DÉCRYPTAGE - Dans un moment de tensions internationales extrêmes, affaiblie et assaillie de critiques, l’organisation créée au lendemain de la Seconde guerre mondiale pour garantir la sécurité collective, célèbre les 80 ans de l’adoption de sa Charte.
Face à la politique imprévisible de Donald Trump, les dirigeants japonais s’interrogent sur la nécessité d’élaborer une politique diplomatique et sécuritaire alternative pour sortir de la dépendance.
La Maison-Blanche a affirmé mercredi 25 juin n'avoir eu aucune indication sur le déplacement d'uranium hautement enrichi avant les frappes menées par les États-Unis pour détruire les installations du programme nucléaire iranien.
Ce jeudi 26 juin, l’ONU fête ses 80 ans avec l’objectif de convaincre qu’elle est « plus nécessaire que jamais » dans un monde polarisé ravagé par les guerres et les catastrophes humanitaires.
Dans le cadre de la vente de frégates à la Grèce, Naval Group a signé des accords de partenariats avec différentes entreprises hellènes. Parmi elles, le chantier naval « Salamis Shipyards » sur l’île de Salamine. Le Télégramme a pu s’y rendre en exclusivité.
Le chantier naval Salamis Shipyards est une entreprise appartenant à la famille Koros qui en a pris le contrôle en 1992. Giorgos Koros en est aujourd’hui le P-DG. Si l’entreprise a une histoire de plus de quatre décennies dans le domaine du transport maritime et de la construction navale, elle a élargi son champ d’action en s’insérant dans le projet des frégates développées par le français Naval Group.
Des experts ont soulevé la possibilité que l’Iran se soit préparé à l’attaque de ses sites nucléaires en évacuant environ 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 %, niveau proche du seuil de 90 % nécessaire à la conception d’une bombe atomique.
Reza Najafi, ambassadeur de l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), s’adresse aux journalistes, à Vienne, le 23 juin 2025.
Le chef d'état-major israélien Eyal Zamir a indiqué mercredi soir que des "commandos terrestres" avaient agi en Iran pendant le conflit entre les deux pays, en opérant "en secret au cœur du territoire ennemi"
La carte bancaire suffit pour régler ses achats dans de nombreux pays, mais il est parfois utile, pour certaines destinations, de changer quelques billets pour régler de petites dépenses.
A Lattaquié, sur le littoral syrien, théâtre de tueries visant la minorité alaouite dont est issu le clan Assad, quatre couples de confession sunnite et chiite se sont unis lors d’un mariage collectif. Une façon de lutter contre les divisions communautaires qui déchirent le pays, comme vient encore de le montrer l’attentat du 22 juin contre une église à Damas.
Les Etats-Unis et Israël ont bombardé plusieurs sites nucléaires iraniens. L’Agence internationale de l’énergie atomique s’inquiète des risques que fait peser ce conflit sur les installations.
Réunis en sommet à La Haye, les membres de l’Alliance atlantique se sont engagés à consacrer 3,5 % de leur PIB à leurs dépenses militaires. Si le président américain n’a finalement pas remis en cause l’article 5 sur la solidarité entre alliés, il a obtenu une déclaration finale minimaliste.
Le président des Etats-Unis a mis en doute un rapport des renseignements du Pentagone ayant filtré dans la presse qui nuance l’efficacité des frappes sur les trois sites nucléaires iraniens.
« L’Himalaya en surchauffe » (4/6). Le Zanskar, dans le Ladakh, région montagneuse de l’Inde, subit de plein fouet les conséquences du recul des glaciers. Faute d’accès à l’eau, les habitants abandonnent leur village et leur mode de vie.
En bombardant l’Iran dans le sillage d’Israël, le président américain opère une démonstration de force à l’adresse de la Chine et de la Russie, explique, dans un entretien au « Monde », le directeur de l’IFRI.
Des manifestations réprimées à Los Angeles à la parade militaire le jour de son anniversaire, le président américain a une utilisation personnelle inédite de l’armée. Analyse en podcast avec Piotr Smolar, correspondant du « Monde » à Washington.
Emmanuel Macron a prévu d’aborder le sujet lors du Conseil européen du 26 juin. La France souhaite obtenir, notamment, que l’énergie nucléaire soit traitée sur un pied d’égalité avec les renouvelables.
Les députés ont débattu sans vote, mercredi, de la situation au Moyen-Orient, la gauche critiquant le « droit international à géométrie variable » pratiqué par l’exécutif, tandis que l’extrême droite fustigeait l’« inconstance » d’Emmanuel Macron sur la scène internationale.
En cavale depuis 2024, le narcotrafiquant Adolfo Macías, alias "Fito", a été arrêté mercredi lors d'une "opération armée" à Manta, au sud-ouest de Quito. Le président équatorien Daniel Noboa a entamé des procédures pour permettre son "extradition vers les États-Unis".
L'Iran est signataire depuis 1970 du Traité de non prolifération garantissant l'usage pacifique de l'énergie atomique sous le contrôle de l'AIEA. En 2015, au terme d'années de négociations, il avait conclu avec les grandes puissances un accord instaurant un renforcement drastique de la surveillance. Le Parlement iranien a voté mercredi en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA "tant que la sécurité des installations nucléaires ne sera pas garantie".
Le président ukrainien a signé mercredi un accord avec le Conseil de l'Europe pour instituer un tribunal spécial afin de poursuivre et juger les responsables du "crime d'agression contre l'Ukraine". Mais un long chemin reste à parcourir. Volodymyr Zelensky attend désormais des "mesures concrètes". "Du courage politique est nécessaire pour juger Vladimir Poutine", estime le président ukrainien.
Au deuxième jour du sommet de l'Otan, Donald Trump est dithyrambique. Lui qui fustigeait les mauvais payeurs européens a obtenu gain de cause : les membres de l'Alliance atlantique promettent d'investir 5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l'horizon 2035. Mais dans ce front uni, l'Espagne fait de la résistance. Le président américain l'a menacé de lui faire payer le double dans de futures négociations commerciales.
Les électeurs démocrates new-yorkais l'ont choisi pour sa promesse de vie moins chère : garde enfants accessibles et bus gratuits, financés par les plus riches. Avec ce programme, Zohran Mamdani aurait recueilli plus de 43 % des voix, contre 36 % pour Andrew Cuomo lors de la primaire démocrate, mardi. Qui est celui qui était encore inconnu il y a quelques mois ? Notre correspondante à NYC, Émilie Musset, dresse son portrait.
Lors d'un débat sur la guerre Israël-Iran mercredi soir à l'Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a réaffirmé le "soutien" de la France "au peuple israélien, à son droit à l'existence et à la sécurité" tout en insistant sur la nécessité d'un "accord robuste" pour que l'Iran ne se dote pas de l'arme nucléaire. Ce débat n'avait qu'une portée limitée, puisqu'il n'a pas fait l'objet d'un vote.
Le Parlement iranien a voté mercredi la suspension de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique. Pour le patron de l'AIEA, Rafael Grossi, cette coopération est pourtant une "obligation juridique". Il a également affirmé que son agence avait perdu la "visibilité" sur les quelques 400 kg d'uranium hautement enrichi que les Iraniens pourraient avoir déplacés avant que l'endroit où ils étaient stockés ne soit frappé.