↩ Accueil

Vue normale

Reçu aujourd’hui — 4 septembre 20251.2 🖥️ Tech. Autres sites

Thunk - Une lib pour faire tourner du code Rust flambant neuf sous Windows XP

Par :Korben
4 septembre 2025 à 19:05

Ce serait pas foufou quand même si votre vieux PC sous Windows XP pouvait faire tourner des applications Rust compilées en 2025 ?

Bah c’est totalement ce que permet de faire Thunk , un outil qui réconcilie le passé et le présent pour les dev Rust qui veulent que leur app fonctionne partout, y compris sur de vieux Windows.

L’histoire commence avec ce constat simple : des millions de machines tournent encore sous Windows XP. Usines, hôpitaux, distributeurs automatiques, systèmes industriels… Ces dinosaures refusent de mourir, principalement parce qu’ils font tourner des logiciels critiques impossibles à migrer. Du coup, le souci c’est qu’il est impossible de développer de nouvelles applications pour ces systèmes avec les outils modernes.

Enfin, c’était impossible avant Thunk.

Car le créateur de Thunk, connu sous le pseudo felixmaker sur GitHub, a eu une idée trop cool. Plutôt que de forcer les développeurs à utiliser de vieux compilateurs et des langages datés, pourquoi ne pas adapter les outils modernes pour qu’ils produisent du code compatible avec les anciens systèmes ?

Son astuce repose sur deux bibliothèques chinoises méconnues : VC-LTL5 et YY-Thunks . La première, VC-LTL5, fait quelque chose de très utile puisqu’au lieu d’embarquer toutes les dépendances runtime dans votre exécutable (ce qui le rend énorme), elle se branche directement sur les DLL système de Windows comme msvcrt.dll ou ucrtbase.dll. Du coup, vos binaires perdent entre 30 et 50% de leur taille.

La seconde bibliothèque, YY-Thunks, c’est la MacGyver des API Windows. Quand votre application appelle une fonction qui n’existe pas sur Windows XP (comme GetTickCount64 par exemple), YY-Thunks intercepte l’appel et propose une alternative. Comme ça, si la fonction existe, elle l’utilise. Sinon, elle improvise avec ce qui est disponible. C’est du bricolage, certes mais c’est intelligent et ça fonctionne vraiment bien.

L’atout dans la manche de Thunk c’est donc sa simplicité d’utilisation. Il est juste disponible sous 2 formes. Soit en ligne de commande, soit comme dépendance dans votre projet.

Ensuite, pour compiler une application Rust pour Windows XP, trois lignes suffisent :

cargo new build_for_xp
cd build_for_xp
thunk --os xp --arch x86 -- --release

Et voilà, votre application moderne tournera sans souci sur une machine de 2001. C’est presque de la magie noire, sauf que c’est documenté et surtout open source. Et vous savez comme j’aime l’open source !

Bien sûr, felixmaker prévient dans sa documentation : “USE AT YOUR OWN RISK!” en majuscules car il n’y a aucune garantie que tout fonctionne. Certaines fonctionnalités modernes peuvent rester inaccessibles, et les performances peuvent varier d’une machine à l’autre et d’un programme à l’autre. Mais pour beaucoup de cas d’usage, notamment dans l’industrie où la stabilité prime sur les dernières nouveautés, c’est un compromis, je trouve, acceptable.

L’outil supporte surtout une impressionnante gamme de systèmes : Windows XP (x86 et x64), Vista, Windows 7, 8 et même Windows 10. Oui, vous pouvez optimiser vos applications Windows 10 pour qu’elles soient plus légères ce qui est particulièrement intéressant pour les applications embarquées ou tous les systèmes avec peu de ressources.

Bref, Thunk répond à un réel besoin notamment des entreprises. C’est aussi pour ça que je vous en parle, parce que j’imagine que dans vos entreprises, vous avez peut-être des vieux bazars que vous aimeriez faire évoluer sans tout péter. Donc c’est l’occasion de faire du code propre qui tournera sous XP, Vista et j’en passe. Et pour les copains passionnés de rétrocomputing, c’est aussi l’occasion de créer des applications modernes pour vos machines vintage

Maintenant pour l’installer, il vous faudra Rust :

cargo install thunk-cli

pour la version ligne de commande, ou

cargo add thunk-rs --build

pour l’intégrer sous forme de lib dans vos projets. Il vous faudra aussi télécharger les binaires de VC-LTL5 et YY-Thunks et configurer quelques variables d’environnement, mais la documentation explique tout clairement.

Voilà, je trouve ça plutôt cool que Rust, un langage créé en 2010, puisse maintenant produire du code pour un système d’exploitation sorti en 2001. C’est un genre de pont temporel qui défie la logique habituelle de l’obsolescence programmée.

On fait du neuf avec du vieux . Ou l’inverse. Je m’y perds un peu j’avoue…

FlyOOBE - L'outil qui installe Windows 11 sur n'importe quel PC

Par :Korben
4 septembre 2025 à 18:41

Vous avez un PC qui tourne encore parfaitement sous Windows 10 mais Microsoft vous dit qu’il est comme vous, c’est à dire “trop vieux” pour Windows 11 ?

Et bien, bienvenue dans le club des 240 millions de machines destinées à la casse. Woohoo ! D’ailleurs selon cette études , si on empilait tous ces PC les uns sur les autres, la pile ferait 600 kilomètres de plus que la distance Terre-Lune. Sympa pour la planète.

Bref, face à ce gâchis monumental programmé pour le 14 octobre de cette année, date de fin du support de Windows 10 , un développeur connu sous le pseudo Belim (builtbybel sur GitHub) a créé FlyOOBE. C’est un outil qui fait exactement ce que Microsoft ne veut pas à savoir installer Windows 11 sur n’importe quel PC, même sans TPM 2.0, sans Secure Boot, et avec un processeur de 2010. Et en bonus, il vire tous les bloatwares au passage.

FlyOOBE, c’est l’évolution de Bloatynosy devenu Flyby11, dont je vous ai déjà parlé en long, en large et en travers. C’était un simple patcher qui avait déjà permis à des milliers d’utilisateurs de contourner les restrictions matérielles de Windows 11. Mais cette nouvelle version va beaucoup plus loin car au lieu de simplement bypasser les vérifications de compatibilité, FlyOOBE vous permet de personnaliser complètement l’expérience d’install et de post-install de Windows 11.

Comme ça, fini les écrans de configuration à rallonge, les applications préinstallées dont tout le monde se fout, et les paramètres de confidentialité douteux activés par défaut.

Mais avant de rentrer dans le détail, pour comprendre pourquoi FlyOOBE existe, il faut revenir sur les exigences matérielles de Windows 11. Microsoft demande actuellement pour Windows 11, un processeur de 8e génération Intel ou 2e génération AMD Ryzen minimum, 4 Go de RAM (8 Go pour une expérience correcte), le TPM 2.0, l’UEFI avec Secure Boot activé, et j’en passe.

Vous l’avez déjà compris, ce sont des exigences qui excluent automatiquement des millions de PC parfaitement fonctionnels.

Bien sûr, tout comme Retailleau ou Darmanin, Microsoft n’a qu’un seul mot à la bouche pour justifier ce massacre informatique : La sécurité. Hé oui car le TPM 2.0 est censé protéger vos données sensibles, et le Secure Boot quant à lui empêche le démarrage de malwares au niveau du bootloader.

Noble intention, j’en conviens, sauf que dans les faits, ça ressemble surtout à de l’obsolescence programmée ++ imaginée pour booster les ventes de nouveaux PC. Plusieurs personnes parlent même d’une stratégie pour augmenter les ventes de Copilot+ PC , ces nouvelles machines avec NPU intégré capable de faire tourner de l’IA en local.

Alors oui, Microsoft propose bien des Extended Security Updates (ESU) pour 30 dollars par an après octobre 2025, mais c’est juste repousser le problème. Et pour les entreprises, ces tarifs grimpent à 61 $ la première année, 122 $ la deuxième, et 244 $ la troisième. Ils abusent pas un peu là quand même ? Donc autant dire que pour beaucoup de boites, ces vieux PC ce sera direction la déchetterie.

Du coup, le principe de FlyOOBE est très malin, je trouve car au lieu de modifier Windows 11 directement, il utilise une astuce découverte par la communauté il y a quelques temps. Il lance en fait l’installation en mode “Windows Server”, qui n’a pas les mêmes restrictions que la version client. Une fois l’installation terminée, vous vous retrouvez alors avec un Windows 11 parfaitement fonctionnel, mais rassurez vous, pas une version serveur.

Selon le développeur de FlyOOBE, la méthode utilise exactement le même contournement que celui documenté par Microsoft pour les environnements virtuels sauf qu’au lieu de l’appliquer à une VM, FlyOOBE l’applique à votre vraie machine. Et il a fait un boulot de dingue car tout le processus est automatisé… L’outil télécharge l’ISO de Windows 11 via le script Fido (développé par Pete Batard de Rufus ), applique les patchs nécessaires, et lance l’installation.

Pour ceux qui dormait depuis 25 ans, OOBE signifie “Out-Of-Box Experience”. C’est cette série d’écrans à la con que vous voyez quand vous démarrez Windows pour la première fois : Création du compte, paramètres de confidentialité, connexion au Wi-Fi, tout ça. Microsoft en profite pour vous faire créer un compte Microsoft (obligatoire sur Windows 11 Home), activer la télémétrie, installer Office 365 en trial, et autres joyeusetés.

FlyOOBE vous permet donc de court-circuiter tout ça. Plus besoin de compte Microsoft, vous pouvez créer un compte local directement. Les paramètres de confidentialité sont configurés pour protéger vos données par défaut. Et surtout, l’outil peut automatiquement désinstaller toute une liste de bloatwares (traduction : logiciels à la con) comme Candy Crush, TikTok, les jeux Xbox que vous n’avez jamais demandés, Cortana, et même Teams si vous voulez.

L’App Installer intégré propose aussi d’installer automatiquement des logiciels vraiment utiles tels que Firefox, VLC, 7-Zip, Notepad++, et autres essentiels. Pratique donc pour avoir une machine propre et fonctionnelle dès le départ, sans passer des heures à tout configurer manuellement.

Maintenant faut que je sois clair avec vous, utiliser FlyOOBE, c’est contourner les mesures de sécurité mises en place par Microsoft. Le développeur lui-même précise que les mises à jour futures ne sont pas garanties sur les machines “non supportées”. Donc si Microsoft décide de bloquer complètement les PC sans TPM 2.0 dans une future mise à jour, vous pourriez vous retrouver coincé.

Il y a aussi le cas du POPCNT, une instruction CPU que FlyOOBE ne peut pas contourner donc si votre processeur ne la supporte pas (généralement les CPU d’avant 2010), Windows 11 ne fonctionnera tout simplement pas, même avec FlyOOBE. L’outil intègre d’ailleurs un “compatibility checker” pour vérifier ce point avant l’installation.

Notez qu’ en février dernier, Microsoft Defender a commencé à flaguer Flyby11 comme “Win32/Patcher” , le classant comme application potentiellement indésirable. Le développeur a alors contacté Microsoft et la version actuelle n’est plus détectée, mais ça montre que Microsoft n’apprécie pas vraiment ce genre d’outils.

Maintenant pour utiliser FlyOOBE, pas besoin d’un tuto à rallonge car c’est ultra simple. Vous téléchargez l’exécutable depuis les releases GitHub , vous le lancez, et vous avez quatre options :

  1. Upgrade : Pour passer de Windows 10 à 11 sur une machine incompatible
  2. Install Only : Pour une installation propre avec personnalisation OOBE
  3. Experience : Pour configurer Windows après installation
  4. Apps : Pour gérer les bloatwares et installer des apps utiles

Si vous choisissez l’upgrade, FlyOOBE téléchargera automatiquement l’ISO de Windows 11, appliquera les patchs, et lancera le processus. Comptez alors environ 30 minutes à 1 heure selon votre machine et votre connexion internet. Rassurez-vous, l’outil gardera vos fichiers et tous vos programmes car c’est une vraie mise à niveau, et pas une réinstallation.

Maintenant, pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a même des builds “Nightly” mis à jour régulièrement avec les dernières fonctionnalités. Notez aussi que FlyOOBE n’est pas le seul outil pour contourner les restrictions de Windows 11. Rufus permet aussi de créer une clé USB d’installation sans les checks TPM/Secure Boot . Il y a aussi les méthodes manuelles avec des modifications du registre pendant l’installation. Ou carrément passer à Linux, comme le suggèrent certains barbus qui veulent entrainer encore plus de monde dans leur galère… Roooh, ça va, je rigole !

Mais FlyOOBE c’est mon préféré parce qu’il a plusieurs avantages. D’abord, c’est tout-en-un : bypass les restrictions, personnalisation OOBE, et debloating. Ensuite, c’est portable, donc pas besoin d’installation et surtout, c’est maintenu activement avec des mises à jour régulières pour s’adapter aux changements de Microsoft.

Alors Microsoft va-t-il bloquer définitivement FlyOOBE et les outils similaires ? C’est possible car ils ont déjà resserré la vis plusieurs fois, mais les devs trouvent toujours de nouvelles méthodes de contournement. Et c’est encore pire pour activer Windows…

Bref, si vous avez un PC sous Windows 10 qui ne passe pas les vérifications de compatibilité Windows 11, donnez une chance à FlyOOBE. Au pire, vous perdez une heure et au mieux, vous donnez une seconde vie à votre machine et vous évitez de participer à la montagne de déchets électroniques que ça va provoquer.

Et ça, c’est déjà une petite victoire.

Source

HYTE arrondi les angles et ose des couleurs pastels avec ses boitiers X50 et X50 Air !

Du haut de ses 4 ans seulement, HYTE est encore une jeune marque - et une branche d'iBUYPOWER. Elle avait fait ses débuts en 2021 avec le Revolt 3. Depuis, le constructeur a tenté de se distinguer avec des créations parfois assez uniques, comme son gros boitier vitrine Y70 ou encore l'AIO THICC Q60....

L'Intel Arc Pro B50 est là, démocratisant le marché des cartes graphiques à usage professionnel !

Au mois de mai, Intel profitait du lancement du Computex 2025 pour officialiser ses nouvelles cartes graphiques à usage professionnel : les Arc Pro B50 et Arc Pro B60. Depuis, cependant, ces deux cartes se sont faites très discrètes et il était bien compliqué de déterminer si elles étaient lancées m...

Windows 95 : la révolution qui a changé nos écrans, par Mickael

Par :Mickael
4 septembre 2025 à 16:33

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Windows 95 : la révolution qui a changé nos écrans

Il y a 30 ans sortait Windows 95.

Les plus jeunes n’en ont peut-être jamais entendu parler, et pourtant… ce Système d’Exploitation a transformé la façon dont nous utilisons l’informatique.

L’informatique dite « personnelle » débarque à la fin des années 70, et un peu plus tard en France. Mais jusque dans les années 80, ça reste une affaire de passionnés : interfaces austères, commandes mystérieuses, et une convivialité… disons discutable.

Apple tente une première révolution avec le Lisa (1983), inspiré des travaux de Xerox, puis avec le Macintosh (1984). Microsoft, de son côté, lance la première version de Windows en 1985 : une surcouche graphique de MS-DOS.

Cet article Windows 95 : la révolution qui a changé nos écrans, par Mickael est apparu en premier sur votre site préféré www.sospc.name

Microsoft libère enfin le code source du BASIC 6502

Par :Korben
4 septembre 2025 à 16:09

Allez, on va jouer à un jeu !

Tapez “STORD0” dans un vieil émulateur Commodore et regardez ce qui se passe. Non, ce n’est pas une commande documentée mais bien un Easter egg planqué dans Microsoft BASIC depuis 1977.

Et si je vous parle de ça, c’est parce que j’ai une bonne nouvelle. En effet, Microsoft vient de libérer le code source de ce BASIC 6502 historique sous licence MIT. Quarante-sept ans après sa création donc, on peut enfin fouiller dans les entrailles du programme qui a fait tourner des millions de machines mythiques de l’ère 8-bits. Et croyez-moi, c’est une mine d’or pour comprendre comment deux jeunes de 20 ans ont posé les fondations de ce qui deviendrait plus tard, le plus gros empire logiciel de la planète.

L’histoire commence donc en 1975 . Gates et Allen viennent de créer Microsoft (encore avec un tiret à l’époque : Micro-Soft) et leur premier produit, c’est un interpréteur BASIC pour l’Altair 8800. Le truc, c’est qu’ils n’avaient même pas la machine, du coup, ils ont développé l’émulateur sur un PDP-10 de Harvard, en se basant uniquement sur les specs du processeur Intel 8080. Et quand ils ont finalement testé leur code sur une vraie machine, ça a marché du premier coup.

La chance des débutants, on va dire ^^.

Deux ans plus tard, le MOS 6502 débarque. Moins cher que l’Intel 8080, plus simple, il va devenir LE processeur de la révolution micro-informatique. Chuck Peddle, son créateur chez MOS Technology, avait un objectif simple qui était de concevoir un processeur à 25 dollars au lieu de 300 pour l’Intel 8080. Mission accomplie évidemment… et devinez qui voulait absolument un BASIC pour accompagner son nouveau processeur ?

Commodore, qui venait de racheter MOS Technology.

La négociation entre Jack Tramiel (le légendaire patron de Commodore) et Bill Gates est même devenue mythique dans l’industrie. Tramiel, survivant de l’Holocauste devenu roi de la calculatrice puis de l’informatique, était réputé pour être un négociateur impitoyable. Sa philosophie c’était “Business is war” … Je vous laisse imaginer la mentale du bonhomme.

Et face à lui, Bilou Gates, 22 ans, lunettes énormes, qui demandait initialement 3 dollars par machine vendue. Tramiel a ri et proposé un deal unique : 25 000 dollars cash pour une licence perpétuelle. Gates a accepté…

Aujourd’hui, si Microsoft avait gardé les royalties à 3 dollars par unité comme Gates le voulait initialement, avec 17 millions de Commodore 64 vendus selon Guinness World Records , ils auraient touché plus de 50 millions de dollars rien que sur cette machine.

Mais le génie de Gates et Allen, c’était pas forcement le commerce, c’était surtout leurs capacités technique car adapter un BASIC conçu pour l’Intel 8080 au 6502, c’était pas de la tarte. Les deux processeurs avaient des architectures complètement différentes. L’Intel 8080 avait plus de registres, le 6502 compensait avec sa page zéro ultra-rapide. L’équipe Microsoft (qui comptait alors une dizaine de personnes) a dû réécrire une bonne partie du code en assembleur 6502, optimiser chaque routine pour tenir dans la mémoire limitée de l’époque… Je vous parle quand même de machines avec 4 Ko de RAM, hein, pas 4 Go !

Le code source qu’on peut consulter aujourd’hui révèle tous ces détails fascinants sur ces optimisations. Par exemple, la routine de multiplication utilise une technique de décalage et addition super élégante pour économiser des cycles processeur. Les chaînes de caractères sont gérées avec un système de garbage collection rudimentaire mais efficace. Chaque octet comptait, chaque cycle processeur était précieux. C’est de l’artisanat pur du code, à des années-lumière de nos frameworks JavaScript de 500 Mo.

L’impact de ce BASIC 6502 sur l’industrie a d’ailleurs été monumental. Steve Wozniak s’en est inspiré pour créer Integer BASIC puis Applesoft BASIC sur l’Apple II. Atari l’a utilisé comme base pour son Atari BASIC. Le TRS-80 Color Computer de Tandy/Radio Shack tournait avec. Des millions d’enfants et d’adolescents dont je fais parti, ont appris à programmer avec, tapant leurs premiers “10 PRINT HELLO” et “20 GOTO 10” sur ces machines.

Microsoft explique dans l’annonce officielle que cette libération fait partie d’un effort plus large pour préserver l’histoire de l’informatique. Certes, le Computer History Museum avait déjà publié certaines versions en 2014, mais là, c’est Microsoft directement qui ouvre ses archives. Le dépôt GitHub contient plusieurs versions historiques, incluant celles pour l’OSI Challenger 1P, le KIM-1, et bien sûr les différentes révisions Commodore.

Pour les nostalgiques et les curieux, le code est donc un vrai régal. Les commentaires en assembleur racontent une histoire. On voit l’évolution des bugs corrigés, les optimisations ajoutées version après version. Le fameux Easter egg STORD0/STORDO dont je vous parlais en intro est là aussi dans le code source. C’est un simple saut conditionnel vers une routine qui affiche “MICROSOFT!”, probablement ajouté lors d’une session de coding nocturne, quand Gates et Allen se permettaient un peu de fun dans leur code ultra-sérieux.

Au-delà de la nostalgie, cette libération a une vraie valeur éducative. Les étudiants en informatique peuvent étudier comment on programmait quand chaque byte comptait. Les développeurs d’émulateurs peuvent corriger des bugs vieux de 40 ans. Les historiens de l’informatique ont accès aux sources primaires d’un moment clé de notre industrie. C’est comme si on ouvrait les carnets de Léonard de Vinci, mais pour les geeks.

Microsoft a également choisi la licence MIT, ultra-permissive donc vous pouvez forker, modifier, vendre, faire ce que vous voulez avec ce code.

C’est un peu ironique quand on pense que Gates avait écrit sa fameuse “Open Letter to Hobbyists” en 1976 , se plaignant du piratage de son BASIC Altair. Le jeune Bill qui pestait contre le partage gratuit de logiciels se serait bien marré en voyant Microsoft open-sourcer son travail aujourd’hui.

Ce qui est fou, c’est quand même de réaliser que ce petit bout de code a généré une industrie de plusieurs trilliards de dollars. Sans ce BASIC 6502, pas de Commodore 64 (la machine la plus vendue de l’histoire), pas d’Apple II tel qu’on le connaît, pas de génération de programmeurs formés dans les années 80. Microsoft aurait peut-être mis la clé sous la porte sans ces revenus initiaux et l’histoire de l’informatique personnelle aurait été complètement différente.

L’équipe de Microsoft en 1978

Maintenant, pour ceux qui veulent jouer avec, le code compile toujours avec les assembleurs modernes comme ca65. Vous pouvez donc le faire tourner dans n’importe quel émulateur 6502. Certains ont déjà commencé à créer des versions modernisées, ajoutant des commandes, corrigeant des bugs historiques, ou portant le code sur des architectures modernes. Le projet est donc hyper vivant sur GitHub, avec déjà des dizaines de forks et de pull requests.

Un détail amusant c’est que ce code révèle que Microsoft avait prévu dès le départ la possibilité d’étendre le langage avec des commandes custom. Une architecture modulaire en 1977, c’est fort ! Certains constructeurs comme Commodore ont d’ailleurs ajouté leurs propres extensions pour gérer les sprites, le son, les graphismes. Et le code BASIC de Microsoft, solide comme un roc, continuait de tourner de la même façon sur toutes les machines.

Cette libération arrive également à un moment symbolique car l’informatique rétro n’a jamais été aussi populaire. Des projets comme le Commander X16 de David Murray tentent de recréer l’esprit des machines 8-bits avec du hardware moderne et ce BASIC 6502 open source pourrait devenir la base de nouveaux projets éducatifs, de nouvelles machines rétro, ou simplement servir à comprendre d’où on vient.

Alors oui, c’est juste du vieux code. Mais c’est LE vieux code. Celui qui a permis à une génération entière de découvrir la programmation. Celui qui a transformé Microsoft de startup dans un garage en empire mondial. Celui qui cache encore, 47 ans plus tard, des Easter eggs et des secrets.

Donc, si vous avez 5 minutes, allez jeter un œil au repo GitHub . C’est un voyage dans le temps, à l’époque où 16 Ko de RAM c’était le futur, et où deux jeunes pouvaient changer le monde avec quelques milliers de lignes d’assembleur.

Source

Mon test du Narwal Flow - L'aspirateur robot qui surmonte tous les obstacles

Par :Korben
4 septembre 2025 à 15:36
– Article en partenariat avec Narwal

Après plusieurs semaines avec cet aspirateur robot dans les pattes (et les câbles qui traînent), je peux vous dire qu’il y a pas mal de trucs intéressants à raconter. Le Narwal Flow fait en effet partie de la nouvelle génération d’aspirateurs robots qui débarquent en 2025, et celui-co a quelques arguments qui sortent du lot.

D’abord, parlons du bruit, ou plutôt de l’absence de bruit. Ce truc est assez silencieux, je trouve. Pendant que le CES 2025 nous présentait des robots avec des bras robotisés pour ramasser les chaussettes, chez Narwal ils ont préféré se concentrer sur la réduction du bruit. Et ça marche ! Vous pouvez donc le lancer pendant une réunion Zoom sans que vos collègues s’en rendent compte.

Il a aussi une excellente gestion des obstacles. Non seulement il évite mes câbles qui traînent partout (oui, je sais, je devrais ranger), mais il contourne aussi mes chaussettes lâchement abandonnées. Cette capacité géniale lui vient de son système de navigation avec deux caméras RGB à 136° et un chip IA embarqué qui reconnaît plus de 200 types d’objets. Pas de traitement dans le cloud, tout se fait en local donc pour les parano de la vie privée, c’est plutôt rassurant. Puis comme ça, quand vous regardez la map avec tous les obstacles, vous pouvez voir sur quoi il tombe…

Parlons maintenant de la fonction qui m’amuse le plus : la surveillance à distance. Grâce à la caméra embarquée, je peux prendre le contrôle du robot depuis mon téléphone et faire un petit tour de la maison. C’est pratique pour vérifier si j’ai bien fermé une fenêtre, si le chat a renversé quelque chose ou si y’a un gars chelou dans ma cuisine. Ces aspirateurs robots avec caméra permettent même une communication bidirectionnelle, donc techniquement, vous pouvez parler à votre chat à distance. Je l’ai fait. Il s’en fout complètement. Puis bon bah comme toujours avec ce genre de gadgets, vous pouvez prendre des photos, faire des vidéos comme ceci :

Pour ceux qui ont des animaux justement, il y a un mode spécial qui évite que Médor se coince la queue dedans ou que le petit dernier y mette les doigts. Le robot ralentit et devient plus prudent quand il détecte du mouvement. C’est bien pensé, même si mon chat continue de le regarder comme un ennemi mortel.

La vraie innovation du Flow, c’est surtout son système de nettoyage FlowWash. Au lieu des serpillères rotatives classiques, Narwal a opté pour un rouleau au format chenille qui se nettoie en continu. Le principe c’est que le rouleau applique de l’eau propre d’un côté tout en aspirant l’eau sale de l’autre. Résultat, la serpillère reste toujours propre pendant le nettoyage. Et ce système permet enfin d’aller nettoyer dans les coins… Et ça j’apprécie car mes robots précédents laissaient toujours des trucs sales dans les angles.

Avec une puissance d’aspiration entre 20 000 et 22 000 Pa, on donc est sur du très haut de gamme… pour vous donner une idée, un robot aspi en général, c’est au moins 2 500 Pa, donc là on est carrément dans l’excès. Mais bon, quand on voit le prix autour de 900 €, on comprend qu’on n’est pas sur de l’entrée de gamme.

Maintenant, tout n’est pas parfait. Par exemple, il faut régulièrement passer un petit coup de sopalin dans la station d’acceuil pour nettoyer les résidus qui s’accumulent. C’est pas dramatique mais bon, c’est beurk ;-)

Deuxième point qui m’embête, la consommation d’eau. J’ai une grande maison, et si je veux passer toute la surface à la serpillère, il faut que je recharge le réservoir d’eau une fois par jour. Du coup, j’ai trouvé la parade : mode serpillère pour la cuisine uniquement, et mode aspirateur pour le reste. De temps en temps, je lance quand même un grand nettoyage complet à l’eau quand j’ai le temps de gérer la logistique eau.

Le robot gère aussi très bien les tapis, il les détecte et adapte automatiquement sa puissance d’aspiration. Et pour les petits dénivelés entre les pièces (genre ces petites marches de 1-2 cm qu’on a parfois), il fait son petit numéro d’escalade roue après roue. C’est rigolo à regarder et il s’en sort très bien !

Après c’est surtout la station d’accueil qui fait tout le boulot : vidange automatique de la poussière (jusqu’à 120 jours d’autonomie avec un petit sac aspi), lavage et séchage de la serpillère, remplissage d’eau propre dans le robot (avec détergent livré avec). Vous n’avez quasiment rien à faire, à part nettoyer la base de temps en temps et vider l’eau sale / remplir l’eau propre.

Comparé à la concurrence, le Flow se positionne donc clairement sur le haut de gamme. Narwal ne s’est pas perdu dans l’inovation ridicule (comme les robots avec les bras dont je vous parlais tout à l’heure) en misant sur un système de nettoyage innovant et une navigation ultra-précise. Chacun sa stratégie.

Bref, si je devais résumer mon expérience avec ce petit nouveau, je trouve que c’est un excellent robot aspirateur qui fait le job sans faire de bruit. En plus, je passe plus mon temps à le chercher dans toute la maison pour le débloquer d’un câble ou d’une chaussette, alors je suis content. Puis ce système de serpillère chenille nettoie vraiment bien je trouve, y compris les coin. Donc voilà, si vous cherchez du haut de gamme avec des fonctions originales, c’est une option sérieuse à considérer.

Découvrir la fiche technique du robot en cliquant ici.

Deezer 7.0.150

4 septembre 2025 à 15:20
Ecoutez légalement et en toute simplicité des millions de titres, podcasts et radios...

ASUS présente plus de 20 modèles de moniteurs de jeu TUF Five

4 septembre 2025 à 12:14

ASUS a dévoilé aujourd’hui les moniteurs de jeu de la série TUF Five. Cette dernière gamme de moniteurs de jeu comprend plus de 20 modèles avec des spécifications différentes pour répondre aux différents besoins des utilisateurs.

Les moniteurs abordables de la série TUF Five offrent une expérience de jeu cinq étoiles grâce à des améliorations dans cinq domaines clés : augmentations de vitesse permettent des taux de rafraîchissement allant jusqu’à 300 Hz et un temps de réponse de 0,3 ms ; technologie Adaptive-Sync assure un gameplay fluide ; gamme de couleurs DCI-P3 allant jusqu’à 95 % garantit des couleurs vives ; fonctionnalités d’IA de jeu offrent un avantage concurrentiel, et logiciel DisplayWidget Center permet un contrôle plus facile.

Le produit phare de la série TUF Five, le VG27AQML5A, dispose d’un taux de rafraîchissement de 300 Hz et d’un temps de réponse de 0,3 ms, ce qui le rend idéal pour les joueurs les plus exigeants. Le TUF Five VG34WQML5A offre un taux de rafraîchissement de 250 Hz (OC) et un temps de réponse de 0,5 ms pour une expérience de jeu ultra-immersive.

Caractéristiques des moniteurs TUF Five :

  • Augmentation de la vitesse : les joueurs bénéficient de performances de jeu imparables avec un taux de rafraîchissement allant jusqu’à 300 Hz et un temps de réponse ultra-rapide de 0,3 ms.
  • Gameplay ultra-fluide : NVIDIA G-SYNC et AMD FreeSync Premium garantissent des images sans déchirure. De plus, la technologie de synchronisation ASUS Extreme Low Motion Blur (ELMB) empêche les images fantômes dans les jeux à fréquence d’images élevée.
  • Couleurs vives : avec la prise en charge de jusqu’à 95 % de DCI-P3 et VESA DisplayHDR 400, les moniteurs de la série TUF offrent cinq couleurs vives et un contraste plus profond pour des images incroyablement immersives.
  • IA de jeu : des fonctionnalités telles que Dynamic Crosshair, Dynamic Shadow Boost et AI Visual ouvrent la voie à un plus grand succès. Le réticule dynamique change automatiquement la couleur du réticule pour le faire ressortir de l’arrière-plan pour une acquisition plus précise de la cible. Le boost dynamique des ombres éclaircit les zones sombres de la scène pour faciliter le repérage des ennemis qui se cachent dans l’ombre. De plus, AI Visual détecte le contenu de l’écran et applique automatiquement les meilleurs paramètres par défaut ou personnalisés via le DisplayWidget Center.
  • Contrôle plus facile : ASUS DisplayWidget Center est un outil logiciel intuitif qui permet aux utilisateurs de gérer, d’ajuster et de personnaliser les paramètres avec la souris sans avoir à naviguer dans le menu OSD. Il fournit également des notifications de mises à jour et de téléchargements du micrologiciel pour s’assurer que le moniteur est toujours à jour. Les utilisateurs peuvent également utiliser le DisplayWidget Center pour exporter leurs paramètres préférés vers d’autres moniteurs ASUS, ou importer les configurations de joueurs professionnels ou de streamers.

ASUS TUF Five VG27AQML5A

Moniteurs de jeu TUF Five VG27AQML5A

Le produit phare TUF Five VG27AQML5A offre des spécifications haut de gamme pour les joueurs ambitieux. Ce moniteur QHD de 27 pouces offre un taux de rafraîchissement impressionnant de 300 Hz et un temps de réponse ultra-rapide de 0,3 ms, ainsi que la compatibilité AMD FreeSync Premium et NVIDIA G-SYNC. ASUS ELMB Sync garantit un gameplay extrêmement fluide. De plus, une gamme de couleurs DCI-P3 de 95 %, des capacités d’IA de jeu et le DisplayWidget Center permettent aux joueurs de garder une longueur d’avance sur la concurrence.

ASUS TUF Five VG34WQML5A

Moniteurs de jeu TUF Five VG34WQML5A

Les joueurs à la recherche d’une expérience de jeu inégalée apprécieront le VG34WQML5A, qui dispose d’une dalle QHD-VA ultra-large avec un taux de rafraîchissement ultra-rapide de 250 Hz (OC) et un temps de réponse de 0,5 ms (min), ainsi que la prise en charge d’AMD FreeSync Premium et ASUS ELMB Sync. De plus, le VG34WQML5A profite du DisplayHDR 400, 95 % DCI-P3 pour une précision des couleurs époustouflante, des capacités d’IA de jeu et le DisplayWidget Center.

Disponibilités et prix

Le TUF Gaming VG27AQML5A est désormais disponible en Allemagne, en Autriche et en Suisse au prix de vente conseillé de 409,9 EUR / CHF TVA comprise et le TUF Gaming VG34WQML5A au prix de vente conseillé de 459,90 EUR / CHF.

James Bond 007 revient dans un jeu, un mélange de Hitman, d'Uncharted et de Splinter Cell !

IO Interactive a dévoilé pour de bon son prochain jeu basé sur l'agent 007, connu mondialement comme étant James Bond, au contraire de la voisine de 90 ans connue dans son quartier comme étant Ray Monde ! Que peut-on dire sur ce titre qui se nomme 007 First Light ? C'est un jeu d'espionnage comme on...

Une faille de sécurité corrigée dans le Samsung Magician 8.3.2

4 septembre 2025 à 08:48
Nous vous parlions la semaine dernière de la mise à jour 8.3.2.850 du logiciel Samsung Magician pour la maintenance des SSD, cartes mémoire et clés USB de la marque. Samsung ne donnait malheureusement aucune information à ce moment-là sur les améliorations et/ou corrections de cette version 8.3.2. ...

❌