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Reçu aujourd’hui — 18 octobre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Le prince Andrew, du «golden boy» royal à la chute d’un duc

18 octobre 2025 à 14:01
GRAND RÉCIT - Jadis vu comme un militaire courageux, le fils préféré de la reine Elizabeth II est peu à peu tombé en disgrâce, jusqu’à devoir renoncer à son titre de duc d’York, après avoir déjà été mis en retraite forcée, du fait de ses liens avec le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein.

© Toby Melville / REUTERS

Suède : Tidö 2.0, le « mariage d’amour » entre la droite libérale et l’extrême droite

18 octobre 2025 à 13:30
« Les nouvelles figures de l’extrême droite » (4/5). A un an des élections législatives, deux influents groupes de réflexion publient un manifeste d’inspiration trumpiste, prônant la fermeture des agences publiques, la baisse des taxes et la dérégulation du marché du travail.

© ANNA TARNHUVUD/SVD/TT News Agency/AFP

“Purge sans fin”, neuf hauts gradés évincés de l’armée chinoise

18 octobre 2025 à 13:30
Vendredi 17 octobre, Pékin a annoncé avoir expulsé du parti communiste et de l’armée, le général He Weidong, un des plus haut gradés des forces chinoises, ainsi que huit autres responsables militaires accusés de corruption. Une véritable “purge” aux yeux de la presse internationale, qui pourrait avoir des conséquences importantes.

© PHOTO PEDRO PARDO/AFP

Kenya : la dépouille de l'opposant historique Raila Odinga exposée dans un stade plein à craquer

18 octobre 2025 à 12:12
Le corps de l'opposant Raila Odinga est arrivé samedi à Kisumu, dans l'ouest du Kenya, dont il est originaire. Sa dépouille a été déposée par hélicoptère dans un stade pris d'assaut par ses partisans, faisant craindre des débordements similaires à ceux qui se sont produits jeudi et vendredi à Nairobi.

"La mafia de Bruges" : en Belgique, les secrets de l’influent collège qui forme les élites de l’UE

18 octobre 2025 à 12:00

Joyau du riche passé bourguignon dans la plaine flamande, Bruges est une cité de canaux pittoresques, de façades à pignon et de ruelles pavées qui forment un décor mélancolique. Dans cette ville suspendue dans le temps se trouve un creuset méconnu : l’école qui, depuis trois générations, forge les élites appelées à édifier l’Europe. Chaque année depuis sa création, en 1949, par des hommes politiques visionnaires qui entendaient unir les Etats du vieux continent après le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale, le Collège d’Europe accueille quelque 300 étudiants autour de cette ambition humaniste. "On ne vient pas ici juste pour étudier et trouver un emploi, explique Federica Mogherini, la rectrice. On vient ici parce qu’on est passionné par l’intégration européenne et qu’on veut y contribuer".

Ceux qui arrivent chaque année au début septembre, âgés en moyenne de 25 ans, ont déjà derrière eux au moins un master, ainsi qu’un processus de sélection exigeant. Pendant 10 mois, jusqu’en juin, ils vont compléter leur formation par des études dans une des filières proposées par l’école : droit européen, très cotée dans les milieux juridiques spécialisés, mais aussi économie, relations internationales ou sciences politiques. Ils ne vont pas seulement étudier : ils vont aussi habiter ensemble dans l’une des huit résidences réparties dans la ville, prendre leurs repas à la cantine commune, se frotter aux us et coutumes des autres nationalités, s’amuser en buvant des bières locales et discuter à profusion de leurs rêves européens. A Bruges, le soir, quand les cohortes de touristes sont parties et que les rues pavées sont désertes, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire. "Parfois, je leur dis que pendant le dîner, ils ont le droit de parler de foot, de nourriture ou de n’importe quel autre sujet, confie Mogherini. Ils sont vraiment obsédés par l’Europe, c’est très rafraîchissant".

Une marraine symbolique

L’école vit au rythme des drames du continent. Dans le hall du siège principal de l’école au 11, Dijverstraat (rue des digues), on remarque un grand portrait de Victoria Amelina, l’écrivaine ukrainienne tuée à 37 ans par un missile russe qui a visé la pizzeria où elle dînait, en 2023 à Kramatorsk dans le Donbass. Les étudiants et le personnel de l’école l’ont choisie comme marraine symbolique de promotion cette année. Une cinquantaine de nationalités sont réunies ici ; plusieurs étudiants en cumulent deux ou trois. Les Etats membres de l’Union fournissent les trois quarts des effectifs. Le reste vient des pays candidats (Ukraine, Moldavie, Géorgie, Turquie, pays des Balkans) mais aussi de Suisse, du Royaume-Uni (malgré le Brexit, Londres continue à distribuer des bourses à des étudiants britanniques pour venir étudier à Bruges) d’Amérique, d’Afrique et parfois d’Asie.

Les Français constituent traditionnellement le contingent national le plus nombreux, devant les Espagnols et les Italiens, et c’est vrai cette année encore. Il faut dire qu’ils sont avantagés par leur langue, dans une école où l’enseignement est dispensé en français et en anglais. C’est le cas également sur les deux autres campus du Collège : celui de Natolin (120 étudiants), créé en 1992 sur les anciennes terres de chasse du roi de Pologne près de Varsovie, et celui de Tirana, en Albanie, le petit dernier, ouvert l’an dernier pour une quarantaine d’étudiants qui se spécialisent dans l’intégration des Balkans occidentaux.

Le prix est élevé, 29 000 euros pour l’année (27 000 à Tirana), études, logement et repas compris, mais plus des deux tiers des étudiants bénéficient d’une bourse, complète ou partielle, dispensée par l’école, par leur pays d’origine ou par des fondations pro-européennes. Selon la rectrice, la multiplication des bourses a permis de diversifier le profil socio-économique des élèves sous son mandat, entamé en 2020 et renouvelé l’an dernier. En réalité, l’école chiffre à 55 000 euros le coût réel de chaque étudiant. La Commission européenne couvre une grande part du surplus.

Pas d'attitudes eurobéates

Le regain de nationalisme à travers le continent ne nuit pas aux candidatures, toujours aussi nombreuses. Mais l’heure n’est plus trop aux attitudes eurobéates. La préoccupation domine. "Je suis inquiète au sujet de l’Union européenne, confie Susana Arias, étudiante néerlando-espagnole qui a étudié le droit à Utrecht avant de venir à Bruges. C’est pourquoi j’ai pensé qu’il était important de comprendre l’UE sous une perspective politique". "Je m’intéresse aux mouvements eurosceptiques, dit une de ses camarades, la française Hortense Roussel, qui a étudié à Paris et à Berlin. Je souhaite me spécialiser sur ce phénomène et comprendre les dynamiques dans les différents Etats membres. C’est aussi ça qui m’a conduite ici".

De son côté, Federica Mogherini observe que "nous n’avons pas vraiment d’antieuropéens dans notre collège mais certains étudiants se montrent très critiques envers l’UE, soit pour dénoncer certaines politiques, soit pour regretter la manière dont travaillent les institutions. Je leur explique qu’ici, ils peuvent acquérir les outils qui leur permettront de changer les choses". Les cours magistraux sont plutôt rassemblés au premier semestre, alors que le travail en groupe est privilégié au second semestre, avec en particulier des jeux de rôle reproduisant des débats qui ont lieu réellement au même moment au Parlement européen ou au Conseil. "Dans les institutions, il y a une valeur ajoutée lorsqu’on vient du Collège car on y acquiert non seulement la théorie, mais aussi la pratique des affaires européennes. Nos étudiants connaissent la réalité du travail de l’UE", souligne Mogherini.

Les professeurs permanents sont peu nombreux. En revanche, et c’est l’un des points forts du Collège, de nombreux hauts fonctionnaires de l’UE ou praticiens de l’Europe comme des avocats ou des représentants de groupes d’intérêts sont invités à intervenir au cours de l’année. Cela permet aux élèves d’être plongés dans le bain bruxellois. Beaucoup d’étudiants sont attirés par une carrière dans les institutions communautaires mais dans la réalité, seule une minorité pourra y accéder tant les places y sont chères. Beaucoup rejoignent des cabinets d’avocats, des corps diplomatiques nationaux, des organisations non gouvernementales, d’autres institutions (Otan, ONU…) ou des postes de chargés d’affaires publiques et européennes dans de grandes entreprises.

Certains font tout autre chose, tels Olivier Guez, l’écrivain lauréat du prix Renaudot en 2017 pour La disparition de Josef Mengele (Grasset), qui fit partie de la promotion 1998 de Bruges. "La carrière européenne n’était pas faite pour moi, raconte-t-il. J’avais envie de voyager, d’écrire des romans. Mais je me suis toujours considéré comme Européen et à Bruges, j’ai pu plonger dans une Europe charnelle, dans un concentré d’Europe. L’expérience était fabuleuse et je me suis créé des amitiés pour la vie".

Le réseautage pendant toute la vie professionnelle

Ce sentiment d’appartenir à une grande famille, né de l’intensité des contacts pendant l’année au Collège mais aussi d’une passion commune pour l’Europe, est partagé par nombre d’anciens et facilite le réseautage pendant toute la vie professionnelle. Catherine Ray, qui fut élève en 1998-1999 puis a fait carrière à la Commission avant de revenir certaines années au Collège comme enseignante, observe que "la force de Bruges, quand on veut travailler dans les affaires européennes, c’est son réseau. Pendant l’année d’études, on vit ensemble du matin au soir et vingt-cinq ans après, on est toujours aussi liés. Dans les institutions, ça reste une carte, même un quart de siècle après. Comme Bruxelles est un microcosme, l’effet du réseau est amplifié". A la Commission, certains parlent même de "la mafia de Bruges". La présidente du Parlement européen, la maltaise Roberta Metsola, le président finlandais, Alexander Stubb, mais aussi des commissaires, directeurs généraux, juges à la Cour européenne, ambassadeurs représentant leur pays à Bruxelles, sont des anciens.

La rectrice Mogherini, elle-même ancienne vice-présidente de la Commission, où elle fut haute représentante pour les affaires étrangères (2014-2019), après avoir été cheffe de la diplomatie italienne dans le gouvernement de Matteo Renzi (2014), a bien compris l’importance du réseau. "Grâce à leur passé commun, un fonctionnaire de la Commission peut appeler en cas de besoin un ami qui travaille au Quai d’Orsay, au ministère espagnol de la Défense ou à la Cour de justice de l’UE à Luxembourg. C’est très efficace". Tous les cinq ans, les anciens se retrouvent à Bruges. "J’en ai vu certains qui reviennent au bout de cinquante ans. Ils sont restés en contact pendant cinq décennies ! C’est impressionnant", dit-elle.

Pour amplifier encore l’effet réseau, elle a entrepris de rapatrier au sein de l’école l’association des anciens, sur le modèle des grandes universités américaines, afin de lui permettre d’utiliser les ressources administratives du Collège. Elle a étendu aussi les activités de l’école, en ouvrant une nouvelle filière, de formation professionnelle celle-là, pour de jeunes diplomates nationaux qui veulent approfondir leur expérience des affaires européennes. Le cursus est différent mais le principe est le même : les diplomates sont aussi invités à vivre ensemble pendant les cinq mois que dure leur formation. Une manière, là encore, d’étendre le réseau et l’influence d’un Collège au cœur d’une Europe assaillie de toutes parts.

© @ Collège of Europe - D. Le Lardic/ European Union - J. Saget/AFP - L'Express

Présidentielle en Côte d'Ivoire : campagne de la candidate Henriette Lagou

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Investiture du colonel Randrianirina : la jeunesse malgache attend du concret

18 octobre 2025 à 11:29
Madagascar est désormais dirigée par le colonel Michaël Randrianirina, le président de la Refondation de la République de Madagascar. La prestation de serment a eu lieu ce vendredi en présence de l'Ambassadeur de France, de l'Union Européenne, du Royaume Uni, de plusieurs personnalités politiques, membres de l'opposition et figures emblématiques de la Gen Z et étudiants. Retour sur une cérémonie placée sous le signe de la sobriété et du renouveau avec notre correspondante, Gaëlle Borgia.

Tunisie : la ville de Gabès asphixiée par une usine délabrée

18 octobre 2025 à 11:06
En Tunisie, la population de Gabès ne décolère pas. Une nouvelle manifestation a eu lieu ce vendredi dans le centre-ville. Les manifestants réclament l'arrêt des activités et le démantèlement du Groupe chimique tunisien. Il est tenu pour responsable de la pollution et de l'intoxication de dizaines de personnes. Reportage de Lilia Blaise et Hamdi Tlili.

Militaires au pouvoir : quel avenir pour Madagascar ?

18 octobre 2025 à 10:42
Trois jours seulement après la prise de pouvoir de son unité militaire à Madagascar, le colonel Michaël Randrianirina doit être investi vendredi "président de la refondation" de cette île de l'océan Indien. Analyse de Michèle Rakotoson, romancière, dramaturge et sociologue malgache, invité sur France 24.

Salif Koné, la nouvelle voix du cinéma ivoirien, frappe fort avec "Au-delà des illusions"

17 octobre 2025 à 23:12
Il est l’une des révélations du FESPACO 2025. À seulement 24 ans, Salif Koné, alias Salyffou, impose sa signature avec un premier long-métrage percutant : Au-delà des illusions. Une plongée sombre dans les dérives de la jeunesse abidjanaise, entre crime, loyauté et rêves brisés. Réalisateur, acteur, producteur, il mène ce projet de bout en bout et porte haut la voix d’une nouvelle génération du cinéma africain. Il est notre invité dans le Journal de l’Afrique.

L'Iran affirme ne plus être tenu par les "restrictions" visant son programme nucléaire

18 octobre 2025 à 11:21
Téhéran a affirmé samedi ne plus être tenu par les "restrictions" liées à son programme nucléaire, tout en réitérant son "engagement" pour la diplomatie, le jour de l'expiration d'un accord international conclu il y a dix ans. Un accord qui était déjà devenu caduc à la suite du retrait unilatéral des États-Unis en 2018.

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