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Reçu aujourd’hui — 27 novembre 2025 7.3 📜 Résumé - Jeux

Si vous en avez marre des "éditions définitives" (SMT V Vengeance, Persona 5 Royal...), Sega est au courant et vous remercie

27 novembre 2025 à 11:13
Chez Sega, l'heure est à l'introspection (en apparence du moins). L'éditeur a récemment publié un résumé d'une séance de questions-réponses avec ses actionnaires, au cœur de son dernier bilan trimestriel, et fait le constat suivant : le public aime ses jeux, mais pas au point de les acheter (voire de les racheter) au prix fort.

TEST ARC Raiders – Entre tension et trahison

Par :Turpdat
27 novembre 2025 à 08:18

Sans conteste l’un des FPS marquants de cette fin d’année, ARC Raiders est un extraction shooter à la sauce PvPvE développé par Embark Studios. Disponible sur PC, PS5 et Xbox Series, le jeu a su attirer les foules grâce à son gameplay, ses mécaniques et sa tension permanente. Vingt jours après sa sortie et quelques jours après la suite de sa saison 1, ARC Raiders mérite-t-il encore le coup d’œil, ou serez-vous confronté à des hordes de joueurs suréquipés au détriment du plaisir de jeu pour un débutant ?

Test réalisé sur PC à l’aide d’une version numérique fournie par l’éditeur.

Les robots dominent le monde

Fort de plus de quatre millions d’exemplaires vendus à l’heure où nous écrivons, le studio derrière The Finals a sorti fin octobre ARC Raiders, un extraction shooter se déroulant sur une Terre ravagée, dans un futur dystopique où l’humanité a dû fuir la surface, attaquée par de redoutables machines : les Arc. Vous incarnez un raider, un pillard dont la mission est de s’aventurer à la surface, en dehors de la ville souterraine fortifiée de Sperenza, pour récupérer des ressources et les ramener en sécurité. Indispensables à la survie, les raiders sont essentiels à la nouvelle société humaine ; mais une fois à la surface, aucun code légal ou moral ne s’applique.

À la surface, les menaces sont nombreuses et pas seulement robotiques. Orienté PvPvE, le jeu vous permet de vous associer à d’autres raiders, de les affronter ou de les trahir. C’est l’un des principaux attraits d’ARC Raiders : cette tension semi-permanente qui plane dès la montée sur le terrain. Les joueurs seront-ils alliés ou ennemis ? Surtout lorsque l’inventaire regorge de matériel rare : l’allié d’aujourd’hui peut devenir l’ennemi de demain, obligeant le joueur à rester constamment sur ses gardes et à guetter le moindre signe de trahison ; arme dégainée, grenade armée, regard insistant. Bref, de quoi devenir paranoïaque. Fort heureusement, durant la grande majorité de nos sessions en solitaire, la plupart des joueurs se sont montrés amicaux ; les rares escarmouches que nous avons subies survenaient notamment lors des parties en coopération.

En groupe de deux ou trois, ARC Raiders change radicalement d’atmosphère : la force du nombre fait pousser des ailes. Le matchmaking nous a semblé tout à fait équilibré, il n’est pas rare de tomber sur des parties avec de nouveaux venus et des vétérans et lors de nos affrontements entre joueur, l’équipement, même le plus commun, peut faire la différence face à des joueurs suréquipés. Lorsqu’un joueur tombe KO, il peut être réanimé gratuitement s’il fait partie de votre groupe ; sinon, il faut disposer d’un défibrillateur. Pour un titre dont les mécaniques reposent en grande partie sur les interactions sociales, cette restriction est regrettable, mais cela reste un détail. Le chat vocal facilite fortement la fraternisation, même s’il n’est pas obligatoire : quelques émotes simples tells que : salut, ne tire pas, ok, merci, pardon, suffisent à faire comprendre ses intentions. Le chat de proximité reste néanmoins l’option la plus efficace pour communiquer rapidement.

Capture d'écran Arc Raiders
Ami ou ennemi ?

L’une des autres forces d’ARC Raiders réside dans la richesse de son bestiaire mécanique. Les Arc se déclinent en une grande variété de modèles, tous plus dangereux les uns que les autres : de la tique qui vous saute au visage à l’indomptable Bastion, en passant par l’impressionnante Reine. Chaque machine possède ses spécificités et son panel d’attaques. Idéalement, il convient d’adapter son arsenal à chaque situation : certains ennemis souffrent de faiblesses structurelles (rotules, tourelles), d’autres présentent des vulnérabilités élémentaires à découvrir. Il faut patience et équipement adapté pour en venir à bout. Le jeu est encore jeune et les développeurs laissent entendre que d’autres Arc viendront étoffer le roster.

Nombre d’Arc sont connectés entre eux : en attirer un peut en attirer d’autres à proximité, si bien que la discrétion est souvent de mise. Les caméras de sécurité ou encore les nuées d’oiseaux qui s’envolent à votre vue alerteront les Arc à proximité. Le tout est renforcé par un sound design très convaincant, que cela soit par les bruits de pas, de matériels qui s’entrechoquent ou les bruits environnementaux. ARC Raiders est véritablement convaincant sur ce côté et renforce grandement l’immersion et la tension en jeu. Idem, il est très facile de reconnaître un arc aux sons qu’il émet puisque chaque ennemi a sa propre signature sonore. Une variété riche qui s’apprécie. Les expéditions durent en moyenne une vingtaine de minutes ; plus vous restez longtemps dehors, moins les options d’extraction sont nombreuses. Il faut donc veiller au chrono et à la carte pour s’en tirer sain et sauf.

Capture d'écran Arc Raiders
Vilain robot, à la niche

Home sweet home

En raison des dangers de la surface, l’humanité s’est réfugiée sous terre. Sperenza est l’un des derniers bastions : c’est là que les pillards reviennent après leurs expéditions. On y améliore son équipement, on achète du matériel, on craft des ressources, on recycle et on entrepose sa récolte. Autant d’actions disponibles dans un hub qui, malheureusement, est réduit à une interface de menus. Ce qui est fort dommage puisqu’un véritable hub ouvert avec personnages et joueurs aurait renforcé l’immersion. Cela aurait également permis de rencontrer d’autres joueurs pour, pourquoi pas, partir en expédition avec eux. Des missions auprès des PNJ de Sperenza permettent de prendre en main les mécaniques et d’en apprendre plus sur le lore. Accomplir des objectifs en surface rapporte de l’expérience (XP), permettant de faire monter votre raider de niveau et d’obtenir des points de compétences à dépenser dans un arbre de talents. Au-delà de la spécialisation, la personnalisation passe par des cosmétiques, gratuits ou payants. Certaines tenues se débloquent via la progression en jeu, d’autres via des achats réels : les prix des cosmétiques ont été jugés trop élevés par la communauté, et ont récemment été revus à la baisse.

Capture d'écran Arc Raiders
La ville n’est réduite qu’à une simple interface

Les missions de surface consistent à récolter du butin ou à éliminer des cibles. Leur réussite octroie des objets et souvent de la monnaie virtuelle, utilisable pour acheter des cosmétiques ou le battle pass. Ces passes, ou decks, contiennent des paliers de récompenses : certains permanents, d’autres temporaires. À Sperenza se trouve votre base : stockage, recyclage, fabrication d’équipements et d’armes. C’est aussi là que vous vous équipez avant une expédition : armes, grenades, leurres anti-Arc, tyroliennes, mines, bloqueurs de porte, fusées éclairantes, bandages, etc. La variété d’équipements est appréciable et permet d’adapter sa stratégie selon qu’on privilégie la récolte ou le combat. Seul le corps à corps reste limité : le pied-de-biche est l’arme de mêlée standard pour forcer et fouiller les conteneurs. Attention : l’équipement emporté peut disparaître en cas de chaos. Alternativement, vous pouvez partir avec de l’équipement gratuit fourni par certains habitants de Sperenza ce qui évite d’avoir à organiser son inventaire avant de partir en expédition, ou alors, de risquer de le perdre. Boucliers et modules sont deux autres composantes essentielles de l’équipement. Les boucliers protègent contre les dégâts critiques, tandis que les modules modifient le sac à dos et l’endurance en fonction du style de jeu : combat, récolte ou stratégie.

Capture d'écran Arc Raiders
Forcer les portes fait du bruit
Capture d'écran Arc Raiders
Du loot de différentes raretés

Les missions s’exécutent sur des cartes variées, débloquées au fil de la progression. Il nous a fallu atteindre environ le niveau 15 pour accéder aux dernières zones. Si Stella Montis, la dernière carte en date, a été ajoutée via une mise à jour gratuite, les développeurs évoquent déjà du contenu supplémentaire à l’approche des prochaines saisons. Les environnements actuels offrent forêts, marais, anciens centres de recherche et désert. Sur chaque carte, de nombreux lieux valent le détour et certains sites présentent un butin plus rare. Certaines zones ne sont accessibles qu’avec des clés spécifiques (à acheter, crafter ou looter) et prenez garde car d’autres raiders guettent souvent ces zones.

Capture d'écran Arc Raiders
Les environnements sont très beaux

Verdict

ARC Raiders s’impose comme un extraction shooter efficace, mêlant tension, coopération et trahisons. Fort d’un bestiaire mécanique varié, d’un sound design immersif et d’expéditions courtes, mais intenses, il parvient à maintenir son attrait sans discontinuer. Si son hub réduit à de simples menus limite l’immersion et que certains choix ergonomiques peuvent frustrer, la richesse des équipements, la progression maîtrisée et la diversité des cartes compensent largement. Vingt jours après sa sortie, le titre d’Embark Studios montre encore un réel potentiel, soutenu par une communauté active et un contenu déjà étoffé. Les débuts sont prometteurs, et les futures saisons pourraient bien confirmer son statut de valeur sûre du genre.

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Du chaos au triomphe : Cyberpunk 2077 franchit la barre des 35 millions

Par :Turpdat
27 novembre 2025 à 08:06

Après des débuts plus que difficiles, Cyberpunk 2077 démontre son succès en franchissant le cap des 35 millions de copies vendues.

À sa sortie en décembre 2020, Cyberpunk 2077 avait pourtant tout d’un désastre et accumulait les polémiques : bugs omniprésents, remboursements massifs, retrait du PlayStation Store et procédures judiciaires… La liste des bévues est longue. Mais au fil des mois et des années, le studio a multiplié les correctifs et les améliorations, jusqu’à redorer son image. Les mises à jour majeures, puis l’extension Phantom Liberty et son succès critique ainsi que son portage sur Nintendo Switch 2 ont permis de continuellement faire augmenter les ventes. Les chiffres du dernier trimestre présentés lors du bilan financier de CD Projekt Red du troisième trimestre de 2025 témoignent de cette renaissance.

CD Projekt Red ne compte pas s’arrêter là puisque de nouveaux jeux ont d’ores-et-déjà été annoncés pour lesquelles Keanu Reeves s’est dit prêt à reprendre du service.

pic.twitter.com/yofyl52NUs

— CD PROJEKT IR (@CDPROJEKTRED_IR) November 26, 2025

D’échec à succès, le titre a su se réinventer et son univers cyberpunk paraît désormais plus prometteur que jamais. Nous avons hâte de voir ce que l’avenir nous réserve le concernant.

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Minute test : Little Critters

27 novembre 2025 à 08:00
À part l'excellent Sanctum et sa suite qui m'avaient mis une petite gifle à l'époque et la franche rigolade sur Orcs Must Die! et Dungeon Defenders, j'ai rarement accroché au genre du tower defense que je trouve rapidement ennuyeux. Mais lorsque le studio à l'origine du city builder en réalité virtuelle Little Cities sort le sien en réalité mixte, comment résister ?

Mémoire cash - 37 ans plus tard, seuls les mécréants médisent encore sur Altered Beast

Par :Jarod
27 novembre 2025 à 06:05
Le 29 octobre 1988 est un jour saint. C'est celui du lancement de la Mega Drive au Japon, avec son choix pléthorique de deux jeux : Space Harrier II et Super Thunder Blade. Il y aurait dû en avoir trois, mais la sortie de Jūōki (獣王記) avait été décalée au 27 novembre, qui nous intéresse aujourd'hui. Et chez nous, le petit nom de Jūōki, c'est Altered Beast.

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