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Reçu aujourd’hui — 18 septembre 20257.3 📜 Résumé - Jeux

Twilight Imperium : le jeu de plateau culte s'apprête à devenir un jeu vidéo

Par :Kyujilo
18 septembre 2025 à 16:01
Le jeu de plateau culte Twilight Imperium (apparu en 1997 et qui en est déjà à sa 4ème édition) s’apprête à faire le grand saut vers le format numérique avec Twilight Imperium Digital, en gestation chez le studio polonais Red Square Games. L’ambition affichée par le studio est de conserver la profondeur stratégique de l’original tout en allégeant le fardeau logistique.

Escape From Tarkov sur Steam : il faudra racheter le jeu si l’on veut lier son compte

Par :Estyaah
18 septembre 2025 à 13:50

Nikita l’avait annoncé, la page Steam d’Escape From Tarkov est enfin en ligne. Si celle-ci n’indique pas de date de sortie pour le jeu, on peut tout de même supposer qu’il pourrait arriver sur la plateforme de Gaben le 15 novembre pour la sortie en 1.0. En attendant, vous pouvez profiter d’une superbe page traduite par IA, décrivant l’extraction shooter originel, celui par qui tout a commencé et à qui on doit tout. Fidèles à leurs habitudes de trolls, des membres de la communauté ont ajouté le tag Hentai et Contenu à caractère sexuel, sans doute pour faire référence à la taille de son anus à la fin d’un raid sur deux.

Escape From Tarkov sur Steam
Ah oui, Escape From Tarkov, ce Borderlands-like !

Pour accompagner cette page, Battlestate Games a publié une FAQ sur son site officiel, qui n’a pas manqué de faire réagir. En effet, il y est indiqué que si vous possédez déjà un compte pour Escape From Tarkov, vous devrez quand même racheter le jeu sur Steam pour pouvoir lier le compte, et ainsi profiter de l’intégration de la plateforme. Si de prime abord, on pourrait trouver la manœuvre un peu limite, ce n’est pas si différent d’un jeu proposé sur l’Epic Games Store, qui sortirait ensuite sur Steam. D’autre part, même s’il est indiqué que le jeu sera complètement réinstallé si l’on passe par Steam, un nouveau joueur devra tout de même créer un compte Battlestate. Il est donc plus que probable que le launcher que l’on voit depuis huit ans sera requis, même dans ce cas. Pour l’instant, on n’a pas de détails sur ce que pourrait apporter la version Steam. Il y aura au moins les succès, mais la gestion des amis steam sera-t-elle effective ? Rien n’est moins sûr. Ce qui fait qu’il n’y aurait pas vraiment d’intérêt à posséder le jeu sur Steam, surtout que l’on peut déjà ajouter des jeux non-Steam dans l’interface pour bénéficier de l’overlay et des fonctionnalités d’enregistrement.

Par contre, l’avantage pour les nouveaux joueurs est indéniable : le prix affiché est celui que l’on paye, contrairement au site officiel, et il sera possible de se faire rembourser le jeu, grâce au droit de rétractation. Dans tous les cas, vous pouvez d’ores et déjà ajouter Escape From Tarkov à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si vous en avez envie, tout en spéculant sur les fonctionnalités qui pourraient arriver en 1.0 le 15 novembre.

Age of Empires II : Definitive Edition retrace l'épopée d'Alexandre le Grand dans son prochain DLC

Par :Cael
18 septembre 2025 à 14:52
Pour un jeu qui s'appelle Age of Empires II : Definitive Edition, quoi de plus normal que de s'intéresser en profondeur à l'un des empereurs les plus notables de l'Histoire, à savoir Alexandre le Grand ? L'inarrêtable conquérant est au centre de l'extension scénarisée Chronicles : Alexander the Great où vous rencontrerez les Macédoniens, les Thraces et les Purus.

Découverte : Cronos: The New Dawn

18 septembre 2025 à 13:24
Après une preview Gamescom qui nous a laissé une très bonne première impression, on avait envie de revenir sur le dernier-né de la Bloober Team. Et vu la quantité astronomique de jeux sortis à la rentrée, on s'est dit qu'un petit stream découverte serait probablement plus efficace qu'un long test. Vous trouverez donc nos deux premières heures sur Cronos: The New Dawn ci-dessous, dans sa version PS5 Pro. Bon visionnage !

Vampire The Masquerade Bloodlines 2 fait marche arrière : les clans du DLC seront intégrés au jeu de base

Par :Kyujilo
18 septembre 2025 à 14:04
Après des retours indignés très virulents de la part de la communauté des joueurs, Paradox Interactive et White Wolf ont choisi d'intégré deux clans emblématiques dans le jeu de base, alors qu'ils devaient être réservés à un DLC payant. Au passage, Vampire The Masquerade Bloodlines 2 a détaillé sont contenu post-lancement prévu pour 2026.

Bonfire Studios (ex-Blizzard) présente Arkheron, un action/RPG façon Battle Royale

18 septembre 2025 à 10:36
Neuf ans après sa fondation, Bonfire Studios sort enfin de l’ombre. Le studio, fondé par Rob Pardo (ancien directeur créatif chez Blizzard) a levé le voile sur son premier projet : Arkheron. Décrit comme un "Ascension Royale", le titre mêle plusieurs influences dans un melting pot de genres où des équipes de trois aventuriers s’affrontent à l’intérieur d’une gigantesque tour, étage après étage, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.

Découverte : Gears of War: Reloaded

18 septembre 2025 à 10:31
Après l'excellent Gears 5 et avant un E-Day qu'on attend de pied ferme, le studio The Coalition revient aux bases avec un remaster complet de l'épisode OG, à savoir Gears of War dans une version Reloaded. Ici, on prend l'Unreal Engine 3 et on le pousse dans ses retranchements pour obtenir un jeu dans lequel on s'est lancé à Lanzor perdus en coop avec Frostis. Et franchement, le résultat est vraiment bon, comme vous pourrez le voir dans le replay de notre session...

TEST Lost Soul Aside : une âme qui s’est perdue en route

Par :Turpdat
18 septembre 2025 à 10:13

Disponible depuis peu sur PlayStation 5 et PC, Lost Soul Aside était très attendu par de nombreux curieux. En effet, le jeu a de quoi susciter l’intérêt puisqu’il était à l’origine le fruit d’un développeur solitaire avant que Sony Interactive Entertainment ne soutienne le projet. Lorsque Yang Bing a commencé le développement de Lost Soul Aside en 2016 sur Unreal Engine 4, les premiers extraits de jeu et les premières cinématiques laissaient présager un jeu d’action-RPG aux graphismes exceptionnels. Le jeu a par la suite été repris par Ultizero Games, le studio que Yang Bing a lui-même fondé. Nous sommes désormais 9 ans plus tard et les extraits autrefois impressionnants ont bien vieilli : le jeu est-il toujours une pépite visuelle et est-il agréable une fois la manette en main ?

Test réalisé sur PC grâce à une version numérique fournie par l’éditeur

Une production très inspirée

Développé par Ultizero Games et édité par Sony Interactive Entertainment, Lost Soul Aside est un jeu qui emprunte à plusieurs genres, que ce soit l’action-RPG ou encore le Beat Them All, dont la structure et l’esthétique s’inscrivent dans les codes des productions asiatiques. À savoir : des personnages très théâtraux tout droit sortis de la Fashion Week avec des séquences de combats tellement dynamiques qu’on pourrait en devenir épileptique. Si Lost Soul Aside excelle dans ces clichés, il n’en reste pas moins perfectible à bien d’autres égards. Très rapidement, le poids des années de développement et les faibles moyens alloués par Ultizero Games pour son développement se font sentir. Si la production reste louable compte tenu des moyens engagés, elle ne mérite peut-être pas sa politique tarifaire digne d’un AAA.

L’histoire de Lost Soul Aside se déroule dans l’Empire de Primarius, dans lequel le joueur incarne Kaiser, un membre de Lueur, une force de résistance qui fomente une révolution lors de la fête impériale à laquelle, seuls les nobles et autres aristocrates sont conviés. Malheureusement pour eux, les choses ne se dérouleront pas exactement comme prévu puisque des créatures provenant d’autres dimensions décident de se joindre à la petite sauterie organisée en l’honneur de l’empereur. Bien évidemment, les dégâts causés par cette invasion seront attribués à Lueur et ses membres seront dorénavant considérés comme des terroristes et seront alors pourchassés par l’Empire. Les créatures inconnues s’avéreront être en réalité des extraterrestres du nom de Krenostrix, dont nous tairons les sombres motivations pour ne pas ruiner l’expérience. Toutefois, dans un concours de circonstances, l’une de ces créatures à l’apparence d’un dragon gigantesque décide de soutenir le héros principal pour sauver l’humanité.

Image de la rencontre entre le Héros et Arena, un Krenostrix alié.
Guère plus intimidant qu’un Teckel

Un univers complexe injustement survolé

La quête de Kaiser nous emmènera alors aux quatre coins de l’Empire et même au-delà. Le jeu est rythmé en plusieurs chapitres narratifs et il faut entre quinze et vingt heures pour venir à bout de l’aventure. Les machinations ennemies sont très rapidement identifiées et le scénario consiste dans les grandes lignes à contrecarrer les plans des Krenostrix. Le récit est assez basique, sans grande surprise et parfois même un peu cliché, mais il n’en reste pas moins agréable et il a de surcroît l’honneur d’être compréhensible. Ce qui n’est pas réellement le cas de son univers. En effet, celui de Lost Soul Aside est paradoxalement, à la fois très détaillé et très survolé. De très nombreux éléments complexes et superflus sont passés à la loupe tandis que des éléments essentiels à la construction de l’univers sont laissés de côté.

Les bases de l’univers sont donc un peu fragiles et il est ainsi assez difficile de s’immerger complètement dans son lore, ce qui fait que l’on s’attache assez peu aux personnages. Leur esthétique, toujours parfaite et sans défauts même après les combats les plus intenses, donne aussi le sentiment d’avoir affaire à des pantins artificiels, dénués d’émotions, ce qui n’arrange en rien l’immersion.

Paysage verdoyant.
Des biomes aux environnements soignés
Dimension très déstructurée.
Des DA aux antipodes les unes des autres.

Côté audio, Lost Soul Aside n’a été doublé que dans 3 langues : le chinois, le japonais et l’anglais. Fort heureusement pour nous, une traduction française est de mise. Si nous avions au départ sélectionné les doublages en anglais, nous avons très vite opté pour les doublages japonais qui nous ont semblé plus convaincants et plus en adéquation avec les réactions des différents personnages.

La bande originale accompagne fièrement les différents moments forts. Chaque biome a le droit à son propre thème et les combats de boss sont, eux aussi, accompagnés de musiques orchestrales, ajoutant une profondeur épique à ces derniers.

Une gameplay dynamique et nerveux

Côté jouabilité, les sentiments sont plus mesurés. Si le jeu regorge de très nombreuses mécaniques intéressantes pour diversifier le gameplay : séquences de plateforme, mini-puzzles, séquences chronométrées sans oublier de nombreux défis optionnels tels que des mini-jeux ou encore, des espaces dimensionnels aux nombreuses vagues d’ennemis, le jeu se perd souvent en conjectures. À la manière d’un RPG, Kaiser dispose d’un arbre de compétences propre à chacune de ses armes et le joueur peut, comme bon lui semble, améliorer ses compétences martiales en dépensant des points d’expérience.

L’éventail des compétences est grand, très grand même et les combinaisons en combat peuvent vite devenir brouillonnes. Pire encore, le héros peut s’emballer dans ses combos et devenir inarrêtable, quitte à tomber dans le vide. Une fin cocasse pour le fier héros de l’humanité. Lost Soul Aside emprunte de nombreux éléments à des références cultes de l’industrie et il ne s’en cache pas : Final Fantasy pour les pouvoirs incarnés, Devil May Cry pour les acrobaties ou encore, les Souls pour les postures ennemies.

Arbre de compétences.
Arbres des compétences généreux et limpides.

Car oui, Kaiser peut aussi faire usage des pouvoirs Krenostrix qui sont fort utiles face à des groupes d’ennemis. La difficulté de base du jeu n’est d’ailleurs pas insurmontable et quand bien même le joueur se heurterait à un mur de difficulté, les développeurs ont intelligemment pensé à octroyer des objets aux bonus offensifs et défensifs en cas de mort à répétition. Le jeu ne propose d’ailleurs pas de sauvegarde manuelle depuis ses menus, seul un passage par Liana, un PNJ faisant office de point de sauvegarde, permettra de sauvegarder. Cette charmante, bien qu’un peu agaçante PNJ, permettra aussi d’acheter de l’équipement que de fabriquer des consommables grâce aux éléments glanés et récoltés ici et là.

Outre les combats de boss qui peuvent vite devenir mémorables tant l’esthétique est soignée et que leur éventail d’attaques est diversifié, les ennemis basiques ne sont que de la chair à canon et ils pullulent. Certains ennemis ont des faiblesses élémentaires et il conviendra d’adapter son arsenal pour maximiser ses dégâts, mais qu’importe puisque Kaiser semble avoir appris à vivre avec un Krenostrix depuis son plus jeune âge, tant son expertise martiale défie la gravité et ses mouvements sont inhumains… Vous l’aurez compris, la physique n’était pas la priorité dans le développement de Lost Soul Aside.

L'un des boss du jeu.
Des boss mémorables et parfois difficiles.
Ennemis basiques.
Quelques ennemis basiques sortent du lot.

Lost Soul Aside est un jeu linéaire dans lequel quelques détours sont autorisés. Toutefois, le jeu reste fondamentalement prévisible tant les zones de combats sont évidentes. Que cela plaise ou non, les jeux linéaires sont plus faciles à développer puisque les zones à explorer sont davantage contrôlées et moins nombreuses. Or, les environnements et panoramas de Lost Soul Aside sont très convaincants et un grand effort a été consenti sur la direction artistique. Des zones urbaines aux environnements antiques et verdoyants, tout en passant par des zones dimensionnelles disproportionnées et très déstructurées, Lost Soul Aside est une véritable pépite visuelle.

Sur PC, Lost Soul Aside tourne très bien et respecte très efficacement les configurations déclarées. Pour notre configuration, à savoir : un Intel Core i7 de 12e génération avec 32 Go de mémoire RAM ainsi qu’une NVIDIA RTX 3060 avec 12 Go de VRAM, le jeu tourne en mode cinématique, soit la qualité visuelle la plus haute. Aucun bug n’a été déploré, hormis du pop-in de végétation très occasionnellement dans les zones les plus vastes.

Verdict

Lost Soul Aside impressionne par sa direction artistique léchée, ses panoramas variés et ses combats spectaculaires dignes des plus grandes productions asiatiques. Le projet de Yang Bing, repris par Ultizero Games avec le soutien de Sony, force le respect par son ambition et son rendu visuel. Toutefois, derrière les effets de style et les combats flamboyants, le titre montre vite ses limites : scénario basique, univers fragile, personnages creux, gameplay parfois brouillon, mécaniques qui manquent de finition pour son prix public conseillé. Au final, Lost Soul Aside séduira les amateurs de combats nerveux et de mise en scène spectaculaire, mais risque de décevoir ceux qui espéraient un action-RPG aussi riche qu’immersif.

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Artis Impact : le RPG rétro-futuriste débarque sur Switch au printemps 2026

18 septembre 2025 à 09:47
Après un premier lancement réussi sur PC au cours de l'été, Artis Impact poursuit dans sa lancée. Ainsi, l’éditeur Happinet a annoncé que le RPG développé par Mas arrivera sur Nintendo Switch au printemps 2026, avec une édition physique prévue au Japon et un support multilingue incluant l’anglais, le japonais, ainsi que le chinois simplifié et traditionnel.

Vous vous demandez ce que devient The Wolf Among Us 2 ? Ses premiers scénaristes aussi

18 septembre 2025 à 09:04
Annoncé en 2017, disparu en 2018 avec la chute de Telltale, ressuscité en 2019, puis de nouveau évaporé en 2023 : The Wolf Among Us 2 s’est imposé comme l’une des arlésiennes les plus tenaces de l'industrie. Et derrière ce feuilleton se cache une autre histoire : celle d’AdHoc Studio, formé par d’anciens vétérans de Telltale, qui avait pris les rênes du projet avant de le laisser filer.

TEST Everybody’s Golf Hot Shots : un gameplay qui sauve un swing un peu juste

Par :Goufixx
18 septembre 2025 à 08:32

À l’instar du football et d’autres disciplines sportives, le golf bénéficie généralement d’une adaptation vidéoludique annuelle, proposée par 2K Games ou EA Sports. En ce mois de septembre, c’est une franchise arcade qui fait son grand retour dans nos salons : Everybody’s Golf, avec cette fois-ci un petit contre-pied à Sony. En effet, le titre est pour la toute première fois également disponible sur Nintendo Switch et PC. Après plusieurs heures passées à arpenter les greens et les fairways du jeu, découvrez si ce Everybody’s Golf Hot Shots est réellement une si belle affaire.

Testé sur PS5 Pro grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Une proposition arcade de très grande qualité

Nous étions impatients de tester ce Everybody’s Golf Hot Shots, premier épisode à sortir hors du club-house estampillé PlayStation. Depuis 1997, chaque console de la marque a accueilli au moins une adaptation — y compris la PlayStation Vita, malgré une mise au placard rapide. Rappelons que le dernier opus remonte à 2017, avec une sortie sur PS4.

Étonnamment, l’éditeur Bandai Namco ne propose pas le jeu sur toutes les plateformes : la PS4 est exclue, tout comme les consoles Xbox, et plus surprenant encore, la toute récente Nintendo Switch 2. On se retrouve donc avec une version Nintendo Switch compatible sur la nouvelle console, mais dont l’optimisation reste perfectible, malgré une mise à jour 1.02 qui améliore légèrement les performances. Dans ce test, c’est la version PS5 qui nous intéresse. Et bien que nous ayons utilisé une PS5 Pro comme machine de test, il convient de noter que le titre ne bénéficie d’aucune optimisation spécifique pour cette dernière.

Everybody's Golf Hot Shots - Écran des personnages
L’écran des personnages disponibles est relativement vide au premier démarrage

Après avoir exploré les parcours officiels du PGA Tour ces dernières années à travers des productions de qualité éditées annuellement par Take-Two Interactive et Electronic Arts, il est temps de replonger dans l’univers enchanteur et fictif d’Everybody’s Golf. Dès le premier lancement, on découvre un menu plutôt fourni, qui donne déjà un aperçu de la richesse de contenu proposée par HYDE, studio japonais ayant notamment travaillé sur les derniers jeux de la franchise Digimon. On accède ainsi à une multitude de modes de jeu, tous plus variés les uns que les autres : solo, multijoueur local ou en ligne, avec de nombreuses variantes. Vous pourrez ainsi affronter vos amis lors de compétitions individuelles ou en équipe, avec des coups joués simultanément ou chacun son tour.

Pour les débutants et nouveaux joueurs, un tutoriel est disponible et explique toutes les ficelles à connaître pour profiter pleinement de l’expérience arcade proposée par Everybody’s Golf Hot Shots. Contrairement à de nombreuses productions, le titre ne vous impose pas de passer par ce tutoriel, mais il est vivement recommandé de le suivre afin de découvrir toutes les possibilités offertes.

Chaque coup ou mécanique est ainsi décrite, bien que la traduction française laisse parfois à désirer. Dès les premiers swings, on constate à quel point Everybody’s Golf Hot Shots propose un gameplay stimulant, qui exige tout de même une certaine précision. Malgré son orientation arcade assumée, avec plusieurs systèmes de frappe accessibles, le jeu offre une véritable palette de mécaniques golfiques : sélection du club, putting, gestion du rough, du fairway et du bunker, sans oublier la possibilité d’appliquer des effets à la balle (coupé, lie, etc.). Comme toujours, le vent devra être pris en compte à chaque frappe.

Everybody's Golf Hot Shots - Trou imposant
Le trou est plus grand que d’habitude : un loupé serait inexcusable !

Le gameplay est ici directement lié au personnage choisi, chacun disposant de compétences et d’attributs spécifiques. Certains golfeurs privilégient la précision, tandis que d’autres misent sur la puissance. Bien que le design des personnages reste un peu générique, il faut reconnaître que la richesse du titre est renforcée par la diversité du casting jouable. Au premier lancement, seuls deux golfeurs sont disponibles, mais de nombreux autres peuvent être débloqués au fil de votre progression et de votre investissement dans le jeu.

Car oui, Everybody’s Golf Hot Shots est une expérience arcade qui demande un réel engagement de la part du joueur pour accéder à un gameplay conforme aux standards du genre. Nous y reviendrons plus en détail, mais pour un jeu à vocation arcade, ce niveau d’investissement peut sembler en contradiction avec sa philosophie, et risque d’engendrer une certaine frustration.

Un contenu plutôt généreux qui tire trop en longueur

Ne disposant d’aucune licence officielle, Everybody’s Golf Hot Shots est une production qui repose entièrement sur l’imagination de ses développeurs. N’espérez donc pas retrouver les parcours officiels du circuit européen ou américain. À la place, le jeu propose une grande variété de tracés, tous soigneusement conçus, avec des conditions climatiques évolutives qui ajoutent un niveau de difficulté appréciable. Même si la douzaine de parcours disponibles peut sembler limitée aux yeux des puristes, cela ne constitue en rien un frein à l’expérience, tant les environnements et les modes de jeu sont diversifiés. Car oui, le véritable atout de Everybody’s Golf Hot Shots réside dans son mode solo — et plus particulièrement dans le Tournoi Mondial, qui s’impose comme le cœur de l’expérience.

Everybody's Golf Hot Shots - Balle en feu
Quelques effets visuels agréables peuvent accompagner notre balle

Il s’agit ici du véritable mode histoire. Contrairement aux opus précédents, aucun monde ouvert ni possibilité de créer son propre personnage ne sont proposés. Si la forme peut sembler peu convaincante, le fond, lui, s’avère solide : chaque personnage dispose de plusieurs missions permettant de remporter de l’XP et des crédits — offrant de nombreuses heures de jeu en perspective. Les niveaux augmentent progressivement les capacités du golfeur, tandis que les crédits servent à acquérir du matériel plus sophistiqué, améliorant également ses performances en cours de partie. Le choix du caddie joue aussi un rôle important : avec de l’expérience et de la confiance, celui-ci peut prodiguer de précieux conseils.

Sur le plan narratif, on peut reprocher une approche trop verbeuse, avec des histoires parfois peu pertinentes ou peu engageantes. Si seule la beauté du sport vous intéresse, un mode Rapide est disponible pour passer outre ces phases scénaristiques, qui ne sont finalement qu’un prétexte pour affronter de redoutables adversaires. Outre le mode Histoire, Everybody’s Golf Hot Shots propose d’autres expériences en solo, bien que moins marquantes. Il est tout à fait possible de lancer un nouveau parcours contre des IA pour s’entraîner. Un mode Défi est également disponible, dans lequel l’objectif est d’enchaîner les tournois et de voir apparaître de nouveaux rivaux venus vous défier sur le green.

On retrouve également le mode Golf déjanté, qui propose quatre variantes originales : Haut en couleur, Scramble et Survival Golf, entre autres. Toutefois, chaque mode introduit des effets visuels supplémentaires et des mécaniques inédites qui peuvent rendre la partie inutilement complexe. Ces modes sont bien entendu jouables en ligne ou en local. Bonne nouvelle pour le mode local : jusqu’à quatre joueurs peuvent s’affronter en utilisant une seule manette DualSense, ce qui facilite les parties conviviales à plusieurs.

Everybody's Golf Hot Shots - Choix du club
Le club sélectionné a un impact sur votre manière de jouer

La partie en ligne propose des salons pour jouer en équipe, ainsi que des parties classées. Pour un jeu tel que Everybody’s Golf Hot Shots, l’absence de cross-play est regrettable. Si nous avons dû patienter quelque peu avant de rejoindre une partie, on peut légitimement s’interroger sur la fréquentation des serveurs dans quelques semaines, une fois la hype retombée.

Le principal défaut de ce nouvel opus réside dans son système de progression : après trois heures de jeu, notre personnage n’avait gagné que quelques niveaux. Ce système entraîne des conséquences notables : un drive limité à 170 mètres (même en réalisant de bons coups), rendant difficile l’accès au green plus délicat, et multipliant les bogeys. À chaque nouveau personnage débloqué, il faudra consacrer de nombreuses heures de jeu pour en exploiter pleinement le potentiel. Autant dire que la frustration est bien présente, et qu’arracher une victoire en terminant à +8 relève presque du miracle…

Une technique et une finition qui laissent à désirer

Nous n’attendions pas grand-chose sur le plan technique de ce Everybody’s Golf Hot Shots, mais la proposition visuelle finale nous a tout de même déçus. Si les personnages sont globalement mignons et chaleureux, avec quelques skins disponibles, l’ensemble reste assez générique et ne suscite aucun véritable attachement — à l’exception de Pac-Man, mais difficile de le compter comme un personnage original du jeu.

L’absence de création de golfeur ou de golfeuse, pourtant présente dans les précédents opus, est particulièrement regrettable. Pour un jeu du genre, cette fonctionnalité aurait été bienvenue, tant il est plaisant de faire progresser son propre avatar au fil des tournois.

Everybody's Golf Hot Shots - Interface surchargée
L’interface est quelque peu surchargée dans ce mode de jeu

La plus grande déception vient clairement de l’aspect graphique, qui n’est pas à la hauteur des standards attendus sur PS5. Les textures deviennent rapidement disgracieuses dès qu’on s’en approche, les animations paraissent datées, l’aliasing est prononcé, et l’absence totale de spectateurs autour des parcours accentue le sentiment de vide. À cela s’ajoutent des bugs visuels, comme le fait de rester coincé dans un arbre — un exemple parmi d’autres. Heureusement, le jeu propose quelques options graphiques dans les paramètres, notamment l’activation possible du 120 Hz et du VRR. Toutefois, ces réglages sont bien cachés, et à moins de fouiller soi-même dans les menus, il est peu probable que le joueur les découvrent spontanément.

Toujours dans le registre des problèmes techniques, on relève plusieurs incohérences, notamment dans le placement des personnages, qui manque parfois de logique. Par exemple, lorsqu’un groupe se déplace sur un parcours, chaque joueur est censé jouer son coup à tour de rôle, en laissant le suivant évoluer sans encombre. Pourtant, il nous est arrivé à plusieurs reprises de retrouver notre personnage positionné juste en face de l’adversaire, ou à seulement deux ou trois mètres de lui, pile dans la trajectoire menant au green. Ces situations traduisent un manque de finition évident. Il aurait sans doute été préférable que le jeu bénéficie d’un léger report afin de corriger ces imperfections techniques, qui nuisent à l’immersion et à la fluidité de l’expérience.

Everybody's Golf Hot Shots - Qualité de la frappe
La bonne puissance et le bon timing : deux critères indissociables pour une frappe de qualité

Enfin, pour conclure ce test, il nous paraît essentiel d’aborder l’OST, les doublages, ainsi que l’intelligence artificielle, dont les performances ne sont pas toujours exemplaires. Si l’IA s’est montrée convaincante lors de nos sessions de test — notamment avec des putts précis une fois la balle sur le green — elle a également affiché de sérieuses incohérences, comme des coups joués en arrière en sortie de bunker alors que le green était parfaitement accessible. Des décisions parfois incompréhensibles, qui ont facilité notre progression dans le mode principal.

Côté bande-son, la musique apporte du dynamisme et une bonne dose de bonne humeur : c’est indéniable, et certaines mélodies nous sont restées en tête pendant plusieurs heures. On regrettera toutefois l’absence totale de doublages (même en japonais), malgré le nombre important de dialogues dans le mode histoire. De plus, le faible nombre de pistes musicales finit par créer une certaine lassitude au fil des parties.

Verdict

Le gameplay contribue indéniablement à la réussite d’un titre, mais ne suffit pas à lui seul. Everybody’s Golf Hot Shots illustre bien cette réalité : malgré un gameplay solide et plaisant, le jeu édité par Bandai Namco peine à véritablement décoller et à captiver sur la durée. La faute à un système de progression laborieux, qui exige de nombreuses heures de jeu avant de pouvoir profiter pleinement de l’expérience. Malgré un contenu généreux, l’enrobage global — notamment sur le plan technique — ne parvient pas à motiver le joueur à s’investir ou à persévérer. Résultat : même avec un gameplay de qualité, ce nouvel épisode laisse un goût d’inachevé. À noter également qu’il n’a pas bénéficié d’une sortie physique dans les rayons français, ce qui renforce son statut de titre discret, voire confidentiel.

Cet article TEST Everybody’s Golf Hot Shots : un gameplay qui sauve un swing un peu juste est apparu en premier sur JVFrance.

Asus détaille le refroidissement "zéro gravité" de sa ROG Xbox Ally

18 septembre 2025 à 08:02
Dans une vidéo "unlisted" sur Youtube, ASUS a dévoilé une nouvelle architecture thermique baptisée Zero Gravity Thermal Solution, pensée pour maintenir la console portable ROG Xbox Ally à température optimale, quelle que soit sa position. Le pari est technique, surtout pour une machine appelée à être utilisée aussi bien posée, tenue à bout de bras, qu’inclinée dans un canapé.

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