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Reçu aujourd’hui — 30 décembre 2025 1.2 🖥️ Tech. Autres sites

Quand la France invente le "data leak as a service"

Par :Korben
30 décembre 2025 à 10:55

Pour moi, 2024 a été l'année noire de nos données personnelles en France. Et 2025 n'a pas corrigé le tir, bien au contraire. L'année qui s'est écoulée a juste confirmé qu'on était entrés dans une espèce de routine du "demain ce sera pire". Y'a pas eu un secteur épargné, pas un organisme qui n'a pas été touché. Santé, télécom, grande distribution, services publics, fédérations sportives... C'est un festival du piratage qui s'est abattu sur l'Hexagone ces 2 dernières années.

Et SaxX, le hacker éthique que vous connaissez surement, vient de publier sur son LinkedIn un bilan édifiant : 48 organisations françaises piratées en un an. La liste fait froid dans le dos.

En réalité c'est même plus que ça, puisque ça a commencé dès février 2024 avec le piratage massif de Viamedis et Almerys, les deux opérateurs de tiers payant qui gèrent la quasi-totalité des remboursements santé en France. Plus de 33 millions de Français concernés, avec leurs noms, numéros de sécu, dates de naissance... Pas les données bancaires certes, mais suffisamment pour monter des arnaques à l'usurpation d'identité bien ficelées.

Un mois plus tard, en mars 2024, c'est France Travail qui tombait. L'ex-Pôle Emploi s'est fait siphonner les données de potentiellement 43 millions de personnes inscrites au cours des 20 dernières années. Le pire c'est que la direction avait été alertée sur des faiblesses de sécu avant l'attaque. Des suspects ont été arrêtés... et c'était des gamins. Des gamins qui ont quand même eu accès aux données de la moitié du pays.

Septembre 2024 a aussi été un carnage. Un seul pirate, sous le pseudo Horror404x, a réussi à compromettre Boulanger (jusqu'à 27 millions de "lignes" revendiquées), Cultura (entre 1,5 et 2,6 millions de comptes selon les sources), Truffaut (270 000 comptes), Grosbill, Cybertek, et même l'Assurance Retraite (des centaines de milliers de retraités). Comment ? Simplement en ciblant un prestataire commun lié aux systèmes de livraison. Un seul maillon faible, et c'est toute la chaîne qui cède.

Puis en octobre-novembre 2024, ce sont les opérateurs télécoms qui se sont fait dépouiller. Free d'abord, avec plus de 19 millions de clients touchés, dont plusieurs millions avec des IBAN dans la nature. Et là, on est dans le bingo complet avec identité + coordonnées + infos contractuelles + IBAN = terrain parfait pour les arnaques "faux conseiller", les prélèvements frauduleux, les ouvertures de comptes. Ces derniers risquent d'ailleurs une amende pouvant aller jusqu'à 48 millions d'euros . Puis SFR a suivi avec au moins deux épisodes : une première fuite autour de 50 000 clients à l'automne 2024, puis des millions revendiqués ensuite. N'oubliez pas, quand ça nie, quand ça minimise, quand ça traîne... ça laisse juste plus de temps aux escrocs.

Et autour de ces gros blocs, y'a eu surtout une pluie d'incidents plus petits : Auchan, Picard, Molotov, LDLC, Norauto, Meilleurtaux... Sans oublier Direct Assurance, Speedy, Point S. Bref, 2024, c'est l'année où on a compris que ça touchait TOUT LE MONDE.

Et puis 2025 arrive, et là, le grand délire. Le piratage de nos données n'est plus une exception... Ce n'est plus un accident... C'est une industrie.

Début 2025, on voit apparaitre à nouveau des attaques "système"... C'est à dire des fournisseurs, des prestataires, des outils utilisés partout qui se font poutrer. L'exemple parfait c'est Harvest (logiciels financiers) et, par ricochet, des clients de MAIF et BPCE. Même logique que ce qu'on a eu en 2024... On tape un intermédiaire, et ça permet de toucher une grappe entière dans un secteur donné. Puis sans surprise, au printemps 2025, ça tombe comme des mouches : Intersport, Autosur, Cerballiance, Indigo, Afflelou, Carrefour Mobile, Easy Cash, Hertz... Et derrière chaque nom, c'est toujours la même chanson : "pas de données bancaires" (ok), mais tout le reste suffit largement pour faire de la merde.

L'été 2025, on a eu droit à des cibles plus "haut niveau" : Sorbonne Université, CNFPT, des acteurs santé, et côté marques : Dior, Louis Vuitton, Cartier... Côté transport y'a eu Air France et côté télécom, Bouygues Telecom ! On n'est plus sur un site e-commerce qui s'est fait péter via un formulaire php mal sécurisé...non, on est sur du volume, des identifiants, des IBAN, des chaînes d'approvisionnement complètes...

Ensuite, à l'automne 2025, c'est la sphère "sport" et "administrations" qui se fonbt hacher menu : des fédérations en cascade (souvent via des outils mutualisés), France Travail qui ressort encore, la Fédération Française de Tir (via un prestataire), et des histoires d'ARS qui donnent des sueurs froides.

Et la fin 2025, c'est la cerise radioactive sur le gâteau puisqu'on a Pajemploi, HelloWork, Leroy Merlin, Mondial Relay, Colis Privé, Eurofiber, Weda, Resana, Médecin Direct, Cuisinella, La Poste (attaque qui met à l'arrêt des services au pire moment, je pense que vous en avez tous entendu parler), le Ministère de l'Intérieur, le Ministère des Sports, PornHub...

On termine donc l'année en beauté avec l'impression que tout le monde est une cible "normale". 9 personnes sur 10 en France ont été touchées d'après SaxX. C'est dingue quand même.

Et ce qui me fait bouillir de rage, c'est qu'on est coincés, putain.

Réfléchissez deux secondes... Vous cherchez un emploi ? Vous êtes OBLIGÉS de vous inscrire à France Travail et de leur filer votre vie entière. Vous voulez être remboursé de vos frais de santé ? Pas le choix, c'est Viamedis ou Almerys. Vous voulez un téléphone ? Free, SFR, Orange... Et votre numéro de sécu, votre IBAN, votre adresse. Vous voulez une retraite (loool) ? La CNAV veut tout savoir. Et si vous refusez de donner ces infos ? Vous êtes tout simplement hors-la-loi. Pas d'emploi, pas de remboursement santé, pas de téléphone, pas de retraite. Fin de partie.

Donc le deal c'est soit vous filez vos données personnelles à des organismes qui se feront pirater tôt ou tard, soit vous vivez en ermite dans une grotte en dehors de la société. Super choix 👍.

Et qu'est-ce qu'on a en échange de cette "confiance" forcée ?

On a des systèmes d'information qui ressemblent à des passoires, des prestataires sous-payés qui deviennent des portes d'entrée open bar pour les hackers, et des communications de crise qui arrivent des semaines après les faits. "Vos données bancaires ne sont pas concernées" nous rabache-t-on à chaque fois, comme si c'était une consolation alors que notre identité COMPLÈTE est en vente pour le prix d'un Happy Meal.

Et ce qui m'inquiète le plus, c'est l'effet cumulatif car chaque fuite isolée peut sembler "gérable" mais quand vous croisez les bases de Viamedis (numéro de sécu), France Travail (historique pro), un opérateur télécom (IBAN), un distributeur (habitudes de conso)... Vous obtenez un profil complet exploitable. Y'a 600 millions de comptes qui sont partis dans la nature rien que cette année... Donc de quoi monter des arnaques ultra-ciblées, des usurpations d'identité sophistiquées, voire du chantage.

Et dans certains cas, ça va encore plus loin... Regardez le piratage de la Fédération Française de Tir avec le gars qui s'est fait attaquer chez lui ...Et c'est pas le seul... Ça montre jusqte à quel point une fuite peut devenir un risque "hors écran". Quand on sais qui est licencié, où il habite, comment le joindre... on peut mettre en place très facilement du repérages, des pressions, du ciblage. Et là, j'vous parle de risque physique, pas juste de spam ou de démarchage au téléphone. Et ça sera la même violence avec leur future loi pour collecter toutes les datas des propriétaires de wallet crypto self-custody.

Bref, je sens ce malaise qui monte de plus en plus car on nous demande toujours plus d'infos. Pour ouvrir un compte, pour s'inscrire quelque part, pour accéder à un service... et vous comme moi, savons pertinemment que ces infos vont fuiter un jour. C'est pas "si", c'est "quand", perso, j'en ai ma claque... ça commence à bien faire.

Alors voilà ma vraie question, celle que nos chers élus devraient se poser : A-t-on vraiment besoin de collecter autant de données ?

Pourquoi France Travail a besoin de garder mes infos pendant 20 ans ? Pourquoi mon opérateur télécom doit connaître mon adresse postale exacte ? Pourquoi ma carte de fidélité Auchan doit être liée à mon identité complète ? Est-ce qu'on pourrait pas, je sais pas moi, minimiser un peu tout ça ?

Et surtout, est-ce qu'on pourrait pas trouver un système qui nous permettrait de prouver notre identité sans avoir à déballer notre vie entière ? Genre juste vérifier que oui, je suis majeur, que oui, j'habite en France, sans pour autant filer mon adresse, mon numéro de téléphone, ma photo, ma carte d'identité et la liste de tous mes comptes en banque. Ces technologies existent et y'a déjà des solutions de type zero-knowledge proof. Ça fait des années que je vous en parle, mais apparemment, c'est plus simple de continuer à empiler des bases de données géantes qui finiront toutes par être piratées.

On a une CNIL qui fait ce qu'elle peut avec les moyens du bord. On a une ANSSI qui alerte et recommande. Mais où est la vraie réflexion ? Où sont les députés et les ministres qui se posent la question de la minimisation des données ? Où est le débat sur les alternatives à ce système de merde où le citoyen est obligé de tout donner pour exister socialement ?

Parce que là, on nous demande de "rester vigilants face au phishing" (lol), de "vérifier nos comptes", de "changer nos mots de passe régulièrement"... Bref, de gérer les conséquences de leurs négligences. C'est un peu comme demander aux passagers du Titanic de vider l'eau avec des seaux pendant que le capitaine continue à foncer droit sur l'iceberg suivant.

Voilà, pour moi ce bilan 2024-2025, c'est pas juste une liste de chiffres. C'est le symptôme d'une société qui a numérisé jusqu'à l’écœurement nos vies en marche forcée sans jamais se poser les bonnes questions. On a foncé tête baissée dans la collecte massive de données "parce que c'est pratique, tkt", sans jamais se demander si on en avait vraiment besoin, et sans jamais investir sérieusement pour les protéger.

Alors à nos chers décideurs, j'ai envie de dire réveillez-vous bande de moules !! Car le prochain gros piratage, c'est pas dans 10 ans, hein, c'est dans les prochains mois. Et ce sera encore 30 ou 40 millions de Français qui verront leurs données dans la nature. Ça vous semble normal ? Moi non, et je mettrais ma main à couper que je suis pas le seul à en avoir ras-le-bol.

Merci à SaxX pour ce travail de compilation et d'alerte !

AIMP 5.40.2703

30 décembre 2025 à 10:50
Lecteur audio gratuit, en français et portable qui permettra de lire en tout simplicité vos musiques préférées...

ToDoList 9.1.7.0

30 décembre 2025 à 09:56
Logiciel gratuit, en français et portable pour lister et suivre l'avancement de vos projets et tâches à réaliser...

Quand Sony vendait Linux pour PlayStation 2

Par :Korben
30 décembre 2025 à 09:29

Vous vous rappelez de votre PlayStation 2, cette bonne vieille console qui a bercé les années 2000 avec ses GTA, ses Final Fantasy et ses Pro Evolution Soccer ? Et bien figurez-vous que Sony avait sorti à l'époque un kit officiel pour transformer la machine en PC sous Linux. D'abord au Japon en 2001, puis aux États-Unis en 2002. Oui, officiellement, fait par Sony.

C'était complètement dingue quand on y pense !

Le kit PS2 Linux (compatible uniquement avec les modèles "fat" avec baie d'extension) comprenait tout un attirail de ouf : un disque dur IDE de 40 Go, un adaptateur réseau (qui faisait aussi office d'interface IDE), un adaptateur VGA pour brancher la console sur un moniteur compatible (sync-on-green requis), une carte mémoire de 8 Mo (requise mais non incluse), et même un clavier et une souris USB aux couleurs de la PlayStation. Sony avait vraiment mis le paquet sur la qualité de ces périphériques, avec un clavier qui avait un toucher plutôt agréable pour l'époque.

Côté électronique, la PS2 embarquait un processeur MIPS R5900 (le fameux Emotion Engine) et le système tournait sur un kernel Linux 2.2.1 basé sur Kondara MNU/Linux (une distro japonaise dérivée de Red Hat). Par contre, avec seulement 32 Mo de RAM, fallait pas s'attendre à des miracles. Le système incluait quand même l'environnement de bureau Window Maker, un gestionnaire de fenêtres old school mais terriblement classe avec son petit pingouin.

L'installation se faisait via un disque (CD ou DVD selon l'édition) qu'on insérait comme un jeu, et la carte mémoire stockait les fichiers de boot. Ensuite il fallait partitionner le disque dur à la main en suivant la doc, parce que y'avait pas d'assistant automatique. Une fois installé, on pouvait lancer des applications, compiler du code, et même faire tourner des navigateurs comme Mozilla Suite (Firefox étant arrivé plus tard via des ports communautaires).

Le lecteur DVD-ROM n'était pas utilisable sous PS2 Linux (pas de driver), ce qui empêchait de copier des jeux, par contre, rien n'empêchait de développer ses propres programmes. D'ailleurs, le kit était principalement destiné aux développeurs et aux bidouilleurs qui voulaient explorer l'architecture de la console.

Aujourd'hui ces kits sont devenus assez rares et se revendent à prix d'or pour les collectionneurs. Y'a même des distributions Linux plus modernes comme Black Rhino qui ont été portées sur PS2 par la communauté.

C'était vraiment une autre époque où les constructeurs osaient ce genre d'expérimentations... Une console de jeu grand public qui peut officiellement booter sur Linux, ça n'arriverait plus aujourd'hui et c'est bien dommage je trouve...

Source

Final Fight MD - La version Mega Drive qu'on aurait dû avoir

Par :Korben
30 décembre 2025 à 09:00

Ah, Final Fight sur Mega Drive... Si vous avez vécu la déception du portage SNES à l'époque (un seul joueur, Guy aux abonnés absents, des stages raccourcis), vous savez de quoi je parle. Capcom nous avait bien eu sur ce coup-là.

Du coup quand j'ai découvert qu'un développeur brésilien du nom de Mauro Xavier avait décidé de recréer le jeu de zéro pour notre bonne vieille 16 bits de Sega, j'ai évidemment été voir ça de plus près. Et le résultat est vraiment dingue.

Final Fight MD propose les 3 personnages de l'arcade (Cody, Guy et Haggar) plus Maki en bonus (oui, celle de Final Fight 2 !), tous les stages, tous les ennemis, tous les boss... Bref, la vraie version arcade complète, et pas la version amputée qu'on nous avait refourgué sur console.

Et le truc qui m'a fait triper, c'est qu'on peut jouer jusqu'à 3 joueurs en simultané grâce au support du SEGA Team Player ou du EA 4-Way Play. Trois potes dans le même salon à tabasser du Mad Gear, comme au bon vieux temps des bornes d'arcade... C'est ti pas beau ça ?

Le projet vient de sortir sa version 0.92b "Christmas 2025" avec une tonne de corrections de bugs et d'améliorations. Je vous passe le changelog complet qui fait des kilomètres, mais sachez que ça inclut un système de sauvegarde SRAM, 60 succès à débloquer, un mode Jukebox pour écouter les musiques, et des tas d'options de personnalisation. Vous pouvez même régler la difficulté, le nombre de vies, activer ou non les continues...

Et le plus impressionnant dans tout ça, c'est que le jeu a été codé entièrement from scratch. Y'a pas une ligne de code original de Capcom, puisque tout a été recréé par Mauro Xavier et son équipe (Edmo Caldas pour la musique, Master Linkuei pour le support technique). Et y'a même les sprites des personnages qui ont été redessinés pour coller au style Mega Drive.

Le projet est bien sûr toujours en cours de développement mais la version actuelle est déjà super stable et jouable. Et quand ce sera terminé, ça sera gratuit les amis !

Voilà, si vous êtes fan de rétrogaming et de beat'em all old school, foncez télécharger la ROM sur itch.io . Vous m'en direz des nouvelles ^^

Merci à Lorenper pour le partage !

Facebook, Threads, IA : pourquoi 2025 a marqué un tournant stratégique pour Meta

30 décembre 2025 à 08:55
Meta : une année 2025 pour se réinventerL’année 2025 n’a pas été de tout repos pour Meta, et entre la pression concurrentielle toujours plus forte et des paris technologiques coûteux, le groupe de Mark Zuckerberg a fait l’actualité. Cette année, Meta a engagé une série de transformations qui visent à redéfinir son positionnement, aussi bien pour ses produits que sur le plan […]

CalendarTask 3.26.262.8327

30 décembre 2025 à 08:48
Logiciel gratuit et en français permettant d'afficher en transparence sur votre Bureau d'ordinateur un véritable calendrier et de le synchroniser avec vos autres appareils...

Echosync 8.0.0.2

30 décembre 2025 à 08:48
Logiciel de sauvegarde de fichiers, procédant par synchronisation différentielle de données...

Balor - Transformez votre Steam Deck en station de pentest discrète

Par :Korben
30 décembre 2025 à 08:01

Vous avez un Steam Deck, un Lenovo Legion Go ou un ROG Ally qui traîne dans un coin parce que pas le temps de jouer, vous avez trop de boulot... Je connais bien vous inquiétez pas.

Mais si je vous disais que ce petit truc qui prend la poussière peut devenir votre meilleur allié pour les audits de sécurité discrets ?

Mais siii ! J'vous jure !

C'est en tout cas ce que propose Balor , un framework offensif fraîchement sorti et développé par Jean-Claude Charrier , qui grâce à ça peut d'un coup, transformer votre console gaming en une station de pentest portable.

Son concept est parti d'un constat simple... Quand vous débarquez en mission de pentest avec un cahier des charges qui exige de la discrétion, sortir un WiFi Pineapple c'est un peu comme débarquer en costard dans un festival de métal. Ça se voit !! Mais avec une console portable gaming par contre, vous avez juste l'air d'un type qui fait une pause entre deux réunions.

Ni vu ni connu, j't'embrouille !

Balor tourne sous CachyOS et Arch Linux, s'installe en une dizaine de minutes et embarque pas moins de 8 stacks pour environ 130 options au total. Côté WiFi, vous avez aircrack-ng, wifite, bettercap et même des versions de Wifiphisher réécrites spécialement pour Python 3.13. Pour l'OSINT, c'est Maltego, theHarvester, Shodan et compagnie. Et y'a aussi du Metasploit, Burpsuite, Nmap, Masscan, SQLMap, Hashcat, John the Ripper... Bref, la totale.

Le truc sympa c'est que tout passe par un wrapper unique appelé "balorsh". Vous tapez balorsh wifi et hop, le menu WiFi apparaît ! Pareil pour balorsh llm qui lance un assistant IA local via Ollama avec des personas adaptés comme Red Team pour l'offensif, Blue Team pour le défensif, Purple Team pour mixer les deux...etc.

L'installation se fait via un script qui dépose tout dans /opt/balorsh/data/ et la désinstallation est tout aussi propre. En plus chaque stack est modulaire, donc si vous n'avez besoin que du cracking de mots de passe, vous installez juste cette partie. Pour les sysadmins qui voudraient comprendre les workflows pentest sans se taper toute la doc, c'est aussi un bon point d'entrée. Genre enchaîner theHarvester, amass, massdns et httprobe pour du recon, ça devient accessible même sans être certifié OSCP ^^.

Côté limitations, Balor reste exclusif à l'écosystème Arch/CachyOS mais rassurez-vous, un portage Debian est envisagé si la demande suit.

Perso je trouve l'approche vraiment bien trouvée et le fait que ce soit un projet français plutôt qu'une énième distro sécu américaine corporate, ça fait plaisir. Voilà, par contre comme d'hab, c'est un outil pour les audits autorisés uniquement avec contrat signé, et pas pour aller embêter le WiFi du voisin, hein ^^.

Alors déconnez pas !

Encore merci à Jean-Claude d'avoir partager sa création avec moi.

Cybersécurité : les prédictions 2026 annoncent un basculement vers les agents IA autonomes

30 décembre 2025 à 07:54
Cybersécurité et IA : ce qui attend vraiment les entreprises en 2026À mesure que les organisations intègrent des agents IA autonomes dans leurs processus, la cybersécurité quitte le seul périmètre technique pour devenir un sujet de gouvernance globale. A ce titre, les prédictions publiées par Palo Alto Networks pour 2026 esquissent justement un paysage où la défense, elle aussi, s’automatise et change d’échelle… L’identité et les […]

Comment les proxies TCP se font démasquer ? Et ce que ça signifie pour votre VPN...

Par :Korben
30 décembre 2025 à 07:32

Vous utilisez un VPN ou Tor pour protéger votre vie privée en ligne et vous pensez être tranquille derrière votre petit tunnel chiffré ?

Que nenni les amis ! Car un chercheur vient de montrer qu'il existe une technique pour démasquer les proxies TCP... et ça concerne potentiellement votre VPN aussi. Du coup, même si vous faites tout bien, y'a quand même moyen de vous griller.

Le projet s'appelle Aroma et son principe est redoutable car au lieu de chercher à identifier votre IP ou analyser votre trafic, il se contente de mesurer le temps de réponse de vos paquets TCP. C'est un peu comme si on pouvait deviner que vous portez un déguisement de dinosaure gonflable juste en chronométrant le temps que vous mettez à venir répondre à la porte (vous avez l'image ?).

Car oui, le ratio entre le RTT minimum et le RTT lissé donne un score. Connexion directe ? Ratio entre 0.7 et 1. Proxy TCP ? Ça chute en dessous de 0.3. Et sous 0.1, c'est quasi certain que vous passez par un intermédiaire.

Bref, ça s'appuie sur un principe physique qu'on ne peut pas contourner qui est la vitesse de propagation dans la fibre. Un RTT de 4 millisecondes correspond à environ 400 km max en ligne droite. Ça permet de poser comme une borne théorique sur la distance réelle entre le serveur et son interlocuteur direct.

Et pour les utilisateurs de Tor, la nuance est importante car le site distant voit la connexion avec l'exit node, donc le RTT mesuré côté serveur reflète surtout le chemin serveur ↔ exit node, pas l'ensemble du circuit. Donc c'est OK mais si l'exit node lui-même passe par un proxy TCP, là ça peut poser problème.

Maintenant côté contre-mesures, j'avoue c'est pas simple car cette technique ne repose pas sur des listes d'IP connues ou du fingerprinting de navigateur, donc les méthodes habituelles ne servent à rien. Toutefois en théorie, un proxy physiquement très proche (moins de 1ms de latence ajoutée) pourrait passer sous le radar...

J'ai trouvé cet outil intéressant car ça montre que même avec les meilleures protections logicielles, y'a des contraintes physiques fondamentales qu'on ne peut pas contourner. La bonne nouvelle c'est que pour l'instant, Aroma reste un proof of concept que vous pouvez tester ici , mais bon, rien n'empêche un gouvernement autoritaire (ou pas) de pousser le curseur un peu plus loin...

Promos du Nouvel An : obtenez des licences à vie pour Windows 11 et Office 2021 à partir de 12,25 € !

30 décembre 2025 à 07:17

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La nouvelle année est le moment idéal pour prendre un nouveau départ.

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Que vous souhaitiez améliorer votre configuration de travail, optimiser votre expérience de jeu ou simplement optimiser votre utilisation quotidienne de l'ordinateur, les promos du Nouvel An 2026 de Godeal24 sont là pour vous.

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Microsoft Office 2021 est la version la plus puissante et la plus rentable d'Office disponible à ce jour.

Elle fournit tous les outils essentiels dont vous avez besoin pour créer des documents, analyser des données et communiquer de manière professionnelle.

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[Test] MSI MPG CORELIQUID P13 360 : Le meilleur AIO premium à moins de 180€ ?

Par :Wael.K
30 décembre 2025 à 10:03

MSI élargit sa gamme de refroidissement liquide tout-en-un avec le MPG CORELIQUID P13 360, un AIO haut de gamme qui mise sur l’expérience utilisateur autant que sur les performances thermiques. Contrairement au récent MAG CORELIQUID A13-360 qui privilégiait une approche minimaliste et budgétaire, ce modèle MPG adopte une philosophie premium avec son écran IPS de 2,1 pouces intégré au waterblock, ses ventilateurs CycloBlade 9 ARGB de nouvelle génération, et une construction soignée dans les moindres détails.

Le MPG CORELIQUID P13 360 s’inscrit dans la lignée des AIO connectés qui transforment le bloc-pompe en véritable centre d’information personnalisable. Avec une résolution de 480 x 480 pixels et une luminosité maximale de 600 nits, l’écran permet d’afficher en temps réel les températures, fréquences, images personnalisées, GIF animés, ou même de fonctionner en écran secondaire. Une proposition alléchante pour les passionnés de personnalisation et de RGB.

Sur le plan technique, MSI promet un refroidissement efficace grâce à un radiateur aluminium de 360 mm à 20 FPI (fins per inch), une pompe tournant à 3400 RPM ±340, et trois ventilateurs CycloBlade 9 capables de délivrer 64,9 CFM avec un niveau sonore contenu. La compatibilité s’étend aux sockets Intel LGA 1700/1851 et AMD AM5/AM4, assurant une installation simple sur les plateformes actuelles.

Proposé à 177 € sur Amazon France, le MPG CORELIQUID P13 360 se positionne dans le segment premium des AIO 360 mm, face à des références comme le Corsair iCUE H150i RGB Elite (180€), le NZXT Kraken Elite 360 RGB (250€), ou encore le be quiet! Silent Loop 2 360mm (160€). Mais cet écran IPS justifie-t-il le surcoût par rapport à des solutions plus sobres ? À l’issue d’une série de tests approfondis, nous livrons dans cet article notre verdict complet.

Unboxing : Présentation premium et contenu généreux

L’emballage du MSI MPG CORELIQUID P13 360 tranche radicalement avec celui du A13-360. Exit le design sobre noir et rouge, place à une présentation vibrante qui mêle rose, bleu et violet sur un fond sombre. Le packaging tape immédiatement à l’œil et affiche clairement les ambitions premium du produit.

emballage du mpg coreliquid p13 360 face avant

La face avant met en scène le kit AIO complet en couleur, avec un rendu photo réaliste du waterblock équipé de son écran IPS. Le logo MPG (MSI Performance Gaming) est mis en avant, signalant l’appartenance à la gamme gaming haut de gamme de la marque. Les certifications et récompenses (« Editor’s Choice » notamment) sont fièrement affichées pour renforcer la crédibilité du produit.

emballage du mpg coreliquid p13 360 face gauche

Le côté gauche liste l’intégralité des spécifications techniques en plusieurs langues : taille du radiateur, type de ventilateurs, caractéristiques de l’écran IPS, compatibilité sockets, etc. Le dos de la boîte présente en détail l’écran IPS et ses différentes fonctions (affichage système, images personnalisées, GIF, mode écran secondaire), accompagné d’une liste exhaustive des fonctionnalités : écran 2,1″, tubes EPDM, ventilateurs CycloBlade 9, installation simplifiée, etc.

Le côté droit reprend une image couleur du kit complet mais reste relativement épuré. Le dessus affiche des liens support en plusieurs langues pour télécharger les manuels et logiciels, tandis que le dessous arbore le logo MSI et la référence produit.

Contenu

ouverture emballage du mpg coreliquid p13 360

À l’ouverture, un carton rigide protège le radiateur avec les ventilateurs préinstallés, complété par une mousse de protection sur le dessus.

contenu emballage du mpg coreliquid p13 360

Éléments fournis :

Visserie et fixations :

  • 12 vis de fixation ventilateurs
  • 12 vis de fixation radiateur
  • 4 entretoises Intel LGA 1700/1851
  • 4 entretoises Intel LGA 1200
  • 4 entretoises AMD (AM4/AM5)
  • 4 vis à ressort pour le montage du waterblock
  • 1 backplate universelle Intel
  • 1 bracket de montage universel
  • 1 cache-vis esthétique pour le waterblock

Accessoires :

  • 3 ventilateurs CycloBlade 9 de 120 mm (préinstallés sur le radiateur)
  • 1 tube de pâte thermique MSI
bundle du mpg coreliquid p13 360

MSI a fait le choix de ne fournir qu’un code QR renvoyant vers le manuel en ligne. Si cette démarche écologique se comprend, elle reste frustrante pour les utilisateurs préférant consulter un manuel physique lors du montage, sans avoir à sortir leur smartphone ou basculer sur un second écran. Un petit livret aurait été bienvenu, même minimaliste.


Caractéristiques Techniques du MSI MPG CORELIQUID P13 360

CaractéristiquesDétails
Taille du radiateur360 mm
Dimensions du radiateur394 x 119,6 x 27,2 mm / 15,51 x 4,69 x 1,06 inches
Matériau du radiateurAluminium
Matériau des tubesEPDM
Longueur des tubes~395 mm
Densité d’ailettes20 FPI (Fins Per Inch)
Nombre de ventilateurs3
Dimensions des ventilateurs120 x 120 x 25 mm / 4,7 x 4,7 x 0,98 inches
Flux d’air des ventilateurs64,898 CFM
Pression statiqueNon communiquée par MSI
Roulement des ventilateursRifle Bearing
Vitesse des ventilateurs500~2050 ± 150 RPM
Durée de vie des ventilateurs40 000 heures à 40 °C
Courant nominal des ventilateurs0,14 A ± 0,028 A
Consommation des ventilateurs1,68 W ± 0,336 W
Mode PWMOui
Longueur du câble PWM800 ± 15 mm / 31,49 inches
Connecteur ventilateurs5V ARGB 3-PIN Header
Éclairage ventilateursARGB GEN2
Durée de vie de la pompe50 000 heures en usage typique à 40 °C
Niveau sonore de la pompe20 dBA (moyenne)
Vitesse de la pompe3400 RPM ± 340 RPM
Courant nominal de la pompe0,21 A ± 0,042 A
Consommation de la pompe2,52 W ± 0,504 W
Matériau de la base (cold plate)Cuivre (pleine, sans perforation)
Compatibilité IntelLGA 1700 / 1851
Compatibilité AMDAM5 / AM4
Taille de l’écran2,1 pouces
Type d’écranIPS
Résolution de l’écran480 x 480 pixels
Luminosité maximale de l’écran600 nits
Connecteurs pompe/écran3-PIN + 5V ARGB 3 broches + USB pour l’écran
Logiciel de contrôleMSI Center
Garantie2 ans

MSI MPG CORELIQUID P13 360 en détail

Le radiateur : finition texturée et construction solide

Le radiateur du MPG CORELIQUID P13 360 adopte une approche esthétique différente de la norme. Contrairement aux finitions lisses et brillantes habituelles, MSI opte pour une texture mate légèrement grainée sur toute la surface du radiateur en aluminium. Ce choix de design présente un avantage pratique non négligeable : la surface ne retient pas les traces de doigts et offre une sensation agréable au toucher lors de la manipulation.

radiateur du mpg coreliquid p13 360

Avec des dimensions de 394 x 119,6 x 27,2 mm, le radiateur s’intègre sans difficulté dans la plupart des boîtiers ATX compatibles avec un montage 360 mm en façade ou en toit. La densité d’ailettes atteint 20 FPI (fins per inch), un standard éprouvé qui maximise la surface d’échange thermique sans compromettre le flux d’air des ventilateurs.

tresse tuyaux du mpg coreliquid p13 360

Les tubes en EPDM tressé mesurent environ 395 mm de longueur, offrant une flexibilité appréciable pour s’adapter à différentes configurations de boîtier. Le gainage noir mat est cohérent avec l’ensemble du design et les raccords rotatifs permettent une orientation optimale sans torsion excessive. Les câbles de la pompe et de l’écran sont intelligemment acheminés derrière le gainage jusqu’au radiateur, limitant l’encombrement autour du socket CPU.

radiateur du mpg coreliquid p13 360 avec ventilateurs

Les trois ventilateurs CycloBlade 9 sont préinstallés en usine sur le radiateur, avec fixation par vis et silentblocs pour réduire les vibrations. Cette configuration prête à l’emploi accélère considérablement le montage.

Le bloc-pompe : écran IPS et design premium

Le waterblock du MPG CORELIQUID P13 360 constitue la pièce maîtresse de ce kit. Son design arbore une surface supérieure en verre bombé, abritant l’écran IPS de 2,1 pouces avec une résolution de 480 x 480 pixels et une luminosité maximale de 600 nits. Cette luminosité élevée garantit une excellente lisibilité même dans un environnement bien éclairé ou face à d’autres sources RGB dans le boîtier.

pompe ecran miroir mpg coreliquid p13 360 01
ecran miroir mpg coreliquid p13 360 01

L’écran permet d’afficher en temps réel les températures et le taux d’utilisation du processeur, les fréquences et tensions, ainsi que des images personnalisées comme des logos ou des visuels décoratifs. Il prend également en charge l’affichage de GIF animés et peut fonctionner comme un écran secondaire en étendant le bureau Windows, même si cet usage reste avant tout symbolique.

pompe mpg coreliquid p13 360 01
pompe mpg coreliquid p13 360 02

Les raccords rotatifs offrent une bonne amplitude de mouvement, facilitant l’orientation des tubes selon la configuration du boîtier. Le câblage de la pompe et de l’écran est acheminé proprement derrière le gainage pour minimiser l’encombrement visuel autour du socket.

Plaque froide

MSI fait le choix d’une base en cuivre pleine, dépourvue de perforations, ce qui favorise une meilleure étanchéité ainsi qu’un transfert thermique efficace. La surface, légèrement convexe et agréable au toucher, reste toutefois éloignée d’une véritable finition miroir.

pompe mpg coreliquid p13 360 plaque froide en cuivre

La pompe fonctionne à une vitesse de 3400 RPM ± 340, avec un niveau sonore moyen annoncé de 20 dBA. Elle est alimentée via un connecteur 4 broches standard, tandis que l’écran nécessite une connexion USB interne pour communiquer avec le logiciel MSI Center.

mpg coreliquid p13 360 connecteurs usb 9 broches
mpg coreliquid p13 360 connecteurs

Les ventilateurs CycloBlade 9 : performance et discrétion

Les CycloBlade 9 constituent une évolution par rapport aux précédents modèles CycloBlade 7 équipant le A13-360. Comme leur nom l’indique, ils intègrent 9 pales (contre 7 précédemment), reliées entre elles par un anneau extérieur pour améliorer la rigidité structurelle et la résistance aux vibrations.

msi CycloBlade 9

Ils offrent un débit maximal de 64,9 CFM pour une plage de 500 à 2050 tr/min, avec un roulement Rifle Bearing donné pour 40 000 heures. Dotés de silentblocs et d’un éclairage ARGB Gen2 bien diffusé, ils bénéficient d’un système de daisy-chain simplifiant fortement le câblage.

mpg coreliquid p13 360 connecteur ez conn

Le connecteur propriétaire EZ-Conn avec sortie unique, est toutefois accompagné d’un adaptateur dans le bundle, permettant l’utilisation de connecteurs standards sur une carte mère non MSI ou dépourvue de ce type de header.

  • 1 câble PWM 4 broches pour le contrôle de vitesse
  • 1 câble ARGB 5V 3 broches pour l’éclairage

Cette configuration réduit drastiquement l’encombrement de câbles dans le boîtier. Aucun contrôleur RGB externe n’est nécessaire si votre carte mère dispose d’un header ARGB 5V. Pour une gestion avancée, le logiciel MSI Mystic Light (intégré à MSI Center) permet la synchronisation avec l’ensemble de l’écosystème MSI.

Installation du MSI MPG CORELIQUID P13 360

L’installation du MPG CORELIQUID P13 360 est globalement simple et accessible, même pour un utilisateur peu expérimenté en montage de watercooling AIO. Comptez environ 10-15 minutes pour une installation complète sur plateforme AMD ou Intel.

installation mpg coreliquid p13 360 lga 1700

Sur LGA 1700, il suffit de positionner la backplate à l’arrière de la carte mère, de visser les entretoises, d’appliquer la pâte thermique, puis de poser le waterblock avant de serrer les vis en croix. L’ensemble se met en place facilement et assure un maintien homogène sans réglage particulier. Le cache ma

installation mpg coreliquid p13 360 03
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Le radiateur peut ensuite être installé en façade ou en haut selon le boîtier. Le câblage reste simple grâce au système en daisy-chain, avec un minimum de connexions à prévoir pour l’alimentation des ventilateurs, de la pompe, de l’éclairage ARGB et de l’écran via un header USB 2.0 interne.

À noter que la connexion USB interne est indispensable pour exploiter l’écran IPS via MSI Center. Sans elle, les fonctions d’affichage avancées ne sont pas accessibles. Dans l’ensemble, l’installation sur LGA 1700 se distingue par sa simplicité et sa rapidité, avec un montage propre et peu contraignant, hormis l’exigence d’un port USB interne disponible.

Logiciel MSI Center et écran IPS

L’installation de MSI Center est indispensable pour exploiter l’écran IPS et l’éclairage ARGB du MPG CORELIQUID P13 360. Le logiciel centralise la gestion des différents modules MSI, dont Mystic Light pour le RGB et le module dédié à l’écran du waterblock.

msi center mpg coreliquid p13 360

Via MSI Center, l’utilisateur peut choisir le mode d’affichage de l’écran IPS, importer des images ou des GIF, afficher des informations système et ajuster la luminosité ou les thèmes. L’interface est claire et globalement intuitive, même si le logiciel peut paraître chargé et inclure des modules superflus selon l’équipement installé.

msi center mpg coreliquid p13 360 affichage 02
msi center mpg coreliquid p13 360 affichage 01
msi center mpg coreliquid p13 360 affichage 03
msi center mpg coreliquid p13 360 affichage 04

L’écran IPS de 2,1 pouces (480 × 480, 600 nits) offre une bonne lisibilité, des angles de vision corrects et des couleurs vives. Le mode système permet d’afficher des données essentielles comme les températures ou les fréquences, tandis que les modes image et GIF servent avant tout à la personnalisation visuelle. Le mode écran secondaire, bien que proposé, reste d’un intérêt limité en raison de la taille réduite de la dalle.

Dans l’ensemble, l’écran constitue un élément différenciant surtout esthétique. Il apporte une touche de personnalisation appréciable et un affichage soigné des informations système, sans pour autant remplacer un véritable outil de monitoring logiciel.

Apparence une fois installé

Une fois installé dans le boîtier, le MSI MPG CORELIQUID P13 360 affiche une présentation soignée et premium. Le waterblock avec son écran IPS et son verre incurvé attire immédiatement le regard, d’autant plus lorsque l’éclairage ARGB est activé. Le cache-vis clipsé sur le dessus du waterblock apporte une finition propre et masque efficacement les vis de fixation.

msi center mpg coreliquid p13 360 demo 02

Le câblage, grâce au système daisy-chain, reste discret à condition de bien acheminer les câbles derrière le plateau carte mère. Seuls les câbles principaux (PWM, ARGB, USB) sont visibles près du waterblock, et leur finition noire mat se fond bien dans la plupart des configurations.

msi center mpg coreliquid p13 360 demo 04
msi center mpg coreliquid p13 360 demo 03

Aucun problème de compatibilité n’a été relevé avec les modules mémoire, même équipés de dissipateurs hauts. Le waterblock compact (dimensions similaires au A13-360) ne surplombe pas les slots RAM, offrant un dégagement confortable.

msi center mpg coreliquid p13 360 demo 01

L’éclairage ARGB Gen2 des ventilateurs CycloBlade 9 et du waterblock offre un rendu homogène et bien diffusé. La luminosité est bien dosée, suffisante pour contribuer à l’esthétique du build sans être aveuglante. Les effets RGB sont fluides et la synchronisation entre ventilateurs et waterblock fonctionne sans accroc via MSI Mystic Light.

Protocole de test 2025

En 2025, une évolution du protocole est mise en œuvre, adoptant une approche innovante pour accroître le réalisme des tests et couvrir une gamme plus étendue de scénarios. (Cliquer pour lire la suite)

Présentation et explications

Notre nouveau protocole de test de refroidissement consiste à tester chaque refroidisseur à plusieurs niveaux de TDP sur une plateforme Intel LGA 1700 équipée d’un Core i9-14900K que nous avons testé ici.  Nous allons probablement intégrer une plateforme AMD AM5, car les deux fabricants ont deux concepts différents.

Pour la mesure de consommation, nous faisons confiance au logiciel Intel XTU et AIDA64 qui sont arrivés à un point de fiabilité avancé notamment avec les processeurs modernes.

Il n’y aura plus tests de performance du refroidisseur à fréquence de base et en mode overclocking. Nous allons plutôt fixer des paliers TDP que nous avons fiabilisés par les tests en mettant tous les paramètres en manuel afin de s’assurer du même résultat à chaque fois.

Cela permet au processeur de fonctionner à un niveau de puissance contrôlé et nous permet d’effectuer des tests de performance qui montrent non seulement comment un refroidisseur devrait se comporter sur des processeurs d’entrée ou de milieu de gamme, mais aussi comment ces refroidisseurs se comporteront dans différentes charges de travail. Ces données peuvent être mises en corrélation avec des revues de processeurs, qui indiquent la consommation d’énergie par charge et la consommation moyenne dans différents tests, y compris les jeux, ce qui permet aux utilisateurs de mieux comprendre le niveau de refroidissement dont leur système a besoin.

Cette nouvelle méthode de test, conçue pour bénéficier à tous les utilisateurs, permet une évaluation plus pratique des refroidisseurs. L’utilisation d’un refroidisseur tour de 150 W lors d’un test d’overclocking peut entraîner des défaillances en raison de la chaleur excessive générée par le CPU overclocké, et peut être rejetée par beaucoup comme choix pour leur configuration. Cependant, ce scénario ne fournit pas une évaluation précise des performances globales du refroidisseur, car celui-ci n’a jamais été conçu pour gérer des charges thermiques aussi élevées. Par conséquent, l’évaluation des refroidisseurs à différents niveaux de TDP permet de mieux comprendre leur potentiel et bien les positionner dans des catégories précises.

Plus important encore, cette approche permet aux utilisateurs de sélectionner des refroidisseurs qui répondent exactement à leurs besoins, en évitant de choisir inutilement des solutions surdimensionnées. Par exemple, si l’utilisateur utilise son i9-14900K uniquement pour jouer, il peut partir sur un système de refroidissement moins imposant que s’il l’utilisait pour faire du montage vidéo ou une autre utilisation intensive.

Profils de Consommation :

Des profils de consommation seront établis par palier de 50W, allant de 50W à 300W.

Ces profils prédéfinis sont réglés via Intel XTU et testés sous une charge FPU (Floating Point Unit) en utilisant Aida64. Cela nous permet de simuler des scénarios d’utilisation intensifs et de mesurer la performance du refroidissement sous différentes charges.

 Mesure du TDP Maximal :

La température maximale (Tjmax) des processeurs Intel, établie à 100 degrés (95° C pour AMD), constitue notre référence pour évaluer la capacité de dissipation thermique (TDP) du refroidisseur à l’étude. Grâce à Intel XTU et Aida64, nous mesurons la consommation maximale du processeur avant qu’il ne subisse du thermal throttling.

Cette méthode permet non seulement de vérifier le TDP maximal par rapport aux spécifications du fabricant, mais aussi de classifier le refroidisseur. Par exemple, si le Thermal throttling survient à 200w, il devient évident qu’un test à 250w serait superflu.

Tests de Température:

Les tests de température à vide consistent à laisser les systèmes inactifs pendant un certain temps et à prendre la température moyenne. Ensuite, nous effectuons des tests à une puissance cible spécifique, par intervalles de 50 watts, en commençant par 50 W, puis 100 W, 150 W, 200 W, 250 W, et 300. Nous utilisons le test de stress AIDA64 FPU, qui génère une charge cohérente et reproductible sur le processeur qui s’étend aux niveaux de puissance les plus élevés. Une fois que la température cesse d’augmenter et se stabilise, la température moyenne est enregistrée. Ce test est effectué trois fois pour garantir des résultats cohérents.

Le test de stress AIDA64 FPU est utilisé pour appliquer une charge aux processeurs, la cohérence globale de la charge de travail la rendant parfaite pour la comparaison à chacun des TDP cibles désignés. Une fois que la température s’est stabilisée et qu’elle n’augmente plus, elle est réinitialisée et le test se poursuit pendant 2 minutes, enregistrant la température moyenne pendant ce laps de temps. Ces tests sont effectués trois fois pour vérifier s’il y a des problèmes.

Pour les relevés de température sur la plateforme Z790 d’Intel, nous utilisons AIDA64 et nous relevons la sonde CPU Package lors de chaque test.

Ce test soumet le processeur à de très fortes contraintes. Tant sur le plan de la charge que sur le plan thermique. Il s’agit d’un test unique, dans le sens où peu d’autres tests de stress ou d’applications sont capables de pousser votre processeur aussi loin. Le Stress FPU utilise les instructions AVX, AVX2 et FMA ce qui donne un haut niveau de stress.

Quant à la température ambiante, elle est réglée à 22 °C (+-1) et est activement contrôlée par le BOSCH – Professional GIS 1000 C à plusieurs reprises.

Tests Acoustiques et de Vitesse des Ventilateurs :

Lorsque nous testons les refroidisseurs de processeur, le reste de notre système est complètement passif. Aucun ventilateur autre que ceux du refroidisseur de CPU ne fonctionne. Cela inclut également la carte graphique et le bloc d’alimentation. Ceci est possible grâce à l’utilisation d’une alimentation semi-passive et du mode no-fan de notre carte graphique. Ainsi, nous relevons uniquement les nuisances sonores du refroidisseur du processeur.

Les niveaux de bruit des refroidisseurs présentés ont été mesurés à 20 cm. Nous avons également élargi les tests de bruit pour inclure des réglages PWM de 25%, 50%, 75% et 100%. Nous utilisons toujours notre sonomètre Testo 815 calibré.

Nuisances sonores normalisées

Dans le nouveau protocole, nous continuons à faire un relevé avec des nuisances sonores normalisées. C’est-à-dire que nous allons tester tous les refroidisseurs à un niveau sonore fixé à 45 dBA. À ce niveau de bruit, à savoir 45 dB(A) à 20 cm, un refroidisseur peut être considéré comme discret ou silencieux pour la majorité des utilisateurs.

Quand nous testons les réglages PWM de 25 %, 50 %, 75 % et 100 %, nous enregistrons également la vitesse du ventilateur du refroidisseur. Le but est de donner un point de référence direct à partir duquel les mesures de dBA ont été obtenues.

Nota : Sachez que le test de stress FPU (Unité de Calcul Flottant) d’AIDA64 est conçu pour pousser le processeur dans ses derniers retranchements en exécutant en boucle des calculs flottants intensifs sur tous les cœurs. Il s’agit généralement d’un des cas de charge les plus extrêmes en termes de génération de chaleur. Le test FPU d’AIDA64 représentera probablement le pire cas en termes de températures atteintes.

La plupart des charges réelles, même les plus exigeantes comme le rendu 3D, l’encodage vidéo ou les calculs scientifiques intensifs, ne sollicitent pas tous les cœurs à 100% en calculs flottants en permanence sur de longues périodes.

Donc, dans la grande majorité des cas, si le refroidissement est suffisant pour le test FPU d’AIDA64, il le sera aussi pour la plupart des charges réelles extrêmes.

Résultats du test du MPG CORELIQUID P13 360

Performances thermiques à vitesse maximale

À plein régime, avec des ventilateurs culminant à 2 050 tr/min, le MSI MPG CORELIQUID P13 360 mm affiche une montée en température régulière et lisible. Jusqu’à 200 W, le refroidissement reste très bien maîtrisé, avec seulement 65 °C mesurés, ce qui place le P13 dans le haut du panier des AIO 360 mm.

À 250 W, la température atteint 76 °C, un niveau encore parfaitement exploitable pour des charges lourdes prolongées. En revanche, à 300 W, on observe un net changement de comportement, avec 88 °C relevés. Le seuil de thermal throttling est finalement atteint à 350 W, à 100 °C, ce qui confirme une capacité de dissipation élevée, mais clairement en limite de ce que peut encaisser un AIO de cette catégorie.

MSI MPG CORELIQUID P13 360 mm : Performance thermique (Colonnes groupées)

Globalement, le P13 360 mm se montre très solide à pleine vitesse, avec une tenue thermique adaptée aux processeurs haut de gamme fortement sollicités, au prix toutefois d’un niveau sonore élevé.

Performances thermiques avec nuisances sonores normalisées à 45 dB(A)

En contraignant les ventilateurs à 1 620 tr/min afin de maintenir un niveau sonore de 45 dB(A), le comportement thermique reste cohérent, mais la marge se réduit logiquement. Jusqu’à 200 W, les températures demeurent bien contenues, avec 67 °C mesurés, un résultat très proche de celui observé à pleine vitesse.

À 250 W, la température grimpe à 78 °C, puis atteint 90 °C à 300 W. Le thermal throttling intervient légèrement plus tôt que précédemment, à 340 W, confirmant que la réduction du régime des ventilateurs impacte directement la capacité de dissipation sous très forte charge.

MSI MPG CORELIQUID P13 360 mm : Performance thermique (Colonnes groupées)

Dans ce mode, le CORELIQUID P13 360 mm conserve une efficacité correcte pour des usages intensifs réalistes, mais montre clairement ses limites sur des charges extrêmes continues, où le compromis silence/performance devient plus marqué.

Vitesse des ventilateurs & Nuisances sonores

Les ventilateurs MSI CycLoBlade 9 affichent une courbe de rotation assez agressive dès les premiers paliers, avec une vitesse déjà élevée à faible pourcentage de PWM. À 25 %, ils tournent autour de 880 tr/min, un niveau sensiblement supérieur à celui de nombreux concurrents qui restent plus proches des 700–750 tr/min, voire nettement en dessous pour certains modèles plus orientés silence.

À 50 %, la vitesse atteint environ 1 270 tr/min. Ce palier reste maîtrisé et cohérent avec le positionnement performance du P13, sans chercher à privilégier un fonctionnement ultra discret. À 75 %, on monte à 1 660 tr/min, un régime déjà élevé pour un usage prolongé, mais qui explique en partie les bonnes performances thermiques observées jusqu’à 250 W.

Vitesse des ventilateurs : MSI MPG CORELIQUID P13 360 mm (Tableau)

À pleine vitesse, les CycLoBlade 9 culminent à 2 050 tr/min. Ce plafond est plus contenu que celui de certains concurrents très agressifs comme le Galahad II Trinity Performance ou les modèles Thermalright dépassant largement les 2 600 tr/min, mais reste suffisant pour encaisser des charges extrêmes.

Cette montée en régime se traduit logiquement par un profil acoustique orienté performance. À 25 %, le niveau sonore mesuré à 35 dB(A) place le P13 dans la moyenne haute, sans être particulièrement discret pour un AIO 360 mm à faible charge.

À 50 %, le bruit atteint 40 dB(A), un seuil où le souffle devient clairement perceptible, mais reste contenu et régulier. Ce niveau reste cohérent avec les 1 270 tr/min observés et demeure exploitable dans un environnement de travail ou de jeu.

À 75 %, le P13 atteint 45 dB(A), ce qui correspond exactement au point de normalisation utilisé dans tes tests thermiques. À ce régime, le bruit est bien présent, mais encore maîtrisé par rapport à des modèles concurrents qui dépassent facilement les 50–55 dB(A) à ce palier.

Nuisances Sonores en dB(A) : MSI MPG CORELIQUID P13 360 mm (Tableau)

À pleine vitesse, les nuisances sonores montent à 53 dB(A). Le refroidisseur devient alors clairement audible, sans toutefois atteindre les niveaux extrêmes de certains AIO très orientés performance pure, qui franchissent les 60 dB(A). Ce comportement confirme que le P13 privilégie l’efficacité thermique sans tomber dans l’excès acoustique absolu.

Conclusion

test mpg coreliquid p13 360 image vedette
[Test] MSI MPG CORELIQUID P13 360 : Le meilleur AIO premium à moins de 180€ ?
Conclusion

Avec le MPG CORELIQUID P13 360, MSI parvient à démocratiser certains attributs habituellement réservés au très haut de gamme, tout en restant fidèle à la philosophie de la gamme MPG. Sans chercher à rivaliser avec les modèles les plus élitistes, ce P13 propose une approche plus accessible du refroidissement liquide avec écran IPS, tout en conservant des performances thermiques solides et une intégration soignée.

Sur le plan thermique, le CORELIQUID P13 360 se montre à la hauteur de son positionnement. Jusqu’à 250 W, les températures restent parfaitement maîtrisées, y compris avec des nuisances sonores normalisées à 45 dB(A). Il est capable d’encaisser des charges bien plus élevées ponctuellement, avec un thermal throttling observé à 350 W à pleine vitesse et à 340 W en mode normalisé. Ces résultats le rendent parfaitement adapté aux processeurs haut de gamme actuels en usage gaming intensif ou création, sans viser pour autant des scénarios extrêmes prolongés.

Les ventilateurs CycLoBlade 9 adoptent un réglage orienté performance, avec une montée en régime rapide dès les premiers paliers. Le niveau sonore reste contenu jusqu’à 75 %, seuil correspondant à 45 dB(A), avant de devenir plus présent à pleine vitesse. Ce comportement cohérent traduit un choix assumé de MSI, privilégiant l’efficacité thermique tout en maintenant un compromis acoustique raisonnable pour un AIO de cette catégorie.

Là où le MPG CORELIQUID P13 360 se distingue réellement, c’est par son écran IPS de 2,1 pouces et son système de câblage simplifié. MSI réussit ici à proposer un AIO 360 mm avec écran LCD, monitoring visuel et gestion des câbles avancée sous la barre des 200 €, là où de nombreuses références concurrentes à écran dépassent largement les 250 à 300 €. Pour les utilisateurs sensibles à l’affichage, à la personnalisation et à l’esthétique, mais dont le budget ne permet pas de viser les modèles LCD les plus onéreux, le P13 360 représente une alternative crédible et cohérente.

À 177 €, le MPG CORELIQUID P13 360 ne cherche donc pas à offrir le meilleur refroidissement absolu du marché, mais à proposer un ensemble équilibré, moderne et accessible, combinant performances solides, fonctionnalités avancées et design travaillé. Il s’adresse à ceux qui veulent un AIO visuellement distinctif et bien intégré, sans basculer dans les excès tarifaires du très haut de gamme.

Le MSI MPG CORELIQUID P13 360 se positionne comme un AIO premium visant les utilisateurs exigeants qui souhaitent allier performances thermiques et personnalisation poussée. Avec son écran IPS de 2,1 pouces, ses ventilateurs CycloBlade 9 ARGB, et sa construction soignée, il coche de nombreuses cases pour séduire les amateurs de configurations RGB et de monitoring visuel.

Qualité / Finition
9
Performances de refroidissement
8.9
Nuisances sonores
8
Rapport Performance / Silence (45 dbA)
8.5
Prix
8.5
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Écran IPS de 2,1 pouces lisible et bien intégré au waterblock.
Personnalisation avancée de l’affichage avec données système, images et GIF.
AIO 360 mm avec écran LCD proposé sous la barre des 200 €.
Performances thermiques solides, même à bruit normalisé.
Ventilateurs CycLoBlade 9 efficaces et orientés performance.
Système de câblage en daisy-chain simple et propre.
Finitions soignées et design cohérent avec la gamme MPG.
Installation rapide et sans difficulté majeure.
Points faibles
Niveau sonore élevé à pleine vitesse.
Réglage PWM agressif dès les premiers paliers.
Mode écran secondaire Windows d’intérêt très limité.
Surcoût principalement lié à l’écran, pas aux performances thermiques pures.
8.6

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L’IA a-t-elle déjà changé le métier de développeur pour toujours ?

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les prochaines Xbox et PlayStation pourraient glisser au-delà de 2027-2028 à cause de la Pénurie de RAM

Par :Wael.K
30 décembre 2025 à 00:12

La pénurie de mémoire vive RAM pourrait repousser la sortie des prochaines consoles Xbox next-gen et PlayStation 6 au-delà de 2027-2028, selon des échanges en cours chez les fabricants. La demande massive liée à l’essor de l’intelligence artificielle perturbe les chaînes d’approvisionnement et fait grimper les coûts, une combinaison qui commence désormais à impacter le secteur des consoles après celui du PC.

Pénurie de RAM : les projets next-gen bousculés

D’après Insider Gaming, Microsoft et Sony étudieraient un report de la prochaine génération afin de laisser aux marchés DRAM et NAND le temps de se stabiliser. Les machines étaient initialement visées pour 2027 ou 2028, sans nouvelle fenêtre pour l’heure. L’objectif serait d’éviter un lancement dans un contexte de prix élevés et de disponibilité tendue.

amd udna playstation 6 4k 120hz

Le déséquilibre vient de la ruée de l’industrie IA sur la mémoire, avec à la clé des hausses de prix déjà visibles côté PC et des lancements potentiellement décalés. TechPowerUp rappelait que des marques envisagent même de revoir à la baisse certaines spécifications sur d’autres segments pour contenir les coûts. « la pénurie de DRAM pourrait entraîner des retards de lancement » selon les analyses relayées précédemment.

Samsung pivote, les marges consoles s’effritent

Pour répondre à la pression, des acteurs comme Samsung prévoient de rediriger une partie de la production de NAND vers la DRAM. Une manœuvre lourde, qui nécessite des mois d’ajustement industriel et logistique. Pendant ce temps, l’impact se fait sentir chez les constructeurs de consoles : la montée des prix NAND et DRAM comprime les marges, et certaines marques envisagent d’augmenter les tarifs publics de leur matériel.

Le scénario d’attente devient crédible : repousser la next-gen pourrait offrir de meilleures conditions d’achat de mémoire et sécuriser les volumes. Mais rien n’est acté publiquement. À ce stade, il semblerait que l’industrie vise un atterrissage plus serein plutôt qu’une sortie précipitée au milieu d’une crise d’approvisionnement.

Source: Insider Gaming

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