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Reçu aujourd’hui — 8 décembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Huit pays européens, emmenés par la France, pressent l’UE de se « renforcer » face aux dérives des plateformes comme Shein et Temu

8 décembre 2025 à 21:03
« Nous appelons la Commission à se mobiliser avec force et sans relâche sur la question de la concurrence déloyale des plateformes d’e-commerce de pays tiers », clament l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, la Hongrie et la Pologne, dans un courrier adressé à Bruxelles, lundi.

© JULIE SEBADELHA/AFP

L'UE durcit son pacte asile et migration, sous pression de la droite et de l'extrême droite

Par :RFI
8 décembre 2025 à 20:50
Les pays de l'Union européenne (UE) ont validé, lundi 8 décembre, un net durcissement de la politique migratoire du continent, ouvrant notamment la voie à l'envoi de migrants dans des centres situés hors de ses frontières. Ce tour de vis est défendu par l'immense majorité des 27 États membres, sous pression de la droite et de l'extrême droite. Ces mesures doivent également être approuvées par le Parlement européen.

Mort en prison d’Edgardo Greco, le « pizzaïolo mafieux » de Saint-Etienne, avant son extradition vers l’Italie

8 décembre 2025 à 19:25
Le sexagénaire, ex-membre de la Mafia calabraise interpellé en 2023 à Saint-Etienne, était écroué dans la prison de Corbas (Rhône) dans l’attente de son transfert vers l’Italie, où il a été condamné en 2006 à la réclusion à perpétuité pour un double meurtre.

© Carabiniers de Cosenza/AFP

Ukraine: «Nous avons d'importantes décisions à prendre», assure Zelensky avec ses alliés européens

Par :RFI
8 décembre 2025 à 18:53
Volodymyr Zelensky a été accueilli, lundi 8 décembre, au Royaume-Uni par le Premier ministre Keir Starmer, ainsi que le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz. L'occasion pour le président ukrainien de faire le point avec ses alliés sur la situation de la guerre avec la Russie et le plan de paix proposé par les États-Unis, très favorable au Kremlin. Les quatre hommes ont détaillé leurs attentes et rappelé leur soutien à Kiev.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : Kiev n’a aucun droit « légal » ni « moral » de céder des territoires à la Russie, affirme Volodymyr Zelensky

8 décembre 2025 à 18:45
Selon le président ukrainien, les garanties de sécurité européennes « sont pratiquement prêtes ». « L’essentiel est de savoir ce à quoi les partenaires seront prêts en cas de nouvelle agression russe. Jusqu’à présent, je n’ai pas reçu de réponse à cette question », a-t-il déclaré.

© Cyril Bitton/Divergence pour « Le Monde »

Financement de l’Ukraine : l’Europe doit rapidement sortir de sa frilosité

8 décembre 2025 à 18:12

La diplomatie européenne ne sait plus où donner de la tête. Trois jours après la publication par Washington de sa "stratégie de sécurité nationale", dans laquelle la Maison-Blanche prononce son divorce avec l'Europe, les dirigeants français, britannique, allemand et ukrainien ont tenté, ce lundi 8 décembre à Londres, de coordonner leur position dans les négociations de paix en cours. En marge de ces tractations, ils ont pu évoquer un autre dossier clé qui ne leur donne pas moins de maux de tête : celui des avoirs russes gelés.

Retour en arrière. Le 3 décembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a dévoilé son grand plan visant à assurer le financement de l’Ukraine pendant les deux prochaines années. Problème, parmi les deux options retenues, celle d’un "prêt de réparation" de quelque 137 milliards d’euros à Kiev, garanti par les avoirs russes gelés, se heurte à l’opposition farouche de la Belgique, où dort la majeure partie de ces fonds (la société belge Euroclear détient 210 milliards d’euros, dont 185 mobilisables). Sa crainte ? Devoir faire face seule à des représailles russes et un éventuel remboursement.

Dans une ultime tentative de sauver ce plan, le chancelier allemand Friedrich Merz s'est rendu en urgence en Belgique dans la soirée du vendredi 5 décembre pour un dîner avec son Premier ministre Bart De Wever. L'objectif : tenter de le convaincre de ne plus freiner des quatre fers.

Risque de débâcle

Depuis, l’affaire tourne à l’épreuve de force. Qui en sortira vainqueur ? Réponse lors du prochain Conseil européen, les 18 et 19 décembre prochains. Faute de parvenir à s’entendre, ce qui devait être une démonstration de force des Européens pourrait se transformer en terrible débâcle.

Le risque est bien réel. Lors du dernier sommet à Bruxelles en octobre dernier, les Vingt-Sept avaient déjà échoué à parvenir à un accord sur fond des mêmes réticences belges. Toute l’ingénierie juridique et financière déployée par la Commission, comme les garanties proposées à la Belgique depuis lors n’y ont rien changé. La proposition "ne répond pas à nos inquiétudes", a martelé mercredi son chef de la diplomatie Maxime Prévot.

Pendant ce temps, l’Ukraine - qui réclame à cor et à cri une utilisation des avoirs russes gelés depuis 2022 - continue de brûler. Et les options de secours sont minces. La seconde proposition, moins ambitieuse, proposée par la Commission consiste en un emprunt commun au profit de Kiev. Mais il sera difficile d'avoir l'unanimité dans un contexte de rigueur budgétaire, certains Etats membres comme la Hongrie de Viktor Orban s'opposant même frontalement à toute aide supplémentaire à l'Ukraine.

"Moment crucial et décisif pour l’Europe"

Pourtant, il y a urgence. Les dépenses de l'Etat ukrainien ne sont couvertes que jusqu'en mars 2026. Ensuite "si l’Europe échoue à fournir ce soutien financier, ce sera un immense signal de faiblesse envoyé à la Russie, ajoute Nigel Gould-Davies, ancien ambassadeur britannique en Biélorussie aujourd’hui chercheur à l’International Institute for Strategic Studies. In fine, elle pourrait n’en devenir que plus agressive." A l’inverse, doter l’Ukraine d’un financement stable et pérenne enverrait un solide message de détermination au Kremlin, tout en éloignant le spectre d’une victoire rapide pour les Russes.

L'occasion aussi pour les Européens de reprendre la main dans ces pourparlers dont ils ont été largement exclus jusqu’à présent. Le sujet est d’autant plus prioritaire que l’administration américaine lorgne elle aussi sur les actifs russes. Dans son plan en 28 points négocié avec Moscou, Washington envisage de capter 100 milliards de dollars d’avoirs gelés pour participer à la reconstruction de l’Ukraine.

A trop tergiverser, les Vingt-Sept prennent le risque que le match continue de se jouer sans eux. "C’est un moment crucial et décisif pour l’Europe, résume l’ancien ambassadeur Nigel Gould-Davies. Une défaite de l'Ukraine serait infiniment plus coûteuse pour les Européens que les efforts qui leur sont actuellement demandés." Pour les Européens, il est impératif de changer de logiciel.

© afp.com/Adrian DENNIS

“Ce jour beau comme un soleil” : depuis un an, les Syriens n’ont pas arrêté de rêver

8 décembre 2025 à 18:07
La chute historique, le 8 décembre 2024, d’une des plus redoutables dictatures du Moyen-Orient a ouvert le champ des possibles en Syrie, écrit pour “L’Orient-Le Jour” ce journaliste syrien basé à Beyrouth. Dans un texte poignant et très personnel, il estime que la confiance et l’espoir dans un avenir différent sont de retour, même si ce futur reste à dessiner.

© Yamam Al Shaar / REUTERS

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