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"L’économie est en chute libre" : en Allemagne, les industriels sonnent l’alarme
L’économie allemande traverse "sa crise la plus profonde" de l’après-guerre, a averti mardi 2 décembre la première fédération industrielle du pays, reprochant au gouvernement son inaction malgré une quatrième année consécutive de production industrielle en chute.
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne devrait au mieux connaître une année de stagnation en 2025, après deux ans de récession, tandis que le chancelier Friedrich Merz semble peiner à trouver la recette pour mener des réformes et donner confiance aux entreprises.
"L’économie allemande est en chute libre et pourtant le gouvernement ne réagit pas avec la détermination nécessaire", a dénoncé dans un communiqué Peter Leibinger, président de la Fédération des industries allemandes (BDI). Le secteur secondaire est en cette fin 2025 "à un plus bas dramatique", a-t-il alerté.
Le communiqué de cette organisation patronale est pour le moins alarmiste et critique du chancelier Merz, un conservateur allié aux sociaux-démocrates au sein d’une coalition gouvernementale assez impopulaire, arrivée au pouvoir au printemps, après des élections législatives marquées par l’essor de l’extrême droite.
Un "décrochage structurel"
"Nous attendons cette année une chute de la production de 2 %, la production industrielle sera donc en recul pour la 4e année consécutive. Ce n’est pas un trou d’air conjoncturel, mais un décrochage structurel", martèle le BDI, appelant les autorités à un "tournant dans la politique économique, avec des priorités claires pour la compétitivité et la croissance". "Au troisième trimestre, la production a de nouveau reculé de 0,9 % par rapport au trimestre précédent et de 1,2 % sur un an", a relevé cette fédération.
Longtemps une exception dans une Europe désindustrialisée, l’Allemagne a profité d’une insolente bonne santé économique dans les années 2010, grâce à un modèle fondé sur l’exportation de produits à haute valeur ajoutée sortant d’usines tournant à plein régime à l’aide du gaz russe bon marché.
Mais la pandémie de Covid-19, l’envolée du coût de l’énergie après l’invasion russe de l’Ukraine, un manque d’innovation, la concurrence chinoise et désormais les taxes douanières américaines sont venus éroder ses fondations, transformant peu à peu la première économie européenne en homme malade du continent.
Pression sur l’emploi
Le chancelier Merz a promis cet automne une série de réformes et un toilettage bureaucratique en Allemagne comme en Europe, répondant à une revendication des entreprises qui jugent les réglementations trop complexes, y voyant un frein à l’innovation et un moteur de coûts. La semaine dernière au Parlement, il a défendu son action, énumérant les réformes adoptées comme la baisse de la fiscalité des entreprises ou la tarification de l’électricité.
Mais pour les industriels, ça ne va pas assez vite. "Chaque mois sans réformes structurelles résolues coûtera encore des emplois", juge le BDI. La transformation de l’industrie allemande met l’emploi sous pression : l’automobile a perdu 6,3 % de ses effectifs en un an, soit 48 700 postes, la métallurgie 2,6 % depuis un an et plus de 11 % depuis 2019, détaille le BDI dans un rapport publié mardi. Dans l’automobile, Volkswagen prévoit ainsi la suppression de 35 000 emplois d’ici 2030, soit 29 % de ses effectifs en Allemagne. Quelques jours plus tôt, la fédération de l’industrie chimique et pharmaceutique alertait sur un niveau de production au plus bas depuis 30 ans dans la chimie.
A l’inverse, l’industrie de l’armement, portée par des centaines de milliards d’investissements, fait figure de bouée de sauvetage pour le gouvernement, qui a appelé mardi à davantage de coopération entre les secteurs. "Nous avons besoin d’un réseau plus fort entre l’industrie civile et l’industrie de la sécurité et de la défense", a déclaré en conférence de presse le ministre de la Défense Boris Pistorius. A ses côtés, la ministre de l’Economie Katherina Reiche a évoqué les "chevauchements technologiques" possibles avec l’automobile, "qui dispose de compétences actuellement nécessaires de toute urgence" dans la défense.

© afp.com/Tobias SCHWARZ
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© PHOTO NIKOLAY DOYCHINOV/AFP
Lutte contre le narcotrafic : cette double frappe dans les Caraïbes qui agite Washington
Un ordre de tir contre des naufragés : la Maison-Blanche a confirmé, lundi 1er décembre, qu’un amiral américain avait ordonné, début septembre, une seconde frappe contre un bateau suspecté de transporter de la drogue dans les Caraïbes, alors que des survivants d’un premier bombardement s’y trouvaient encore. Les révélations faites initialement par The Washington Post et The Intercept plongent les Etats-Unis dans l’une des plus graves controverses militaires de l’ère Trump et soulèvent de lourdes questions juridiques et politiques. D’après CNN, l’armée avait connaissance de la présence de rescapés visibles au moment du second tir.
Pour de nombreux juristes, l’affaire dépasse largement le cadre déjà contesté de ces opérations antidrogue. "Les frappes étaient déjà juridiquement douteuses, puisque aucune guerre n’est déclarée dans les Caraïbes. Mais le meurtre de survivants constitue un acte d’une gravité inédite", résume CNN. Le droit des conflits armés est clair : l’exécution d’un ennemi hors de combat — blessé, capturé ou naufragé — est interdite et considérée comme un crime de guerre. "Ils enfreignent la loi dans les deux cas", souligne Sarah Harrison, ancienne conseillère juridique au Pentagone. "Ils tuent des civils, et même s’ils les considéraient comme des combattants, ce serait tout autant illégal."
Le contexte régional est particulièrement tendu. Depuis août 2025, les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes, accusant le président vénézuélien, Nicolas Maduro, de diriger un véritable cartel de la drogue. De son côté, Caracas dément, dénonce des exécutions extrajudiciaires et affirme que Washington cherche à provoquer un changement de régime et à contrôler les ressources pétrolières du pays.
Deux survivants agrippés à l’embarcation
Selon les éléments désormais connus, 11 personnes ont péri début septembre lors de cette double frappe, la première d’une vingtaine d’attaques par les forces armées américaines qui ont fait 83 morts au total. Les médias américains affirment que deux survivants agrippés à l’embarcation en flammes ont été ciblés lors de la seconde attaque. Celle-ci aurait été autorisée par le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth - ce que le Pentagone a démenti dans un premier temps. "Si les faits rapportés par le Washington Post sont exacts, il semble que les forces spéciales aient commis un meurtre lorsque les deux hommes ont été tués dans l’eau", estime dans le Washington Post Jack Goldsmith, professeur de droit à Harvard et ancien directeur du Bureau du conseiller juridique sous l’administration de George W. Bush.
D’après CNN et d’autres médias, Pete Hegseth aurait donné instruction de s’assurer que "tous les passagers et membres d’équipages" soient tués. On ignore cependant si Pete Hegseth savait qu’il y avait des survivants avant la seconde frappe, ou si l’armée estimait simplement que l’attaque était nécessaire pour exécuter un ordre antérieur. Dimanche soir, Donald Trump a déclaré que son ministre de la Défense affirmait "ne pas avoir ordonné le meurtre de ces deux hommes", ajoutant le "croire à 100 %". Mais la Maison-Blanche a confirmé lundi que Pete Hegseth avait autorisé l’amiral Frank Bradley, le commandant des opérations spéciales de l’armée américaine, "à mener ces frappes cinétiques".
Des critiques dans le camp républicain
Devant la gravité des faits, même les présidents républicains des commissions du Sénat et de la Chambre ont dit soutenir l’ouverture d’une enquête parlementaire. Les sénateurs Roger Wicker (Mississippi), président républicain de la commission des forces armées, et Jack Reed (Rhode Island), principal démocrate de cette commission, ont indiqué vendredi soir avoir "orienté les demandes d’informations" vers le ministère de la Défense. "Une avancée notable de la part des élus républicains, qui ont passé une grande partie de l’année à s’en remettre à Donald Trump et à s’abstenir de tout contrôle sur ses actions", souligne le New York Times.
"Les gens sont très préoccupés par la manière dont ces frappes ont été menées", a dit lors d’une émission sur CNN le député républicain Mike Turner. Et le sénateur démocrate Chris Murphy de renchérir : "Les républicains comme les démocrates en viennent à la conclusion qu’il s’agissait d’un acte illégal et profondément immoral". Le sénateur démocrate Mark Kelly, ancien pilote de chasse, appelle lui aussi à faire toute la lumière sur l’affaire.
La polémique survient alors que Donald Trump accroît la pression sur Caracas. Lundi, il a réuni son Conseil de sécurité nationale après avoir annoncé la fermeture totale de l’espace aérien vénézuélien et évoqué de futures opérations, en mer comme sur terre. Sur le plan intérieur, le New York Times estime que l’intransigeance de Pete Hegseth devient un "handicap croissant" pour Trump, rappelant que cet allié avait déjà survécu à des fuites de conversations Signal en mai 2025. Un passif qui pourrait désormais peser plus lourd, à mesure que la crise s’envenime.

© afp.com/Eugene Hoshiko
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