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Reçu aujourd’hui — 17 octobre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Mystérieuse disparition, dernières heures du procès Jubillar, meurtre de Lola : le point à la mi-journée

L’enquête sur une mystérieuse disparition qui est relancée par la découverte d’une voiture au fond d’un étang à Pleurtuit (35) ; la cour d’assises du Tarn qui s’est retirée pour délibérer sur la condamnation ou non de Cédric Jubillar ; le procès de Dahbia Benkired qui s’est ouvert à Paris… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du vendredi 17 octobre 2025 est à découvrir ici.

Gaza : "il faudra du temps" pour remédier à la famine, dit l'ONU

17 octobre 2025 à 11:58

Une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, dans le cadre de l’accord basé sur le plan de Donald Trump pour la paix à Gaza, le mouvement palestinien s’est engagé ce vendredi 17 octobre à rendre à l’Etat hébreu tous les corps des otages. Seules neuf dépouilles sur 28 ont été restituées jusqu’ici, provoquant la colère en Israël, le ministère israélien de la Défense menaçant de reprendre les combats.

Les infos à retenir

⇒ "Il faudra du temps" pour remédier à la famine à Gaza, dit l'ONU

⇒ Le Hamas s’engage à rendre à Israël tous les corps d’otages

⇒ Liban : un mort et sept blessés dans des frappes israéliennes

"Il faudra du temps" pour remédier à la famine à Gaza, dit l'ONU

Remédier à la situation de famine dans la bande de Gaza "prendra du temps", a estimé vendredi le Programme alimentaire mondial, appelant à l’ouverture de tous les points de passage vers ce territoire pour "l’inonder de nourriture".

"Il faudra du temps pour réduire la famine" constatée depuis fin août par l'ONU dans une partie du Territoire palestinien, a annoncé devant la presse à Genève Abeer Etefa, porte-parole du PAM. "Nous disposons actuellement de cinq points de distribution opérationnels, plus proches des populations […] Notre objectif est d’en déployer 145" pour "inonder Gaza de nourriture", a-t-elle précisé.

Israël autorise actuellement l’acheminement de l’aide humanitaire essentiellement via le passage de Kerem Shalom (sud), mais les organisations humanitaires se plaignent des lenteurs administratives et des contrôles de sécurité.

Le Hamas s’engage à rendre à Israël tous les corps d’otages

Le Hamas a réaffirmé ce vendredi "son engagement" envers la "mise en œuvre" de l’accord de cessez-le-feu à Gaza négocié avec Israël sous l’égide des Etats-Unis, et s’est à nouveau engagé à "remettre tous les corps restants" des otages. "Le processus de restitution des corps des prisonniers israéliens pourrait prendre un certain temps, car certains de ces corps ont été enterrés dans des tunnels détruits par l’occupation (israélienne, NDLR), tandis que d’autres restent sous les décombres de bâtiments qu’elle a bombardés et démolis", a précisé le mouvement islamiste palestinien sur Telegram.

Israël accuse le Hamas de violer l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, qui prévoyait un retour de tous les otages, vivants et morts, avant lundi matin. Dans le cadre de cet accord, le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants retenus dans la bande de Gaza, mais n’a remis jusqu’ici que neuf dépouilles sur les 28 qu’il retient. Le Hamas soutient que ce sont les seuls corps auxquels il a pu accéder, disant avoir besoin d’un "équipement spécial" pour poursuivre sa tâche.

La Turquie, proche des dirigeants politiques du Hamas et qui entend jouer un rôle dans l’application du cessez-le-feu à Gaza a annoncé jeudi y envoyer des spécialistes pour participer aux recherches des corps ensevelis, "y compris des otages".

Liban : un mort et sept blessés dans des frappes israéliennes

Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et sept blessés jeudi, l’armée israélienne affirmant avoir ciblé le Hezbollah et ses alliés tandis que le président libanais déplore des frappes contre des "installations civiles" et condamne ce qu’il considère comme une violation du cessez-le-feu négocié l’année dernière. "L’agression israélienne répétée s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique visant à détruire les infrastructures productives, à entraver la reprise économique et à saper la stabilité nationale sous de faux prétextes sécuritaires", a déclaré Joseph Aoun.

L’Iran a condamné ce vendredi ce qu’il a aussi qualifié de "violation du cessez-le-feu". Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a accusé la France et les Etats-Unis, garants du cessez-le-feu, de "continuer à rester inactifs" envers Israël face à ce qu’il a qualifié de "violations répétées" de l’accord.

© afp.com/Bashar TALEB

Tensions avec le Venezuela : cette démission qui expose les divisions au sein de l’armée américaine

17 octobre 2025 à 11:22

C’est une décision pour le moins "abrupte et surprenante", relève le Washington Post. Jeudi 16 octobre, l’amiral Alvin Holsey, le responsable militaire chargé de superviser les opérations américaines au large du Venezuela, a annoncé sa retraite anticipée, après 37 ans de carrière. Cette démission intervient alors que les Etats-Unis intensifient leurs frappes, officiellement contre des navires de néo-trafiquants, ce que certains voient comme le prélude à une invasion américaine, qui ne fait pas l’unanimité.

L’amiral, chargé de l’Amérique Centrale et du Sud, sera resté un an en poste seulement, contre les trois années prévues normalement. Il a annoncé "prendre sa retraite de la Marine" à partir du 12 décembre, sur le réseau social X, sans expliquer les raisons de son départ précipité.

Mais le Washington Post, citant deux personnes proches du dossier, estime que "Pete Hegseth [le secrétaire de la Défense, NDLR] avait des divergences croissantes avec Holsey et voulait qu’il parte". Ce retrait intervient alors que les Etats-Unis déploient des moyens militaires importants - sept navires et des avions de combat furtifs - au service de ce qu’ils présentent comme une lutte contre le narcotrafic dans les Caraïbes.

Légalité douteuse

Au moins 27 personnes ont ainsi été tuées au cours de cinq frappes connues jusque-là au large du Venezuela, menées depuis début septembre. La légalité de ces frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects ni interceptés ni interrogés, fait débat.

Certains y voient la préparation à une invasion plus large. Washington accuse le président vénézuélien Nicolás Maduro et son gouvernement d’être à la tête d’une vaste organisation de trafic de drogue vers les Etats-Unis. Caracas dément vigoureusement et accuse Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" au Venezuela et s’emparer des importantes réserves de pétrole du pays.

"Qui aux Etats-Unis a envie de se lancer dans une guerre contre le Venezuela ? Pas grand monde", affirme le député démocrate Adam Smith, soulignant les divergences suscitées par ce projet. Le sénateur américain Jack Reed a également vivement réagi : "La démission de l’amiral Holsey ne fait que renforcer ma crainte que cette administration ignore les leçons durement acquises lors des précédentes campagnes militaires américaines".

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mené une purge chez les plus hauts gradés de l’armée américaine en désaccord avec l’administration, ou trop favorables à son goût aux politiques touchant à l’inclusion et la diversité. Il l’a d’ailleurs répété le 30 septembre, lors d’une réunion sans précédent de hauts responsables militaires : "Si ce que je dis ne vous convient pas, vous pouvez quitter la salle – bien sûr, votre grade en dépend, et votre avenir en dépend".

"Mépris de la constitution"

Alvin Holsey, qui est par ailleurs "l’un des seuls officiers noirs à avoir obtenu le grade de quatre étoiles dans l’armée", remarque le Washington Post, rejoint ainsi une longue liste de militaires purgés. A commencer par le chef d’état-major interarmées, le général Charles "CQ" Brown, lui aussi évincé sans explication en février.

D’autres hauts responsables, à la tête de la Marine et des garde-côtes, de l’agence de renseignement NSA, ou encore un amiral en poste à l’Otan, ont aussi été démis de leurs fonctions. Le chef d’état-major de l’armée de l’air a également annoncé mi-août son départ anticipé, après deux ans au lieu de quatre.

Au moment de sa démission après 24 ans de service, Doug Krugman, colonel des Marines, a lui expliqué dans une tribune au Washington Post : "J’ai abandonné ma carrière par souci pour l’avenir de notre pays", critiquant notamment le mépris de Donald Trump de la Constitution et un possible "effondrement du système gouvernemental américain conventionnel". Pour lui, l’armée "devrait oser remettre en question les ordres potentiellement immoraux ou illégaux". Doug Krugman a également dénoncé le déploiement de la Garde nationale dans plusieurs villes démocrates, pour s’arroger le pouvoir, en "tirant parti de lois vagues afin d’assumer des pouvoirs d’urgence", qu’il a qualifié "d’immoral".

© AFP

Violeta Moskalu: «la solution en Ukraine ne viendra ni de Moscou, ni de Washington, mais de Kiev et de l'UE»

17 octobre 2025 à 12:02
Donald Trump annonce qu'il va rencontrer Vladimir Poutine à Budapest dans deux semaines, après l'avoir traité il y a peu de « tigre de papier ». Une annonce intervenant alors que le président américain reçoit son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Que peut-on retenir de ce ballet diplomatique ? Pour en parler, Violeta Moskalu, maîtresse de conférences associée à l’IAE Metz School of Management à l’Université de Lorraine et fondatrice de Global Ukraine, est la grande invitée internationale de RFI vendredi 17 octobre.

Taxer les milliardaires: un débat européen

17 octobre 2025 à 11:59
La question de la taxation des plus hauts revenus n’agite pas seulement le débat politique en France...  Au Royaume-Uni aussi, les lignes bougent... et le pays devient plus exigeant avec les milliardaires étrangers. Depuis avril 2025, le statut de non domicilié a été supprimé, il permettait  aux grandes fortunes de ne pas payer d’impôts sur leurs avoirs étrangers. 74 000 personnes étaient concernées.

EN DIRECT, Gaza : Israël affirme que « toute violation ou tentative de franchissement » de la ligne de retrait dans l’enclave sera « réprimée par les tirs »

17 octobre 2025 à 11:48
Le ministre de la défense israélien a précisé vendredi que la ligne de retrait de l’armée israélienne dans la bande de Gaza serait signifiée par des « marqueurs physiques », des plots métalliques jaunes placés le long du tracé jaune. « L’armée israélienne a commencé à marquer la ligne jaune », a-t-il ajouté.

© MAYA LEVIN / AFP

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