Voici un récapitulatif sur les mises à jour de novembre 2025 pour Windows Server 2025 (KB5068787), Windows Server 2022 (KB5068787) et Windows Server 2019.
Microsoft a corrigé une faille de sécurité dans le mécanisme de délégation Kerberos (CVE-2025-60704) utilisé avec l'Active Directory. Quels sont les risques ?
HPE muscle sa gamme Cray pour l’IA et le HPC à grande échelle, avec de nouvelles lames de calcul, un réseau Slingshot 400 adapté aux charges denses et un stockage K3000 basé sur DAOS. Objectif affiché : densité record et gestion unifiée pour les centres de recherche, entités souveraines et grandes entreprises.
Un portefeuille Cray recentré sur la densité et la gestion unifiée
Dans le sillage du HPE Cray Supercomputing GX5000, HPE dévoile trois lames multipartenaires et multi‑workloads, un logiciel de management unifié et le support du réseau HPE Slingshot 400. D’après Trish Damkroger, HPE répond ainsi au besoin de « performance et densité » avec une architecture AI/HPC unifiée. Le stockage suit avec les HPE Cray Supercomputing Storage Systems K3000, premiers systèmes d’usine intégrant le logiciel open source Distributed Asynchronous Object Storage (DAOS) pour accélérer les accès I/O.
Côté adoption, le Höchstleistungsrechenzentrum Stuttgart (HLRS) et le Leibniz-Rechenzentrum (LRZ) ont retenu le GX5000 pour leurs prochains supercalculateurs Herder et Blue Lion. Selon le LRZ, Blue Lion bénéficiera d’un refroidissement liquide direct à 100 % opérant jusqu’à 40 °C, avec une performance soutenue annoncée jusqu’à 30 fois supérieure au système actuel et la réutilisation de la chaleur fatale sur le campus de Garching.
Trois nouvelles lames refroidies en liquide direct
Les trois lames introduites visent les charges IA/HPC mixtes ou CPU pures et acceptent des GPU phares comme la plateforme NVIDIA Rubin de prochaine génération et l’AMD Instinct MI430X, ou des CPU haut de gamme comme les AMD EPYC « Venice ». Chaque lame peut embarquer quatre ou huit endpoints HPE Slingshot 400 Gbps et jusqu’à deux SSD NVMe, avec déploiement mixte au sein d’un rack GX5000.
GX440n Accelerated Blade : quatre CPU NVIDIA Vera et huit GPU NVIDIA Rubin. Jusqu’à 24 lames par rack, soit jusqu’à 192 GPU Rubin par rack.
GX350a Accelerated Blade : un AMD EPYC « Venice » et quatre AMD Instinct MI430X (nouvelle série MI400 pensée pour l’IA souveraine et le HPC). Jusqu’à 28 lames par rack, soit jusqu’à 112 GPU MI430X par rack.
GX250 Compute Blade : partition CPU‑only pour le double précision, avec huit AMD EPYC « Venice ». Jusqu’à 40 lames par rack, pour une densité de cœurs x86 de premier plan.
Le nouveau HPE Supercomputing Management Software introduit la multi‑location, la virtualisation et la prise en charge des environnements conteneurisés. Il centralise l’approvisionnement, la supervision, l’énergie, le refroidissement et la montée en charge, avec des contrôles renforcés de sécurité et de gouvernance. La gestion de l’énergie permet suivi, estimation de consommation et intégration avec des ordonnanceurs « power‑aware ».
HPE Slingshot 400 arrive sur les systèmes GX5000 avec un châssis de switch‑blade liquide à 100 %, doté de 64 ports à 400 Gbps. Trois configurations sont prévues : 8 switches/512 ports, 16 switches/1 024 ports, 32 switches/2 048 ports. Selon HPE, cette génération maximise la bande passante du topologie GX5000 et réduit la latence tout en améliorant le débit soutenu et la fiabilité.
Côté stockage, le K3000 repose sur HPE ProLiant Compute DL360 Gen12 avec une architecture DAOS à faible latence pour doper les applications IA liées aux I/O. Options de serveurs DAOS : profils performance avec 8, 12 ou 16 SSD NVMe, profil capacité avec 20 SSD NVMe. Capacités de 3,84 TB, 7,68 TB ou 15,36 TB et configurations DRAM de 512 GB, 1 024 GB ou 2 048 GB. Connectivité au choix : HPE Slingshot 200, HPE Slingshot 400, InfiniBand NDR ou Ethernet 400 Gbps.
HPE rappelle également ses services supercalcul, de l’optimisation applicative à l’implémentation clé en main mondiale et au support 24/7.
Côté partenariats, AMD souligne « des technologies de leadership à la convergence du HPC et de l’IA », tandis que NVIDIA estime que les systèmes HPE GX5000 « superchargeront la découverte scientifique ». Hyperion Research y voit un levier pour « transformer la société » en accélérant recherche et innovation produit.
Disponibilités : lames GX440n, GX250 et GX350a en début 2027. HPE Supercomputing Management Software en début 2027. HPE Slingshot 400 pour clusters GX5000 en début 2027. Stockage HPE Cray K3000 avec serveurs HPE ProLiant Compute en début 2026.
AMD passe à l’offensive sans grand discours : la première brique de FSR Redstone débarque directement dans Call of Duty: Black Ops 7, mais uniquement pour les Radeon RX 9000.
Ray Regeneration ouvre le bal de FSR Redstone
En collaboration avec Activision, AMD active Ray Regeneration dans Black Ops 7 sur la série Radeon RX 9000. Le choix n’a rien d’innocent : la franchise avait déjà adopté FSR 4 dès sa sortie. Cette fonctionnalité cible l’éclairage et les réflexions avec ray tracing : un réseau neuronal nettoie les données bruitées avant l’étape d’upscaling pour des surfaces réfléchissantes plus nettes et des scènes lumineuses plus lisibles.
Concrètement, en restaurant le détail des rayons très tôt dans la chaîne de rendu, le jeu upscale ensuite une image plus propre, ce qui doit réduire scintillement, bruit et instabilités temporelles sur l’eau, le verre ou les matériaux brillants. AMD affirme avoir optimisé la méthode pour préserver les performances sur RX 9000 tout en contenant le coût du ray tracing et en maintenant la qualité d’image.
Il faut dire que ce lancement public marque la première étape visible de FSR Redstone, une suite de rendu pilotée par le ML. D’après la présentation de Computex 2025, quatre blocs sont prévus : Neural Radiance Caching pour l’illumination globale en temps réel, ML Ray Regeneration pour le détail ray tracé, ML Super Resolution en tant qu’upscaler FSR 4, et ML Frame Generation pour insérer des images prédites entre deux frames rendues.
Ensemble, ces briques doivent offrir un pipeline de rendu neural complet sur les GPU Radeon RX 9000, couvrant l’éclairage, le ray tracing, la montée en définition et la fluidité d’affichage. Reste à voir le calendrier des autres modules et l’ouverture éventuelle à des cartes antérieures : pour l’heure, aucune indication pour les GPU pré-RX 9000. Jack Huyhn résume la feuille de route sans donner de dates : « ce n’est que le début ».
Available on AMD Radeon RX 9000 Series graphics cards, FSR ‘Redstone’ Ray Regeneration goes live tomorrow in Call of Duty: Black Ops 7.
Ray Regeneration est actif dès maintenant dans Call of Duty: Black Ops 7, exclusivement sur les Radeon RX 9000. Aucun autre GPU ni fenêtre de déploiement supplémentaire n’ont été annoncés.
Un Steam Deck 2 maintenant ? Pas tant que la marche technologique n’est pas véritablement franchie. C’est le message martelé par Valve. La firme refuse catégoriquement une révision tiède ou un simple rafraîchissement matériel. Pour sortir un nouveau modèle, il faudra un vrai bond d’architecture, pas une montée en puissance incrémentale.
Valve refuse l’itératif : pas de Deck 2 sans rupture technologique
Dans un entretien accordé à IGN, Pierre-Loup Griffais, responsable du système Deck, a été limpide. Valve n’envisage pas un gain de 20 ou 50 %. L’équipe rejette tout ce qui ressemble à une mise à jour mineure. Le prochain Steam Deck devra offrir un équilibre différent, avec plus que des FPS en plus pour une autonomie similaire.
Cette exigence paraît sévère, surtout quand on rappelle que le Steam Deck est aujourd’hui la machine portable la moins performante du marché. Pourtant, Valve maintient sa ligne : mieux vaut attendre la bonne architecture que forcer un cycle qui apporterait peu.
AMD vise l’endurance, pas la force brute
AMD, le fournisseur du SoC du Deck, suit la même logique. Les tendances actuelles, entre upscaling et génération d’images, mettent la priorité sur l’efficacité électrique plutôt que la puissance brute. Le Steam Deck s’appuie sur un APU AMD mêlant un CPU Zen 2 à 4 cœurs/8 threads et un GPU RDNA2 à 8 CU (ray tracing support), le tout associé à 16 Go de LPDDR5 et une enveloppe de 10 à 15 W, une base désormais limitée pour les accélérations IA modernes.
Les performances observées avec l’implémentation non officielle de FSR 4 montrent d’ailleurs les limites des architectures plus anciennes, et expliquent pourquoi AMD évite de la généraliser. Reste la possibilité d’un SoC « Redstone », mais aucun élément concret n’a émergé.
Le faux espoir du Ryzen Z2 : trop modeste pour un Deck 2
En janvier, l’annonce des Ryzen Z2 avait fait monter les spéculations. Beaucoup y voyaient le candidat naturel pour une seconde génération du Deck. Mais Griffais a vite calmé le jeu : le Z2 ne ferait qu’offrir un petit progrès face à la plateforme actuelle.
Plusieurs tests l’ont confirmé : le GPU RDNA2 du Deck reste compétitif face à certains iGPU RDNA3 et RDNA3.5 lorsque l’optimisation est solide. Un argument de plus pour Valve, qui refuse d’introduire une fragmentation inutile entre deux générations trop proches.
RDNA5 comme horizon, mais aucune sortie imminente
Selon les signaux actuels, le Steam Deck 2 ne deviendra réalité qu’avec une architecture réellement ambitieuse, probablement AMD RDNA5. Ce choix implique un calendrier long, peut-être plusieurs années. AMD et Valve ne semblent pas vouloir s’engager trop tôt dans une transition coûteuse sans gain majeur.
Le parallèle avec Nintendo est éclairant. La Switch 2 n’a retenu ni Blackwell ni Ada, pourtant plus modernes, mais un SoC Ampere. Malgré ce choix, les ventes annoncées dépasseraient déjà les dix millions d’unités. L’enseignement est simple : un écosystème maîtrisé et une bonne autonomie comptent davantage qu’un saut de puissance brut.
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Amazon vient d’annoncer
qu’ils bloquaient désormais les applications de piratage sur
leurs Fire TV Stick
(lien affilié) et cela sur tous les appareils. Les nouveau, les anciens, peu importe… Ainsi, si une app est identifiée comme distribuant du contenu illégal, elle dégage ! Même si vous l’avez sideloadée.
Ce grand ménage a commencé en France et en Allemagne, et s’étendra au monde entier dans les prochains mois. Sniiff… Ça sent la fin d’une époque.
Ainsi, pendant des années, Amazon a vendu des millions de Fire Stick en sachant parfaitement ce que les gens en faisaient. Ils en ont bien profité les coquins ! Votre collègue qui vous proposait un Fire Stick modifié à 80 balles avec un abonnement IPTV 12 mois inclus et accès à Sky Sports, TNT Sports, et les films encore au cinéma, c’était la baaase et Amazon voyait bien tout ça passer.
Selon une analyse d’Enders
, 59% des personnes qui regardent du contenu piraté au Royaume-Uni utilisent un Fire Stick. 59% !! Ça fait environ 4,7 millions d’adultes britanniques qui on streamé illégalement du sport ces six derniers mois. L’architecture même des Fire Stick facilitait le détournement puisque c’était un Android ouvert, avec du sideloading activable en trois clics dans les paramètres, et une excellente compatibilité avec toutes les apps tierces notamment pour l’IPTV.
Amazon avait conçu la streaming machine parfaite !!
Sauf Sky en a eu marre. La chaîne britannique a fait une grosse pression sur Amazon durant des mois et cela a été payant ! Amazon a enfin eu une révélation, une prise de conscience soudaine et miraculeuse sur l’importance de la sécurité et du respect de la propriété intellectuelle. Mais mdrrrr…
Et hop, un petit partenariat avec l’Alliance for Creativity and Entertainment, plus tard (c’est la coalition anti-piratage menée par la Motion Picture Association avec Disney, HBO, Netflix, tous les gros bonnets) et nous y voilà. Leur dernier né, le
Fire TV Stick 4K Select
(lien affilié) est même le premier appareil tournant sous Vega OS. C’est un système d’exploitation maison basé sur Linux, et pas Android, donc plus moyen d’exécuter les applications Android sideloadées avec ça.
Snif !
Après, les services pirates ne vont pas disparaître puisque
certains services IPTV passent déjà aux web apps
qui tournent dans le navigateur… mais bon l’âge d’or du Fire TV Stick en tant que box à piratage semble être terminée.
Bref, Amazon ferme le robinet… après avoir biiiien rempli la piscine !