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Apple s'oppose à l'euro numérique : les détracteurs de la CBDC trouvent un allié

Alors que le projet de dollar numérique aux États-Unis est bloqué dans une impasse politique et fait face à une opposition croissante de la part des législateurs, l'Union européenne poursuit sans relâche son plan d'introduction d'un euro numérique. L'initiative de la Banque centrale européenne façonne de plus en plus une nouvelle architecture des paiements en Europe. Ce projet a acquis une importance stratégique et est considéré comme un élément de la souveraineté financière de l'Union, tout en menaçant Apple Pay, Google Pay et la domination de Visa et Mastercard. Les données de la Banque centrale européenne montrent qu'en 2022, les réseaux de cartes internationaux représentaient environ 61 % de toutes les transactions par carte dans la zone euro. Parallèlement, treize des vingt pays de la zone euro ne disposent pas de leur propre système national de paiement par carte. Cette dépendance vis-à-vis des infrastructures de paiement étrangères préoccupe les décideurs européens depuis des années, qui recherchent leurs propres solutions. L'euro numérique est censé résoudre ce problème, et Bruxelles le perçoit comme un outil pour limiter l'influence des entreprises financières et technologiques américaines sur un secteur clé de l'économie. Cependant, si l'indépendance en soi est hautement souhaitable, la forme qu'elle prend ne l'est pas nécessairement. Le projet d'euro numérique revêt également une dimension géopolitique dans un contexte de tensions croissantes entre l'Union européenne et les États-Unis. Alors que Washington affirme de plus en plus ses intérêts sur la scène internationale, Bruxelles insiste sur la nécessité de s'affranchir des infrastructures contrôlées hors d'Europe. L'euro numérique sera stocké dans des portefeuilles numériques dédiés et fonctionnera comme une monnaie non programmable, avec toutefois des limites de transaction imposées. Les citoyens de la zone euro pourront l'utiliser dans les commerces physiques, en ligne et pour les paiements directs entre utilisateurs. Si tout cela semble idéal en théorie, l'euro numérique compte de nombreux opposants parmi les citoyens ordinaires, qui y voient un agenda caché et de nombreuses raisons de s'inquiéter. Nombreux sont ceux qui réclament un contrôle total des flux monétaires et la possibilité de geler les fonds des citoyens. Au vu de ce que nous avons constaté pendant la pandémie et les manifestations au Canada, ces inquiétudes ne sont pas surprenantes. L'un des atouts majeurs du projet réside dans l'absence de frais de transaction. Contrairement à Visa, Mastercard et aux solutions basées sur Apple Pay et Google Pay, l'euro numérique ne générera aucun coût pour les commerçants ni pour les consommateurs. Cet aspect pourrait expliquer son adoption rapide après son lancement officiel. Pour les entreprises technologiques, cela représente la perte potentielle d'une des sources de revenus les plus importantes de l'écosystème européen des paiements. L'introduction d'un euro numérique est un élément de la stratégie de l'Union européenne à l'égard des géants technologiques américains. Apple s'est retrouvée au cœur de l'activité réglementaire bruxelloise ces dernières années. L'entreprise a été contrainte d'ouvrir ses systèmes iOS et iPadOS à des plateformes de téléchargement d'applications alternatives. Des changements ont également affecté le modèle de rémunération des développeurs. En 2024, Apple a été obligée d'instaurer de nouvelles conditions financières au sein de l'Union européenne, réduisant ainsi les commissions de certains développeurs d'applications. Parallèlement, les procédures antitrust en cours fragilisent davantage la position d'Apple sur le marché européen. L'entreprise fait face à des poursuites judiciaires de consommateurs devant un tribunal néerlandais, l'accusant d'abus de position dominante et de perception de commissions pouvant atteindre 30 %. Les amendes pourraient se chiffrer en centaines de millions de dollars. La pression réglementaire ne se limite pas à l'Union européenne. La Suisse, bien que n'étant pas membre de l'UE, mène également des procédures antitrust concernant Apple Pay. La Banque centrale européenne prévoit le lancement officiel de l'euro numérique en 2029. Bien que cette date paraisse lointaine, la tendance est déjà clairement marquée. Apple Pay, Google Pay et les systèmes de cartes de paiement internationaux pourraient progressivement perdre de leur importance sur l'un des marchés des paiements les plus importants au monde dans les années à venir. Pour Apple, ce serait un coup dur porté à l'un des piliers les plus rentables de l'écosystème. (Lire la suite)

Google réclame de l'argent pour l'IA dans Chrome

Depuis son lancement en 2008, Google Chrome est un navigateur web entièrement gratuit. Pendant plus de quinze ans, ce modèle est resté inchangé : Google a développé Chrome comme un outil grand public, financé indirectement par la publicité et les données des utilisateurs. Or, certains signes indiquent que cette philosophie pourrait évoluer. Des fragments du code du navigateur ont été découverts, révélant des projets d'introduction de fonctionnalités payantes basées sur l'intelligence artificielle. L'information concernant la possible monétisation de Chrome provient d'une analyse du code source portée à l'attention de XDA-Developers. Cette découverte est due à Leopeva64, un analyste reconnu des évolutions des navigateurs au sein de la communauté tech, qui publie ses observations sur X. Par le passé, il a révélé à plusieurs reprises des fonctionnalités qui ont ensuite été intégrées aux versions stables de Chrome. Les fragments de code découverts indiquent que l'agent d'IA prévu pour Chrome nécessitera un abonnement. La disposition relative à l'« activation », c'est-à-dire la possibilité d'effectuer des actions pour le compte de l'utilisateur, est particulièrement importante. Cette fonctionnalité nécessitera un accès payant, au moins lors de la phase de déploiement initiale. Le nouvel agent IA de Chrome s'appuiera sur les modèles Gemini, développés par Google et progressivement intégrés à ses autres services. Gemini peut déjà générer des résumés de contenu, faciliter la rédaction et analyser des informations sans application supplémentaire. Son rôle dans Chrome sera étendu. Les utilisateurs pourront demander à l'agent d'effectuer des actions directement dans le navigateur, comme résumer un long article, analyser le contenu vidéo ou fournir une aide contextuelle pendant la navigation. Chrome évolue ainsi d'un navigateur traditionnel vers un environnement de travail piloté par des agents intelligents, à l'instar de Windows qui se transforme en un système d'exploitation basé sur des assistants IA. On ignore pour l'instant quel modèle de paiement Google choisira. Une possibilité serait d'intégrer les fonctionnalités d'IA de Chrome aux abonnements Gemini AI Pro et Ultra existants, qui coûtent respectivement 20 $ et 250 $ par mois aux États-Unis. Cette solution permettrait à Google de regrouper son écosystème d'IA en une offre d'abonnement unique. Il est également possible que ce paiement soit temporaire. Un mécanisme similaire a déjà été utilisé lors du déploiement de Gemini dans Chrome : l’accès était initialement réservé aux abonnés, puis les fonctionnalités ont été progressivement étendues à tous les utilisateurs. Ce modèle permet à l’entreprise de tester l’intérêt du public et de préparer l’infrastructure sans risquer une réaction négative massive. Chrome domine le marché mondial des navigateurs. D'après les données de StatCounter de novembre 2025, il est utilisé par plus de 71 % des internautes. À titre de comparaison, Firefox détient une part de marché d'un peu moins de 3 %, et Opera se situe autour de 2 %. Une telle base d'utilisateurs signifie que même un faible pourcentage de clients payants se traduirait par des revenus considérables pour Google. Apparemment, les utilisateurs ne semblent pas se préoccuper des classements de Chrome en matière de non-respect de la vie privée. Jusqu'à présent, Chrome était un outil au service du modèle économique principal de l'entreprise, basé sur la publicité et l'analyse de données. Cependant, l'introduction de fonctionnalités d'IA payantes marque un tournant. Google considère de plus en plus l'IA comme un produit premium, et non plus comme un simple complément aux services gratuits. La monétisation de Chrome n'est toutefois pas sans risque. Les utilisateurs, habitués à la gratuité, pourraient mal réagir à toute tentative de facturation, même pour certaines fonctionnalités. L'exemple de Microsoft montre qu'une intégration agressive d'assistants IA peut susciter de vives critiques. Copilot dans Windows 11 a été source de mécontentement, et l'annonce d'un système basé sur des agents n'a fait que renforcer la résistance d'une partie de la communauté. Google devra trouver un équilibre entre la diversification de ses sources de revenus et la préservation de l'image de Chrome comme outil universel et neutre. Une stratégie trop agressive pourrait inciter certains utilisateurs à se tourner vers des navigateurs alternatifs, notamment ceux basés sur des logiciels libres. La réaction des fournisseurs de navigateurs basés sur Chromium reste incertaine. Si Google décide de facturer les fonctionnalités d'IA avancées, ses concurrents devront faire un choix : suivre le mouvement ou tirer parti de la situation et proposer des solutions similaires gratuitement. Les décisions prises dans les prochains mois pourraient avoir un impact considérable sur l'avenir du marché des navigateurs. (Lire la suite)

NVIDIA investit 5 milliards de dollars dans Intel : les rivaux deviennent alliés

L'annonce par Nvidia, en septembre, d'un investissement dans Intel avait été initialement perçue comme une bouée de sauvetage pour le géant américain des semi-conducteurs. Aujourd'hui, cette annonce est devenue réalité. Intel a officiellement vendu 214,7 millions d'actions à Nvidia à 23,28 dollars l'unité, confirmant une transaction d'une valeur de 5 milliards de dollars. Reuters a relayé l'information, marquant ainsi l'un des moments les plus symboliques de l'histoire du marché mondial des puces. Lors de l'annonce de l'accord, le cours de l'action était supérieur à sa valorisation boursière de l'époque. Aujourd'hui, la situation est radicalement différente. Le cours de l'action Intel a tellement progressé que le prix de la transaction est désormais nettement inférieur à sa valeur boursière actuelle. Cela illustre la rapidité avec laquelle la situation de l'entreprise a évolué ces derniers mois. L'acquisition d'une participation par Nvidia a été approuvée par la Federal Trade Commission début décembre ; la finalisation de l'opération n'était donc plus qu'une question de temps. Au moment de la publication, la capitalisation boursière d'Intel s'élevait à 172,67 milliards de dollars. Cela représente une hausse significative par rapport à 2024 et à la majeure partie de 2025, périodes durant lesquelles la valorisation de l'entreprise avait chuté jusqu'à 82,71 milliards de dollars. Ce net revirement de la perception des investisseurs démontre que le marché ne considère plus Intel comme une entreprise sur la défensive, mais comme une entreprise qui retrouve son importance stratégique. Ce changement s'explique non seulement par l'amélioration des résultats, mais aussi par un soutien financier sans précédent du gouvernement américain et, désormais, de Nvidia. Le parcours d'Intel jusqu'à sa situation actuelle a été exceptionnellement difficile. Des années d'investissement dans de nouvelles usines et des procédés technologiques ont mis à rude épreuve les finances de l'entreprise. Parallèlement, la controverse entourant les questions de sécurité nationale et les liens passés du PDG, Lip-Bu Tan, avec la Chine n'a cessé de s'amplifier. Il y a quelques mois, les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque l'administration du président Donald Trump a ouvertement cherché à le destituer. Finalement, le conflit s'est soldé par un compromis politique. Washington a décidé d'acquérir une participation dans Intel pour 8,9 milliards de dollars, signalant clairement que l'avenir de l'entreprise est considéré comme stratégique pour les États-Unis. L'investissement de Nvidia s'inscrit dans la même logique de reconstruction du secteur des semi-conducteurs américain. Peu après l'annonce de l'investissement gouvernemental et l'acquisition de parts par Nvidia, Intel et Nvidia ont dévoilé les SoC Intel x86 RTX , une initiative qui a surpris de nombreux observateurs, compte tenu des décennies de rivalité acharnée entre les deux entreprises. Des sources proches des deux sociétés soulignent cependant que ce partenariat était en préparation depuis bien plus longtemps et n'était pas le fruit de pressions politiques. Bien que la date de sortie des nouvelles puces reste inconnue, l'annonce de cette collaboration laisse entrevoir un changement potentiel dans l'architecture du marché. L'association du savoir-faire d'Intel en matière de conception de processeurs x86 et de la position dominante de Nvidia dans le domaine des accélérateurs graphiques et d'IA pourrait donner naissance à des solutions susceptibles de représenter une menace sérieuse pour la concurrence. (Lire la suite)

YouTube est inondé de contenus générés par l'IA. Un nouveau rapport ne laisse aucun doute à ce sujet.

L'intelligence artificielle a bouleversé notre quotidien. YouTube ne fait pas exception, avec son abondance de contenus générés par l'IA. Un nouveau rapport révèle l'ampleur de ce phénomène. On estime que plus de la moitié des articles publiés en ligne aujourd'hui sont créés grâce à l'intelligence artificielle. Une tendance similaire s'observe sur YouTube, où une part croissante du contenu est constituée de vidéos générées par l'IA, souvent de très mauvaise qualité. Les auteurs du rapport qualifient ce type de contenu de « AI Slop ». Il s'agit de contenus produits en masse par des algorithmes, sans grande considération pour la qualité ou la valeur intrinsèque. Leur objectif principal est de générer des vues, des abonnés ou d'influencer l'opinion publique. Concrètement, ce sont des vidéos simples, souvent répétitives, conçues pour capter rapidement l'attention. Pour évaluer l'ampleur du phénomène, les auteurs du rapport ont créé un nouveau compte YouTube et ont analysé les vidéos diffusées dans Shorts. Sur les 500 premières vidéos visionnées, un pourcentage stupéfiant de 21 % étaient générées par l'IA. 33 % supplémentaires ont été qualifiées de « vidéos sans intérêt », c'est-à-dire des contenus très simples et de faible valeur, faciles à consommer mais peu utiles. Le rapport révèle également les pays où ces vidéos sont le plus visionnées. La Corée du Sud arrive en tête, suivie du Pakistan, puis des États-Unis. Ces derniers abritent d'ailleurs l'une des chaînes les plus populaires du genre, qui publie des vidéos en espagnol et compte des millions d'abonnés grâce à ses histoires animées inspirées de séries à succès. Bien que la qualité de ces contenus puisse laisser à désirer, leur portée est immense. Les chaînes les plus populaires génèrent des centaines de millions, voire des milliards de vues. Cela se traduit par des revenus publicitaires substantiels, estimés à plusieurs millions de dollars par an. Ceci démontre que la production massive de contenus via l'IA peut s'avérer extrêmement rentable. Ce phénomène ne se limite pas à une seule plateforme. Les contenus générés par l'IA sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, dans les articles, les graphiques et les images. Internet, longtemps créé principalement par des humains, est de plus en plus saturé de contenus générés automatiquement. Les experts soulignent qu'il est de plus en plus difficile d'échapper à ce déluge de contenus. Les utilisateurs doivent donc être plus sélectifs quant à ce qu'ils regardent et lisent. Cela illustre également l'influence considérable de l'intelligence artificielle sur l'apparence et le fonctionnement d'Internet. (Lire la suite)

Nouveau changement de style pour la série TH de Thermaltake qui revient en V3

30 décembre 2025 à 13:23

Il n'aura pas fallu très longtemps à Thermaltake pour revoir la série TH V2, qui est désormais attendue en V3 avec un tout nouveau style. Exit le format hublot, Thermaltake revient sur du carré et garde les déclinaisons sans et avec écran LCD. Avec, le top permet d'avoir quelques informations de monitoring sans aller trop loin dans la personnalisation avec le logiciel TT Segment Code. A mi-chemin entre les LA-S et des modèles plus haut de gamme donc, ce qui est plutôt intéressant. Sans, place à du miroir infini avec un gros logo TT au centre. Dans tous les cas, ce top est amovible avec une fixation magnétique, ce qui permet de choisir l'orientation tout en laissant un accès au kit de fixation, qui sera partiellement masqué. […]

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C'est fait, NVIDIA vient d'acheter 5 milliards de dollars d'actions Intel au prix décidé en septembre 2025

Le 18 septembre 2025, NVIDIA et Intel annonçaient un partenariat il faut bien le dire assez historique. Parmi les différents termes de cet accord entre les deux fabricants historiques, il y avait une partie financière qui consistait en l'achat, par NVIDIA, de 5 milliards de dollars d'actions Intel....

BYD dépasse Tesla sur l’année 2025 : un tournant historique pour le marché mondial du VE

30 décembre 2025 à 13:10

C’est une première qui marque un basculement plus que symbolique dans l’industrie automobile : le constructeur chinois BYD a en effet dépassé Tesla sur l’ensemble de l’année en termes de ventes de véhicules électrifiés. Longtemps considéré comme l’outsider asiatique face au pionnier américain, BYD s’impose désormais comme le …

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Actualité : Fin d’année : profitez de -60 % sur Avast Premium Security pour protéger PC et mobile

30 décembre 2025 à 13:15
Les prix des solutions de sécurité sont en baisse pour la fin d’année 2025, ce qui en fait le moment idéal pour en souscrire à petit prix. Chez Avast, par exemple, une réduction de 60 % est actuellement offerte sur la suite Premium Security. Cette remise permet d’en profiter à partir de seulement 2,43 € par mois au cours de la première année, soit un...

Actualité : Chiffrement post-quantique : les VPN se préparent à la rupture

30 décembre 2025 à 13:15
RSA, courbes elliptiques : le chiffrement qui protège aujourd'hui vos communications repose sur des problèmes mathématiques complexes. Leur force ? Le temps nécessaire pour les résoudre — des siècles avec un ordinateur classique. Mais les ordinateurs quantiques changent la donne. Grâce à la mécanique quantique, ces machines traitent simultanément un...

« Ce sera un travail stressant », Sam Altman recrute à prix d’or la personne capable d’anticiper les dérives de ChatGPT

30 décembre 2025 à 13:10

sam altman

Le 27 décembre 2025, Sam Altman, patron d’OpenAI, maison mère de ChatGPT, a profité de son audience sur X pour partager une fiche de poste visiblement cruciale à ses yeux. L’entreprise cherche à recruter son prochain Chef de la préparation aux situations d’urgence. Un poste stratégique, très bien payé qui a déjà connu un turnover impressionnant au sein de l’organisation.

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