↩ Accueil

Vue normale

Reçu aujourd’hui — 13 août 20257.1.2 🖥️ Sites secondaires

Datacenters et consommation d'eau - Faut-il supprimer vos emails ?

Par :Korben
13 août 2025 à 18:15

J’sais pas si vous avez vu ça, mais le gouvernement britannique conseille à ses citoyens de supprimer leurs emails et leurs photos pour économiser l’eau. Oui, oui vous avez bien lu… Faut vider sa boîte mail pour éviter la sécheresse !

Cette recommandation révèle surtout une incompréhension totale de ce qui se passe réellement dans les datacenters. Parce que derrière ces conseils se cache une confusion énorme sur ce qu’on appelle la “consommation” d’eau des centres de données. Allez, je vous spoile tout de suite : Vos emails et vos photos ne consomment pratiquement rien une fois stockés.

Le vrai problème, c’est qu’on mélange tout. Car quand on parle de consommation d’eau des datacenters, on fait l’amalgame entre l’eau qui disparaît réellement et celle qui est simplement réchauffée puis rejetée (+5° à +10°). Selon les discussions techniques que j’ai pu lire sur LaFibre.info, la nuance est pourtant capitale !

Prenons Microsoft aux Pays-Bas. Ils ont consommé 84 millions de litres d’eau en 2021, soit 4 à 7 fois plus que prévu. C’est un chiffre impressionnant, mais qu’est-ce qui se passe concrètement avec cette eau ?

Et bien, Jamy, dans un système de refroidissement classique par évaporation, l’eau est littéralement “perdue”. C’est à dire qu’elle s’évapore dans l’atmosphère comme les jours fériés en France. Mais avec le refroidissement adiabatique, utilisé par Microsoft pour ses data centers, seule une petite partie s’évapore. L’essentiel de l’eau traverse le système, se réchauffe de quelques degrés, puis est rejetée. Elle n’est donc pas “consommée” au sens strict, mais juste réchauffée.

Le problème devient plus complexe avec le traitement de l’eau car pour éviter le calcaire et les bactéries, les datacenters utilisent des systèmes d’osmose inverse. Et là, aïe aïe aïe, c’est du gaspillage pur car pour 1 litre d’eau purifiée, il y aurait 2 ou 3 litres qui partent dans les égouts avec des tas d’impuretés concentrées. Sans oublier les produits chimiques pour la désinfection.

Et bien sûr, maintenant, l’IA complique tout car comme vous le savez, chaque session de discussion avec ChatGPT (5 à 50 messages) consomme l’équivalent dans un data center d’une bouteille de 500ml. Et une image générée par IA ? Jusqu’à 5 litres d’eau, ce qui reste est moins que votre chasse d’eau mais quand même c’est énorme. Et ces chiffres explosent avec l’usage massif de ces outils.

Cocorico, Mistral AI s’en sort mieux que ses concurrents niveau efficacité environnementale, mais même optimisée, l’IA reste gourmande.

Mais contrairement aux chasseurs 🍷, il y a des bons et des mauvais datacenters. Les bons datacenters sont à 1.1L/kWh, les mauvais à 1.8L/kWh ou plus… Cela dépend simplement des technologies de refroidissement qu’ils utilisent. Un datacenter moyen, pour vous situer, c’est quasiment la même consommation d’eau qu’un terrain de golf.

Il y a par exemple, le refroidissement par immersion qui consiste à plonger les serveurs dans un bain d’huile diélectrique, comme ça pas d’évaporation, mais juste de la circulation d’huile. Peu de datacenters utilisent cette technologie car c’est assez coûteux et complexe à mettre en place. Et il existe aussi le refroidissement liquide direct qui amène l’eau au plus près des processeurs via des plaques froides. C’est plus efficace, et y’a moins de gaspillage.

Certains datacenters utilisent même l’eau de mer ou des eaux usées recyclées. D’autres récupèrent la chaleur pour chauffer des bâtiments. Bref, l’eau n’est alors plus “perdue” mais valorisée.

Et puis, il y a le free cooling utilisé quand l’air extérieur est assez froid, ce qui permet d’éviter complètement l’utilisation d’eau. Intel annonce même que ses processeurs post-2025 ne seront plus compatibles avec le refroidissement à air classique (les clims), donc ça va dans le bon sens.

Google pour ses datacenters utilise de l’eau de mer en Finlande, du free cooling, du recyclage d’eaux usées et valorise la chaleur.

OVH quant à eux sont en refroidissement liquide direct avec un système en boucle fermée et ils récupèrent aussi la chaleur. Chez O2Switch, c’est free cooling, c’est à dire l’utilisation du froid extérieur pour refroidir leurs infrastructures (L’Auvergne baby !) et ils ventilent et régulent au plus juste la température de leurs salles. Chez Infomaniak, pas de clim mais du free cooling, donc très peu d’eau consommée également.

Chez Microsoft, c’est du refroidissement adiabatique mais depuis 2024, ils sont dans certains datacenters en boucle fermée avec zéro évaporation. Quant à AWS, ce sont les vilains petits canards puisqu’en gros, quand il fait froid, ils ouvrent les fenêtres et quand il fait chaud, ils font tourner des clims à évaporation… Mais visiblement, ils recyclent l’eau et se sont donnés jusqu’à 2030 pour être “water positive”, c’est à dire rendre plus d’eau qu’il n’en consomme. C’est pas magique, c’est de la compensation financière dans des projets de rechargement de nappes phréatiques ou de purification d’eau polluée.

Au global, même si tous ces acteurs mettent le paquet sur la préservation de l’eau, Google, notamment sur ses sites en Iowa et Oregon est le plus gourmand et sa consommation d’eau pèse lourd sur les ressources locales. ET ensuite, c’est Amazon et Microsoft surtout dans les zones arides des États-Unis où ils sont implantés (Virginie, Arizona…etc)

Alors, faut-il supprimer ses emails ? Franchement, sur cet usage précis, l’impact est microscopique, surtout qu’en allant supprimer ces données inertes qui ne consomme rien en énergie, vous allez re-consommer de l’eau… C’est couillon. Je ne serai pas surpris si supprimer 20 000 emails consomme plus d’eau qu’une seule requête ChatGPT ?

Le vrai défi, c’est surtout l’explosion de l’IA car d’ici 2027, l’IA consommera autant d’eau que la moitié du Royaume-Uni. C’est un changement d’échelle majeur.

La solution n’est donc pas dans la suppression de vos emails, mais dans le choix des technologies. Immersion cooling, récupération de chaleur, utilisation d’eaux non potables, refroidissement gratuit… Les alternatives existent. Il faut juste arrêter de faire de la com’ facile sur le dos des utilisateurs.

Source

Les États-Unis planquent des trackers GPS dans les puces IA pour coincer les contrebandiers

Par :Korben
13 août 2025 à 16:11

Imaginez un instant que soyez contrebandier de puces électroniques… Vous venez de recevoir un serveur Dell flambant neuf bourré de puces Nvidia H100 que vous comptez évidemment revendre à prix d’or sur le marché chinois.

Alors vous ouvrez le carton, pour inspecter minutieusement chaque recoin du paquet et là, Ô surprise, vous trouvez un petit boîtier de la taille d’un smartphone bien caché dans l’emballage. Félicitations !! Vous venez de vous faire griller par l’Oncle Sam !

Cette histoire n’est pas tirée d’un film d’espionnage de mon cerveau torturé mais bien de la réalité car selon Reuters, les autorités américaines ont placé secrètement des trackers GPS dans certaines livraisons de puces IA qu’elles considèrent à haut risque de détournement vers la Chine.

Et apparemment, ça fonctionne plutôt bien puisque deux ressortissants chinois ont été arrêtés début août pour avoir tenté d’exporter illégalement pour des dizaines de millions de dollars de puces Nvidia vers l’Empire du Milieu.

Et le niveau de sophistication de l’opération est top, car les trackers ne sont pas juste collés sur les cartons. Dans un cas documenté datant de 2024, les autorités ont carrément placé plusieurs types de dispositifs. A la fois des gros trackers visibles sur les boîtes d’expédition pour le suivi basique, et des plus petits, bien planqués dans l’emballage voire directement dans les serveurs eux-mêmes. C’est malin !!

Mais ces contrebandiers ne sont pas dupes non plus. On peut lire par exemple dans les documents judiciaires, que l’un des accusés avait prévenu son complice : “Fais attention de bien chercher s’il y a un tracker dessus, tu dois regarder attentivement”. Ces types passent leur temps à démonter des serveurs Dell et Super Micro pour vérifier qu’il n’y a pas de mouchard caché quelque part… Bref, ce sont devenu des champions au jeu du chat et de la souris avec les autorités.

Bien sûr cette pratique n’est pas nouvelle du tout. Les États-Unis utilisent des trackers pour surveiller les exportations sensibles depuis des décennies. En 1985 déjà, Hughes Aircraft avait vu ses équipements interceptés par les douanes américaines qui y avaient installé un dispositif de localisation. Sauf qu’à l’époque, on parlait de pièces d’avion, pas de puces IA capables de faire tourner des LLM.

Et l’ampleur de ce trafic est vertigineuse. Malgré les restrictions imposées depuis 2022, au moins 1 milliard de dollars de puces Nvidia auraient été introduites illégalement en Chine rien qu’au cours des trois derniers mois. Les contrebandiers passent par la Malaisie, Singapour ou les Émirats arabes unis pour brouiller les pistes. C’est un vrai business qui rapporte gros quand on sait qu’une seule puce H100 peut se négocier plusieurs dizaines de milliers de dollars au marché noir.

Et pendant ce temps, la tension monte entre Pékin et les fabricants de puces. Le 31 juillet dernier, l’administration chinoise du cyberespace a convoqué Nvidia pour lui demander des explications sur les risques de “backdoors” dans ses puces H20. Les Chinois craignaient que les Américains puissent désactiver à distance leurs précieux processeurs ou les utiliser pour les espionner. Nvidia a bien sûr démenti catégoriquement (What else !?), expliquant que mettre des backdoors dans des puces serait un cadeau fait aux hackers et aux acteurs hostiles et que ça mettrait à risque l’infrastructure numérique mondiale.

Au milieu de ce bras de fer géopolitique, les entreprises comme Dell et Super Micro se retrouvent donc coincées. Dell affirme ne pas être au courant de cette initiative gouvernementale de tracking, tandis que Super Micro refuse de commenter ses “pratiques et politiques de sécurité”. Nvidia et AMD, eux, préfèrent ne pas répondre du tout. On les comprend, c’est un sujet sensible…

Cette histoire de trackers dans les puces révèle surtout l’absurdité de la situation actuelle car d’un côté, les États-Unis tentent désespérément d’empêcher la Chine d’accéder aux technologies d’IA les plus avancées. Et de l’autre, la demande chinoise est tellement forte que des réseaux entiers de contrebande se sont organisés pour contourner l’embargo.

Le pire c’est que les autorités américaines envisagent maintenant d’obliger les fabricants à intégrer directement des systèmes de localisation DANS leurs puces. Oui, oui… Vous vous doutez, c’est une proposition qui fait bondir l’industrie, car elle créerait une vulnérabilité permanente dans le hardware. Comme l’a dit David Reber, le responsable sécurité de Nvidia, intégrer un kill switch dans une puce, serait “une invitation ouverte au désastre”, et je suis assez d’accord avec lui.

Bref, bon courage aux chinois ^^

L'IA déniche des antibiotiques cachés dans les microbes les plus anciens de la Terre

Par :Korben
13 août 2025 à 15:58

C’est vraiment paradoxal, mais plus on avance dans la technologie, plus on se tourne vers ce qui est vraiment, vraiment vieux. Et là, je ne vous parle pas de vos vieux CD-ROM Windows 95, non, non, mais de trucs qui traînent sur Terre depuis des milliards d’années (comme Bayrou ^^).

Une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie vient de faire une découverte assez dingue. Ils ont utilisé une IA pour fouiller dans les protéines d’organismes appelés Archaea, des microbes tellement anciens qu’ils étaient déjà là avant que les bactéries ne deviennent “mainstream”. Ces bestioles survivent dans des conditions extrêmes : sources d’eau bouillante acide, cheminées volcaniques sous-marines, lacs salés où rien d’autre ne peut vivre. Bref, les endroits où même Bear Grylls ne mettrait pas les pieds.

Et ce qui est fou, c’est que ces microbes ont développé des mécanismes de défense complètement différents de ce qu’on connaît. Au lieu d’attaquer la membrane externe des bactéries comme le font la plupart des antibiotiques actuels, les composés découverts (baptisés sans originalité des “archaeasins”) s’attaquent directement aux signaux électriques à l’intérieur des cellules. C’est un peu comme si au lieu de défoncer la porte d’entrée, ils coupaient directement le disjoncteur de la maison.

L’équipe dirigée par César de la Fuente a utilisé un outil d’IA appelé APEX 1.1 pour scanner 233 espèces d’Archaea. Résultat, ils ont découvert plus de 12 600 candidats antibiotiques potentiels. Sur les 80 qu’ils ont synthétisés et testés en labo, 93% ont montré une activité antimicrobienne contre au moins une bactérie pathogène. C’est un taux de réussite assez impressionnant quand on sait que d’habitude, on tourne plutôt autour de quelques pourcents.

Selon l’OMS, on fait face en ce moment à une crise majeure avec 24 pathogènes prioritaires qui nécessitent de nouveaux antibiotiques de toute urgence. Seulement, voilà, le pipeline de développement de nouveaux antibiotiques est quasiment à sec, avec seulement 27 antibiotiques en développement clinique dont seulement 6 considérés comme vraiment innovants. Et pendant ce temps, les bactéries résistantes continuent de proliférer… Cela génère 2,8 millions d’infections résistantes aux antibiotiques se produisent chaque année rien qu’aux États-Unis.

Un des archaeasins testés, le numéro 73 (ils sont pas très créatifs pour les noms, j’avoue…), s’est montré aussi efficace que la polymyxine B sur des souris infectées. Pour ceux qui ne connaissent pas, la polymyxine B c’est un peu l’arme de dernier recours contre les infections multi-résistantes. C’est le genre de truc qu’on sort quand plus rien d’autre ne marche. Vous avez intérêt à bien bien prendre vos probiotiques après celui-là, pour ne pas repeindre encore une fois l’appart.

C’est donc un tout nouveau terrain de jeu qui s’ouvre car jusqu’à présent, la recherche d’antibiotiques s’est concentrée sur les bactéries, les champignons et parfois les plantes. Les Archaea, c’est donc un domaine complètement inexploré. Et vu qu’ils représentent une branche entière de l’arbre du vivant, distincte des bactéries et de tout le reste, le potentiel est énorme !

D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’équipe de de la Fuente utilise l’IA pour chercher des antibiotiques dans des endroits improbables (oups, non pas là). Ils avaient déjà scanné l’ADN d’organismes éteints comme le mammouth laineux et même analysé les composés chimiques dans les venins d’animaux. L’idée, c’est que l’évolution a déjà fait le boulot pendant des millions d’années, alors il suffit de savoir où chercher.

Les chercheurs prévoient donc maintenant d’améliorer APEX pour qu’il puisse prédire l’activité antibiotique basée sur la structure 3D des molécules, et pas seulement leur séquence. L’objectif à terme, c’est évidemment d’arriver jusqu’aux essais cliniques sur l’homme. Mais ça, c’est encore une autre paire de manches qui prendra plusieurs années…

Bref, comme quoi, des solutions aux problèmes modernes se cachent parfois dans ce qu’il y a de plus ancien et ces microbes qui barbotent tranquillement dans leur soupe acide depuis des milliards d’années pourraient bien nous sauver la mise face aux superbactéries du 21e siècle qui déboulent en masse, notamment à cause du changement climatique.

Source

8 exercices contre l'anxiété validés par la science (et c'est gratuit)

Par :Korben
13 août 2025 à 13:45

Vous avez déjà testé une app de méditation payante qui vous promettait monts et merveilles ? Moi oui, parce que je suis du genre stressé en permanence ALORS QU’Y A OBJECTIVEMENT AUCUNE DE PUTAIN DE RAISON !! Et puis j’ai trouvé des études scientifiques qui explique tout, notamment une méta-analyse publiée dans Nature qui explique que 100% des techniques de respiration testées sur des populations anxieuses sont efficaces. Oui, 100%.

Le truc dingue, c’est que ça marche mieux que la méditation classique. Par exemple, la respiration cyclique focalisée sur l’expiration améliore l’humeur de façon significativement supérieure à la pleine conscience. Et c’est vraiment mesurable, avec des p-values et tout le tralala.

Alors pourquoi s’emmerder à faire de la pleine conscience ??

Du coup, quand je suis tombé sur Anxiety Aid Tools, un projet complètement open source qui propose 8 techniques validées scientifiquement, j’ai voulu creuser. Pas de bullshit marketing, pas d’abonnement mensuel à 29,99€… juste du code ouvert et des exercices qui fonctionnent.

Le premier exercice dure 2 minutes chrono. C’est con comme truc mais votre système nerveux parasympathique s’active direct. Selon Psychiatric Times, cette approche “bottom-up” contourne le traitement cognitif et utilise des voies plus rapides entre le tronc cérébral et les circuits de régulation émotionnelle.

Le 5-4-3-2-1 est un peu plus bizarre car il consiste à trouver 5 trucs que vous voyez, 4 que vous touchez, 3 que vous entendez, 2 que vous sentez, 1 que vous goûtez. Ça paraît simpliste mais ça court-circuite littéralement les boucles anxieuses du cerveau en forçant votre attention sur le présent immédiat.

La relaxation musculaire progressive, elle, joue sur un mécanisme différent. 8 à 12 minutes pour contracter puis relâcher systématiquement chaque groupe musculaire. Les études du PMC montrent que les 12 interventions rapides + lentes testées réduisent toutes le stress de façon mesurable.

J’ai aussi testé la visualisation. On est censé voir un paysage accompagné de pensées, mais sur mon navigateur, ça ne s’affiche pas. Je pense que c’est un bug… J’espère que ce sera vite réparé.

Il y a aussi le “thought labeling” qui est plus subtil et vous rappellera un peu cette histoire de pleine conscience. Avec cet exercice, vous apprenez à identifier vos pensées anxieuses comme des événements mentaux temporaires. C’est de la thérapie comportementale cognitive pure, mais packagée dans une interface web accessible.

Les “stress relief bubbles” ? J’étais sceptique mais l’activité répétitive de faire éclater des bulles virtuelles redirige l’énergie anxieuse vers une action motrice simple. C’est le même principe que les fidget spinners, mais en version numérique. Par contre, c’est un peu buggé donc faudra être patient.

Enfin, la thérapie sonore utilise des fréquences spécifiques pendant 5 à 30 minutes. Certaines fréquences activent des zones précises du cerveau liées à la relaxation. C’est pas du new age, c’est de la neuroacoustique, les amis !

Voilà, je me suis dit que j’allais partager ça avec vous, mes petits tendus du string. Après sur GitHub, y’a des dizaines d’autre projets qui contribuent à démocratiser l’accès aux outils de santé mentale. Je pense par exemple à ifme qui permet de partager ses expériences avec ses proches, ou encore MentAlly propose du tracking d’humeur avec des exercices personnalisés.

D’ailleurs, sur les 10 000 apps de santé mentale disponibles, seulement 4% ont démontré une efficacité clinique. Anxiety Aid Tools fait donc partie de cette minorité qui base tout sur des preuves scientifiques, et pas sur du marketing émotionnel. Car ses mécanismes physiologiques sont clairs. Ce sont des techniques qui activent votre système nerveux parasympathique, (oui, c’est le seul truc “sympathique” chez certain d’entre-vous, alors prenez en soin ! ^^), c’est à dire celui qui contre naturellement le stress. Avec une pratique régulière, vous construirez alors une meilleure tolérance au CO2, inversement corrélée aux symptômes anxieux.

L’auteur du projet recommande de commencer par les exercices courts (2-5 minutes) quand l’anxiété est forte, puis de pratiquer régulièrement même quand tout va bien. C’est comme un entraînement sportif mais pour votre système nerveux. Notez que l’absence totale de tracking sur le site est volontaire. Pas de données personnelles collectées, pas de profil utilisateur, pas de notifications push pour vous rappeler d’être zen. Ce sont juste des outils disponibles quand vous en avez besoin. Par contre, c’est un projet jeune donc y’a encore des petits bugs à corriger mais comme c’est open source, vous pouvez contribuer aussi. Soyez indulgent !

Et si l’anxiété devient ingérable, le site renvoie vers des ressources professionnelles mais pour les zamériloques, alors je vous mets les miens pour les français : Psycom, Santé publique France, le Centre national de ressources et de résilience (CN2R), la Haute Autorité de Santé (HAS), la ligne d’écoute nationale 3114 (prévention du suicide) et les centres régionaux du psychotraumatisme.

Dans cet univers bruyant où Calm facture 50€ par an et Headspace 90€, avoir accès à des techniques validées scientifiquement et totalement gratuites, c’est une révolution silencieuse 🤫. Le code est sur GitHub, les études sont peer-reviewed, et ça marche.

Alors, prêts à tester la respiration cyclique pendant 2 minutes ?

Si oui, c’est par ici !

Tsutomu Shimomura - Le physicien qui a piégé Kevin Mitnick

Par :Korben
13 août 2025 à 13:37
Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Bon, je sais que quand on parle de l’affaire Kevin Mitnick, y’a toujours deux camps qui s’écharpent. Mais, l’histoire de Tsutomu Shimomura, c’est du grand cinéma. Noël 1994, le physicien rentre tranquillement chez lui à Solana Beach et là, il découvre que quelqu’un s’est introduit dans son système informatique. Et pas via une effraction physique classique, non, mais par les “tubes cathodiques” (oui, je vous explique le délire après…lol). Et le type a même laissé un message sur son répondeur pour le narguer. Une erreur fatale quand on s’attaque à un chasseur de hackers.

Tsutomu Shimomura, c’est pas n’importe qui dans le game. Il est le fils d’Osamu Shimomura, LE Shimomura qui a décroché le Prix Nobel de chimie en 2008 pour ses travaux sur la protéine fluorescente verte des méduses. C’est ce truc vert fluo qui permet aujourd’hui aux chercheurs de visualiser les cellules vivantes en temps réel. Bref, le fiston a grandi dans un environnement où l’excellence scientifique, c’était la base. Sauf que contrairement à papa qui étudiait les méduses bioluminescentes (il en a pêché 850 000 quand même !), lui décide de chasser les prédateurs numériques.

Et c’est grâce à ses techniques de traque high-tech avec triangulation cellulaire et analyse de fréquences que Kevin Mitnick, le hacker le plus recherché d’Amérique à l’époque, se retrouve derrière les barreaux le 15 février 1995 à 1h30 du matin précisément.

Mais attention, comme toujours l’histoire est bien plus complexe qu’elle n’y paraît.

Né en 1964 à Kyoto, Tsutomu montre déjà des signes de rébellion dès le lycée. Le gamin se fait carrément expulser de Princeton High School pour “attitude anticonformiste”. Il faisait partie d’un groupe d’étudiants qui n’acceptaient pas l’autorité établie et pourtant, gagnait des concours locaux de maths et sciences. Ça vous rappelle quelque chose ? Génie + caractère de cochon = futur expert en sécurité informatique.

Ensuite, direction Caltech où il va étudier sous la direction de Richard Feynman. Oui, LE Feynman, Prix Nobel de physique et légende vivante. Franchement, avoir ce type comme prof, ça doit marquer à vie. Feynman était connu pour ses méthodes d’enseignement peu orthodoxes et sa capacité à simplifier les concepts les plus complexes. Parfait donc pour former un futur chasseur de hackers qui devra expliquer des trucs techniques aux agents du FBI.

Richard Feynman

Après Caltech, Shimomura file à Los Alamos National Laboratory. Là, il travaille avec Brosl Hasslacher sur les automates de gaz sur réseau (lattice gas automata pour les intimes). En gros, ils simulent l’écoulement des fluides avec des méthodes de calcul parallèle massif. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que cette expertise va directement lui servir plus tard. Quand vous maîtrisez les systèmes parallèles et les algorithmes complexes, traquer des hackers devient presque un jeu d’enfant.

En 1989, Shimomura rejoint le San Diego Supercomputer Center comme Senior Fellow. Officiellement, il fait de la recherche en physique computationnelle. Officieusement, il commence à faire du consulting pour des agences gouvernementales sur les questions de sécurité. En 1992, il témoigne même devant le Congrès américain sur les failles de sécurité des téléphones cellulaires. Il avait déjà identifié les vulnérabilités que les hackers allaient exploiter. Le type était en avance sur son temps.

Maintenant, accrochez-vous parce que l’histoire devient vraiment “juteuse”. Le 25 décembre 1994, pendant que tout le monde déballe ses cadeaux de Noël, Kevin Mitnick décide de s’attaquer au système personnel de Shimomura. Pourquoi lui ? Probablement parce que Shimomura avait des fichiers ultra-intéressants sur la sécurité des réseaux et des téléphones cellulaires. C’était du caviar pour un hacker.

Tsutomu Shimomura et Julia Menapace

La technique utilisée ? De l’art ! Mitnick utilise ce qu’on appelle le “source address spoofing” combiné avec la “TCP sequence prediction”. Pour faire simple, il fait croire au système de Shimomura qu’il est un ordinateur de confiance en prédisant les numéros de séquence TCP. C’est comme si quelqu’un se déguisait en facteur pour entrer chez vous, mais en plus compliqué.

Bien sûr, Mitnick ne s’est pas littéralement introduit via un tube cathodique d’écran CRT (ça n’a pas de sens physiquement 😅), mais via une attaque réseau ciblée, exploitant des failles dans le protocole X11 et dans des systèmes SunOS non patchés. L’expression “par les tubes cathodiques” que j’ai employé au début de ce récit vient de la façon dont certains journalistes de l’époque avaient vulgarisé le truc car Mitnick a utilisé une session graphique X11 pour ouvrir une fenêtre à distance sur le poste de Shimomura. Et comme c’était une interface graphique, les médias nous ont pondu l’image du hacker qui passe par l’écran. Et comme à l’époque, un écran = tube cathodique, hop, ça fait pas des chocapics mais une “intrusion par le tube cathodique”.

Mais Mitnick fait une erreur psychologique majeure. Non content d’avoir pénétré le système et volé des centaines de fichiers, il laisse des messages moqueurs sur le répondeur de Shimomura. Des trucs du genre “Votre sécurité, elle est où ?” avec une voix déformée. Breeeef, quand on s’attaque à un expert en sécurité fils d’un Prix Nobel, on évite de le narguer car c’est comme tirer la queue d’un tigre endormi.

Shimomura découvre alors l’intrusion en rentrant de San Francisco. Des centaines de fichiers copiés, des programmes volés, son système compromis. Mais au lieu de simplement changer ses mots de passe et passer à autre chose comme vous et moi, il décide alors de traquer l’intrus. Et là, ça devient technique.

Première étape : Analyser les traces laissées par l’attaque. Shimomura identifie que Mitnick utilise des connexions par modem cellulaire pour masquer sa position. Malin, mais pas suffisant contre un physicien qui a étudié les systèmes de communication et qui a témoigné devant le Congrès sur le sujet.

Deuxième étape : Coopération avec les opérateurs téléphoniques. Shimomura contacte Sprint et d’autres compagnies et avec leur aide, il arrive à tracer les connexions jusqu’à la source. Mais attention, on est en 1995, et les techniques de géolocalisation étaient primitives comparées à aujourd’hui. Y’avait pas de GPS dans tous les téléphones, hein !

Troisième étape : Triangulation radio. Shimomura utilise des techniques de direction finding pour localiser précisément l’émetteur. En gros, avec plusieurs antennes, on peut déterminer la direction d’où vient un signal. Croiser plusieurs directions permet alors de déterminer la position exacte. C’est de la physique pure appliquée à la chasse au hacker.

Shimomura estime qu’il lui a fallu seulement quatre jours de travail intensif pour localiser Mitnick. Le 12 février 1995, il savait déjà où se trouvait Mitnick à un mile près. Le 15 février, il débarque à Raleigh en Caroline du Nord, avec une équipe de techniciens du FBI. Ils utilisent des équipements de surveillance radio pour isoler l’immeuble exact : le Players Court, près de l’aéroport de Raleigh-Durham.

Et pourquoi Raleigh ? Et bien Mitnick expliquera plus tard qu’il adorait le jeu Monopoly et les propriétés vertes, et la Caroline du Nord, c’est les propriétés vertes sur le plateau américain. Le type avait aussi 44 demandes d’emploi dans son appart et un bouquin “The 100 Best Companies to Work for in America”. Il voulait se ranger, apparemment.

À 1h30 du matin, le FBI frappe à la porte. Mitnick se fait arrêter avec un arsenal numérique impressionnant : des téléphones clonés et de multiples fausses identités. C’est game over. Il sera condamné à presque 6 ans de prison, dont une grande partie en isolement parce que le juge avait peur qu’il pirate le téléphone de la prison. Hé oui !

Après l’arrestation, Shimomura décide de raconter son histoire. Avec John Markoff, journaliste au New York Times, il publie “Takedown: The Pursuit and Capture of Kevin Mitnick” en 1996. Le livre devient un best-seller et sera adapté au cinéma sous le titre “Operation Takedown” en 2000 avec Skeet Ulrich dans le rôle de Mitnick.

Sauf que voilà, tout le monde n’est pas d’accord avec cette version des faits. Jonathan Littman publie “The Fugitive Game” la même année et accuse carrément Shimomura et Markoff d’avoir fabriqué des éléments pour se faire mousser. Plus tard, Mitnick lui-même riposte avec “Ghost in the Wires” en 2011, où il surnomme Shimomura “Shimmy” avec un ton franchement méprisant.

Kevin Mitnick lors de son arrestation

La vérité ? Elle se trouve probablement quelque part entre les trois versions car Shimomura a certainement contribué à la capture, mais il a peut-être aussi dramatisé son rôle. Mitnick n’était probablement pas le génie du mal qu’il a décrit, mais il était loin d’être innocent avec ses 25 chefs d’accusation de crimes informatiques.

Après sa célébrité soudaine, Shimomura aurait pu capitaliser sur sa notoriété et devenir consultant en cybersécurité comme tout le monde. Mais non, le type prend une direction complètement différente. Il rejoint Sun Microsystems à la fin des années 90, puis fonde sa propre boîte : Neofocal Systems.

Neofocal, c’est pas de la cybersécurité. C’est de la technologie LED intelligente ! Shimomura développe des puces pour contrôler des réseaux de LED individuellement adressables. En gros, vous pouvez contrôler chaque LED séparément avec un seul câble pour l’alimentation et des données. En 2015, Neofocal lève 9 millions de dollars. Pas mal pour un pivot aussi radical.

L’affaire Shimomura-Mitnick soulève des questions qui résonnent encore aujourd’hui. Jusqu’où peut aller un civil dans une enquête criminelle ? Les méthodes de Shimomura, acceptables en 1995, seraient probablement problématiques aujourd’hui. Traquer quelqu’un avec des équipements de surveillance radio sans mandat, c’est limite. Mais d’un autre côté, les méthodes traditionnelles d’investigation étaient totalement inadaptées face aux nouveaux crimes numériques.

Alors 30 ans après, qu’est-ce qui reste de cette histoire ? Et bien Shimomura a prouvé que la science théorique peut être une arme redoutable en cybersécurité. Il a démontré l’importance de la coopération entre secteur privé et forces de l’ordre (aujourd’hui c’est la norme) et ses préoccupations de 1992 sur la sécurité des téléphones cellulaires étaient visionnaires !

Kevin Mitnick est décédé le 16 juillet 2023 d’un cancer du pancréas, à 59 ans, mettant fin à l’une des rivalités les plus emblématiques de l’histoire de la cybersécurité. Il était devenu Chief Hacking Officer chez KnowBe4 et consultant en sécurité respecté. Shimomura, lui, continue aujourd’hui d’innover dans le secteur des semiconducteurs. Deux destins différents pour deux figures légendaires du monde du hacking.

À vous de voir maintenant si les méthodes de Shimomura étaient justifiées ou pas mais une chose est sûre : ne narguez jamais un physicien qui connaît les protocoles TCP par cœur !

Sources : Department of Justice - Arrest of Kevin Mitnick (1995), Nobel Prize - Osamu Shimomura Facts, Great Rivalries in Cybersecurity: Tsutomu Shimomura vs. Kevin Mitnick, WRAL - Kevin Mitnick reflects on Raleigh arrest, Wikipedia - Kevin Mitnick, CNN - Kevin Mitnick obituary (2023)

Odyssey G6 & G7 2025 : OLED, 500 Hz, VA, 1000R... Le point sur les derniers écrans gaming Odyssey de Samsung

La gamme d'écrans gaming Odyssey de Samsung s'est beaucoup élargie au fil des années, au point qu'il est potentiellement difficile de s'y retrouver entre les nombreuses références Odyssey et Odyssey Neo. Les appellations Gx ne font pas directement référence à une diagonale en particulier, mais plutô...

Un MacBook à seulement 599$ lancé par Apple vers la fin de l'année 2025 ?

Les rumeurs d'un MacBook "low cost", nous y avons droit depuis des années, elles reviennent régulièrement. Après, on dit aussi qu'il n'y a pas de fumée sans feu et cela pourrait juste signifier que depuis longtemps déjà Apple y pense et a le sujet à l'étude, sans pour autant s'être décidé jusqu'à pr...

Deux Performances Tests pour Mafia: The Old Country. Le jeu est-il aussi gourmand qu'annoncé ?

Seulement deux petits jours avant le lancement du jeu Mafia: The Old Country, 2K et Hangar 13 dévoilaient les configurations recommandées pour leur titre. On y découvrait notamment une configuration recommandée pour de la "4K" en réglage "Epic" qui n'en avait que le nom, puisqu'elle était en réalité...

Comment rendre vos documents impossibles à scanner avec la constellation EURion

Par :Korben
13 août 2025 à 09:51

Hier soir, en faisant un peu de tri dans mon portefeuille, j’ai regardé un billet de 20 euros et là, je me suis souvenu d’un truc. Vous voyez ces petits cercles discrets disposés un peu partout sur vos billets ? Ces cinq points qui ont l’air anodins ? Eh bien figurez-vous que c’est un système de protection ultra sophistiqué qui peut bloquer instantanément n’importe quel photocopieur. Et le plus marrant, c’est qu’on peut l’utiliser pour nos propres documents.

Cette technologie s’appelle la constellation EURion, aussi connue sous le nom de cercles Omron, et elle existe depuis 1996. Ces cinq cercles jaunes, verts ou orange sont répétés à différentes orientations sur les billets de banque du monde entier et leur présence suffit à faire buguer la plupart des photocopieurs couleur qui refusent catégoriquement de traiter le document. Un vrai mur invisible contre la contrefaçon.

Alors attention, je vais maintenant vous révéler un secret. En fait, il y a deux systèmes complètement différents qui protègent votre argent. D’un côté, vous avez la constellation EURion qui fait planter les photocopieurs physiques. Et de l’autre, les logiciels comme Photoshop utilisent depuis 2003, un système totalement différent appelé CDS (Counterfeit Deterrence System). Selon les recherches de Steven J. Murdoch, ce système ne se base pas du tout sur les cercles EURion mais détecte un watermark invisible développé par Digimarc. Donc si Photoshop refuse d’ouvrir un billet scanné, ce n’est pas à cause des petits points, mais d’un filigrane numérique caché dans l’image.

Un développeur nommé Martin Scharm a surtout eu l’idée géniale de tester si on pouvait détourner ce système pour protéger ses propres documents. Il a créé un template LaTeX qui intègre la constellation EURion directement dans un PDF.

Voici le code :

wanna scan my letter?
\includegraphics[width=7mm]{EURion.pdf}

La taille de 7 mm est cruciale, car c’est l’idéal pour que les scanners détectent le motif. Martin a d’ailleurs mis tout son travail sur GitHub, avec l’image EURion et le fichier PDF résultant. Sympa de sa part de partager ça !

Le PDF de Martin

Par contre, voilà le hic… tous les scanners et photocopieurs ne sont pas sensibles à la constellation EURion. Certains modèles récents l’ignorent complètement, et d’autres la détectent parfaitement. D’après les discussions que j’ai pu lire sur Stack Overflow, un utilisateur a quand même réussi à bloquer un photocopieur Ricoh en ajoutant le motif EURion sur ses documents, mais sur d’autres machines, rien ne se passe. C’est un peu la loterie.

Alors maintenant, la question à 10 balles : Est-ce légal d’utiliser la constellation EURion sur ses propres documents ? Et bien, bonne nouvelle, aucune loi n’interdit l’utilisation de ce motif en dehors des billets de banque. Les discussions techniques sur TeX Stack Exchange confirment qu’on peut parfaitement intégrer ce système dans des documents LaTeX pour empêcher leur reproduction car c’est uniquement la reproduction des billets eux-mêmes qui est illégale, et pas l’utilisation du motif de protection. Logique, vous allez me dire.

Les cas d’usage sont quand même assez limités, je vous l’accorde. Pourquoi voudriez-vous empêcher quelqu’un de photocopier l’un de vos courrier ? Mais pour les photographes qui veulent protéger leurs œuvres en mode “le photocopillage tue le livre mais m’en fous je vais arrêter la vague de l’IA avec ma fourchette”, ou pour des documents confidentiels d’entreprise, ça peut avoir du sens.

D’ailleurs, les fabricants de photocopieurs et de scanners intègrent ce DRM physique volontairement dans leurs appareils depuis des années. C’est un accord tacite entre l’industrie et les banques centrales pour lutter contre la contrefaçon. Tout le monde le fait, même si légalement, personne n’est obligé.

Voilà, si vous voulez tester, récupérez le template LaTeX de Martin Scharm, ajoutez la constellation EURion à vos documents, et voyez si votre photocopieur au bureau fait la tête. Au pire, ça ne marchera pas. Au mieux, vous aurez créé un document physiquement incopiable. Ensuite en bon agent du chaos, y’a plus qu’à faire des patchs transparents avec cette discrète constellation de points, et à les coller sur la vitre des photocopieurs du boulot ! Et là vous récupérez tous les jours fériés qu’on vous a piqué.

Bon après, dans un monde où tout le monde partage des fichiers numériques, l’intérêt reste limité mais c’est toujours sympa de savoir qu’on peut transformer n’importe quel document en version “anti-copie” juste en ajoutant cinq petits cercles bien placés…

Source

[Bon plan] VideoProc Converter : Améliorez la qualité vidéo et image par IA

Par :admin
13 août 2025 à 08:26

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Vous travaillez chaque jour avec des vidéos et des photos, pour les réseaux sociaux, des projets personnels ou professionnels.

Mais gérer des fichiers multimédias peut vite devenir compliqué. Vos anciens clips souvenirs sont peut-être flous ou tremblants. Votre vidéo refuse parfois de se lire sur votre appareil. Ou vous aimeriez sauvegarder des vidéos en ligne, mais le site bloque les téléchargements.

VideoProc Converter AI est conçu pour résoudre ces problèmes sans effort. Il combine l'amélioration de vidéos et d'images par IA, la conversion rapide et le téléchargement multimédia dans un programme simple.

Que vous souhaitiez restaurer vos souvenirs, préparer du contenu à partager ou organiser votre bibliothèque, VideoProc Converter AI met tout à portée de main.

Offre Spéciale : 67 % de réduction sur la version 8 avec un pack de logiciels offerts & licence offerte pour la version 7

Cet article [Bon plan] VideoProc Converter : Améliorez la qualité vidéo et image par IA est apparu en premier sur votre site préféré www.sospc.name

Meilleur écran OLED 27 pouces gaming en 2025 : le top 5

Par :Wael.K
13 août 2025 à 11:43

En 2025, le format 27 pouces OLED s’impose comme le choix privilégié des joueurs exigeants. Ces écrans combinent réactivité extrême, contraste infini et rendu HDR immersif. Basé sur les évaluations de référence de RTINGS, voici notre sélection des 5 meilleurs écrans OLED 27 pouces pour le gaming.

Pour comprendre toutes les technologies et savoir comment choisir, consultez aussi notre guide technique complet des écrans gaming 2025.

Comparatif rapide des 5 meilleurs OLED 27 pouces

ModèleDalleFréquenceRésolutionScore PC Gaming HDRRéactivitéPrix Aout 2025
Gigabyte AORUS FO27Q3QD-OLED360 Hz2560×14409.39.59.9775,71 € sur Amazon.fr (lien affilié)
ASUS ROG Swift OLED PG27AQDPOLED480 Hz2560×14409.29.09.91 031,99 € sur Amazon.fr (lien affilié)
LG 27GX790A-BOLED480 Hz2560×14409.28.99.9 599,99 € sur Amazon.fr (lien affilié)
Dell Alienware AW2725DFQD-OLED360 Hz2560×14409.2109.9 637,96 € sur Amazon.fr (lien affilié)
MSI MPG 271QRX QD-OLEDQD-OLED360 Hz2560×14409.29.99.9 802,96 € sur Amazon.fr (lien affilié)

Pas le temps de tout lire ? Voici nos choix rapides pour chaque profil d’utilisateur, basés sur le tableau ci-dessus et nos tests complets :

Nos recommandations rapides

  • Meilleur pour l’eSport : ASUS ROG Swift OLED PG27AQDP — Fréquence extrême de 480 Hz, temps de réponse record (9.9), idéal pour les joueurs compétitifs.
  • Meilleur rapport qualité/prix : LG 27GX790A-B — OLED 480 Hz, excellent score en réactivité et prix bien placé à moins de 600 €.
  • Polyvalence et HDR de référence : Dell Alienware AW2725DF — QD-OLED avec HDR noté 10/10 et couleurs éclatantes, parfait pour jeux et multimédia.

Vous pouvez aussi consulter nos avis complets plus bas pour découvrir en détail les forces et limites de chaque modèle.

Détails et avis sur chaque modèle

Gigabyte AORUS FO27Q3

Le Gigabyte AORUS FO27Q3 est un moniteur QD-OLED haut de gamme de 27 pouces en 1440p, capable d’atteindre 360 Hz. Il se distingue par sa réactivité quasi instantanée, son input lag extrêmement faible et une compatibilité VRR complète (FreeSync Premium Pro et G-Sync).

gigabyte aorus fo27q3 01
Gigabyte AORUS FO27Q3 ( source)

L’image est saisissante grâce à des noirs profonds, des couleurs éclatantes et une excellente gestion du HDR. La connectique est riche, avec HDMI 2.1, USB-C et un KVM switch pratique pour gérer plusieurs appareils. Gigabyte intègre aussi des fonctions de prévention du burn-in et propose une garantie de trois ans sur la dalle OLED.

Idéal pour : les joueurs PC compétitifs qui recherchent fluidité maximale et immersion visuelle.

Points forts : réactivité exceptionnelle, contraste infini, 360 Hz, HDR lumineux.

Limites : léger effet violet sur les noirs en pleine lumière, scintillement possible avec VRR selon la fréquence

ASUS ROG Swift OLED PG27AQDP

L’ASUS ROG Swift OLED PG27AQDP est un moniteur gaming OLED de 27 pouces en 1440p, taillé pour la compétition avec une fréquence record de 480 Hz. Il exploite la technologie Micro Lens Array+ (MLA+) pour offrir une luminosité supérieure à celle de nombreux autres OLED, tout en conservant des noirs profonds et un contraste infini.

rog swift oled pg27aqdp
ASUS ROG Swift OLED PG27AQDP (source)

Sa compatibilité totale avec les formats VRR, son temps de réponse fulgurant et son input lag très bas (hors signaux 60 Hz) en font un choix idéal pour les joueurs exigeants. Il embarque également des fonctions de protection contre le burn-in et un dissipateur thermique personnalisé.

Idéal pour : les joueurs PC compétitifs recherchant fluidité extrême et HDR percutant.

Points forts : 480 Hz, excellente luminosité HDR, compatibilité VRR universelle, réactivité exemplaire.

Limites : bugs logiciels pouvant modifier les réglages, input lag élevé en 60 Hz, léger scintillement VRR selon la fréquence.

LG 27GX790A-B

Le LG 27GX790A-B est un écran gaming OLED 27 pouces en 1440p capable d’atteindre 480 Hz, pensé pour la fluidité maximale. Il utilise la technologie Micro Lens Array+ (MLA+) pour booster la luminosité, tout en conservant des noirs profonds et un contraste infini.

lg 27gx790a b
LG 27GX790A-B (source)

Compatible avec tous les formats VRR et doté d’une connectique complète (HDMI 2.1 et DisplayPort 2.1), il offre une réactivité exemplaire et un input lag très bas. Il intègre aussi un éclairage arrière RGB hexagonal et le support DTS Headphone:X pour renforcer l’immersion sonore.

Idéal pour : les joueurs recherchant à la fois performance compétitive et rendu visuel immersif.

Points forts : 480 Hz, compatibilité VRR universelle, excellente réactivité, HDR percutant, design soigné.

Limites : scintillement VRR visible avec variation de framerate.

Dell Alienware AW2725DF

Le Dell Alienware AW2725DF est un moniteur gaming QD-OLED de 27 pouces en 1440p, conçu pour offrir une excellente fluidité avec son taux de rafraîchissement de 360 Hz. Il se distingue par un temps de réponse quasi instantané, un input lag très bas et un contraste quasi parfait, permettant d’afficher des noirs profonds aux côtés de hautes lumières éclatantes.

Dell Alienware AW2725DF
Dell Alienware AW2725DF (source)

Compatible VRR (FreeSync Premium Pro, HDMI Forum VRR), il intègre les fonctions AlienVision avec des modes d’aide comme le “Chroma” pour mieux distinguer les éléments du décor et un viseur intégré. Dell propose en plus une garantie de trois ans incluant la couverture du burn-in.

Idéal pour :les joueurs recherchant un écran polyvalent combinant eSport et immersion visuelle.

Points forts : 360 Hz, réactivité exceptionnelle, couleurs vives, contraste élevé, garantie étendue.

Limites : HDMI limité à la norme 2.0, scintillement VRR possible selon la fréquence.

MSI MPG 271QRX QD-OLED

Le MSI MPG 271QRX est un écran gaming QD-OLED 27 pouces en 1440p avec un taux de rafraîchissement de 360 Hz, pensé pour la compétition. Compatible avec tous les formats VRR et équipé de ports HDMI 2.1, il offre une réactivité quasi instantanée et un contraste quasi infini, pour des noirs profonds et des hautes lumières éclatantes.

MSI MPG 271QRX QD OLED 01
MSI MPG 271QRX QD-OLED (source)

Il se distingue par un dissipateur thermique passif silencieux, un KVM switch intégré et un port USB-C capable de fournir jusqu’à 90 W pour alimenter un laptop. MSI inclut une garantie de trois ans couvrant le burn-in.

Idéal pour : les joueurs recherchant un moniteur complet mêlant performance eSport, polyvalence et confort d’utilisation.

Points forts : 360 Hz, compatibilité VRR universelle, HDMI 2.1, USB-C avec Power Delivery, couleurs riches et vibrantes.

Limites : scintillement VRR possible, mise à jour firmware nécessaire pour l’input lag minimal.


Verdict final : quel OLED 27 pouces choisir en 2025 ?

Les moniteurs OLED 27 pouces ont atteint un niveau où chaque modèle présenté ici offre des performances de très haut niveau, que ce soit en fluidité, en HDR ou en réactivité. Le choix dépendra surtout de vos priorités : fréquence maximale pour l’eSport, fidélité HDR pour les cinéphiles, ou équilibre prix/performances pour un usage polyvalent.

Vous hésitez encore entre ces 5 modèles ? Voici nos conseils pour choisir l’écran OLED 27 pouces qui correspond le mieux à vos attentes et à votre budget :

  • Meilleur rapport qualité-prix : LG 27GX790A-B – À 599,99 €, c’est le plus abordable du comparatif avec une fréquence de 480 Hz, un score gaming de 9.2, HDR 8.9 et réactivité 9.9. Parfait pour les joueurs cherchant des performances haut de gamme à prix contenu.
  • Pour les budgets serrés : Gigabyte AORUS FO27Q3 – À 775,71 €, il offre un équilibre solide avec sa dalle QD-OLED, un score 9.3 (le meilleur du comparatif), une réactivité 9.9 et un taux de 360 Hz suffisant pour la grande majorité des joueurs.
  • Pour les joueurs compétitifs : ASUS ROG Swift OLED PG27AQDP – À 1 031,99 €, il mise sur une fréquence record de 480 Hz, des performances équilibrées et une qualité de fabrication premium, pour les joueurs exigeants sur chaque milliseconde.
  • Polyvalence et HDR exceptionnel : Dell Alienware AW2725DF – À 637,96 €, il séduit par son HDR 10 (meilleur score du comparatif) et son excellente réactivité 9.9. Un choix pertinent pour un usage mixte jeu/graphisme avec un contraste et des couleurs spectaculaires.
  • Choix premium : MSI MPG 271QRX QD-OLED – À 802,96 €, sa dalle QD-OLED haut de gamme et son HDR 9.9 en font une valeur sûre pour ceux qui veulent combiner esthétique, fluidité et image spectaculaire.

Conclusion

Que vous soyez un joueur compétitif à la recherche de la meilleure fluidité possible, un passionné d’images HDR spectaculaires ou simplement en quête d’un excellent rapport qualité-prix, les modèles de ce comparatif couvrent tous les profils. Chaque écran présenté offre un haut niveau de performance, mais leurs forces varient selon vos priorités : fréquence, HDR, prix ou design.

Razer Wolverine V3 Pro 8K : la manette PC sans fil taillée pour l’esport avec sticks TMR

Par :Wael.K
13 août 2025 à 09:43

Razer sort l’artillerie lourde pour séduire les joueurs PC compétitifs avec la Wolverine V3 Pro 8K, une nouvelle manette sans fil qui mise tout sur la vitesse et la précision. Exit les compromis : ce modèle améliore la connectivité par rapport à la V3 Pro classique grâce à un dongle 8000 Hz pour une latence quasi inexistante. Le tout avec un poids plume et de nouveaux sticks analogiques TMR, résistants au drift.

Affichée à 199,99 €, cette version est spécialement conçue pour PC, ce qui est assez inhabituel sur un marché où la compatibilité avec les consoles est souvent privilégiée, à l’image de la Manette Scuf Valor Pro, compatible à la fois avec PC et Xbox. Pour les amateurs de connexions filaires, la Tournament Edition 8K PC est également disponible, au prix de 119,99 €.

Une ergonomie familière mais optimisée

Visuellement, pas de révolution : la Wolverine V3 Pro 8K reprend les lignes de son aînée. On retrouve les boutons mecha-tactiles au clic sec et réactif, quatre boutons arrière façon souris, et les bumpers Claw Grip. Les triggers HyperTriggers sont toujours de la partie, capables de passer en un instant du mode analogique au déclenchement ultra-rapide.

razer wolverine v3 pro 8k pc lightest wireless 01
Razer Wolverine V3 Pro 8K

Le poids tombe à 220 g grâce à la suppression du module de vibrations, ce qui rend la manette moins fatigante sur de longues sessions. Seul bémol : les poignées restent courtes, ce qui ne ravira pas forcément les grandes mains.

Les sticks TMR, nouvelle arme de précision

Alors que les capteurs Hall effect sont encore en pleine adoption, Razer passe déjà à l’étape suivante avec la technologie TMR (Tunnel MagnetoResistance). Comme leurs prédécesseurs, ces sticks évitent l’usure mécanique, mais ils détectent aussi les mouvements les plus subtils. Idéal pour les pros qui jouent sur le fil du pixel.

razer wolverine v3 pro 8k pc pbt buttons desktop

Côté autonomie, comptez 20 heures par charge, une endurance correcte mais qui pourrait être mise à mal par la fréquence de polling élevée.

Un outil pensé pour le PC… et seulement le PC

En choisissant une exclusivité PC, Razer ouvre la porte à plus de personnalisation. Dans le logiciel Synapse, les joueurs peuvent remapper les commandes et même les assigner à des fonctions Windows spécifiques, comme sur le Scuf Envision Pro avec iCue.

razer wolverine v3 pro 8k pc buttons bumpers desktop

Les premiers retours confirment que cette Wolverine V3 Pro 8K tient ses promesses : rapide, précise et conçue pour la compétition.

razer wolverine v3 pro 8k tournament Edition

Certes, son prix élevé et son absence de compatibilité console en refroidiront certains, mais la version filaire Tournament Edition 8K PC à 119,99 € reste une alternative plus abordable.

Conclusion

La Razer Wolverine V3 Pro 8K ne cherche pas à plaire à tout le monde. Elle vise clairement les puristes de l’esport PC, ceux pour qui chaque milliseconde compte. Si vous êtes prêt à sacrifier la polyvalence console pour une précision chirurgicale, elle pourrait bien devenir votre nouvelle arme de prédilection.

Samsung Micro RGB TV : la première TV 115 pouces au monde avec rétroéclairage micro LED RGB

Par :Wael.K
13 août 2025 à 09:24

Nous l’avions déjà annoncé dans notre guide 2025 : la Micro LED allait s’imposer comme l’une des révolutions majeures du marché TV.

Samsung vient d’en apporter la preuve éclatante en dévoilant la Micro RGB TV, un impressionnant écran 115 pouces équipé d’un rétroéclairage micro LED RGB inédit. Plus qu’un téléviseur géant, c’est une démonstration de précision colorimétrique et de puissance visuelle qui place la barre très haut pour les années à venir.

Un rétroéclairage de précision chirurgicale

Au cœur de cette innovation se cache la technologie Micro RGB maison de Samsung. Concrètement, chaque LED rouge, verte et bleue — mesurant moins de 100 micromètres — est contrôlée individuellement et disposée en un motif ultra-fin derrière la dalle.

ceWdv5PkZQoUaG1I

Résultat : une couverture 100 % BT.2020, un standard international de référence pour la fidélité des couleurs. Fini les compromis : chaque nuance est reproduite avec une exactitude quasi photographique.

Quand l’IA sublime l’image

Le moteur Micro RGB AI analyse chaque image en temps réel pour ajuster la luminosité et la teinte des LED de façon optimale. Cette puce s’occupe aussi de booster les scènes aux couleurs ternes grâce au Micro RGB Color Booster Pro, rendant chaque plan plus vif, plus riche, et surtout plus proche de la réalité.

samsung tv micro led rgb

Certifiée Micro RGB Precision Color par le VDE allemand, cette TV ne se contente pas d’afficher : elle sculpte littéralement l’image, ajoutant relief et profondeur à chaque séquence.

Confort visuel et design premium

Avec sa technologie Glare Free, les reflets gênants appartiennent au passé, même dans un salon baigné de lumière. Côté look, la Micro RGB TV arbore un profil métallique ultra-fin qui s’intègre élégamment dans n’importe quel intérieur.

Une TV qui pense et protège

Grâce à Samsung Vision AI et à Bixby, poser une question sur un acteur ou obtenir des recommandations sans quitter son film devient un jeu d’enfant. Sécurité oblige, la TV embarque Samsung Knox, protégeant vos données sensibles. De plus, Samsung garantit 7 ans de mises à jour Tizen OS gratuites, un engagement rare dans le secteur.

Disponibilité et prix

La Samsung Micro TV RGB est déjà en vente aux États-Unis au prix de 29 999 dollars, ainsi qu’en Corée. Un lancement mondial est en préparation, avec divers formats prévus pour répondre à différents besoins. Êtes-vous prêt à connecter votre console à 500 € ?

L'ASUS GeForce RTX 5080 Noctua Edition écrase bien la concurrence grâce à son excellent refroidisseur !

La semaine dernière, ASUS et Noctua officialisaient leur nouveau bébé il faut bien le dire assez séduisant : l'ASUS GeForce RTX 5080 Noctua Edition. Une carte qui se distingue principalement par son refroidisseur très impressionnant sur le papier, avec sa large chambre à vapeur et son radiateur tota...

❌