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Reçu aujourd’hui — 21 octobre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

EN DIRECT, Gaza : le vice-président américain, J. D. Vance, est arrivé en Israël afin de consolider le fragile cessez-le-feu

21 octobre 2025 à 12:24
Washington intensifie ses efforts diplomatiques en vue de rendre durable le cessez-le-feu à Gaza en vigueur entre Israël et le Hamas depuis le 10 octobre. Selon « The New York Times », l’administration américaine craint que Benyamin Nétanyahou ne se retire de l’accord.

© NATHAN HOWARD / AFP

Nicolas Sarkozy incarcéré : "Il faut distinguer l'émotion de ses proches et le bon fonctionnement de la justice", affirme Emmanuel Macron

21 octobre 2025 à 12:20
Emmanuel Macron est en déplacement en Slovénie mardi 21 octobre pour convenir et signer différents accords en matière de compétitivité automobile et de nucléaire. Le Chef de l'Etat a été interrogé sur l'incarcération de l'un de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : la ligne de front actuelle doit servir de « base » aux négociations de paix avec la Russie, estiment Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens

21 octobre 2025 à 11:41
Donald Trump doit rencontrer bientôt son homologue russe, Vladimir Poutine, à Budapest, alors que les dirigeants européens redoutent un accord qui se ferait au détriment de l’Ukraine et de la sécurité en Europe. Les dirigeants européens doivent, par ailleurs, se retrouver jeudi pour un sommet à Bruxelles.

© Présidence ukrainienne via AFP

Gaza : le maintien du cessez-le-feu est « vital » pour acheminer de l’aide selon l’ONU, Macron évoque une « urgence absolue »

21 octobre 2025 à 12:49
Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU l’assure : le maintien du cessez-le-feu à Gaza est « vital » pour apporter de l’aide « et sauver des vies ». De son côté, Emmanuel Macron évoque comme « urgence absolue » la réouverture des ponts et routes humanitaires.

Terres rares : la Chine compromet le réarmement de l’Europe... et fait le jeu de Poutine

21 octobre 2025 à 11:30

Le Parti communiste chinois tire le tapis sous les pieds de l’Europe au moment où elle tente de se réarmer. A compter du 1er décembre, les fabricants d’armes européens devront composer avec une série de nouvelles restrictions imposées par Pékin au reste du monde sur ses ventes de métaux rares et technologies connexes. Or, la Chine domine presque totalement l’extraction et le raffinage des terres rares, indispensables pour une foule de produits électroniques : instruments médicaux, automobiles, ordinateurs, mais aussi drones, missiles, avions de combat, radars… Une stratégie qu'elle a peaufinée de longue date.

Officiellement, c’est l’Amérique qui est visée, mais dans la pratique, l’Europe est touchée de plein fouet. Outre les licences qu’il impose désormais à l’exportation, le PCC a décrété qu’aucune autorisation ne serait donnée pour les ventes ayant des implications militaires. Le ciblage de ses fabricants d’armes n’est sans doute pas une coïncidence au moment où l’Europe est de plus en plus seule à soutenir l’Ukraine après la défection de l’administration Trump, qui a pratiquement cessé toute fourniture d’aide à Kiev en armes et munitions. En freinant le réarmement européen, la Chine renforce, indirectement, son appui à Moscou.

La coordination croissante des deux grandes puissances révisionnistes inquiète au plus haut point les dirigeants européens, qui y voient l’amorce d’un scénario cauchemardesque. Le secrétaire général de l’Otan, le néerlandais Mark Rutte, a prévenu le 14 octobre : "Si, par exemple, la Chine décidait de s’en prendre à Taïwan, il est hautement probable qu’elle contraindrait son partenaire junior, la Russie de Vladimir Poutine, à s’en prendre simultanément à l’Otan, pour que nous soyons occupés". En clair : l’engrenage de la troisième guerre mondiale serait enclenché.

On comprend, dès lors, pourquoi le PCC a intérêt à freiner autant que possible le réarmement de l’Europe, dont tous les dirigeants (à l’exception de l’Espagnol Pedro Sanchez) ont souscrit au sommet de l’Otan, en juin à La Haye, à l’objectif de porter leurs dépenses de défense à 3,5 % du produit intérieur brut à l’horizon 2035 (contre 2 % aujourd’hui). L’UE a pris conscience de sa dépendance excessive en matière de terres rares. L’an dernier, elle a pris un règlement pour accroître sa production propre, diversifier ses importations et promouvoir le recyclage. Mais il faudra du temps pour y parvenir, alors que les besoins sont urgents.

© afp.com/Handout

Japon : nationaliste, inspirée par Thatcher… Qui est Sanae Takaichi, la nouvelle Première ministre ?

21 octobre 2025 à 11:09

Une femme pour la première fois à la tête du Japon. La nationaliste Sanae Takaichi a été nommée ce mardi 21 octobre Première ministre du pays asiatique, après un vote à la chambre basse du Parlement. Il n’a fallu qu’un tour à cette responsable de 64 ans pour accéder à sa nouvelle fonction. Sa nomination deviendra officielle quand elle aura rencontré l’empereur Naruhito plus tard dans la journée. Sanae Takaichi s’est engagée à "renforcer l’économie japonaise et à refondre le Japon pour en faire un pays capable d’assumer ses responsabilités envers les générations futures".

Longue ascension politique

Cette nomination marque l’apogée de la longue ascension politique de cette figure conservatrice au Japon. Début octobre, Sanae Takaichi avait ainsi été élue à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD), formation conservatrice au pouvoir presque sans discontinuer depuis 1955. Néanmoins, ce dernier est de plus en plus critiqué. Un scandale financier a terni sa crédibilité, tandis que son allié traditionnel centriste, le parti Komeito, a quitté la coalition gouvernementale qu’ils formaient ensemble depuis un demi-siècle. Un bouleversement de plus pour le monde politique japonais, déjà remué par d’incessants changements gouvernementaux ces cinq dernières années.

Face à cette équation politique délicate, Sanae Takaichi va devoir composer avec ses nouveaux partenaires d’Ishin, formation réformatrice de centre-droit, sans renoncer à ses idées nationalistes. Si la Première ministre avait promis un équilibre entre les genres "à la scandinave" dans son équipe, elle a déjà déçu certaines attentes, en ne nommant mardi que deux femmes ministres dans son gouvernement. Sanae Takaichi compte ainsi défendre une ligne traditionaliste sur le plan sociétal. Elle s’oppose par exemple à la révision d’une loi obligeant les couples mariés à porter le même nom de famille et soutient une succession impériale réservée aux hommes.

Positions révisionnistes

Sanae Takaichi est également coutumière de positions révisionnistes, en particulier sur la question du rôle du Japon durant la Seconde Guerre mondiale. Elle nie les crimes commis à cette époque par l’armée impériale. Lors de sa carrière politique, elle s’est rendue à plusieurs reprises au sanctuaire de Yasukuni, considéré comme un symbole du passé militariste du Japon. Le lieu est associé aux exactions commises par les militaires japonais dans la première moitié du XXe siècle, notamment en Chine et dans la péninsule coréenne. Pressentie pour devenir Première ministre, Sanae Takaichi a renoncé ces derniers jours à visiter de nouveau le site, se contentant d’y envoyer une offrande.

Très offensive dans son discours contre la Chine, la nouvelle Première ministre japonaise s’affiche en revanche comme prête à renforcer les liens entre son pays et les États-Unis. Début octobre, Donald Trump avait d’ailleurs salué son accession à la tête du PLD. "Le Japon vient d’élire sa première femme Première ministre, une personne très respectée, d’une grande sagesse et force. C’est une formidable nouvelle", avait-il écrit, sur son réseau Truth Social. Donald Trump se déplacera d’ailleurs au Japon la semaine prochaine, pour une visite de deux jours dans l’archipel.

Thatcher et Abe, ses deux modèles

Plus que le président américain, Sanae Takaichi revendique avant tout s’inspirer d’une autre Première ministre : la Britannique Margaret Thatcher, au pouvoir au Royaume-Uni entre 1979 et 1990. Mais son véritable mentor reste l’ex-Premier ministre Shinzo Abe, longtemps à la tête du gouvernement japonais (2012-2020) et assassiné par balles en 2022, lors d’un discours dans la ville de Nara… dont est originaire Sanae Takaichi, qui a été élue à plusieurs reprises députée de cette région.

Outre un paysage politique fragmenté et une situation internationale instable, la nouvelle cheffe du gouvernement devra surtout faire face aux grands défis actuels du Japon sur le plan économique. Le déclin démographique inquiète de longue date dans le pays. Par ailleurs, si le produit intérieur du brut japonais a légèrement rebondi (+ 0,3 %) au second trimestre 2025 après une chute (-0,2 %) sur les trois premiers mois de l’année, le dynamisme commercial nippon préoccupe toujours. Sanae Takaichi s’est exprimée par le passé en faveur de l’augmentation des dépenses publiques pour relancer l’économie, mais a depuis tempéré son discours.

© afp.com/Philip FONG

Attaques du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël

21 octobre 2025 à 11:01
Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé ce samedi 7 octobre 2023, avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et avoir tiré plus de "5.000 roquettes" pour "mettre fin à tous les crimes de l'occupation". L'armée israélienne a déclenché l'opération "Sabres de fer" et mené des frappes aériennes sur l'enclave palestinienne, disant avoir détruit plusieurs bâtiments présentés comme des "centres de commandement" du Hamas. Les combats se sont poursuivis au sol entre forces israéliennes et combattants palestiniens infiltrés. La date de l'attaque est doublement symbolique. D'abord car les personnes de confessions juives sont en plein Shabbat et en pleine fête juive de Simha Torah. Ensuite, car elle survient au lendemain de la commémoration de la guerre du Kippour qui avait frappé le pays à partir du 6 octobre 1973. Une guerre lancée, là aussi, par une attaque surprise, le jour de la fête de Yom Kippour. En France, la communauté juive s'inquiète de potentielles répercussions dans l'Hexagone. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assure que la sécurité des "lieux communautaires juifs" sera renforcée.

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