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Nintendo vient de tirer un trait définitif sur la réparation de la New Nintendo 2DS XL, marquant ainsi la fin du service après-vente pour l’ensemble de la gamme 3DS. Cette annonce, publiée sur le site japonais du service client de Nintendo, met un terme à une ère pour …
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La Commission européenne inflige une amende de quasi 3 milliards d'euros à Google sur fond d'abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. Une décision qui fera l'objet d'un appel et qui devrait vivement alimenter le mécontentement américain vis-à-vis de la régulation européenne de la tech.
Il est souvent plus difficile de choisir une carte graphique d'entrée voire de milieu de gamme qu'un modèle haut de gamme. Pourquoi ? Car les tests de cartes customisées haut de gamme des marques partenaires de NVIDIA et AMD ont des tests souvent par dizaines dans les médias. Rien de bien étonnant d...
En ce moment, tout le monde s’extasie sur le grand retour des blogs et j’ai vraiment envie de leur dire : “Mais hé je ne suis jamais parti bande de nazes !”
Faut dire que j’étais déjà là avant que le mot “blog” existe, quand on appelait ça des sites perso et qu’on codait notre HTML à la main dans Notepad (je suis un menteur, j’utilisais Dreamweaver). Et voilà, je suis toujours là, 28 ans plus tard (oui j’ai lancé mon premier site perso en 1997), pendant que les plateformes et les médias naissent et meurent autour de moi comme des petites fleurs délicates.
Le truc, c’est que je suis un peu maudit dans cette histoire. Ni vraiment blog, ni vraiment média. Je suis comme un ornithorynque du web, une cyber-anomalie qui perturbe vos envies de classifications. J’suis pas assez institutionnel pour bénéficier des avantages fiscaux de la presse et j’suis trop imposant pour être un simple blog perso. Alors je suis quoi au final ? Bah je pense que je suis ce que j’ai toujours été… Un webmaster quoi… Un mec avec son site web sur lequel il met ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut. En totale liberté !
Et c’est exactement ça que les gens redécouvrent aujourd’hui. La liberté. Cette putain de liberté qu’on a perdue en allant tous s’entasser dans les jardins clos de Facebook, Twitter et autres conneries. Alors maintenant que X est devenu un champ de bataille toxique et que Blusky est en train de suivre le même chemin, je vois de plus en plus de monde réaliser enfin ce qu’on a sacrifié.
Et le ooh.directory l’a bien compris. Il s’agit d’un annuaire web qui recense au moment où j’écris ces lignes, 2351 blogs actifs sur tous les sujets possibles. Son créateur l’a lancé pour prouver que “nobody blogs anymore” est une connerie monumentale. Car des blogs personnels, il y en a des tonnes. Par exemple, des gens comme Anil Dash avec son “ blog about making culture ”, Aaron Parecki qui a co-fondé l’IndieWebCamp, ou Andy Baio avec Waxy.org que j’aime beaucoup. Tous ces gens qui continuent à écrire, à partager, à créer sur LEUR petite parcelle de web.
Alors pourquoi c’est mieux d’avoir son site que d’être sur X ou Bluesky ? C’est simple. Sur votre blog, vous êtes chez vous. Pas d’algo qui décide si votre contenu mérite d’être vu. Pas de modération aléatoire qui vous suspend parce que vous avez dit “merde”. Pas de limite à 280 ou même 300 caractères. Si vous voulez écrire 35000 mots sur l’histoire des cartes graphiques, let’s go pépito ! Et si vous voulez partager votre recette de cookies de Noël entre 2 posts sur Rust, c’est tout à fait possible !
Puis c’est pas le même public. Sur les blogs, c’est un public de gens qui viennent vous lire pour le plaisir, pour apprendre des choses, se marrer ou juste confronter leurs points de vue, et pousser la réflexion sur certains sujets. Sur les plateformes de micro blogging comme X ou Bluesky, c’est pas la même ambiance. Là-bas c’est majoritairement n’importe qui, qui dit n’importe quoi en 2 secondes chrono, condamnant, critiquant, détruisant, jugeant, sans même lire au delà du titre, le texte que vous avez pris le temps de rédiger avec tout votre cœur.
L’ IndieWeb dont je vous ai parlé il y a peu porte d’ailleurs ce message depuis 15 ans maintenant. Leur principe c’est d’être propriétaire de votre domaine, de publier d’abord sur votre propre site (ce qu’on appelle POSSE ), et d’être propriétaire de votre contenu. Ce n’est donc pas juste du blogging, c’est une philosophie, une résistance contre la corporatisation du web .
Sur les réseaux sociaux, vous construisez votre maison sur le terrain de quelqu’un d’autre et un jour, le propriétaire décidera de changer les règles, de monétiser votre contenu, de favoriser certains contenus au détriment du votre, ou carrément de fermer votre boutique. Et voilà, des années de contenu, de connexions, de communauté qui disparaissent. Ça s’est vu avec Google+, avec Vine, et ça se verra encore. Les Youtubeurs, vous connaissez aussi très bien ça.
Mon site à moi a survécu à Friendster, MySpace, Digg (qui revient bientôt d’ailleurs), StumbleUpon, Google Reader (RIP), et il survivra probablement à X et Bluesky (oui, je sais c’est décentralisé, mais je ne pense pas que vous ayez pris le temps de l’héberger chez vous… Donc vous squattez encore la prairie de quelqu’un d’autre qui a probablement un sacré complexe de dieu ).
Voilà, je trouve que ce qui est génial avec cette renaissance des blogs, c’est qu’elle s’accompagne d’outils modernes. Le RSS n’est pas mort (malgré ce que Google a essayé de faire), les webmentions permettent des interactions entre sites, les générateurs de sites statiques comme celui que j’utilise rendent la publication super simple. Et des initiatives comme ooh.directory facilitent carrément la découverte de nouveaux blogs.
Bref, avoir votre propre espace sur le Net, pensez-y ! C’est quelque de chose de très agréable, je vous assure. C’est ça la vraie liberté du web, celle de publier ce qu’on veut, quand on veut, sans filtre, sans intermédiaire, sans bullshit (coucou les clones en cravate de LinkedIn)
Et puis si vous cherchez de l’inspiration, allez faire un tour sur ooh.directory . Vous y trouverez des centaines de blogs actifs, des gens passionnés qui écrivent sur tout et n’importe quoi. C’est ça, le vrai web. Pas les threads toxiques de X, pas les algorithmes opaques de Meta… mais les vraies gens qui partagent leurs passions sur leurs propres espaces.
Et un grand merci à Lilian de m’avoir envoyé ce lien !
Si comme moi, vous payez rubis sur l’ongle Google Cloud ou Cloudflare pour héberger vos services parfaitement légaux, et bien sachez que pendant que vous respectiez scrupuleusement leurs conditions d’utilisation tordues, une opération de phishing monumentale utilisait tranquillement leurs infrastructures pour cloner des sites du Fortune 500. Ça a duré trois ans sans que personne ne soit inquiété et cela malgré 265 signalements publics…
Ce sont les chercheurs de Deep Specter Research qui ont découvert un empire du phishing qui ferait passer les arnaqueurs nigérians pour des amateurs. Je vous parle de 48 000 hosts virtuels répartis sur plus de 80 clusters, tous bien au chaud sur l’infrastructure premium de Google Cloud à Hong Kong et à Taiwan. Le tout géré évidemment comme une vraie plateforme phishing-as-a-service, avec sept évolutions techniques majeures sur la période.
Les criminels utilisaient HTTrack Website Copier , un vieiiiil outil parfaitement légal de scraping web, pour créer des clones parfait au pixel près de +200 grandes entreprises. Lockheed Martin, le géant de la défense américaine , s’est notamment retrouvé avec un jumeau malveillant hébergé sur le domaine militaryfighterjet.com. C’est un site qui parlait initialement d’avions de chasse et qui s’est transformé en casino en ligne tout en servant de façade pour du phishing ciblé.
La technique était redoutablement efficace. Les attaquants récupéraient des domaines expirés qui appartenaient à des organisations légitimes. Ces domaines gardaient ainsi leur réputation, leurs backlinks, parfois même leurs communautés sur les réseaux sociaux.
Et pour éviter la détection, le système de cloaking analysait en temps réel les headers HTTP, les user agents et la géolocalisation IP. Donc si vous étiez un bot de Google ou un chercheur en sécurité, vous voyiez un site normal. Mais si vous étiez une vraie victime potentielle, c’était bienvenue dans la matrice. Cette technique sophistiquée a permis aux sites malveillants de maintenir d’excellents rankings SEO tout en servant leur contenu frauduleux aux bonnes personnes.
L’infrastructure comptait 86 adresses IP physiques côté Google Cloud, mais le réseau virtuel était bien plus vaste avec 44 000 adresses IP virtuelles chez Google et 4 000 chez d’autres hébergeurs. En mars 2025, l’opération a d’ailleurs atteint son pic avec 33 890 observations actives selon les données de Deep Specter. Sur l’année 2025 seule, on comptait 2 791 hosts avec 56 075 observations au total.
Mais voilà le scandale dans le scandale… malgré 265 détections publiques par des chercheurs et des outils de threat intelligence, ni Google ni Cloudflare n’ont suspendu les comptes concernés. Les signalements incluaient des domaines malveillants, des adresses IP compromises et des certificats SSL frauduleux.
Mais aucune réponse des géants du cloud… Rien. Nada. Que dalle.
Cette passivité a fait passer ces entreprises, de, je cite “neutral intermediaries” en “de facto enablers of illicit activity”. Traduction, au lieu d’être des hébergeurs neutres, ils sont de par leur inaction, devenus des complices.
Les conséquences pour les entreprises clonées sont également désastreuses car au-delà des pertes de trafic organique qui se traduisent directement en manque à gagner, elles font face à des risques légaux majeurs. Violations potentielles du RGPD si des données européennes sont compromises, problèmes DMCA pour le contenu copié, scrutin de la FTC américaine, obligations de divulgation SEC… Sans compter les frais juridiques pour tenter de faire fermer ces clones.
Visiblement, il y a des problèmes de gouvernance majeurs chez les géants du cloud… Les providers ont les moyens techniques de détecter ces abus, mais apparemment, tant que les factures sont payées, la motivation pour agir reste limitée…
Les chercheurs appellent donc Google, Cloudflare et les marques affectées à renforcer leurs mécanismes de détection, fermer les boucles de monitoring et appliquer des politiques strictes de résiliation de comptes.
Je suis pas sûr que le message passe mais bon, après ça les expose à des risques juridiques, alors ils seront peut-être plus sérieux la prochaine fois…
Bon, on va parler d’un mec qui ne fait pas dans la demi-mesure. Il s’appelle Roman Yampolskiy, il est chercheur en sécurité IA à l’Université de Louisville, et surtout il vient de balancer des chiffres qui donnent envie de tout plaquer et d’aller élever des escargots en Bourgogne. Selon lui, on a des chances quasi certaines que l’IA nous extermine. C’est le genre de prédiction ultra-précise avec six neufs après la virgule qui fait qu’on se demande s’il n’a pas inventé le chiffre du milieu pour faire plus impressionnant.
Mais attendez, c’est pas fini. Le même Yampolskiy nous annonce aussi que 99% des emplois vont disparaître d’ici 2030. Dans cinq ans quoi. Le temps de finir votre formation France Travail en reconversion professionnelle, et vous serez déjà obsolète.
Trop cool hein ?
Ces déclarations, il les a lâchées lors d’une interview sur le podcast “The Diary of a CEO” avec Steven Bartlett. Et j’avoue qu’entre sa barbe de prophète de l’apocalypse et ses prédictions qui font passer Nostradamus pour un optimiste, difficile de savoir si on doit rire ou commencer à creuser un bunker.
Le plus drôle dans l’histoire, c’est qu’Elon Musk, pourtant pas connu pour son optimisme débordant sur l’IA, trouve aussi que Yampolskiy exagère un chouïa. Musk estime la probabilité que l’IA nous détruise à seulement 10 à 20%. Yampolskiy considère cette estimation bien trop conservatrice, du coup, quand Elon Musk passe pour le mec raisonnable de l’histoire, on sait qu’on est dans une timeline spatio temporelle bizarre à la Rick et Morty.
D’après ce chercheur letton (non, c’est pas le mec du boys band Alliage, c’est un lituanien), même les codeurs vont y passer. On va plus avoir besoin de vous messieurs dames, car l’IA fait déjà mieux. Il explique donc tranquillement qu’avec un abonnement à 20 balles ou un modèle gratuit qui fait le boulot d’un employé, pourquoi s’embêter à embaucher des humains ? Et dans cinq ans, avec les robots humanoïdes, même les jobs physiques seront automatisés. Livreur Deliveroo ? Un robot. Caissier ? Un robot. Influenceur TikTok ? Probablement un robot aussi, et franchement j’suis pas sûr qu’on y perde au change…
Alors sa solution pour éviter l’apocalypse ? Acheter sa formation à 999$ ! Non, je déconne… Il dit juste de ne pas construire d’IA superintelligente. Point. C’est comme dire qu’il faut éviter les accidents de voiture en n’inventant pas la voiture. C’est techniquement correct, mais connaissant les humains c’est pratiquement impossible. Surtout quand toute la Silicon Valley court après l’AGI comme des gamins après le marchand de glaces (ou pire, comme le marchand de glaces après des gamins… glauuuque).
Le concept du p(doom) qu’il défend, c’est la probabilité que l’IA nous élimine une fois qu’elle atteint la superintelligence. La plupart des chercheurs placent ça entre 5 et 50%, mais Yampolskiy va beaucoup plus loin avec ses estimations apocalyptiques… C’est sûr que le gars ne joue pas dans la même ligue que moi niveau pessimisme…
Bill Gates, de son côté, pense que certains métiers survivront tels que les codeurs, les experts en énergie et les biologistes. Yampolskiy n’est pas d’accord, et affirme que l’IA est déjà meilleure pour créer des prompts pour d’autres IA que n’importe quel humain. Même le prompt engineering, le job du futur qu’on nous vendait y’a six mois, est déjà obsolète.
Mais le plus flippant dans son discours, c’est quand il explique qu’avant on pouvait se reconvertir quand un job était automatisé, mais que si TOUS les jobs sont automatisés, il n’y aura plus de plan B possible…
Et pendant ce temps, Anthropic avoue ne pas comprendre comment leurs propres modèles d’IA fonctionnent, OpenAI semble prioriser les produits qui brillent plutôt que la sécurité, et les labos d’IA se plaignent de manquer de données de qualité pour entraîner leurs modèles. On construit donc des trucs qu’on ne comprend pas, qu’on ne contrôle pas, et qui selon certains vont nous remplacer/exterminer.
Gloups…
Le seul espoir d’après le chercheur c’est donc de convaincre tous les acteurs du secteur qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Il avertit que même les créateurs de ces technologies n’apprécieront pas le résultat final. Autrement dit, même les milliardaires de la tech vont y passer malgré leurs jolis bunkers . Ça au moins, c’est démocratique.
Mais bon, entre nous, j’y crois pas trop à ses prédictions de l’apocalypse là… Dites vous que j’ai un radar à je-vous-dirais-pas-quoi et qu’il a parfaitement détecté des gens comme Manu Macron, Idriss Aberkane, Didier Raoult, et même Meghan Markle des mois, voire des années avant qu’ils ne deviennent “problématiques” aux yeux de tous… Alors je peux vous dire qu’après avoir vu son interview, il allume aussi mon détecteur…
Mais bon, au moins ça pousse à réfléchir sur où on va avec cette technologie, même si personnellement, je pense qu’il devrait réduire sa consommation de films catastrophe, de caféine et sortir prendre l’air de temps en temps.
Voilà donc en attendant l’apocalypse robotique, rappelez vous une chose : On ne peut pas faire confiance à des gens qui ont des beubars aussi bien entretenues. C’est trop louche.
OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT, s’apprête à franchir une étape décisive en produisant pour la première fois ses propres puces d’intelligence artificielle dès 2026. C’est une stratégie visant à répondre à la demande croissante en puissance de calcul tout en réduisant sa dépendance envers Nvidia. Cette initiative est menée …
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