Le réalisateur à l’origine du remake de Splinter Cell, aurait retrouvé son poste de directeur chez Ubisoft Toronto après un remplacement de plusieurs années, relançant l’intérêt autour d’un projet dont on n’avait presque plus de nouvelles.
Parti en 2022 après l’annonce officielle du jeu en 2021, il serait revenu pour reprendre la direction créative du remake. Le projet, initialement baptisé « North », vacille depuis près de quatre ans et Ubisoft, extrêmement discret depuis son annonce de 2021, a laissé planer le doute sur l’abandon du projet tant les nouvelles sont rares. Pourtant, plusieurs sources internes confirment que le développement avance toujours et que le remake reposait sur le moteur Snowdrop, celui utilisé pour Avatar: Frontiers of Pandora. Nous savons également que le jeu ne sera pas un simple rafraîchissement graphique mais une refonte complète, pensée pour remettre Splinter Cell au niveau des standards modernes du jeu d’infiltration.
À l’heure actuelle, le remake serait toujours prévu sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC, mais aucune date ne circule de manière crédible. Le retour de David Grivel à la réalisation pourrait toutefois apporter une nouvelle dynamique au projet. Si beaucoup d’éléments restent encore flous, une chose se confirme : Splinter Cell n’a pas été abandonné pour le plus grand bonheur des fans de Sam Fisher, qui attendent impatiemment le retour de leur héros préféré.
Avec Metal Gear Solid Delta : Snake Eater sorti en août, Konami a remis la série sur les rails, du moins dans l'idée (on se gardera bien de s'énerver ici). Mais tout naturellement, il s'agit désormais de se demander ce que Konami prévoit pour la suite : un nouveau remake ? Un épisode original ? Un simple retour en arrière avec une Master Collection Vol. 2 ? Pour le moment, rien n’est décidé, mais une chose semble claire : refaire Metal Gear Solid 4 relèverait du casse-tête.
Les visual novels à l'ancienne ont le vent en poupe ces derniers temps. De l'excellent remake des deux épisodes Famicom Detective Club à un Emio : L'homme au Sourire qui m'a vraiment retourné le cerveau, il y avait là un boulevard dans lequel s'engouffrer pour des développeurs indépendants nostalgiques de la grande époque du Famicom Disk System. Et c'est Armonica LLC qui dégaine en premier avec un titre au nom plein de promesses : Detective Instinct: Farewell, My Beloved.
CD Projekt Red a profité de sa conférence financière du troisième trimestre pour livrer quelques informations sur l’avenir de The Witcher, et notamment sur le tant attendu The Witcher 4. Comme on pouvait s'en douter, le jeu ne sortira pas en 2026, l'éditeur souhaitant éviter tout effet Cyberpunk 2077.
Lorsque Rare s'est lancé dans le projet Perfect Dark Zero, le souvenir du premier Perfect Dark (sorti sur Nintendo 64 en 2000) était encore frais dans la mémoire collective. Un choc, un sommet cyber-technoïde que la jeune Joanna Dark avait porté avec une détente presque insolente. Alors, quand une préquelle fut annoncée, l’attente a gonflé presque jusqu’à la déraison. Perfect Dark Zero aurait pu installer la saga dans une nouvelle ère du FPS/aventure grand public. Il devint, ironie en bandoulière, l’ultime souffle avant son extinction.
League of Legends va mettre le paquet pour sa saison 1 en 2026, voici toutes les nouveautés qui arrivent, dont de gros changements qui pourraient bien bousculer la formule.
Après une année 2025 proprement folle côté jeux vidéo, elle se termine en beauté avec encore plusieurs grosses sorties à surveiller en ce mois de décembre.
Après Silksong, vous n'avez qu'une hâte : retourner dans cet univers unique avec un Hollow Knight 3 ? On a malheureusement une mauvaise nouvelle pour vous.
Arcane réussit une nouvelle fois à capter l’attention des fans. Alors que personne ne s’y attendait vraiment, deux personnages emblématiques de la série refont surface dans l’actualité.
En attendant son édition Switch 2 et sa version 3.0, Animal Crossing New Horizons offre un tas de contenus gratuits à tout le monde, voici comment les récupérer.
Disney+ fait le plein de nouveautés cette semaine, avec notamment un gros film d'animation qui a eu un franc succès lors de sa sortie en salle. On peut aussi noter le retour d'une série appréciée.
The Elder Scrolls 6 ? God of War ? Saros ? La nouvelle licence de Santa Monica Studio ? Geoff Keighley et ses équipes se sont offerts un joli coup de com’ ce weekend. Et comme souvent, ça finit en déception.
Battlefield 6 est accessible gratuitement depuis une semaine et l’offre touche déjà à sa fin. Il ne reste plus que quelques jours pour tester le jeu sans payer
Quelques mois après son annonce officielle, Forza Horizon 6 refait parler de lui via un leak qui rassure les fans quant à sa date de sortie sur les routes du Japon.
Prime Video fait le plein de nouveautés pour le mois de décembre 2025 avec le retour d'une série évènement qui a déjà fait un immense carton. Sans compter plusieurs films idéal pour la période de fêtes hivernales.
Toujours pas de FF9 Remake à l’horizon, mais Square Enix joue encore à fond sur la carte du fanservice pour célébrer l’anniversaire de son jeu. Et la communauté en a gros.
Alors que la cérémonie approche, un mouvement surprend déjà les observateurs : l’un des studios nommés pour le Game of the Year envisage de ne pas faire le déplacement.
Le mois dernier, Ubisoft offrait un très bon jeu gratuit de son catalogue, et cette offre va bientôt expirer, il ne faut donc pas traîner pour en profiter.
Presque trente ans après sa sortie, Outlaws revient sous la forme d’un remaster signé Nightdive Studios, accompagné de son extension Handful of Missions. FPS western culte mais longtemps coincé dans les limbes du rétro PC, le titre de LucasArts profite enfin d’une remise à niveau technique qui le rend jouable dans de bonnes conditions sur les machines actuelles, sans toucher à son gameplay old school.
Test réalisé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Avant Red Dead Redemption, il y avait Outlaws
Sorti sur PC en 1997, Outlaws est un FPS western signé LucasArts, construit sur le moteur de Star Wars: Dark Forces. Le jeu nous met dans les bottes de James Anderson, marshal à la retraite qui rentre chez lui pour découvrir sa ferme en cendres, sa femme assassinée et sa fille enlevée par les hommes d’un magnat du chemin de fer décidé à s’emparer de toutes les terres du coin. C’est le point de départ d’une quête de vengeance très classique dans le fond, mais portée par une vraie ambiance de western spaghetti, dont le héros est un clin d’œil plus qu’évident à la légende Clint Eastwood.
Les cinématiques conservent le format 4:3 original
La campagne enchaîne les niveaux comme autant de scènes de films, entrecoupées de cinématiques façon dessin animé qui donnaient déjà au jeu une forte identité en 1997. L’extension Handful of Missions ajoute des missions indépendantes et des défis supplémentaires qui prolongent cette formule, en misant sur des cartes plus courtes mais généralement plus piégeuses. C’est cet ensemble que le remaster remet aujourd’hui en avant, en modernisant l’enrobage technique sans toucher au cœur très old school de l’expérience.
You’re outnumbered Marshall !
Sur le plan du gameplay, Outlaws assume pleinement son héritage de FPS des années 90. L’aventure enchaîne villes fantômes, ranchs, trains et mines, nettoyés à grands coups d’arsenal très western : revolver, fusil à pompe, carabine à lunette, dynamite, couteau, etc. Chaque arme a son propre rythme, renforcé par le rechargement manuel et les tirs alternatifs, comme le revolver que l’on peut vider d’un geste rapide. Le jeu encourage une gestion attentive des munitions et du timing plutôt qu’un tir en continu. Quelques objets utilitaires, comme la lanterne pour les zones sombres ou la pelle pour déterrer des secrets, ajoutent une petite dimension d’exploration à côté des phases de tir.
Outlaws est un FPS très à l’ancienne
La conception des niveaux reflète parfaitement le style d’il y a 30 ans : grandes cartes parfois labyrinthiques, systèmes de clés, interrupteurs dissimulés et nombreux recoins bourrés de passages secrets. Le jeu comporte trois modes de difficulté : Le Bon, La Brute, Le Truand. En difficulté Le Bon, l’approche directe reste viable, mais les modes supérieurs rendent chaque confrontation nettement plus létale et poussent le joueur à utiliser davantage les couvertures, les hauteurs et les lignes de vue. L’extension Handful of Missions renforce ce côté défi avec des missions indépendantes, plus courtes mais souvent plus retorses, pensées pour tester la maîtrise des cartes et du mouvement. Le multijoueur conserve quant à lui ses modes vintage mais, malheureusement, les serveurs sont vides.
Le remaster ne modifie pas le cœur du gameplay : la structure, la physique, la difficulté et le level design restent ceux de 1997. Les changements se situent surtout du côté du confort moderne : prise en charge des hautes résolutions et des écrans larges, framerate stabilisé, options de contrôle plus flexibles, support complet de la manette (roue d’armes, vibrations, aide à la visée), ainsi que la possibilité de basculer entre rendu d’époque et version visuellement nettoyée. L’expérience conserve donc ses aspérités à l’ancienne, mais dans un cadre technique suffisamment actualisé pour permettre de se concentrer sur les duels de western plutôt que sur les caprices d’un moteur d’un autre âge.
Un remaster solide, mais pas transcendé
Sur le plan technique, le remaster signé Nightdive Studios s’appuie sur la méthode habituelle du studio : reprise du code et des données d’origine, réintégrées dans leur moteur maison pour offrir un support moderne. Le jeu profite ainsi d’un rendu propre en 16:9, de options graphiques et de confort dignes de 2025, tout en conservant les sensations et la structure de 1997. La bande-son, elle, n’a pratiquement pas besoin de restauration pour briller : les compositions orchestrales d’Outlaws restent étonnamment actuelles, près de trente ans après la sortie du jeu original, et portent toujours l’ambiance western avec une efficacité intacte.
Il est possible de jouer avec les graphismes d’antan
Tout n’est pas parfait pour autant. Le traitement visuel du remaster pourra sembler un peu terne selon les sensibilités. Le lissage général, les nouvelles options de rendu et certains choix de palette donnent parfois l’impression d’un filtre délavé qui ne met pas toujours en valeur le côté cartoon western du jeu original. On peut également pointer des comportements ennemis parfois étranges : certains adversaires réagissent tardivement, voire tournent le dos au joueur dans des situations où l’on attendrait une réponse plus agressive, ce qui casse un peu la tension des affrontements.
Enfin, la partie cinématique apparaît comme le parent pauvre de cette remise à niveau. Les séquences animées restent affichées en 4:3, avec un rendu visiblement compressé, loin de la netteté du reste de l’image. Ces scènes gardent leur charme de film d’animation fauché mais efficace, toutefois l’absence de traitement plus poussé (remasterisation, upscale plus propre, reformatage) donne un léger décalage entre le soin apporté au jeu en temps réel et ces intermèdes qui auraient mérité, eux aussi, une vraie cure de jouvence.
Verdict
Au final, Outlaws + Handful of Missions: Remaster s’impose comme une remise en avant solide, mais pas indispensable, d’un classique du FPS western. Le cœur du jeu, level design à l’ancienne, gunfights nerveux, ambiance de western spaghetti et bande-son toujours irréprochable près de 30 ans plus tard, fonctionne encore très bien, d’autant que le travail de Nightdive sur le confort moderne (résolutions, 16:9, framerate, options de contrôle) permet d’y rejouer sans douleur. En revanche, le rendu visuel parfois terne, l’IA aux réactions étranges et les cinématiques laissées dans leur jus en 4:3 compressé, rappellent que ce remaster reste avant tout une mise à niveau technique plutôt qu’une restauration en profondeur. Un retour recommandable pour les nostalgiques et les curieux de l’histoire du FPS, mais qui ne convaincra sans doute pas tout le monde
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