games Studios avec l’appui technique de KUNOS Simulazioni, Assetto Corsa Rally transpose le moteur de conduite d’Assetto Corsa aux exigences du rallye : sauts, bosses, surfaces glissantes, et conditions météo évolutives qui modifient réellement l’adhérence. Température, humidité, type de revêtement et présence d’eau influencent le grip et le comportement des pneus, étape après étape.
Chaque spéciale est reconstruite via laser scan, avec reliefs, irrégularités de route et éléments de décor fidèlement restitués. Côté rendu, l’Unreal Engine 5 est personnalisé pour conjuguer qualité visuelle et performances sur PC.
Contenu initial de l’EA : 33 km de routes réelles scannées, 4 spéciales et 18 variantes (gravel au Pays de Galles, asphalte en Alsace), 10 voitures emblématiques (Group B, WRC, Rally2), 5 modes de jeu, support triple écran. Le multijoueur en ligne arrivera progressivement.
Annonce tech : Assetto Corsa Rally arrive en accès anticipé le 13 novembre, avec scan laser des spéciales et simulation ultra-réaliste.
La version complète vise plus de 120 km de spéciales, 10 spéciales (35+ variantes) sur 5 rallyes internationaux, plus de 30 voitures, de nouveaux modes, une école de rallye, un mode carrière et la prise en charge VR complète.
Les voitures sont modélisées via scans et fichiers CAD, avec un système de dégâts mêlant déformations visuelles et impacts mécaniques tangibles sur la conduite. L’audio s’appuie sur des enregistrements réels (intérieur/extérieur) et des notes de copilote réalisées avec des pros.
Early Access le 13 novembre à 24,99 £ / 29,99 $ / 29,99 €. Le jeu se montre ce week-end à la SimRacing Expo 2025 de Dortmund sur plusieurs stands, avec une scène principale dans l’espace Fanatec.
Découplage vers l’Asie hors Chine : Microsoft accélère la délocalisation de ses portables Surface et de ses serveurs, tandis que Micron tourne la page des puces serveurs en Chine. Un signal fort pour l’écosystème hardware mondial.
Microsoft réorganise sa chaîne, Micron se redéploie
Selon TrendForce (via Nikkei), Microsoft a demandé à ses partenaires d’industrialiser la production des Surface et des serveurs de data centers hors de Chine, avec l’objectif d’atteindre jusqu’à 80% des composants et de l’assemblage serveurs relocalisés d’ici 2026. La bascule ne se limite plus au montage final : câbles, connecteurs et PCB sont aussi concernés, une première à cette profondeur pour des groupes américains.
En parallèle, Micron s’apprête à quitter le marché chinois des puces pour serveurs, incapables de rebondir après l’interdiction de 2023 visant ses produits dans les infrastructures critiques. Cette décision a ouvert la voie à Samsung, SK hynix et aux acteurs locaux comme YMTC et CXMT sur un marché data center en pleine croissance.
Micron ne coupe pas totalement les ponts : le fondeur continuera de fournir des clients opérant hors de Chine (dont Lenovo), et maintient ses activités dans l’auto et le mobile. Malgré des réductions d’effectifs dans le NAND en Chine plus tôt cette année, le site d’assemblage et de packaging de Xi’an reste opérationnel et même en expansion, l’un des piliers asiatiques de la société.
Pour l’industrie PC et data center, ce mouvement de fond rebat les cartes de la supply chain, avec une diversification qui touche désormais les composants les plus basiques. Reste à voir l’impact sur les coûts, les délais et la disponibilité des machines pros et grand public.
Envie d’un build net sans serre-câbles partout ? Lian Li dégaine la série RB, des alimentations 80 Plus Bronze en 550, 650 et 750 W avec un vrai système de gestion des câbles directement dans le boîtier de l’alim, plus un connecteur 12V-2×6 prêt pour les GPU récents.
Lian Li RB : propreté du câblage, normes récentes, et silence maîtrisé
Le parti pris est clair : un rail +12 V unique à fort ampérage, une topologie DC-to-DC pour une tension stable, et surtout une gestion de câbles inédite dans cette gamme. Un canal dédié sur la tranche et des bandes Velcro sur trois côtés permettent de plaquer l’excédent de câbles contre l’alimentation pour libérer le flux d’air et simplifier le montage.
Présentation de l’alimentation Lian Li RB : PSU ATX 3.1 axée sur la propreté du câblage et la compatibilité GPU moderne dans les PC.
La conception semi-modulaire garde uniquement les indispensables branchés, tandis que les faisceaux SATA et périphériques ne s’ajoutent qu’en cas de besoin.
Les modèles 650 et 750 W sont compatibles ATX 3.1 et livrés avec un connecteur natif PCIe Gen 5.1 12V-2×6 (12+4 broches) pouvant fournir jusqu’à 450 W à la carte graphique. Le 750 W ajoute un câble 12V-2×6 vers PCIe 6+2 pour alimenter plusieurs périphériques, y compris des GPU AMD haut de gamme exigeant trois 6+2.
Côté refroidissement, un ventilateur FDB de 135 mm maintient les nuisances à un niveau contenu (33,2 à 40,1 dBA selon la puissance) tout en assurant un débit d’air suffisant. La certification 80 Plus Bronze annonce jusqu’à 85 % de rendement et donc moins de chauffe perdue. Lian Li annonce une tenue au plein régime continu jusqu’à 40 °C et un bouquet de protections (OPP, OVP, SCP, OCP, UVP, OTP) pour la sérénité.
Tarifs et dispo : uniquement en noir à partir du 17 octobre 2025. Prix publics indicatifs US : 49,99 € (550 W), 59,99 € (650 W), 69,99 € (750 W).
Grosse tuile pour les devs sous Windows 11 : l’update d’octobre KB5066835 ferait sauter le localhost, bloquant tests web et debug sur machine locale. Le souci serait lié à HTTP.sys et identifié sur la build 26100.6899, touchant ASP.NET, Visual Studio et d’autres outils. La parade la plus efficace pour l’instant : désinstaller KB5066835, voire KB5065789.
Windows 11 KB5066835 : Un correctif de sécurité qui coupe la boucle locale
À peine deux jours après la fin de vie de Windows 10, des signalements se multiplient sur les forums Microsoft, Stack Overflow et Server Fault : sous Windows 11, le localhost n’accepte plus les connexions, avec des erreurs HTTP/2 et des échecs de compilation/débogage côté ASP.NET et Visual Studio. L’origine remonterait à des modifications réseau au niveau kernel dans HTTP.sys, déployées via KB5066835, successeur de KB5065789.
Microsoft n’a pas encore confirmé officiellement. En attendant, la communauté recommande : 1) tenter la désinstallation de KB5066835 ; 2) si le problème persiste, retirer également KB5065789 ; 3) suspendre temporairement les mises à jour automatiques le temps d’un correctif. Pour les environnements de prod locaux, mieux vaut planifier un rollback contrôlé et tester les environnements de staging avant tout redéploiement.
Après le bug du Media Creation Tool et l’obligation du compte en ligne pour l’installation, ce nouveau raté sur la boucle locale alimente la grogne des développeurs. Reste à voir si un correctif rapide viendra stabiliser la pile réseau de Windows 11.
Peu après le lancement de Battlefield 6, EA et Battlefield Studios ont constaté une augmentation des ventes, mais les joueurs, confrontés à divers problèmes sur PC, ont vite remarqué une difficulté : la progression et le déblocage d’armes prenaient trop de temps. Les Changements de Progression Pour contourner ce problème, des joueurs ont utilisé le […]
Prédiction de bugs, automatisation des plans de test et même correction autonome du code : Apple forme ses IA pour qu'elles s'attaquent aux tâches les plus chronophages du métier du développeurs.
Des chercheurs de l’Université du Missouri ont mis au point un système d’intelligence artificielle baptisé PEARL, capable d’identifier des modifications malveillantes dans les circuits intégrés avec un taux de réussite de 97 %. Ces « hardware trojans », insérés au cours de la fabrication des puces, représentent une menace majeure pour les infrastructures technologiques mondiales, ... Lire plus
Carton plein pour Battlefield 6 : le FPS de DICE signe le plus gros démarrage de la franchise avec plus de 7 millions de copies vendues en trois jours et une déjà survoltée.
Un démarrage XXL et une feuille de route qui s’accélère
Disponible sur PS5, Xbox Series X/S et PC (Steam, EA App, Epic Games Store), Battlefield 6 enchaîne les superlatifs: record de ventes pour les trois premiers jours, pic historique de joueurs connectés et plus de 172 millions de parties disputées sur le week-end de lancement. Côté streaming, le titre a accumulé plus de 15 millions d’heures vues, confirmant un intérêt massif au-delà des seules sessions de jeu.
Les studios saluent un cycle de dév orienté retours joueurs, du concept initial à une Open Beta très suivie. L’objectif affiché: livrer le Battlefield le plus abouti, tout en posant les bases d’un univers connecté qui s’enrichira saison après saison.
Au programme: de nouveaux modes multijoueur, une campagne solo façon blockbuster, des améliorations systémiques pour un bac à sable où véhicules, gadgets et stratégies font la différence, et le retour de Portal avec des outils de création puissants. La Saison 1 débarque le 28 octobre avec Rogue Ops, une carte inédite (Blackwell Fields) taillée pour le chaos du champ de bataille et un mode 4v4 nerveux. Deux autres vagues de contenu suivront d’ici la fin d’année.
Côté éditions, le jeu est proposé en Standard (69,99 $) et Phantom (99,99 $). Cette dernière ajoute des skins exclusifs (soldat, armes, véhicule, couteau) et un jeton Battlefield Pro pour la Saison 1 incluant Battle Pass, 25 paliers d’avance, cosmiques, boosts d’XP et autres bonus.
Disponibilité et plateformes
Battlefield 6 est déjà jouable sur PS5, Xbox Series X/S et PC via Steam, EA App et Epic Games Store. Les prochains mois s’annoncent chargés avec un déploiement saisonnier régulier et des mises à jour calibrées pour maintenir le rythme compétitif.
FurMark passe la seconde pour les écrans ultra-larges : la version 2.10 arrive avec un preset 3440×1440 prêt à l’emploi et de nouvelles compatibilités GPU. De quoi simplifier les comparos en 21:9 et muscler vos stress tests, sans bidouille.
FurMark 2.10 : Ultra-wide, nouvelles cartes prises en charge et outils mis à jour
Au programme : un bouton dédié 3440×1440 (le Corsair XENEON FLEX 45WQHD240 OLED sera content) dans l’interface et une option en ligne de commande pour automatiser le bench, qui rejoint les préréglages 1080p, 1440p et 2160p déjà présents. Côté compatibilité, FurMark reconnaît désormais les dernières cartes AMD, dont la Radeon RX 9060, ainsi que les RX 7700, RX 7400 et la PRO W7400.
FurMark 2.10 et support Radeon RX 9060
Chez NVIDIA, l’outil identifie la RTX 5090 D v2 et plusieurs modèles partenaires comme les ASUS RTX 5080 Noctua OC et MSI RTX 5080 Expert OC. Intel n’est pas oublié avec les Arc Pro B50/B60 et un monitoring amélioré sous Linux (kernel 6.16+).
Les tests mémoire gagnent aussi en granularité avec de nouveaux profils VRAM 10 Go et 32 Go, utiles pour cerner la stabilité des configs musclées. Le bundle d’outils intégré passe à GPU-Z 2.68, GPU Shark2 2.10 et GeeXLab 0.66.0, tandis qu’une erreur d’affichage de la VRAM sur l’ASUS RTX 3080 TUF Gaming OC est corrigée. Les amateurs de Raspberry Pi profiteront au passage d’un meilleur support du célèbre « Hairy Donut ».
En bref
Preset 3440×1440 accessible, large prise en charge des nouvelles références AMD/NVIDIA/Intel, tests VRAM étendus et écosystème d’outils à jour : cette version 2.10 coche les cases pour des benchmarks plus pertinents sur PC modernes.