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Les constructeurs européens sont en train de rater le train de la conduite autonome et ça fait chier

Par :Korben
30 juillet 2025 à 11:10

Saviez-vous qu’il existe un système de conduite autonome open source qui fonctionne sur des centaines de modèles de voitures, qui a parcouru 100 millions de miles avec ses utilisateurs et dont personne ne parle ?

OpenPilot, développé par Comma.ai, c’est le secret le mieux gardé de l’industrie automobile. C’est un logiciel libre créé par George Hotz, le génie qui avait jailbreaké l’iPhone à 17 ans, qui est capable de transformer votre voiture pourrie en K2000 à moindre coût.

Leur boitier, le Comma 3X, c’est trois caméras HDR, 128 GB de stockage, un GPS haute précision, et hop, votre caisse devient semi-autonome. Installation en quelques minutes, compatible avec plus de 300 modèles.

En avril 2024, un mec a même traversé les États-Unis avec une Prius 2017 équipée de ce truc : 43 heures, dont 98,4% passées en conduite autonome. Consumer Reports l’a même classé au-dessus de l’Autopilot Tesla en 2020. Et c’est open source, gratuit, modifiable, améliorable.

La question que je me pose maintenant, c’est pourquoi Stellantis, Renault, Volkswagen, et tous ces constructeurs européens qui galèrent comme des manches avec leurs systèmes d’aide à la conduite pourris, n’intègrent-ils pas directement OpenPilot dans leurs bagnoles ?

D’un côté on a une solution qui marche très bien, testée sur des millions de kilomètres, avec une communauté de dizaines de dev qui l’améliorent en permanence. Et de l’autre, on a quand même Carlos Tavares (le PDG de Stellantis) qui chiale que c’est trop cher de développer des voitures électriques et autonomes. Bah prends OpenPilot, champion ! C’est gratuit !

Car pendant que nos constructeurs européens se touchent la nouille, les autres foncent. Waymo, la filiale d’Alphabet, c’est 200 000 courses par semaine sans conducteur à San Francisco, Phoenix, Los Angeles. Leurs Jaguar I-PACE modifiées ont déjà parcouru 32 millions de kilomètres. Une étude a même montré qu’il y avait 82% d’accidents en moins avec les vélos et 92% en moins avec les piétons pour Waymo comparé aux conducteurs humains.

Tesla avec son FSD v13 ? Bon, ils stagnent à 800 km parcouru entre chaque interventions critiques du conducteur. Cela signifie qu’un conducteur doit reprendre le contrôle tous les 800 kilomètres pour éviter un problème. C’est très loin des 1,1 millions de km nécessaires pour égaler la sécurité d’un conducteur humain selon la NHTSA. Mais au moins ils essaient. Elon fait du marketing, promet la lune, mais derrière y’a encore du boulot. Le Robotaxi à Austin à 4,20$ la course, c’est pas révolutionnaire (y’a toujours un employé Tesla dans la caisse “pour la sécurité”), mais c’est un début.

Et les Chinois ? Ils défoncent tout. Xiaomi débarque avec 691 millions d’euros d’investissement, 1800 ingénieurs, 10 millions de clips vidéo pour entraîner leur IA. Et leur SU7 Ultra c’est 1548 chevaux, du 0 à 100 km/h en 1,98 secondes, et surtout un système Xiaomi Pilot avec deux puces Nvidia Orin-X. Too much ??? Peut-être. Mais au moins ils bougent.

BYD a aussi compris un truc fondamental, leur système “God’s Eye” est maintenant gratuit sur 20 modèles, même sur la Seagull à 10 000 balles. 1000 km sans intervention, 99% de réussite au parking, leur CEO Wang Chuanfu l’a dit : “C’est comme la ceinture de sécurité, pas un luxe.” Et instantanément, les actions des concurrents ont plongé.

Puis y’a Xpeng avec Huawei qui sort le “parking to parking” complet et Nio qui déploie NOP+ sur 229 000 véhicules. De son côté, la Deutsche Bank prévoit un doublement des ventes des véhicules chinois pour 2025.

Et maintenant, regardons nos champions européens. Accrochez-vous, ça pique. Stellantis et son “Highway Assist” ? Une blague. Ça tient à peine la voiture dans sa voie sur autoroute. Renault et son “Multi-Sense” ? Pareil, du bricolage qui date d’il y a 10 ans. Volkswagen avec Travel Assist ? Un peu mieux mais toujours à des années-lumière de la concurrence.

Mercedes a quand même réussi à sortir le premier vrai Level 3 commercial. Cela s’appelle le Drive Pilot et ça permet légalement de regarder Netflix en conduisant à max 95 km/h en Allemagne, 60 aux USA, et ça coute 2500 dollars l’option. C’est bien, mais c’est réservé aux richous qui prennent des Classe S.

Ce qui est dommage c’est que toutes ces solutions sont propriétaires, fermées et chacun développe son truc dans son coin.

Peugeot ? Citroën ? Fiat ? Même pas la peine d’en parler. Leur “conduite autonome”, c’est un régulateur de vitesse adaptatif qui freine quand la voiture devant freine. C’était révolutionnaire en 2005.

Le plus triste c’est surtout Cariad, la filiale software de Volkswagen avec ses milliards investis, des retards permanents, un bordel sans nom. Ils ont viré le patron, restructuré trois fois, et toujours rien qui sort.

Et pendant ce temps, des hackers en tongs développent OpenPilot depuis leur canapé… Bref, voici ce que je pense : Si un constructeur adoptait OpenPilot demain, voilà ce qu’il gagnerait :

  • Économies massives : Fini les centaines de millions en R&D. Le code est là, il marche, il est testé.
  • Rapidité : Au lieu de 5 ans de développement, 6 mois d’intégration.
  • Communauté : Des milliers de développeurs qui bossent gratos pour améliorer le système.
  • Compatibilité : Déjà testé sur des centaines de modèles. L’adaptation est triviale.
  • Innovation continue : Les mises à jour arrivent en permanence de la communauté.
  • Transparence : Tout est auditable. Pas de boîte noire.

Mais Korben, c’est pas si simple, la vie c’est beaucoup plus compliqué, tu es tellement idiot et naïf !

Ah ouais ? Voyons voir :

  • “On perd le contrôle” : Android c’est open source et ça empêche pas Samsung de faire des milliards. Vous prenez le code, vous l’adaptez, vous gardez vos modifs si vous voulez, et vous pouvez même contribuer.
  • “C’est pas sûr” : 160 millions de km parcourus et surtout Consumer Reports qui le classe au-dessus de Tesla. Question suivante ?
  • “L’image de marque” : Quelle image ? Celle du constructeur à la traîne qui propose rien face aux Chinois ?
  • “Les assurances” : OpenPilot est Level 2, comme 99% des systèmes actuels. C’est la même responsabilité légale.
  • “C’est compliqué à intégrer” : Plus compliqué que de développer from scratch ? Sérieusement ? Je pense pas…

Et le pompon pour moi, c’est la réglementation sur la conduite autonome. C’est l’ONU qui gère via l’UNECE et ils ont même autorisé le Level 3 jusqu’à 130 km/h sur autoroute avec leur Regulation R157. Super.

Sauf que chaque pays doit transposer ça dans sa réglementation et la France, bah sans surprise, toujours rien. On attend, on “étudie” et pendant ce temps, l’Allemagne autorise Mercedes, les USA testent la conduite autonome partout, et la Chine j’en parle même pas.

Le plus con c’est qu’OpenPilot c’est du Level 2, donc aucun problème réglementaire mais nos génies préfèrent attendre une hypothétique régulation Level 3 plutôt que de déployer ce qui marche déjà. N’oubliez pas que l’industrie chinoise prévoit 15 millions de voitures autonomes en 2025… et nous ? Bah on débat de la couleur des clignotants.

Bref, le paysage actuel de la voiture autonome, c’est Tesla qui a le lead commercial avec son marketing de ouf, Xiaomi qui devrait bientôt les dépasser et Waymo domine les robotaxis, sans oublier BYD qui démocratise à tour de bras.

Et au milieu de tout ça, OpenPilot est là. Disponible, gratuit, fonctionnel. C’est une solution miracle servie sur un plateau d’argent qui pourrait vraiment permettre aux constructeurs européens de rattraper leur retard. Mais bon, avec Stellantis qui préfère pleurer sur les coûts, Renault qui promet des trucs pour quand on sera déjà tous morts et Volkswagen qui préfère restructurer Cariad pour la énième fois plutôt que de délivrer du concret, on n’est pas sorti de l’auberge.

A croire que leur plan secret c’est d’attendre que les Chinois rachètent tout ou simplement de disparaître.

Voilà, la révolution de la conduite autonome, c’est MAINTENANT. Pas dans 5 ans, les gars ! Encore une fois, l’Europe va rater le coche, comme pour les smartphones. Comme pour les réseaux sociaux. Comme pour l’IA et j’en passe.

Bref, si vous conduisez toujours manuellement en 2025, c’est normal car les constructeurs aussi, visiblement.

On est officiellement des nuls pour détecter les images IA

Par :Korben
30 juillet 2025 à 08:47

Bon, autant vous le dire tout de suite : on est tous nuls. Microsoft vient de publier une étude qui prouve scientifiquement que l’humanité entière est incapable de distinguer une vraie photo d’une image générée par IA. Avec 62% de réussite sur 287 000 tests, on fait à peine mieux qu’une pièce de monnaie. Voilà, c’est dit.

Le Microsoft AI for Good Lab a en effet eu la brillante idée de transformer notre incompétence collective en données scientifiques. Plus de 12 500 cobayes du monde entier ont participé à leur jeu “Real or Not”, et les résultats sont… comment dire… humiliants.

Le plus marrant dans cette histoire c’est que les trois images qui ont le plus trompé les participants étaient… de vraies photos ! Et les scores les plus catastrophiques (12%, 14% et 18% de bonnes réponses) concernaient des clichés authentiques de l’armée américaine. Donc apparemment, quand on voit des militaires dans des décors inhabituels avec des éclairages bizarres, notre premier réflexe c’est de crier au deepfake.

On est quand même légèrement meilleurs pour reconnaître les humains (65% de réussite) que les paysages (59%). En effet, notre cerveau, câblé depuis la préhistoire pour repérer les visages, nous donne un maigre avantage de 6%. C’est ça, notre superpouvoir face aux machines. Ouin.

Les images créées par GAN (Generative Adversarial Network) sont les championnes toutes catégories de la duperie. Avec seulement 55% de détection correcte, c’est pile ou face avec un léger biais. Les deepfakes qui montrent des profils ou qui insèrent des éléments IA dans de vraies photos sont d’ailleurs particulièrement vicieux.

Et pendant ce temps, les IA de détection, elles, cartonnent. Les meilleures atteignent 87% de réussite, et certaines techniques comme l’analyse PRNU montent à 95%, voire 98% avec l’ELA (Error Level Analysis). En gros, on a créé des IA pour faire des fausses images, puis d’autres IA pour les détecter, et nous au milieu on est juste… largués.

Ce qui devrait vraiment nous alerter, c’est la vitesse à laquelle ces outils progressent car l’étude précise que leurs résultats “surestiment probablement la capacité actuelle des gens à distinguer les images IA des vraies”. Traduction : depuis que l’étude a été menée, les générateurs d’images sont devenus encore meilleurs, et nous sommes probablement encore plus nuls qu’avant.

Les chercheurs nous rappellent aussi gentiment qu’avant, il fallait être un expert avec des heures de travail pour créer un fake convaincant et maintenant, n’importe quel andouille avec ChatGPT ou Midjourney peut pondre une image photoréaliste en tapant trois mots. Bref, l’époque où on pouvait dire “ça se voit que c’est faux, regarde les mains” est officiellement révolue.

Screenshot

Mais ne désespérez pas totalement car les scientifiques travaillent sur des solutions : watermarks invisibles, outils de détection automatique, métadonnées certifiées… Mais en attendant que ces technologies se démocratisent, on va devoir vivre avec cette réalité qui est qu’on ne peut plus faire confiance à nos yeux.

Alors, vous voulez tester votre nullité ?

Le quiz Real or Not est toujours en ligne. Préparez-vous psychologiquement car statistiquement, vous devriez faire moins bien qu’un lancer de pièce amélioré. Mais au moins, vous saurez précisément à quel point vous êtes nul. C’est déjà ça.

Perso, j’ai fait le test et je m’en sors mieux que 71% des gens. J’ai réussi avec un score de 80% alors je compte sur vous pour faire mieux que moi !

L’étude complète est disponible sur arXiv pour les curieux. Vous reprendrez bien un peu d’humilité avec votre café ?

Source : Windows Central

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