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Confronté à la contestation indigène, le président équatorien Noboa s’appuie sur l’armée et un appareil sécuritaire renforcé pour affirmer un pouvoir de plus en plus autoritaire.
Définitivement enterré. Le JCPoA (Joint comprehensive plan of action) – ou plus simplement l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien – expire ce samedi 18 octobre. Dix ans après sa signature en Autriche en 2015, l’héritage du texte, porteur d’espoir au moment de sa conclusion, est aujourd’hui réduit à peau de chagrin. Extrêmement fragilisé dès le premier mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche, l’accord apparaît aujourd’hui comme un vestige d’une diplomatie d’une autre époque. Comment le JCPoA est-il peu à peu tombé à l’eau ? Retour sur dix années d’un dossier tumultueux.
Que prévoyait le JCPoA ?
En 2015, l’accord de Vienne a une ambition : empêcher l’Iran de développer une bombe nucléaire. À cette époque, les pays occidentaux s’inquiètent déjà de cette perspective. Cela fait alors plusieurs années que Téhéran laisse entrevoir des signes de ses velléités atomiques, tout en se défendant de vouloir accéder à l’arme suprême. La République islamique assure simplement mettre en place un programme atomique civil.
Au terme de douze ans de négociations, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne – trois pays européens réunis au sein du groupe dit "E3" – la Chine, la Russie et les États-Unis parviennent donc à trouver enfin un compromis avec l’Iran sur cette question ultrasensible du nucléaire. Un texte jugé à l'époque gagnant-gagnant. D’abord, avec des garanties de sécurité pour les puissances occidentales. "Avec cet accord, nous avons la possibilité de repousser pacifiquement une grave menace pour la sécurité régionale et internationale", se satisfait le président américain d'alors, Barack Obama.
Avec le JCPoA, Téhéran doit limiter l’enrichissement de son uranium à 3,67 %, bien loin des 90 % nécessaires à la confection d’une bombe A, et se soumettre à de stricts contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En échange, l’Iran compte sur cet accord pour lever les importantes sanctions internationales qui pèsent sur son économie. "Nous sommes prêts à ouvrir de nouveaux horizons pour affronter les défis importants et communs", soutenait de son côté le chef de la diplomatie iranienne de l’époque, Mohammad Djavad Zarif.
Pourquoi l’accord est-il devenu caduc au bout de deux ans ?
Un peu plus de deux ans après la signature de l’accord de Vienne, un événement majeur vient tout bouleverser : l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis, en novembre 2017. Dès son arrivée au pouvoir, le milliardaire républicain affiche sa détestation du JCPoA. "Il s’agissait d’un abominable accord unilatéral qui n’aurait jamais dû être conclu", lance le locataire de la Maison-Blanche. "Il n’a pas apaisé la situation. Et il n’a pas apporté la paix. Et il ne l’apportera jamais", assène-t-il alors. Sous son impulsion, les États-Unis quittent l’accord, fragilisant de facto sa portée.
L’Iran réagit aussitôt. "Monsieur Trump, je vous le dis au nom du peuple iranien : vous avez commis une erreur", déclare le guide suprême iranien, Ali Khamenei. Malgré cette sortie américaine brutale d’un accord âprement négocié, les Européens ne renoncent pas immédiatement à l’application du traité. "Nos gouvernements restent déterminés à assurer la mise en œuvre de l’accord", assurent ainsi à l’unisson le président français Emmanuel Macron, la première ministre britannique Theresa May et la chancelière allemande Angela Merkel.
Rien n’y fait. Sans les États-Unis intégrés à l’accord, le JCPoA perd toute son envergure. Contrevenant à ses engagements, l’Iran reprend ses activités d’enrichissement. En 2021, la République islamique annonce produire de l’uranium enrichi à 60 %. Deux ans plus tard, des particules d’uranium atteignant un taux de 83,7 % sont relevées en Iran par l’AIEA, soit une mesure toute juste inférieure à celle nécessaire pour la fabrication de l’arme atomique. Téhéran se contente d’invoquer des "fluctuations involontaires" lors de ses opérations d’enrichissement.
La menace nucléaire iranienne inquiète de nouveau les États-Unis et leurs alliés. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche conduit les Américains à mener au printemps dernier de nouvelles négociations avec le régime des mollahs sur le dossier du nucléaire. Des discussions menées sous le regard circonspect d’Israël, ennemi juré de l’Iran, mais qui n’aboutissent pas. Au mois de juin, l’État hébreu finit par déclencher une offensive aérienne contre la République islamique, expliquant viser des sites liés à son programme nucléaire. Téhéran réplique, marquant le début de la "guerre des douze jours" entre les deux États.
Les dispositions du JCPoA apparaissent bien loin. Le 21 juin, Donald Trump ordonne le lancement d’une intervention aérienne américaine contre trois sites iraniens liés à l’enrichissement d’uranium. Les complexes de Fordo, Natanz et Ispahan sont touchés. L’Iran, de son côté, riposte en visant une base de l’US Army au Qatar. Mais ses dirigeants n’expriment aucune volonté de respecter les directives de l’accord de Vienne. Fin septembre, les membres de la coalition E3, déclenchent officiellement la clause de snapback prévue au sein du traité. Puisque l’Iran viole ses engagements, les sanctions occidentales vont donc faire leur retour contre son économie.
Y a-t-il aujourd’hui une perspective de négociation ?
Ce samedi, l’Iran a réagi à la date d’expiration du pacte de 2015. "Toutes les dispositions, y compris les restrictions prévues pour le programme nucléaire iranien et les mécanismes connexes, sont considérées terminées", a détaillé la diplomatie du pays, dans un communiqué. Durant l’été, Téhéran avait déjà interrompu sa coopération avec l’AIEA, après les frappes israéliennes et américaines sur son territoire.
L’agence onusienne a néanmoins trouvé un compromis pour réactiver les contacts, début septembre, lors d’une rencontre au Caire (Égypte), avec la partie iranienne. L’ambition aura fait long feu. À la fin du mois, le retour des sanctions actées par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont de nouveau suscité l’ire du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. "Les efforts de l’Iran pour relancer les échanges [avec l’AIEA] ayant abouti à l’accord du Caire ont […] été sabotés par les actions irresponsables des trois pays européens", a-t-il tempêté, estimant que le retour d’inspections de l’instance en Iran n’était en conséquence "plus pertinent".
Galvanisé par son succès diplomatique au Proche-Orient avec la signature d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, Donald Trump n’a pas tout à fait fermé la porte à de nouveaux échanges avec le pouvoir iranien. Lundi dernier, devant la Knesset, le Parlement israélien, le président américain a qualifié de "formidable" la perspective de faire la paix avec l’Iran.
De là à préparer un nouvel accord sur le nucléaire iranien ? "Nous sommes prêts" à un compromis "quand vous le serez", a lancé le républicain aux dirigeants du pays. Ces derniers lui ont adressé une fin de non-recevoir, Abbas Araghchi soulignant qu’il n’imaginait pas "à quel résultat positif" de nouvelles rencontres pouvaient aboutir.
Le président américain, Donald Trump, a suggéré qu'il serait prématuré de fournir à l'Ukraine des missiles Tomahawk, au cours de la visite de son président Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.
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🎙️ Dans cet épisode :
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- Théo Touchais, journaliste reporter d’images
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« Nous avons maintenant un plan massif de soixante jours pour intensifier l’approvisionnement alimentaire, distribuer un million de repas par jour, commencer à reconstruire le secteur de la santé, installer des tentes pour l’hiver, remettre des centaines de milliers d’enfants à l’école », a détaillé Tom Fletcher, le chef des opérations humanitaires de l’ONU, lors d’une visite dans l’enclave.
Les manifestions "No Kings" font leur retour aux États-Unis. Ce mouvement, qui avait réuni des millions de personnes en juin dernier, conteste la politique instaurée par Donald Trump. Ce samedi 18 octobre, ils devraient être encore nombreux à battre le pavé dans tout le pays.
Des dizaines de milliers de personnes ont rendu ce samedi un dernier hommage à Raila Odinga, figure emblématique de l’opposition kényane, lors de funérailles grandioses
Volodymyr Zelensky n’a pas caché sa déception à l’issue de sa visite à la Maison-Blanche, vendredi soir. Venu rencontrer son homologue américain Donald Trump afin de le convaincre de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, capables de frapper profondément en territoire russe, il a vite déchanté. Après une longue conversation téléphonique jeudi 16 octobre avec Vladimir Poutine, le président américain a réorienté sa priorité : négocier un cessez-le-feu plutôt que muscler l’arsenal de Kiev.
"J’espère que nous pourrons mettre fin à la guerre sans avoir à penser aux Tomahawk", a lancé Trump face à son homologue ukrainien, évoquant un président russe désormais "prêt à un accord". Le message est clair : l’heure n'est pas à l’escalade. Et ce, malgré les efforts répétés de Kiev pour convaincre Washington que seule la pression militaire pouvait faire plier Moscou. "La rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été très intéressante et cordiale, mais je lui ai dit, comme je l'ai par ailleurs fortement suggéré au président Poutine, qu'il était temps d'arrêter la tuerie et de trouver un ACCORD", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Donald a même suggéré que les deux parties "s’arrêtent où elles sont", laissant à l’histoire le soin de trancher sur la victoire ou la défaite. "Respectez la ligne de front, où qu'elle se trouve, sinon cela deviendra trop compliqué", a-t-il jugé, face à un parterre de journalistes en Floride.
Donald Trump avait déjà exposé plus tôt sa réserve face à une potentielle livraison à l'Ukraine de ces missiles d'une portée de 1 600 kilomètres, à laquelle Moscou est totalement opposé. Mais pour Kiev, la volte-face américaine est un coup dur. Les Tomahawk étaient au cœur de la stratégie ukrainienne : frapper les installations pétrolières russes, peser sur l’économie de guerre du Kremlin et forcer Moscou à revenir à la table des négociations. Cette pression militaire, déjà partiellement efficace selon plusieurs analystes, devait consolider la position ukrainienne avant l’hiver. Mais en refusant cette option, Donald Trump laisse son partenaire se débrouiller seul. Volodymyr Zelensky, lucide, a pris acte de ce revers : "Je suis réaliste", a-t-il lâché à NBC. "C’est une bonne chose que le président Trump n’ait pas dit ‘non’, mais pour l’instant, il n’a pas dit ‘oui’ non plus."
Une répétition dangereuse
Derrière cette décision, c’est la relation entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui intrigue à Kiev. Après leur entretien téléphonique de jeudi, décrit comme "très productif" par l'Américain et "empreint de confiance" par le Russe, les deux hommes ont annoncé une rencontre prochaine à Budapest. De quoi raviver les craintes d’un tête-à-tête déséquilibré, à l’image de celui d’Alaska en août, resté sans suite concrète.
Le président ukrainien, lui, voit dans cette dynamique une répétition dangereuse : "Trump est retombé dans le piège de Poutine", accuse Oleksandr Merezhko, président de la commission des affaires étrangères du Parlement ukrainien, lors d'une interview après la réunion de vendredi pour le New York Times. Contrairement à ce qu'affirme Donald Trump, Volodymyr Zelensky répète que le président russe n'est "pas prêt" à la paix. Donald Trump a jugé "possible" que Vladimir Poutine essaie de jouer la montre, en réponse à la question d'une journaliste de l'AFP, mais il a également dit: "Pendant toute ma vie, les meilleurs ont essayé de se jouer de moi. Et je m'en suis vraiment bien sorti."
Sur le terrain, la Russie intensifie ses frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, accentuant la pression à l’approche de l’hiver. Vendredi, elle a aussi revendiqué la prise de trois villages ukrainiens. Les experts espèrent que l’annonce d’un sommet russo-américain permettra au moins une accalmie temporaire, le Kremlin cherchant à se présenter sous un jour favorable avant les discussions. Un cessez-le-feu local a d’ailleurs été accepté près de la centrale de Zaporijia, pour permettre des réparations d’urgence.
En l’absence de soutien militaire américain accru, Kiev doit maintenant miser sur ses récentes avancées tactiques, la résilience de ses troupes sur le front, et les financements européens en cours de discussion.