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Reçu aujourd’hui — 4 septembre 20256.2 📰 Infos Monde

Embargo, gel d’avoirs… Ce qui attend l’Iran si les sanctions de l'ONU sont réactivées

4 septembre 2025 à 17:03
Si la procédure dite de "snapback" est enclenchée à la mi-octobre, un arsenal de sanctions internationales frappera une économie iranienne déjà étranglée. L'Iran redoute moins un choc économique qu’un isolement politique accru, dont pourraient profiter ses ennemis pour lui porter de nouveaux coups.

La venue de Marco Rubio à Mexico est loin d’être “une visite de courtoisie”

4 septembre 2025 à 17:01
Après la visite à Mexico du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, le Mexique et les États-Unis ont annoncé un renforcement de leur coopération contre les cartels. Mais dans la presse comme chez les analystes, cette séquence est surtout perçue comme le signe d’un durcissement des pressions et de l’influence exercées par Donald Trump.

© photo JACQUELYN MARTIN/AFP

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, serre la main de la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, au Palais national, à Mexico, le 3 septembre 2025.

En Chine, surproduction effrénée et reprise en main brutale de l’industrie photovoltaïque

4 septembre 2025 à 17:00
Longtemps subventionnée, l’industrie solaire chinoise vit depuis 2024 une crise profonde, marquée par des surcapacités industrielles, une chute des prix et des licenciements massifs. L’Etat veut assainir le secteur, mais sa marge de manœuvre est limitée.

© XU CHANGLIANG / CFOTO via AFP

Des ouvriers fabriquent des modules photovoltaïques destinés à l’exportation dans un atelier de production de la ville de Suqian, province du Jiangsu, en Chine, le 22 juillet 2025.

Garanties de sécurité à l’Ukraine : 26 pays se sont engagés à être présents « sur le sol, en mer ou dans les airs »

4 septembre 2025 à 16:58
En cas de cessez-le-feu en Ukraine, la France et vingt-cinq nations, pour la majorité européennes, ont assuré ce jeudi qu’ils participeront à une « force de réassurance ». Le « soutien américain » à ces garanties pour Kiev serait finalisé « dans les prochains jours ».

Ukraine-Russie: la guerre

4 septembre 2025 à 16:49
Après des années de tension, le président russe Vladimir Poutine a relancé le conflit entre son pays et l'Ukraine - dirigée par Volodymyr Zelensky - en annonçant, le 21 février 2022, "reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", deux régions séparatistes prorusses du Donbass. Dans la foulée, le leader du Kremlin a enclenché, le 24 février, une opération militaire de grande envergure en Ukraine pour officiellement défendre ces séparatistes. "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il dit. Le Kremlin a précisé que cette opération ayant pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, durerait le temps nécessaire, en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Cette offensive russe intervient huit ans après que Moscou a annexé la Crimée et parrainé la prise de contrôle de régions du Donbass par des séparatistes prorusses, déclenchant un conflit régional qui a fait plus de 14.000 morts. L'Ukraine a de son côté dénoncé le début d'une "invasion de grande ampleur de la Russie". Cette opération vise à "détruire l'État ukrainien, s'emparer de son territoire par la force et établir une occupation", a notamment réagi le ministère des Affaires étrangères ukrainiens. Juste après le discours de Vladimir Poutine, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk, ville de l'est servant de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est. La centrale de Tchernobyl, théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, est tombée plus tard aux mains des soldats russes. Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes embouteillages. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays. Le dirigeant a regretté que l'Ukraine soit "laissée seule" face à l'armée russe alors que l'Alliance atlantique (Otan) a indiqué qu'elle n'enverrait pas de troupes pour la soutenir. De nombreux pays ont malgré tout condamné l'invasion russe. Le président américain Joe Biden, pour qui le maître du Kremlin va devenir "un paria sur la scène internationale", a imposé des restrictions aux exportations de produits technologiques vers la Russie. Le numéro deux de l'ambassade russe à Washington a été expulsé. Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier. Des sanctions qui auront des conséquences sur l''économie européenne. Emmanuel Macron a lui annoncé que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l'Otan. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l'Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l'issue d'un sommet exceptionnel de l'UE à Bruxelles.

Volodymyr Zelensky

4 septembre 2025 à 16:49
Né le 25 janvier 1978 à Kryvyï Rig, une ville industrielle ukrainienne au cœur d'une région majoritairement russophone, Volodymyr Zelensky a succédé à Petro Porochenko et est devenu président de l'Ukraine le 20 mai 2019. Avant de se lancer en politique, il s'était forgé une belle carrière dans la comédie - en Ukraine, comme en Russie d'ailleurs. À partir de 2015, il interprète dans Le Serviteur du peuple, une série à succès, un professeur d'histoire honnête mais naïf qui devient par hasard président de l'Ukraine. La fiction rattrape donc la réalité avec son élection en 2019 par des Ukrainiens fatigués de leur classe politique corrompue et de leur président milliardaire, Petro Porochenko. Si Volodymyr Zelesnky n'a pas su répondre aux attentes de ses électeurs au début de son mandat, la guerre a tout changé. Quelques semaines avant l'invasion russe du 24 février 2022, sa présidence semblait en perte de vitesse, l'ancien comédien peinant à tenir ses promesses électorales dans un pays rongé par la pauvreté et la corruption. Facile alors pour ses rivaux de dire que le costume présidentiel est trop grand pour un amuseur public. Et aux Occidentaux de se désoler que le nouveau dirigeant ukrainien se montre incapable de réformer le pays. Quand, à l'aube du 24 février 2022, Vladimir Poutine lance l'invasion de l'Ukraine, Moscou est convaincu que l'offensive sera courte, que le faible pouvoir ukrainien s'écroulera. Kiev, Kharkiv, Lviv, Dnipro, Odessa: toutes les grandes villes ukrainiennes sont frappées, l'armée russe se dirige vers la capitale ukrainienne. Volodymyr Zelensky marque les esprits, apparaissant dans une vidéo filmée devant les bâtiments de l'administration présidentielle, en plein centre de Kiev, flanqué de ses conseillers. Depuis, Volodymyr Zelensky et son armée ont infligé des humiliations surprises à Vladimir Poutine: en avril 2022, le Kremlin renonce à Kiev, en septembre il perd la région de Kharkiv puis en novembre Kherson, capitale de la région éponyme. Faisant de lui son homme de l'année, le quotidien britannique Financial Times n'hésite pas à le comparer à Winston Churchill, chef de guerre britannique face aux nazis. Lui-même présente régulièrement son pays comme un rempart face à l'impérialisme russe, en défenseur des valeurs démocratiques, comme en juin, lorsqu'il dit devant les députés tchèques que Moscou vise "un vaste territoire de Varsovie à Sofia, de Prague à Tallinn".

Tokyo et Séoul scrutent à la loupe le rapprochement entre Moscou, Pékin et Pyongyang

4 septembre 2025 à 16:41
Le Japon et la Corée du Sud, exposés à la fois à la puissance chinoise et à la menace nucléaire nord-coréenne, ont attentivement observé le défilé militaire du 3 septembre. Mais leur principal sujet d’inquiétude n’est pas tant l’alliance entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord que le désengagement des États-Unis et l’imprévisibilité du président américain, Donald Trump, décrypte la presse des deux pays.

© PHOTO KCNA VIA KNS/AFP

Vladimir Poutine, Xi Jinping et Kim Jong-un, à Pékin, le 3 septembre 2025.

Robert Fico se prosterne devant les dictateurs à Pékin, “une menace pour la Slovaquie”

4 septembre 2025 à 16:22
Comme à Moscou le 9 mai dernier, Robert Fico, le Premier ministre slovaque, est le seul dirigeant de l’Union européenne à avoir assisté à la grande parade militaire organisée à Pékin mercredi 3 septembre. Une participation lourde de sens à une “coalition antioccidentale”, que regrette amèrement le quotidien “Dennik N”.

“Parmi les dictateurs”, la une du quotidien slovaque, “Dennik N” du 4 septembre 2025.

Donald Trump lance une campagne “à la canonnière” contre les cartels… et Nicolás Maduro ?

4 septembre 2025 à 16:05
Inhabituelle et meurtrière, l’attaque annoncée mardi contre un supposé bateau de narcotrafiquants ne sera pas la dernière, selon la Maison-Blanche. Alors que les États-Unis ont amassé des navires près du Venezuela et ciblé le président Maduro comme narcocriminel, où s’arrêtera Donald Trump ?

© Photo MAURICIO VALENZUELA/AFP

Le navire de guerre USS “Lake Erie” à Panama, le 29 août 2025, alors que les États-Unis déploient des bâtiments dans les Caraïbes sur fond de tensions avec le Venezuela.
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