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Reçu aujourd’hui — 26 décembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Israël devient le premier pays à reconnaître l'existence de l'État du Somaliland, la Turquie dénonce une "ingérence"

26 décembre 2025 à 20:44
Israël a annoncé reconnaître l'État du Somaliland, la république autoproclamée qui a fait sécession avec la Somalie depuis 1991. De son côté, la Turquie, soutient de Mogadiscio, a qualifié cette reconnaissance d'"ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Somalie".

EN DIRECT, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky estime que la paix en Europe est « indispensable », avant sa rencontre avec Donald Trump, prévue dimanche

26 décembre 2025 à 19:55
« Tous les Européens doivent s’accorder sur la nécessité de défendre notre mode de vie européen, l’indépendance de nos Etats et la paix en Europe », a écrit le président ukrainien sur X après une rencontre avec le chancelier allemand, Friedrich Merz. M. Zelensky et son homologue américain doivent se rencontrer en Floride dimanche pour discuter des efforts à mener pour mettre fin à l’invasion russe.

© Omar Havana/AP

En Espagne, la mise en concurrence des migrants saisonniers dans l'agriculture

26 décembre 2025 à 18:33
Les vendanges, la récolte des olives ou des fruits et légumes, l’agriculture espagnole a recours à des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers d’origine immigrée. Mais la mise en place de nouveaux contrats de quatre mois pour des étrangers qui viennent sur la péninsule et qui repartent ensuite chez eux, vient compliquer la donne. (Rediffusion)

Pour faire plier le Japon, la Chine mise sur un assèchement du tourisme

26 décembre 2025 à 17:01
Rien ne va plus entre la Chine et le Japon depuis début novembre, et les propos de la Première ministre nipponne concernant Taïwan ont été jugés “inappropriés” par Pékin. Le gouvernement chinois a décidé de réduire l’important flux touristique chinois vers le Japon pour faire pression sur son voisin. Avec une efficacité relative pour le moment.

© PHOTO GREG BAKER/AFP

"Purge" des ambassades américaines : le coup de balai brutal de Donald Trump

26 décembre 2025 à 17:00

De simples coups de téléphone, comme une illustration supplémentaire des méthodes brutales de Donald Trump. Ce lundi 22 décembre, le président américain a ordonné à près de 30 ambassadeurs en poste dans le monde entier, nommés par Joe Biden, de rentrer aux États-Unis dans les prochaines semaines, une mesure qui risque de créer un important manque au sein du corps diplomatique américain, révèle le New York Times.

L’administration américaine leur a demandé de quitter leur fonction sous une quinzaine de jours, d’ici la mi-janvier 2026, afin d’aligner le corps diplomatique aux nouvelles priorités de politique étrangère américaines. Une trentaine de pays sont concernés, majoritairement en Afrique, selon The Associated Press (AP). "Les personnes concernées indiquent avoir été informées brutalement, généralement par téléphone, sans aucune explication, a déclaré Nikki Gamer, porte-parole de l’American Foreign Service Association, le syndicat représentant les diplomates de carrière. Cette méthode est tout à fait inhabituelle."

Les candidats au poste d’ambassadeur sont nommés par le président et approuvés par le Sénat, et se répartissent en deux catégories : les diplomates de carrière et les personnes nommées pour des raisons politiques. Ces dernières sont souvent des donateurs ou des proches du président, et sont censées présenter leur démission au début d’une nouvelle administration, comme ce fut le cas lorsque Donald Trump a pris ses fonctions en janvier. Mais les diplomates de carrière, eux, restent souvent en poste pendant plusieurs années au sein d’une nouvelle administration, d’où la surprise de l’annonce. "Notre syndicat peut affirmer avec certitude qu’une telle révocation massive n’a jamais eu lieu depuis la création du Service extérieur tel que nous le connaissons", a d’ailleurs précisé Nikki Gamer auprès du New York Times.

Le moral des diplomates en berne

Interrogé par l’AFP, le département d’Etat n’a pas confirmé le détail de ces renvois ni quels pays étaient concernés, mais a indiqué qu'"il s’agit d’un processus standard dans toute administration". "Un ambassadeur est un représentant personnel du président" et ce dernier "est en droit de s’assurer qu’il dispose dans ces pays de personnes qui font avancer le programme 'Amérique d’abord'", a déclaré un haut responsable du département d’État sous couvert d’anonymat, tandis que Donald Trump n’a pas encore désigné de candidats pour les postes d’ambassadeurs vacants en Afrique subsaharienne. En général, dans cette configuration, le chef de mission adjoint, souvent diplomate de carrière lui aussi, assure l’intérim.

Pour plusieurs observateurs, ces rappels massifs risquent d’affecter davantage le moral des diplomates de carrière travaillant sous l’autorité du secrétaire d’État Marco Rubio. Plus tôt ce mois-ci, le syndicat de la profession a publié les résultats d’un sondage auprès de ses membres, révélant que 98 % des répondants estimaient que le moral au travail avait chuté depuis le début du second mandat de Donald Trump, en raison notamment des coupes budgétaires. Avec Marco Rubio, le président américain a en effet supervisé le renvoi de centaines de personnels au sein du département d’Etat, réorganisé autour des priorités de l’administration, et supprimé l’Agence américaine pour le développement (USAID). Au total, 1 300 suppressions de postes ont eu lieu, dont 264 diplomates à travers le monde, remplacés par des fidèles du président.

© afp.com/Jim WATSON

Yémen : 15 000 combattants yéménites soutenus par l'Arabie saoudite massés à la frontière

26 décembre 2025 à 15:30
L'Arabie saoudite a été accusée vendredi par les séparatistes yéménites d'avoir bombardé leurs positions dans l'est du pays, un territoire dont ils se sont emparés le mois dernier. Quelque 15 000 militaires soutenus par l'Arabie saoudite sont également regroupés à la frontière depuis le début du mois, sans ordre d'avancer, a annoncé un responsable militaire.

Marlène Laruelle, politiste : « Trump et Poutine ont un ennemi commun, l’Europe libérale, mais deux projets stratégiques divergents »

26 décembre 2025 à 17:00
La professeure à l’université George-Washington analyse, dans une tribune au « Monde », les arguments du président américain et de son entourage sur le supposé effacement de l’Europe. Elle constate qu’il existe des similitudes avec les récits que promeut Vladimir Poutine sur la perte de puissance du Vieux Continent.

© LE MONDE

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