Vendredi dernier, Offworld Industries a fait une annonce surprise : l’arrivée de Fireteam, un mode de jeu en PvE jusqu’à 5 joueurs en coop pour Squad. C’est suite à un événement interne pendant lequel les équipes expérimentent de nouvelles fonctionnalités, que le studio s’est rendu compte qu’un mode PvE pouvait être intéressant. Après un an de boulot, les développeurs sont prêts à nous montrer ce que ça donne dès le 3 décembre prochain. Si quatre missions seront gratuites, ils ne perdent pas le nord pour autant et proposent un DLC payant à 8 $ pour neuf missions supplémentaires. Et si vous avez du fric à jeter par la fenêtre, il y a même un tiers à 15 $ avec des skins et des emotes fabuleuses.
Dans le billet de blog Steam, on peut voir les différents types de missions qui seront proposés : de la recherche et destruction d’objectifs, tuer des cibles, et infiltrer ou exfiltrer des territoires ennemis. Ça se passera sur des maps comme Mutaha, Sumari ou Fallujah. Au niveau du gameplay, on nous assure que ce sera la même chose que pour la partie multijoueur, et d’après les courtes séquences que l’on peut voir dans le trailer, cela ressemble à un mélange entre des missions d’Arma 3 et de Six Days in Fallujah. L’équipe tente de nous rassurer en disant qu’ils travaillent activement à rendre l’IA crédible, mais ça nous laisse tout de même dubitatifs. On attendra d’en voir un peu plus pour se prononcer. Ils souhaitent avoir des retours pour pouvoir orienter leurs futurs développements, et promettent d’autres missions et fonctionnalités dans les prochains mois. Ils veulent, par exemple, profiter de ce mode pour en faire un tutorial, et ainsi mieux accueillir les noobs qui sont perdus dans les matchs en 50v50.
En attendant, vous pouvez jeter un œil au concept réalisé l’année dernière :
Offworld Industries insiste également beaucoup sur la communauté : tous les outils qu’ils utilisent seront mis à disposition des modders, afin qu’ils travaillent à leur place.
Si vous voulez avoir plus d’infos, n’hésitez pas à consulter le billet de blog Steam. À la rédac, on est tout de même assez curieux de voir ce que ça va donner. On l’essaiera sans doute à la sortie le 3 décembre. Attention, il faut donc posséder Squad pour y jouer. Ça tombe bien, notre partenaire Gamesplanet propose une promo de 63 % sur le jeu, ce qui le fait à 18 €. Les missions gratuites seront directement disponibles, tandis que les autres seront accessible via le DLC Squad – Fireteam, que vous pouvez ajouter à votre liste de souhaits Steam, s’il vous intéresse.
Vous hésitez entre la vie trépidante d’un aventurier ou celle, bien rangée, d’un marchand tenant une affaire honnête ? Et pourquoi pas les deux ? Le Moonlighter est de retour avec Will, notre marchand préféré, dans Moonlighter 2. Édité par 11 bit Studios et développé par Digital Sun, Moonlighter 2 est la suite du très apprécié Action-RPG mêlant des éléments de dungeon crawler et de rogue-lite. Nouvelle ville, nouveaux ennemis, nouvelle esthétique et nouvelle vie : découvrez avec nous le retour aux affaires de notre aventurier téméraire.
Test réalisé sur PC grâce à une copie numérique envoyée par l’éditeur
On prend les mêmes et on recommence
Moonlighter 2 est, sans grande surprise, la suite directe du premier opus. Si celui-ci avait marqué les esprits par son originalité, le deuxième conserve bon nombre de ses mécaniques iconiques tout en approfondissant une grande partie d’entre elles. Les développeurs de Digital Sun ont amélioré et retravaillé de nombreux aspects du jeu, à commencer par son esthétique : au revoir le pixel art et bonjour la 3D. Là où le premier opus était une véritable lettre d’amour aux fans de pixels, Moonlighter 2 a évolué et a pratiquement gagné une dimension. Cette nouvelle direction artistique, très convaincante, reste cohérente et conserve l’esprit du premier jeu en termes de couleurs, d’aspects, de textures et de bestiaire. Bien évidemment, ce changement de style plaira ou non, mais il est indéniable qu’il a été exécuté avec soin et que le jeu est un véritable plaisir pour les yeux, le tout sublimé par une bande originale discrète, mais douce et reposante comme c’était déjà le cas dans le premier opus.
Les affaires reprennent.
Moonlighter 2 commence par une introduction posant les bases de l’univers, de l’histoire et de ses mécaniques. On y découvre que l’ancienne ville de Will, Rynoka, a été conquise par des ennemis venus d’une autre dimension, poussant le village et ses habitants à s’exiler à Tresna, une toute nouvelle ville. On y retrouve des visages familiers du premier opus, ainsi que de nouveaux alliés. La boutique originale de Will, héritage de son grand-père, est restée à Rynoka, mais Will ouvre une nouvelle boutique à Tresna et devient ainsi Moonlighter deuxième du nom. Désemparé, mais décidé à récupérer sa ville, il n’avait aucune solution jusqu’à l’apparition d’un mystérieux vortex interdimensionnel lui promettant d’exaucer un souhait s’il parvient à remplir certains objectifs. Encouragé par cette promesse, Will reprend du service et retourne à la conquête des donjons et des étals marchandes.
Contrairement au premier opus, la dimension narrative est ici bien plus présente, et les objectifs comme les paliers à atteindre sont bien plus clairs. Il ne s’agit plus seulement de conquérir des donjons pour faire tourner sa boutique et améliorer son équipement : il faut désormais sauver son village en accomplissant des missions. Le village en lui-même propose plusieurs activités secondaires via les quêtes de ses habitants.
Plus de rogue-lite, moins de dungeon crawler
Là où le premier opus proposait des donjons générés aléatoirement avec une progression pièce par pièce pour trouver le bon chemin jusqu’au boss, il n’est désormais plus nécessaire de chercher son chemin : le joueur doit constamment avancer de palier en palier. À la fin de chaque palier, il choisit le suivant via une carte à nœuds offrant différents embranchements menant tous au boss. Certains chemins sont plus courts, d’autres abritent des ennemis d’élite ou encore des différents buffs utiles à la run. Moonlighter 2 introduit en effet un nouveau système de bonus offensifs ou passifs, absent du premier jeu, mais composante essentielle des rogue-lite.
Certains paliers permettent aussi d’obtenir des compétences passives une fois les ennemis vaincus, remplaçant parfois les coffres traditionnels. Il existe toutefois toujours des coffres qui offrent des reliques de différentes raretés et qualités qui influencent directement leur prix de vente. Cette mécanique, combinée au système toujours présent de malédictions obligeant à organiser son inventaire avec soin, transforme une récolte banale en véritable mine d’or. Dans le premier opus, ce système était surtout punitif ; ici, il devient bien plus facilitant. D’autant plus que désormais, un retour au village ne coûte aucun or, là où par le passé, il fallait parfois débourser une coquette somme pour pouvoir revenir en vie, poussant le joueur à prendre des risques parfois inconsidérés.
Des bonus sont octroyés durant les runs.Adieu l’exploration.
Dans le premier Moonlighter, on explorait souvent des donjons pour affronter des ennemis spécifiques en espérant obtenir certains items nécessaires au craft. Désormais, les ennemis ne lâchent plus rien : seules les récompenses de fin de combat fournissent des ressources. Les salles fermées disparaissent au profit de paliers plus ouverts et verticaux : des ennemis peuvent attaquer depuis les hauteurs ou l’autre côté d’un précipice, et il n’est plus possible de s’échapper temporairement d’une pièce en difficulté. En cas de mort, les objets ne sont plus perdus : seule leur qualité est réduite de moitié, entraînant une perte de revenus conséquente en boutique. Bien que les environnements restent générés aléatoirement, la perte de la dimension « exploration de donjon » est regrettable ; elle participait grandement au charme du jeu. La nouvelle formule fonctionne, mais les nostalgiques y verront une évolution au goût amer.
Concernant les combats, le bestiaire découvert était très convaincant, tant dans ses apparences que dans la variété de ses attaques. Selon les biomes, les patterns changent totalement, et il n’est pas rare de se retrouver débordé. Combiné à une toute nouvelle verticalité auparavant absente et à des hordes parfois très massives d’ennemis, le jeu est légèrement plus difficile. D’un côté, le jeu est plus difficile ; de l’autre, moins punitif. L’équilibre se maintient donc entre le premier opus et sa suite.
Les armes ont également bénéficié d’une refonte : elles disposent toutes d’attaques spéciales. La lance laisse des pointes à chaque coup, que l’on peut rappeler en ligne droite pour blesser les ennemis sur leur trajectoire ; la grande épée s’émousse et nécessite des coups d’estoc pour être affûtée ; l’épée courte permet une attaque circulaire, etc. Ces mécaniques nous ont semblé inégales : certaines attaques spéciales ressemblent plus à des contraintes qu’à de véritables atouts, tandis que l’épée courte ne semble souffrir d’aucun malus. Autre nouveauté : le sac à dos devient à son tour une arme. En effet, certains ennemis possèdent une jauge de rupture. Une fois étourdis, ces derniers peuvent être projetés avec un coup de sac à dos en direction d’un mur, d’un ennemi ou du vide. Will a aussi abandonné son arc au profit d’un pistolet permettant d’attaquer à distance. La visée automatique s’est toutefois révélée assez rigide, et il nous est arrivé de tirer sur la mauvaise cible.
Le sac à dos fait des ravages.Des paterns ennemis convaincants.
Les affaires sont les affaires
Autre composante essentielle de Moonlighter 2 : la gestion du magasin. Comme dans le premier opus, le cœur du système repose sur la collecte de ressources dans les donjons, que notre marchand pourra vendre dans son magasin. En fixant le bon prix, il pourra engendrer des bénéfices qui lui permettront d’acquérir un meilleur équipement, ce qui lui permettra ensuite de conquérir des donjons plus avancés : un cercle vertueux donc.
Les mécaniques inhérentes au magasin ont, elles aussi, été quelque peu reconsidérées. Il n’y a plus d’offre et de demande, mais une jauge de bénéfice qui se remplit grâce aux réactions des clients. Un prix trop élevé les fera fuir ; un prix trop bas entraînera une perte sèche pour la tirelire. Toutefois, la satisfaction des consommateurs permettra de remplir une jauge dite de bénéfices, qui permettra de déverrouiller des buffs passifs ou actifs sur les ventes. Oui oui, des buffs, pour vendre des produits. Si cela peut sembler déconcertant, nous avons trouvé cela très utile puisque cela ajoute une nouvelle dimension à la gestion du magasin, nous forçant à nous efforcer de proposer les produits aux meilleurs prix. Sans oublier qu’un nouvel acolyte, GUARD13N, nous assiste lui aussi dans les tâches : ce petit robot permet d’organiser la boutique, d’ajouter de nouveaux meubles offrant des buffs passifs et de gérer l’inventaire.
Optimiser sa boutique pour faire de meilleurs profits.
La ville de Tresna abrite de nombreux nouveaux marchands, dont certains venus de Rynoka, comme le forgeron ou l’alchimiste qui concocte potions et mixtures. On y trouve désormais des marchands de meubles, des revendeurs d’objets perdus et bien d’autres encore. La ville est plus animée que jamais, regorge de recoins à explorer, et profite d’un sound design soigné : chants d’oiseaux, mélodies douces et brouhaha ambiant renforcent l’immersion. Il fait presque bon vivre à Tresna et il est très agréable de s’y promener.
Verdict
Moonlighter 2 réussit à moderniser la formule du premier opus tout en conservant son identité. Plus narratif, plus vertical, moins punitif mais aussi moins exploratoire, il troque une partie du charme du dungeon crawler d’origine contre une structure plus proche du rogue-lite. Cette évolution divisera sans doute les fans de la première heure, mais elle s’accompagne d’un réel soin apporté au gameplay, aux combats et à la gestion du magasin. La nouvelle direction artistique en 3D, cohérente et soignée, réinvente l’identité graphique avec un charme certain. Malgré quelques mécaniques inégales et la disparition regrettée de l’exploration de Donjons, Moonlighter 2 propose une suite solide, généreuse et plaisante, qui parvient à renouveler son aventure sans renier son héritage.
Alors qu’il est sorti il y a plus de 7 ans, Warhammer: Vermintide 2 est toujours suivi par Fatshark (aussi développeur de Warhammer 40,000: Darktide). En effet, il y a quelques jours, il a publié une nouvelle map nommée Return to the Reik, qui prend place autour d’une rivière, et nous propose une mécanique de gameplay avec des bateaux.
Après avoir jeté un œil aux fameuses séquences auprès d’influenceurs, cela semble un peu merdique, mais au moins, ça apporte de la variété. D’autre part, quelques corrections de bugs et des ajustements ont été apportés. Vous trouverez le patch note sur le billet de blog Steam dédié.
Le petit truc des grands jeux, c'est qu'ils servent après de référence pour le reste de l'industrie, au point que certains tombent allègrement dans le plagiat. Ça va parfois même un peu plus loin que ça, avec des limites qui dépassent de loin le simple cadre du jeu vidéo pour s'inviter chez le Septième Art. On a justement, ici, une belle preuve du phénomène.
Cette semaine dans Sous le Radar, on passe en lumière Quartet : ce RPG est probablement l'un des plus sous-cotés de l'année… et ça nous rend franchement tristes. Nous vous avons, du coup, concocté une vidéo pour en chanter les louanges comme il se doit.
Voilà, il y a donc un monde où ce n'est pas Microsoft qui possède Minecraft, mais bel et bien Activision : l'éditeur s'était en effet positionné pour racheté son studio phare, Mojang, il y a bien des années maintenant.
Après des mois de spéculations et de rumeurs, les joueurs Nintendo Switch peuvent enfin mettre la main sur Tomb Raider: Definitive Edition, premier épisode d’une trilogie qui avait su convaincre ses fans entre 2013 et 2019. Et pour cause : c’est une nouvelle fois au studio Aspyr que l’on doit ce portage sur consoles portables Nintendo, décliné en deux versions distinctes – l’une pour la Nintendo Switch, l’autre pour la Nintendo Switch 2. C’est cette dernière qui nous intéresse aujourd’hui. Après plusieurs heures de jeu, le constat est clair : le résultat est satisfaisant, même s’il n’est pas exempt de défauts.
Test réalisé sur Nintendo Switch 2 grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Une aventure périlleuse qui tient dans la poche
Si vous êtes passé à côté de Tomb Raider, sorti pour la première fois en 2013 sur PS3 et Xbox 360, ce portage signé Aspyr pourrait bien vous intéresser, surtout si vous jouez exclusivement sur Nintendo Switch. Après les sorties de Tomb Raider I–III Remastered puis Tomb Raider IV–VI Remastered, c’est au tour de la trilogie moderne développée par Crystal Dynamics de passer sur la table d’opération.
Il est possible de se déplacer rapidement via les feux de camp débloqués
Et pour cause : nous avons droit à un portage de la version PS4 sortie début 2014, disponible non seulement sur Nintendo Switch 2, mais aussi sur la Nintendo Switch classique. Contrairement à certaines pépites indépendantes comme Hades II ou Hollow Knight: Silksong, aucune mise à niveau gratuite n’est proposée si vous achetez la version Switch et souhaitez ensuite basculer vers la version Switch 2. Attention donc à bien choisir la bonne version lors de l’achat.
Une fois notre version de test récupérée, ce sont 27,3 Go qui se lancent en téléchargement sur Nintendo Switch 2. Ce n’est pas un reproche, mais il faudra prévoir de l’espace, surtout avec la multiplication des cartes-clés de jeu. Si vous n’avez pas encore craqué pour une microSD Express, il est peut-être temps d’y penser. Au premier lancement, on retrouve le même menu et les mêmes options que lors de la sortie initiale. Deux modes de jeu principaux sont proposés : solo et multijoueur. Nous nous concentrerons ici sur le mode solo, pour des raisons que nous détaillerons plus bas. Trois niveaux de difficulté sont disponibles : facile, normal et difficile. Nous avons opté pour le mode normal, offrant une expérience équilibrée.
La mise en scène est toujours sombre et creepy
La première cinématique pose le contexte du voyage et offre un aperçu du moteur graphique sur Nintendo Switch 2. Mention spéciale à la représentation de l’eau, franchement ratée et à une cinématique compressée qui perd donc de sa superbe. Mais une fois ce détail mis de côté, le jeu tourne parfaitement en 1080p/60 fps en version portable (2K/60 fps en docké), sans ralentissements notables. Sur Nintendo Switch classique, il faudra se contenter d’une résolution inférieure et d’un framerate bloqué à 30 FPS – frustrant, mais compréhensible. Cela dit, voir un jeu de ce calibre, même issu de la fin de vie de la génération PS3/Xbox 360, tourner sur une Nintendo Switch Lite reste une petite victoire en soi.
Une version complète pas totalement exploitable
On retrouve donc une Lara Croft jeune et insouciante, qui va apprendre sur le tas le sens de l’aventure, mais aussi celui de la souffrance. Grâce à une mise en scène toujours aussi percutante, on ressent pleinement les épreuves traversées par notre héroïne, interprétée par l’excellente Alice David en version française. L’ensemble dégage une vibe Uncharted assez évidente, mais efficace, avec des collectibles, de la chasse, et un équipement évolutif qui permet au gameplay de se renouveler tout au long de l’aventure. Comptez environ dix heures pour terminer le jeu une première fois, et ajoutez 6 à 7 heures supplémentaires pour le compléter à 100 %. Pour faciliter la collecte des objets, des points de contrôle sont disséminés un peu partout, et les temps de chargement sont d’une rapidité impressionnante.
Lors de votre aventure, vous débloquerez de nouvelles compétences et armes au fur et à mesure
Mais alors, quel est le problème de ce portage sur Nintendo Switch 2 ? Sur le papier, tout semble solide, mais on peut s’interroger sur la méthode employée par Aspyr pour cette version. Malgré une console nettement plus puissante, on se contente ici d’une simple amélioration de la résolution et du framerate par rapport à la mouture Nintendo Switch. En réalité, les éléments affichés semblent identiques entre les deux consoles, et certains problèmes techniques, sans être rédhibitoires, restent désagréables.
Les ombres manquent cruellement de finesse, à tel point que la version PS3 faisait parfois mieux – ce qui est inacceptable en 2025 sur une Switch 2. Même constat pour certaines textures franchement indignes, et la présence régulière de petits artefacts visuels sans raison apparente. Côté positif, on notera la prise en charge des fonctionnalités de la console, avec l’écran tactile utilisable dans les menus et le gyroscope.
Dès les premières minutes, Lara va se blesser assez gravement
Enfin, la dernière section de ce portage concerne le multijoueur en ligne. Cette version embarque tous les contenus additionnels sortis à ce jour : tenues alternatives et 13 cartes multijoueur. Seul bémol : les serveurs sont (déjà) vides. Lors de notre test, nous n’avons pu lancer qu’une seule partie. L’expérience s’est révélée stable, mais une compatibilité cross-play aurait été bienvenue pour éviter ce désert en ligne. Vous retrouverez des matchs classés et non classés, répartis sur quatre modes de jeu différents avec le gameplay bien connu du mode solo.
Verdict
Tomb Raider: Definitive Edition était une aventure marquante il y a douze ans, et elle l’est toujours aujourd’hui. Grâce à une mise en scène spectaculaire et une Lara en pleine évolution, parcourir cette aventure reste un véritable plaisir, avec un gameplay toujours aussi satisfaisant à prendre en main. La prise en charge 60 fps sur Nintendo Switch 2 constitue un atout indéniable, même si l’on note des concessions graphiques évidentes, notamment au niveau des textures et de la gestion des éclairages. Quant au mode multijoueur, bien qu’inclus, il est déjà déserté. Proposé à petit prix, ce portage reste hautement recommandable pour les joueurs souhaitant (re)découvrir l’aventure solo de Lara Croft, en attendant peut-être l’arrivée de nouveaux épisodes dans les mois à venir.
Lors de notre déplacement à la Gamescom 2025, j’avais eu le plaisir d’essayer R-Type Delta: HD Boosted, un petit bijou de la PlayStation qui allait enfin arriver sur nos supports modernes. Il est sorti ce 20 novembre et cette fois-ci, au lieu d’être installé sur un coin de table avec un gros Steam Deck, j’ai pu partir shooter des méchants affalé sur mon canapé, Switch 2 dans les mains. Un vrai plaisir.
Quand on est joueur PC et consoles, il paraît parfois difficile de se rendre compte à quel point le mobile continue de gagner du terrain. Sous réserve d'un travail d'adaptation évidemment, les jeux proposés sur PC, PS5, Xbox Series et autres peuvent désormais tourner sur Android ou iOS : 2K Games vient carrément de sortir l'un de ses hits, WWE 2K25, sur Netflix en exclusivité.
En 2004, Blizzard a l'idée folle de quitter le confort du STR de sa licence Warcraft pour se jeter dans le gouffre du MMO. World of Warcraft ne deviendra pas seulement un succès, il redessinera le paysage industriel tout entier.
Realize Music Sing arrive sur Meta Quest avec un catalogue musical colossal et une approche centrée sur le bien-être. Le studio Realize Music transforme le chant en ...
Un runner sur mobile estampillé Dying Light, avouez que vous ne l'aviez pas vu venir, celle-là. Littéralement d'ailleurs, puisque ce projet a purement et simplement annulé chez Techland qui s'est toutefois penché sérieusement sur le projet : des années plus tard, quelques échos nous parviennent enfin.
Un mois avant les Game Awards, une autre cérémonie importante récompense de nombreuses œuvres ou personnes en lien avec le jeu vidéo, avec une vingtaine de catégories différentes, que ce soit le meilleur design visuel, la meilleure extension en passant par le meilleure hardware. C’est sans surprise, mais avec beaucoup de plaisir que l’on retrouve Clair Obscur: Expedition 33 comme le titre ayant récolté le plus de victoires lors de cette édition 2025 des Golden Joystick Awards.
C’est avec un total de sept récompenses que Clair Obscur: Expedition 33 ressort de cette cérémonie des Golden Joystick Awards, dont le titre de Ultimate Game of the Year. De nombreux points forts du jeu ont été soulignés comme fabuleux et dans des domaines très variés, par exemple avec le prix de la meilleure narration, mais aussi des meilleurs performances d’acteurs, avec les voix de Maelle (Jennifer English) et Verso (Ben Starr) pour la version anglaise, salués par la critique pour la richesse de leur interprétation. Mais le studio lui-même n’est pas en reste, Sandfall Interactive a en effet été nommé comme Studio de l’Année.
C’est donc une superbe victoire pour l’équipe de développement et tous les acteurs ayant participé à la création de cette œuvre. La compétition fut des plus rudes, surtout en comparaison avec les autres excellents titres en concurrence avec eux, dont voici la liste ci-dessous pour chacune des catégories :
La Liste des jeux nommés pour les Golden Joystick Awards 2025
Meilleure narration :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Silent Hill f
Blue Prince
Mafia: The Old Country
Lost Records: Bloom & Rage
The Hundred Line – Last Defense Academy
Meilleur jeu multijoueur :
Peak (Vainqueur)
Battlefield 6
Elden Ring Nightreign
Split Fiction
Mario Kart World
Rematch
Meilleur design visuel :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Death Stranding 2: On the Beach
The Midnight Walk
Ghost of Yōtei
Sword of the Sea
Assassin’s Creed Shadows
Meilleur jeu indépendant :
Blue Prince (Vainqueur)
Citizen Sleeper 2: Starward Vector
Wanderstop
Skin Deep
despelote
Herdling
Abiotic Factor
Baby Steps
Caves of Qud
Deep Rock Galactic: Survivor
Meilleur jeu indépendant :
Hollow Knight: Silksong (Vainqueur)
Hades 2
Sword of the Sea
Peak
Keep Driving
Spilled!
Lonely Mountains: Snow Riders
Deltarune
Promise Mascot Agency
Consume Me
Meilleur jeu toujours joué (PC et consoles) :
Minecraft (Vainqueur)
Dead by Daylight
Helldivers 2
Naraka: Bladepoint
Satisfactory
Call of Duty: Warzone
Marvel Rivals
Fortnite
Apex Legends
Tom Clancy’s Rainbow Six Siege X
GTA Online
Warframe
Meilleur jeu toujours joué (mobile) :
Pokemon Go (Vainqueur)
Call of Duty: Mobile
Subway Surfers
Clash Royale
Honkai: Star Rail
Genshin Impact
Zenless Zone Zero
Roblox
Free Fire
PUBG Mobile
Meilleur remake/remaster :
The Elder Scrolls 4: Oblivion Remastered (Vainqueur)
Metal Gear Solid Delta: Snake Eater
Trails in the Sky 1st Chapter
The Talos Principle: Reawakened
Gears of War: Reloaded
Tony Hawk’s Pro Skater 3 + 4
Studio de l’année :
Sandfall Interactive (Vainqueur)
Team Cherry
Aggro Crab and Landfall
Bloober Team
Sloclap
Rebellion
Meilleure extension :
Lies of P: Overture (Vainqueur)
Indiana Jones et le Cercle Ancien : L’Ordre des Géants
No Man’s Sky: Voyagers
Atomfall Story Expansion Pack: The Red Strain
Assassin’s Creed Shadows – Claws of Awaji
Still Wakes the Deep: Siren’s Rest
Meilleur sound design :
Ghost of Yotei (Vainqueur)
Battlefield 6
Donkey Kong Bananza
Death Stranding 2: On the Beach
Two Point Museum
Cronos: The New Dawn
Meilleure bande originale :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
South of Midnight
Silent Hill f
Eriksholm: The Stolen Dream
DELTARUNE
Sword of the Sea
Meilleure performance dans un rôle principal :
Jennifer English – Maelle dans Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Troy Baker – Indiana Jones dans Indiana Jones et le Cercle Ancien
Tom McKay – Henry dans Kingdom Come: Deliverance II
Alex Jordan – Jan Dolski dans The Alters
Erika Ishii – Atsu dans Ghost of Yōtei
Adriyan Rae – Hazel dans South of Midnight
Meilleure performance dans un rôle secondaire :
Ben Starr – Verso dans Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Troy Baker – Higgs Monaghan dans Death Stranding 2: On the Beach
Jim High – Erik dans Kingdom Come: Deliverance 2
Lucy Griffiths – Alva dans Eriksholm: The Stolen Dream
Logan Cunningham – Hades 2
Marios Gavrilis – Emmerich Voss dans Indiana Jones et le Cercle Ancien
Jeu PC de l’année :
Hollow Knight: Silksong (Vainqueur)
The Alters
Kingdom Come: Deliverance 2
PEAK
Abiotic Factor
Dune: Awakening
Jeu console de l’année :
Ghost of Yotei (Vainqueur)
Donkey Kong Bananza
Monster Hunter Wilds
Death Stranding 2: On the Beach
Sonic Racing: CrossWorlds
Mario Kart World
Meilleur jeu en accès anticipé :
R.E.P.O. (Vainqueur)
Grounded 2
Schedule I
9 Kings
skate.
White Knuckle
Meilleur hardware gaming :
AMD Ryzen 9 9950X3D (Vainqueur)
Nintendo Switch 2
Nintendo Switch 2 Pro Controller
WD_BLACK SN8100 NVMe SSD
Elgato Facecam 4K
Razer Blade 16
Meilleure adaptation :
Arcane Saison 2 (Netflix) (Vainqueur)
Devil May Cry (Netflix)
The Last of Us Saison 2 (HBO)
Minecraft, Le Film (Warner Bros. Pictures)
Secret Level (Prime Video)
Sonic the Hedgehog 3 (Paramount Pictures)
Meilleure bande-annonce :
Grand Theft Auto 6 Trailer 2 (Vainqueur)
Battlefield 6: Official Launch Live Action Trailer
Rhythm Doctor – Official Release Date Trailer
The Expanse: Osiris Reborn – Announcement Trailer
Romeo is a Dead Man – Announcement Trailer
Kingdom Come: Deliverance 2 Official CGI Trailer – Live a Life Medieval
Jeu le plus attendu :
Grand Theft Auto VI (Vainqueur)
Resident Evil Requiem
The Witcher 4
Black Myth: Zhong Kui
LEGO Batman: Legacy of the Dark Knight
007 First Light
Exodus
Subnautica 2
Light No Fire
The Expanse: Osiris Reborn
Intergalactic: The Heretic Prophet
Saros
The Blood of Dawnwalker
Crimson Desert
Kingdom Hearts 4
Marvel’s Wolverine
Hell Let Loose: Vietnam
OD – Knock
Onimusha: Way of the Sword
Resonance: A Plague Tale Legacy
Ultimate Game of the Year :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Split Fiction
Blue Prince
Death Stranding 2: On the Beach
Donkey Kong Bananza
Ghost of Yotei
Hades 2
Hollow Knight: Silksong
Indiana Jones and the Great Circle
Kingdom Come: Deliverance 2
Peak
Silent Hill f
Une belle victoire pour un jeu qui a marqué à coup sûr son année, voire sa génération. La prochaine cérémonie sera donc les Game Awards 2025, prévus pour le 11 décembre prochain. Il vous est toujours possible de voter jusqu’au début de la cérémonie sur le site des Game Awards.
Le 15 novembre dernier, le sacro-saint Need for Speed Most Wanted a fêté ses vingt ans. Voilà qui ne rajeunira personne ici-bas et bien que tout le monde ait son petit épisode préféré, celui-ci revient régulièrement parmi les meilleures expériences de son ère. Alors, quitte à jouer la carte de la nostalgie, autant y aller à fond en mettant les mains dans le cambouis.
Petite surprise de la semaine : le studio britannique Coatsink, spécialiste de la réalité virtuelle depuis un bout de temps maintenant, vient de lever le voile sur Men In Black : Most Wanted. Il est prévu sur les casques Meta Quest dès le mois prochain.
Fallout n'a bizarrement jamais été aussi prospère qu'aujourd'hui. Le dynamisme apporté par la série Prime Video (dont la saison 2 est prévue tout prochainement) a permis un regain d'intérêt assez fascinant pour les derniers titres de la franchise, dont ce bon vieux Fallout 4 qui se porte toujours aussi bien. Il faut dire que la communauté de modding est assez chevronnée.
Dans ce nouveau Juste un doigt, on fait le point sur l'actu mobile, et on se lance dans la découverte de la nouvelle itération mobile de Resident Evil, Resident Evil : Survival Unit, un petit bonbon imparfait, déjà téléchargé par un million de personnes, qui permettra de patienter jusqu’à Resident Evil Requiem.
Pour la première fois de l'histoire des Game Awards, un jeu vient d'être supprimé de la catégorie dans laquelle il était nommé et, donc, prétendant au titre. En réalité, il y a une bonne raison à cela : le développeur a demandé lui-même à en être exclu.
De micro-phénomène Steam, Vampire Survivors est devenu une véritable poule aux œufs d'or pour le studio Poncle et son papa Luca Galante, qui a présenté hier le spin-off Vampire Crawlers. C'était l'occasion de rencontrer le monsieur et de discuter de son nouveau projet, bien sûr, mais aussi de la branche d'édition de Poncle et de sa vision du business après plusieurs années de réussite.
Hasard du calendrier, les 24 ans de Rez arrivent pile à temps pour l'Ajuste note, la série de rétrospective façon anthologie des regrets pour le quart-de-siècle de Gamekult. En attendant de savoir si, oui ou non, la plus grande injustice de tous les temps sera corrigée ou pas, toutes les excuses sont bonnes pour reparler de l'un des plus grands jeux japonais de l'Histoire.
Comme dans tout shooter d’extraction, on nous promet un gameplay construit « autour de la tension, de la survie et de l’inconnu ». On y incarnera un Contractor qui a pour mission de récupérer des technologies top-secret depuis des installations abandonnées sur une île de 6,25 km². Petite originalité, on devrait évoluer sur une carte unique découpée en plusieurs biomes, en lieu et place des cartes plus petites qu’on retrouve chez la concurrence. L’expérience se veut tournée autour d’une boucle PvPvE dans des équipes regroupant jusqu’à 3 joueurs, et seule une vue FPS sera proposée (ouf). La page Steam fait également mention d’une zone de jeu qui se réduirait petit à petit, ce qui n’est pas sans rappeler les mécaniques d’un Battle Royale, ou encore de Dark and Darker. Pour le reste, on retrouvera des mécaniques très classiques pour le genre : gestion de planque, perte d’équipement définitive en cas de mort, progression du personnage entre les raids, personnalisation poussée des armes, etc.
Pas de bande-annonce ni de date de sortie à se mettre sous la dent pour le moment, mais vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire depuis la page Steam de PUBG: Black Budget à son alpha fermée, qui devrait se dérouler en deux phases : la première du 12 au 14 décembre 2025, et la seconde du 19 au 21 décembre.
Silent Hill 2 Remake était sorti le 8 octobre 2024 sur PC et PS5 et, sans crier gare, il s'est pointé aujourd’hui, ce vendredi 21 novembre, sur Xbox Series. Ce n’est pas comme s'il y avait eu un Xbox Partner Preview hier, ou si Konami avait juste à rajouter le logo Xbox sur une précédente bande-annonce. Apparemment, ils avaient la flemme, ou peut-être que pour eux également Microsoft n’est pas trop en odeur de sainteté ?
Krafton est gourmand. Loin de se contenter de son statut de premier succès planétaire du genre battle royale, la franchise PUBG doit s'étendre encore et encore. Jusqu'à se mêler à la grande bagarre qui se prépare sur le terrain de l'extraction shooter, genre encore en phase de démocratisation. Dans la foulée de l'immense succès obtenu par ARC Raiders, Krafton annonce que son poulain sera bientôt jouable dans le cadre d'un premier test alpha.