La pénurie de DRAM s’invite dans le calendrier produits : hausses de prix, configurations « à RAM fournie par l’utilisateur » et, désormais, retards possibles chez les grands noms du PC et du mobile.
Pénurie de DRAM : vers des reports chez HP et Lenovo
D’après Chosun Biz, des acteurs majeurs comme HP et Lenovo ont récemment sécurisé des accords avec des fournisseurs mémoire pour leurs prochains lancements. Malgré ces contrats, des sources industrielles estiment que la demande en DRAM reste supérieure à l’offre, ce qui pourrait provoquer des décalages dans le portable et le mobile. Un analyste cité résume la situation : « la demande dépasse toujours l’offre, des retards sont probables ».
Le marché en subit déjà les contrecoups : les prix ont grimpé chez Framework, jusqu’à environ 10 dollars par Go de capacité (environ 9,2 euros), et certains intégrateurs proposent désormais des configurations avec RAM apportée par le client. Côté smartphones, il semblerait que des modèles haut de gamme reviennent à 8 Go de RAM.
Hausses jusqu’à 30 % ou gammes premium réduites
Selon le rapport, deux alternatives se dessinent pour le portable premium : une hausse de prix d’environ 30 % sur le segment haut de gamme, qui s’ajouterait à une augmentation déjà anticipée de 9 % à l’échelle de l’industrie, ou un redimensionnement des références premium. La réalité de ces scénarios devrait se préciser très vite, CES 2026 approchant avec son lot d’annonces attendues, notamment chez Lenovo côté gaming et Ryzen AI 400.
La hausse des prix des composants explique une grande partie de ce déséquilibre. Alors que l'on parle d'une tendance qui pourrait se poursuivre pendant plusieurs années, l'ensemble du marché de la téléphonie est touché. Les constructeurs revoient donc leur grille tarifaire à la hausse. Et dans ce contexte tendu, Samsung serait dos au mur.Le Galaxy Z...
Selon les chercheurs, ChatGPT-4o d'OpenAI et Claude-Sonnet-4 d'Anthropic surestiment systématiquement la rationalité des interlocuteurs humains lorsqu'il s'agit de prédire nos réactions dans des situations tendues. Les IA partent du principe que nous raisonnons de manière bien plus logique que nous le faisons en réalité.L'IA surestime notre capacité...
Upscaling matériel, OLED tandem et miniLED dans une même gamme : LG officialise ses moniteurs UltraGear EVO AI, avec trois modèles pensés pour les joueurs exigeants. Cette annonce fait écho aux informations que nous évoquions le 20 décembre concernant un 39 pouces 5K2K OLED Tandem attendu pour 2026.
UltraGear EVO AI : trois modèles, des spécifications agressives
Le haut du panier se nomme UltraGear EVO 52G930B. Ce 52 pouces incurvé adopte un rayon de 1000R, une définition de 5120 x 2160 pixels, un rafraîchissement de 240 Hz et une large couverture colorimétrique. Format bureau géant pour usage PC, il cible le jeu très grand format tout en conservant une densité confortable.
La vedette reste toutefois l’UltraGear EVO AI 39GX950B. Cet ultrawide 21:9 avec courbure 1500R s’affiche en 5120 x 2160 à 165 Hz, ou en 2560 x 1080 à 330 Hz. Il annonce le DisplayHDR True Black 500 et surtout un upscaling accéléré par IA directement dans le moniteur, sans solliciter CPU ni GPU.
D’après LG, cet algorithme pilote aussi l’optimisation d’écran, l’audio spatial, les réglages d’affichage et des profils selon le genre de jeu. Le tout repose sur une dalle OLED à technologie RGB tandem de nouvelle génération.
Un modèle 27 pouces miniLED pour ceux qui veulent du 16:9
Pour un format plus classique, LG aligne l’UltraGear EVO AI 27GM950B. Ce 27 pouces plat en 16:9 fait mieux que ses pairs sur plusieurs points : définition 5120 x 2880 à 165 Hz, ou 2560 x 1440 à 330 Hz, certification DisplayHDR 1000, pic de 1 250 nits et rétroéclairage miniLED à 2 304 zones de gradation locale. Il reprend l’upscaling IA embarqué et l’ensemble des optimisations des modèles ultralarges.
LG UltraGear evo 27″ 5K MiniLED (image 3/4)
LG doit présenter officiellement ces trois écrans lors du CES 2026 la semaine prochaine. La marque souligne « l’upscaling IA natif au moniteur » comme axe majeur, une approche qui pourrait séduire les joueurs visant des fréquences élevées sans compromis sur la netteté.
OpenAI relance activement le développement des publicités sur ChatGPT afin de rentabiliser son immense base d’utilisateurs non payants. La start-up explore des méthodes d’affichage discrètes pour ne pas altérer la confiance envers son intelligence artificielle, après une brève pause causée par le lancement de GPT-5.2. OpenAI expérimente des …
Intel déployait cet été dans les pilotes Intel Graphics Software la nouvelle fonction Shared GPU Memory Override pour les CPU Core Ultra Series. En cette fin d'année 2025, c'est désormais aux drivers Arc Pro Graphics d'en bénéficier via la mise à jour 101.8306 aussi appelée Q4.25.
Pour rappel, le...
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Acemagic Tank Centre débarque et cible deux publics précis avec une base commune éprouvée. La série conserve l’ADN du TANK 03 tout en musclant nettement le calcul pour le jeu, l’IA et la productivité multi-écrans.
Acemagic Tank Centre M1A PRO et PRO+
Lancée aujourd’hui, la nouvelle gamme comprend les M1A PRO et M1A PRO+. Le premier vise les joueurs et développeurs avec un Intel Core i9-13900HK, annoncé comme capable d’encaisser des applications exigeantes, des jeux modernes et des environnements de développement. Le second s’adresse aux ingénieurs IA, chercheurs et pros du calcul avancé avec un AMD Ryzen AI Max+ 395, mis en avant pour son accélération IA et son efficacité pour les charges de prochaine génération.
Les deux modèles conservent le châssis et la signature visuelle du TANK 03, son éclairage RGB personnalisable et surtout la molette à trois modes qui a fait sa réputation. D’après Acemagic, cette commande permet d’ajuster instantanément le comportement entre Silent, Auto et Performance pour équilibrer acoustique et puissance. L’arrière diffère toutefois selon les versions, avec une connectique optimisée pour leurs usages respectifs.
Du TANK 03 à Tank Centre : la continuité technique
Le TANK 03, lancé en octobre 2023, a marqué le segment des mini PC avec des configurations à GPU dédié et une maîtrise des performances. On y trouvait notamment des options Intel Core i9-12900H associées à des GeForce RTX, prouvant qu’un format compact pouvait répondre au jeu, à la création et aux charges pro. « le TANK 03 a établi une référence pour les mini PC hautes performances », rappelle la marque.
Tank Centre reprend ces atouts et renforce la partie thermique. Acemagic annonce un refroidissement revu avec de grands ventilateurs et plusieurs caloducs, pour tenir des charges soutenues sans effondrement des fréquences. Le sélecteur Silent, Auto ou Performance reste central pour adapter la machine à l’environnement et au type de tâche.
Côté disponibilité, le déploiement régional sera précisé ultérieurement. Le lancement officiel intervient avec un tarif early-bird à 2 499 $ aux États‑Unis et2 299 € dans l’Union européenne. Acemagic partagera d’autres informations de lancement dans les prochaines semaines.
Exynos 2600 : Samsung pousserait son GPU Xclipse 960 vers une architecture dérivée RDNA4, avec 8 WGP, un pic à 980 MHz et un gros accent sur l’IA. Selon The Elec, ce saut s’appuie sur MGFX4, une adaptation maison des blocs AMD pour mobile.
Exynos 2600 Xclipse 960 : dérivé RDNA4, 2x en compute et RT +50 %
D’après The Elec, le GPU Xclipse 960 de l’Exynos 2600 reposerait sur « MGFX4 », évolution des IP graphiques AMD destinée aux AP mobiles. Le précédent Exynos 2500 embarquait un Xclipse 950 en MGFX3, lié à RDNA3. Précision importante : AMD n’a pas déployé RDNA4 en mobile ni en iGPU grand public, et les APU Zen6 semblent viser RDNA5. Il semblerait donc que « RDNA4 » signifie ici une base RDNA3 enrichie de fonctionnalités RDNA4, à la manière des intégrations sur mesure déjà vues chez Sony.
Sur sa page produit, Samsung annonce une « nouvelle architecture » pour le Xclipse 960, avec jusqu’à 2x de performances en calcul par rapport à la génération précédente. Le débit de ray tracing progresserait jusqu’à +50 %, et la puce ajoute Exynos Neural Super Sampling (ENSS) pour l’upscaling IA et la génération d’images. Un Samsung official indique à The Elec que la collaboration avec AMD se poursuit, rappelant que « le développement GPU comporte de nombreuses variables ».
Côté implémentation, The Elec évoque 8 workgroup processors (WGP) et une fréquence de pointe à 980 MHz. On reste sur le même décompte de WGP que le Xclipse 950, mais avec un léger recul face aux 999 MHz antérieurs, signe probable d’un gain d’IPC plutôt que d’une hausse de fréquence.
Benchmarks préliminaires et contexte face à Adreno 840
Selon des résultats Geekbench 6 cités pour une carte de test Exynos 2600, le GPU atteindrait environ 22 000 points en OpenCL et 22 800 en Vulkan. Le Qualcomm Adreno 840 se situerait autour de 23 900 et 27 600, soit un avantage de 10 % à 20 % sur ces mesures. À nuancer : les performances finales dépendront du design des appareils et de la tenue thermique.
Samsung et AMD collaborent depuis 2019. Le premier GPU issu de ce partenariat, le Xclipse 920, a été commercialisé avec l’Exynos 2200 en janvier 2022. The Elec rapporte que Samsung entend poursuivre ce travail commun, sans écarter l’existence de nombreuses inconnues pour ses plans GPU internes.
Spotify a confirmé avoir identifié et désactivé les comptes utilisateurs exploités par le groupe Anna’s Archive pour télécharger illégalement 86 millions de fichiers musicaux de sa plateforme. Cette réaction fait suite à la décision du groupe de publier ce week-end une base de données massive de 300 To, …
Le 21 octobre 2025, Thibaut vous présentait une rumeur lancée par chi11eddog, un leaker réputé très fiable sur X. Il évoquait l'arrivée prochaine de deux nouveaux processeurs AMD dotés de 3D V-Cache : les Ryzen 9 9950X3D2 et Ryzen 7 9850X3D. Concernant le 9850X3D, il ne fait guère de doutes qu'il va...
La Poste annonce ce vendredi que l’ensemble de ses activités numériques et logistiques est de nouveau pleinement opérationnel après une cyberattaque. Le groupe postal précise que l’incident est désormais contenu, permettant un retour à la normale pour le suivi des envois sur son site Internet ainsi que pour …
Comme la gravité à la surface du globe n'est pas parfaitement uniforme, il est donc logique que notre planète ne soit pas une sphère entièrement ronde. En plus, elle tourne sur elle-même : depuis sa naissance, elle a pris un peu de ventre !
Mondial Relay vous souhaite un joyeux Noël en annonçant avoir été piraté, au point que les données de ses clients sont maintenant dans la nature. Les hacks visant les entreprises françaises continuent. Récemment, il y a eu SFR, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Sports ou encore …
Bon, vous avez tous vu passer
cette histoire
des documents Epstein mal censurés, j'imagine ?
En effet, des journalistes ont réussi à récupérer une bonne partie des informations censées être masquées dans les fichiers judiciaires... ça peut impressionner mais n'allez pas croire que ce soit quelque chose de compliqué et ces techniques sont à la portée de n'importe qui.
C'est pourquoi aujourd'hui, j'vais pas vous parler du scandale (y'a assez de monde dessus), mais des techniques pour récupérer ce qui se cache derrière ces fameux rectangles noirs. Du pur OSINT appliqué au forensique documentaire.
Commençons par le plus basique et pourtant le plus courant : le bon vieux copier-coller. Ouais, je sais, ça paraît con dit comme ça, mais vous seriez surpris du nombre de documents "confidentiels" qui sont censurés en posant simplement un rectangle noir par-dessus le texte dans Word ou Adobe Acrobat. Le texte original pourtant est encore là, bien au chaud sous cette couche graphique. Il suffit donc de sélectionner la zone, un petit Ctrl+C, et hop, on colle dans un éditeur de texte. Boom, le texte "caché" apparaît en clair.
C'est d'ailleurs exactement ce qui s'est passé avec des documents du Pentagone en 2005, et plus récemment avec des fichiers judiciaires américains. Bizarrement, les gens confondent "masquer visuellement" et "supprimer", alors que c'est pas du tout la même chose ^^.
Pour vérifier si un PDF est vulnérable à cette technique, vous pouvez utiliser
pdftotext
(inclus dans poppler-utils sur Linux) :
pdftotext document_censure.pdf - | less
Si le texte sous les rectangles noirs apparaît, bingo. Vous pouvez aussi utiliser PyMuPDF en Python pour extraire le texte brut :
import fitz
doc = fitz.open("document.pdf")
for page in doc:
print(page.get_text())
Maintenant, passons aux documents scannés. Là c'est plus subtil parce que techniquement, y'a pas de "texte" à copier, juste une image. Sauf que les scanners et les logiciels de numérisation ajoutent souvent une couche OCR invisible par-dessus l'image. Cette couche contient le texte reconnu automatiquement, et elle peut inclure ce qui a été censuré AVANT le scan si le masquage était mal fait.
Mais même sans couche OCR, y'a des trucs à tenter. Si la censure a été faite avec un marqueur physique (genre un Sharpie sur le document papier avant scan), il est parfois possible de jouer avec l'exposition et le contraste de l'image pour faire ressortir le texte en dessous. Les marqueurs noirs ne sont pas toujours 100% opaques, surtout sur du papier fin.
Avec GIMP ou Photoshop, vous pouvez don extraire les pages du PDF en images (pdftoppm ou convert) puis jouer avec les niveaux, courbes et exposition, inverser les couleurs ou encore appliquer des filtres de détection de contours
Ça marche pas à tous les coups, mais quand ça marche, c'est magique ^^.
Maintenant, la technique qui a fait des ravages c'est l'exploitation des sauvegardes incrémentales. Car vous ne le savez peut-être pas mais les fichiers PDF disposent d'un système de sauvegarde qui ajoute les modifications à la fin du fichier plutôt que de réécrire le document entier. Chaque "version" est ainsi séparée par un marqueur %%EOF (End Of File).
Concrètement, si quelqu'un ouvre un PDF, ajoute des rectangles noirs de masquage, puis sauvegarde, l'ancienne version du document est souvent toujours là, juste avant le dernier %%EOF. C'est comme un système de versioning intégré, sauf que personne n'y pense jamais.
Pour exploiter ça, il faut extraire la version originale (avant la dernière modification) comme ceci :
head -c [offset_avant_dernier_EOF] document.pdf > version_originale.pdf
L'outil
QPDF
permet aussi d'analyser la structure interne :
Et les métadonnées ?? Je vous en ai pas parlé encore mais un PDF c'est pas juste du contenu visible. C'est aussi une mine d'or d'informations cachées. Le nom de l'auteur, la date de création, le logiciel utilisé, l'historique des modifications, parfois même des commentaires ou des annotations invisibles.
Dans les documents judiciaires qui ont récemment fuité, les métadonnées ont révélé les noms des personnes qui avaient édité les fichiers, les dates exactes des modifications, et parfois des chemins de fichiers sur les serveurs internes... Oups.
Maintenant, la technique la plus vicieuse ça reste quand même l'analyse des positions de glyphes. En effet, des chercheurs ont publié un papier intitulé "
Story Beyond the Eye
" qui démontre qu'on peut parfois deviner le contenu masqué en analysant la largeur des zones masquées.
Le principe c'est que dans un PDF, chaque caractère a une largeur précise définie par sa police de caractère. Si vous savez quelle police est utilisée (et c'est souvent le cas, puisque les tribunaux américains adorent Times New Roman par exemple), vous pouvez calculer combien de caractères tiennent dans la zone noire. Et si vous avez du contexte (comme le début ou la fin d'une phrase), vous pouvez parfois deviner le mot exact.
Avec des polices à chasse fixe comme Courier, c'est encore plus facile puisque chaque caractère fait exactement la même largeur. Comptez alors les pixels, divisez par la largeur d'un caractère, vous avez le nombre de lettres.
Un outil qui facilite tout ça c'est
X-Ray
, développé par le Free Law Project qui est capable d'analyser les PDF et de détectre automatiquement les censures défectueuses.
Autre outil sympa que je vous conseille, c'est
unredactor
, qui tente de reconstruire automatiquement le texte sous les blocs de masquage en utilisant diverses heuristiques.
Ça c'est pour les PDF, mais pour les images PNG ou les captures d'écran censurées, y'a aussi des trucs à faire. Leurs métadonnées EXIF peuvent contenir des informations sur l'appareil, la géolocalisation, la date, mais surtout, si l'image a été éditée avec certains logiciels, des données résiduelles peuvent trainer.
La technique du "thumbnail" est par exemple particulièrement fourbe puisque certains logiciels génèrent une miniature de l'image AVANT les modifications et l'embarquent dans les métadonnées. Donc vous ouvrez la miniature, et vous voyez l'image originale non censurée. C'est arrivé plusieurs fois dans des affaires judiciaires. Voici comment l'extraire avec Exiftool :
Pour les professionnels du forensique, y'a aussi la technique de l'analyse des données compressées. Comme les algorithmes JPEG et PNG ne sont pas parfaits, les zones éditées ont parfois des artefacts de compression différents du reste de l'image. Cela peut révéler où des modifications ont été faites.
Bon et maintenant que vous savez comment récupérer des infos censurées, parlons maintenant de comment BIEN censurer un document, histoire de pas vous planter.
En fait, la seule méthode vraiment sûre c'est de supprimer définitivement le contenu. Je répète : Ne masquez pas le contenu, supprimez le !
Adobe Acrobat Pro a par exemple une fonction "Redact" qui fait ça correctement car cette fonction supprime réellement le texte et les métadonnées associées.
Alternativement, vous pouvez aussi exporter le document en PDF (ça aplatit toutes les couches), utiliser des outils comme pdf-redact-tools qui suppriment vraiment le contenu, et le convertir en image puis le reconvertir en PDF (bourrin mais efficace)
Et SURTOUT, vérifiez toujours le résultat avec les techniques mentionnées plus haut avant de diffuser quoi que ce soit.
Voilà, vous avez maintenant un petit arsenal de techniques OSINT pour analyser des documents "confidentiels". Bien sûr, comme d'hab, utilisez ces connaissances de manière responsable et éthique car une fois encore, le but c'est de comprendre les failles pour mieux se protéger, et pas de violer la vie privée des gens.
Voilà... Et la prochaine fois que vous verrez un document officiel avec des gros rectangles noirs, vous saurez que c'est peut-être pas aussi opaque que ça en a l'air. Niark niark...
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Les rumeurs autour de la prochaine génération de GPU Radeon RDNA5 se sont accélérées ces derniers jours, évoquant un possible basculement de la production vers Samsung Foundry en 2 nm ou 4 nm. Une hypothèse rapidement réfutée par plusieurs leakers bien connus du secteur, à commencer par Kepler_L2, qui parle sans détour de « non-sens ». Selon lui, les puces RDNA5 seraient déjà « taped out » en N3P chez TSMC, avec une fenêtre de lancement désormais repoussée au milieu de l’année 2027.
Samsung Foundry écarté, TSMC N3P privilégié
À l’origine de la rumeur, une interprétation large de discussions industrielles suggérant qu’AMD pourrait confier certaines puces avancées à Samsung Electronics Foundry, en 2 nm ou en 4 nm. Une perspective jugée peu crédible pour les GPU haut de gamme par plusieurs observateurs. Kepler_L2 affirme au contraire que les GPU RDNA5 sont déjà engagés sur le procédé N3P de TSMC, une étape incompatible avec un changement de fondeur à ce stade.
Cette lecture est partagée par d’autres intervenants, qui rappellent qu’un « tape-out » verrouille une grande partie des choix technologiques, en particulier le nœud de gravure. En clair, si RDNA5 est bien déjà passé par cette étape en N3P, un détour par Samsung Foundry relèverait davantage de la spéculation que d’une réalité industrielle.
Un calendrier qui glisse vers mi-2027
Interrogé sur le timing, Kepler_L2 évoque désormais une sortie au milieu de l’année 2027. Un délai cohérent avec un tape-out récent sur un procédé aussi avancé que le N3P, et surtout avec le silence prolongé d’AMD sur sa feuille de route Radeon.
Contrairement à la gamme EPYC, où AMD communique plusieurs générations à l’avance et a déjà confirmé des premiers wafers en 2 nm, la division GPU gaming reste extrêmement discrète. Les documents publics parlent de « GPU de nouvelle génération » orientés IA et ray tracing, sans jamais mentionner explicitement RDNA5 ni avancer de calendrier précis.
Ce contraste alimente l’idée que Radeon n’est pas pressé. Un lancement en 2026 aurait impliqué une montée en volume dans un contexte de tensions sur la mémoire et de coûts de production élevés, un scénario qui a déjà posé problème à AMD par le passé.
Ces briques technologiques sont généralement perçues comme transversales, destinées à irriguer à la fois les GPU desktop et les futurs SoC console. L’hypothèse dominante reste donc celle d’une convergence partielle entre RDNA5 côté PC et la prochaine génération de consoles, ce qui renforcerait encore l’idée d’un calendrier étalé.
GFX13, dies ATx et HDMI 2.2 : un terrain dominé par les fuites
Faute de communication officielle, les discussions autour de RDNA5 restent largement alimentées par les leakers. Le nom de famille interne « GFX13 » revient régulièrement, accompagné de plusieurs dies supposés, identifiés comme AT0, AT2, AT3 et AT4. Les fuites évoquent des configurations de Compute Units et de sous-systèmes mémoire variables, sans qu’aucune fiche technique crédible n’ait encore émergé.
Le support du HDMI 2.2 est également cité à plusieurs reprises, mais là encore, rien ne permet de distinguer ce qui relève de la feuille de route réelle et ce qui tient de l’anticipation. AMD a d’ailleurs montré sa prudence récemment en retirant toute mention de RDNA4 de sa présentation CES 2025, laissant peu d’espoir d’annonces concrètes sur RDNA5 au CES 2026.
Un silence qui en dit long
Pris dans son ensemble, ce silence prolongé pourrait simplement traduire un objectif clair : viser mi-2027 plutôt que forcer un lancement en 2026 sous contraintes. Entre la montée en puissance des charges IA, la complexité croissante du ray tracing et les réalités économiques du moment, AMD semble privilégier le temps long.
Si l’on en croit ces éléments, RDNA5 serait moins une réponse immédiate à la concurrence qu’une génération pensée pour durer, quitte à laisser le terrain médiatique aux rumeurs pendant encore de longs mois. Une stratégie qui n’a rien d’inhabituel pour AMD, mais qui confirme que la prochaine grande étape Radeon ne se jouera pas avant plusieurs trimestres.
« Allez tous vous faire foutre ! » Rob Pike explose contre la GenAI : quand un pionnier de l'informatique accuse l'IA de piller, polluer et détruire le sens même du progrès technologique
Rarement une figure fondatrice de l'informatique moderne aura exprimé une colère aussi brute, aussi personnelle, aussi désabusée. En quelques messages, Rob Pike a fait exploser le vernis policé du débat sur l'IA générative. Derrière l'invective, il ne s'agit ni d'un simple coup de sang ni d'un rejet instinctif...
Il y a quelques mois, nous expliquions pourquoi les navigateurs IA étaient une fausse bonne idée. Quelques semaines plus tard, le paysage a bougé, mais pas toujours dans le bon sens : les agents se sont incrustés dans nos usages sans régler leurs problèmes de fond.
Dans une publication datée du 19 décembre 2025, Microsoft admet que l'impact sur les performances des SSD du chiffrement BitLocker est devenu de plus en plus important que prévu. Alors que la firme indique avoir toujours voulu s'assurer que BitLocker ne pénalisait pas l'efficacité des SSD d'une vale...