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Reçu aujourd’hui — 14 novembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Accusé d’avoir financé l’État islamique en Syrie, Lafarge a-t-il aidé le renseignement français ?

14 novembre 2025 à 11:48
ANALYSE - Le cimentier et huit anciens responsables sont jugés pour avoir payé des groupes terroristes afin de maintenir ouverte l’usine de Jalabiya. Mais plusieurs prévenus plaident que grâce à cela, les services secrets français ont obtenu des informations capitales sur les groupes armés à l’œuvre en Syrie.

© John Wreford / SOPA Images/ZU

Au Vietnam, le Delta du Mékong menacé par la montée de la mer

14 novembre 2025 à 11:13
Au Vietnam, le Delta du Mékong est gravement menacé par le réchauffement climatique. Alors qu'il fournit à lui seul 50% de la production alimentaire nationale, il subit de plein fouet la montée des eaux et l’intrusion d’eau salée, qui fragilisent les rizières. Le paysage se transforme et, avec lui, tout l’équilibre d’une région. Reportage de William de Tamaris, Aruna Popuri et Mélodie SforzaA.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : une attaque russe sur Kiev fait cinq morts et plusieurs dizaines de blessés ; Volodymyr Zelensky reçu lundi par Emmanuel Macron

14 novembre 2025 à 12:01
La visite du chef d’Etat ukrainien à Paris « permettra de réaffirmer l’engagement de la France aux côtés de l’Ukraine sur le long terme », selon l’Elysée. Par ailleurs, la capitale ukrainienne a subi une attaque massive dans la nuit, faisant cinq morts.

© Thomas Peter / REUTERS

Nathalie Heinich, sociologue : « Le programme du colloque annulé au Collège de France “La Palestine et l’Europe” constituait une offensive contre la science »

14 novembre 2025 à 11:51
La chercheuse approuve, dans une tribune au « Monde », la décision de l’administrateur de l’institution de ne plus accueillir le colloque, prévu les 13 et 14 novembre, en raison de l’orientation militante de l’événement. A ses yeux, « la liberté académique ne signifie pas la liberté pour un universitaire de faire ou de dire tout ce qu’il souhaite ».

© SEBASTIEN DUPUY / AFP

ÉDITO - Les OQTF, l'autre sujet brûlant entre la France et l'Algérie

14 novembre 2025 à 11:31
Au lendemain de la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, l'ambassadeur de France en Algérie a salué sur BFMTV le "geste de clémence et d'humanité" d'Alger tout en appelant Paris à ne pas être "naïf" ni "bisounours" dans ses relations diplomatiques et à réengager au plus vite la "coopération sécuritaire et migratoire".

Guerre au Soudan: "Le sang se répand sur le sol d'el-Fasher. On le voit depuis l'espace", accuse Volker Türk, Haut-Commissaire aux Nations unies

14 novembre 2025 à 11:29
Lors de la session extraordinaire sur la guerre au Soudan au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme à Genève ce vendredi 14 novembre, Volker Türk, Haut-Commissaire, a dénoncé "les atrocités qui se déroulent à el-Fasher" et accuse : "elles étaient évitables, mais n'ont pas été évitées". 

Taïwan : les Etats-Unis approuvent une vente d’armes, une première sous Donald Trump

14 novembre 2025 à 10:08

Les Etats-Unis ont approuvé la première vente d’armes à Taïwan depuis le retour au pouvoir en janvier du président américain, Donald Trump, a annoncé vendredi 14 novembre le ministère taïwanais des Affaires étrangères, tandis que Pékin a exprimé sa "ferme" opposition.

"C’est la première fois que la nouvelle administration Trump annonce une vente d’armes à Taïwan", a déclaré le ministère, après l’approbation par le Département d’Etat américain d’une vente d’armes. Taïwan avait demandé "des composants, des pièces de rechange et des accessoires, ainsi qu’un soutien pour la réparation et le retour des avions F-16, C-130 et Indigenous Defense Fighter (IDF)" pour un montant de 330 millions de dollars, selon une déclaration publiée par l’Agence de coopération pour la sécurité de la défense des Etats-Unis.

Washington reste le soutien le plus puissant de Taïwan, dont la Chine revendique la souveraineté. Pékin affirme que l’île fait partie de son territoire et a menacé d’utiliser la force pour le ramener sous son contrôle. Taïwan dispose de sa propre industrie de défense, mais son armée serait largement dépassée en cas de conflit avec la Chine et reste fortement dépendante des armes américaines pour assurer sa défense.

Mécontentement chinois

Réagissant à cette annonce, la Chine a exprimé son fort mécontentement. "La question de Taïwan est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine et constitue une ligne rouge absolue dans les relations sino-américaines", a déclaré à des journalistes Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que Pékin s’opposait "fermement" à cette vente.

Si les Etats-Unis sont juridiquement tenus de fournir des armes à Taïwan, Washington a longtemps maintenu une "ambiguïté stratégique" quant à un éventuel déploiement de ses forces armées pour défendre l’île en cas d’attaque chinoise.

Le président taïwanais, Lai Ching-te, s’est engagé à augmenter les dépenses de défense à plus de 3 % du PIB l’année prochaine et à 5 % d’ici 2030 alors que la Chine maintient sa pression militaire autour de l’île. Il s’est également engagé à stimuler les investissements aux Etats-Unis alors que son gouvernement tente de réduire les droits de douane de 20 % imposés par l’administration Trump sur les exportations taïwanaises.

Mais les projets de son gouvernement visant à établir un budget spécial de défense doté de 32 milliards de dollars pourraient être contrecarrés par le principal parti d’opposition, le Kuomintang (KMT), qui contrôle le Parlement avec l’aide du Parti populaire taïwanais. La nouvelle présidente du KMT, Cheng Li-wun, favorable à Pékin, a récemment déclaré à l’AFP que Taïwan ne pouvait pas se permettre d’augmenter ses dépenses de défense au-delà de 3 % du PIB.

© Daniel Ceng / ANADOLU / Anadolu via AFP

Obèse ou diabétique ? Obtenir un visa pour les Etats-Unis pourrait devenir plus difficile

14 novembre 2025 à 08:44

Les étrangers cherchant à émigrer aux États-Unis pourraient désormais se voir refuser un visa en raison de leur état de santé — y compris s’ils souffrent d’obésité — selon une directive du département d’État qui s’inscrit dans le durcissement de la politique migratoire de l’administration de Donald Trump. Les nouvelles règles, nettement plus sévères que celles en vigueur jusqu’ici, ont été transmises dans une notice envoyée plus tôt ce mois-ci par le secrétaire d’État Marco Rubio aux ambassades et consulats américains du monde entier.

Avant d’accorder un visa, "vous devez tenir compte de l’état de santé du demandeur", précise cette notice révélée en premier lieu par KFF Health News et dont le contenu a été confirmé par l’AFP. Parmi les pathologies susceptibles de bloquer l’accès au territoire américain figurent l’obésité, le diabète ou le cancer… "Mais sans s’y limiter", souligne la notice, qui n’a, selon les sources du Washington Post "pas suivi les procédures habituelles de relecture par le personnel de carrière".

Ne pas peser sur le contribuable américain

L’explication mise en avant : ces pathologies peuvent nécessiter "des soins coûtant plusieurs centaines de milliers de dollars", précise le document. Selon le porte-parole adjoint du département d’État, Tommy Pigott, cette politique vise de fait à "accorder la priorité aux intérêts du peuple américain". "Cela inclut la mise en œuvre de politiques visant à garantir que notre système d’immigration ne soit pas un fardeau pour les contribuables américains", a-t-il ajouté dans un courriel.

Sur l’obésité spécifiquement, le ministère indique qu’elle peut provoquer "de l’apnée du sommeil, de l’hypertension artérielle et de la dépression clinique", des affections qui devraient ensuite être prises en charge. Dans la même logique, il est aussi demandé aux ambassades d’évaluer si les personnes à charge ont des "handicaps, des maladies chroniques ou d’autres besoins particuliers et nécessitent des soins".

Jusqu’ici, l’état de santé pouvait déjà motiver un refus de visa, les demandeurs de visas de longue durée devant déjà subir une visite médicale, mais la liste des contre-indications restait limitée aux maladies contagieuses. Désormais, cette nouvelle directive du Département d’État s’applique à la fois aux titulaires de visas temporaires, comme les détenteurs de visas H-1B, ainsi qu’aux immigrants cherchant la résidence permanente aux États-Unis pour des raisons professionnelles ou familiales.

Durcissement de la politique d’immigration

Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité, tout en durcissant fortement les conditions d’entrée pour les migrants réguliers. Le département d’État a déjà révoqué des dizaines de milliers de visas, y compris pour des opinions jugées anti-américaines.

Au-delà d’une volonté de protéger le contribuable américain, cette nouvelle règle pourrait être une manière de réduire encore plus drastiquement l’immigration. Auprès du Washington Post, l’avocat américain spécialisé en immigration Vic Goel estime que "Cette directive donne aux agents consulaires une large marge de manœuvre pour refuser des visas d’immigration ou de non-immigration sur la base de problèmes de santé courants qui, en eux-mêmes, n’ont jamais été considérés comme disqualifiants".

© afp.com/Jim WATSON

En Belgique, un djihadiste reconnu coupable de crime de génocide contre la population yézidie

14 novembre 2025 à 11:02
Sammy Djedou, né près de Bruxelles et ayant rejoint en 2012 l’organisation Etat islamique en Syrie, était jugé en son absence, car il a sans doute été tué par une frappe américaine à Rakka. Il était accusé d’avoir violé, séquestré, frappé et réduit à l’esclavage trois jeunes femmes yézidies de 2014 à 2016.

© Shutterstock/SIPA

En Allemagne, l'arrivée d'émissaires diplomatiques talibans dans l'ambassade et un consulat inquiète

14 novembre 2025 à 10:57
Des représentations diplomatiques d’un pays étranger dont le régime n’est pas reconnu et au sein desquelles des fonctionnaires de ce même pays sont en poste. En Allemagne, l’ambassade d’Afghanistan à Berlin et le consulat de Kaboul à Bonn, sont dirigés depuis peu par des émissaires du régime taliban.

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