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Quatruel de 4 cartes graphiques autour des 300 € pour jouer en FHD : qui gagne ?

Il y a quelques semaines, Érix le gaulois vous proposait le test de la RTX 5050, avec une quantité folle de cartes graphiques couvrant plusieurs générations, depuis la RX 6600 à la RX 9060 XT, de l'Arc A750 à l'Arc B580, de la RTX 3050 à la RTX 5060 Ti. Les cartes disposant de versions à 8 et 16 Go...

[Test] ASRock Arc B580 Challenger OC : Une alternative efficace aux RTX 5060 et RX 9060 XT ?

Par :Wael.K
1 septembre 2025 à 02:31

Lancée il y a quelques mois, la ASRock Arc B580 Challenger OC fait partie des premières déclinaisons personnalisées du GPU Intel BMG-G21, basé sur l’architecture Xe2 Battlemage. Avec ce modèle, ASRock vise clairement le cœur du segment milieu de gamme, en proposant une carte équipée de 12 Go de mémoire GDDR6 sur bus 192-bit, un refroidissement maison soigné et un léger overclock d’usine.

Positionnée face aux incontournables RTX 4060 et RX 7600, cette Arc B580 Challenger OC mise sur un rapport performances/prix agressif et des fonctionnalités modernes comme le ray tracing matériel ou le support de XeSS 2. Nous avons enfin pu mettre la main sur ce modèle pour un test complet : l’occasion de vérifier si cette version signée ASRock tient ses promesses face à une concurrence qui, sur ce segment tarifaire, manque encore de références vraiment convaincantes.

À 292 € seulement, cette carte pourrait bien représenter le point d’entrée idéal pour se lancer dans le gaming, sans subir les tarifs stratosphériques des modèles NVIDIA ou AMD. Découvrons-la ensemble.

Emballage et contenu

asrock arc b580 challenger oc box 01

ASRock livre sa Arc B580 Challenger OC dans un packaging sobre mais efficace. Sur la face avant, la carte est mise en avant aux côtés des principales fonctionnalités : prise en charge du ray tracing matériel, compatibilité XeSS 2 et moteurs XMX pour l’accélération IA. La mention « OC Edition » rappelle la présence d’un overclock d’usine.

asrock arc b580 challenger oc box 02

À l’arrière, on retrouve un descriptif plus complet, mettant en avant le design à double ventilateur, la backplate métallique, l’indicateur LED intégré et l’utilisation de ventilateurs axiaux optimisés. Les caractéristiques techniques sont clairement listées, avec notamment les 12 Go de mémoire GDDR6 et les quatre sorties vidéo (3 × DisplayPort 2.1 et 1 × HDMI 2.1a).

asrock arc b580 challenger oc box bundle

Le bundle se limite à l’essentiel : un guide d’installation rapide. Pas de câble ni d’accessoires supplémentaires, ASRock reste minimaliste sur cette gamme pour contenir le prix.

Architecture et nouveautés

L’Arc B580 repose sur la nouvelle architecture Xe2 Battlemage, introduite avec le GPU BMG-G21.

intel arc Battlemage BMG G21 01

Elle apporte de nombreuses améliorations face à la génération précédente (Alchemist), que ce soit sur le ray tracing, le moteur de géométrie ou encore la prise en charge de XeSS 2 et ses déclinaisons (Super Resolution, Frame Generation, Low Latency).

🎯

Pour éviter de répéter ici tous les détails techniques, nous vous invitons à consulter notre article dédié au lancement de l’Arc B580, où nous revenons en profondeur sur l’architecture Xe2 Battlemage et ses nouveautés :

ASRock

Caractéristiques de l’ASRock Arc B580 Challenger 12GB OC

Carte graphique Intel Arc B-Series — Gaming 1440p

🔥 Processeur Graphique

GPU
Intel Arc B580 B-Series
Fréquence GPU
2740 MHz OC
Compute Units
20
Intel XMX Engines
160 AI/RT
Bus Standard
PCIe 4.0 x8

💾 Mémoire

VRAM
GDDR6 12 Go 12GB
Fréquence mémoire
19 Gbps
Bus mémoire
192-bit

🖥 Affichage & APIs

DirectX
12 Ultimate
OpenGL
4.6
Résolution max.
7680 × 4320 8K
HDCP
Oui
Multi-affichage
4 écrans max.

🔌 Connecteurs

Sorties vidéo
1× DisplayPort 2.1 (UHBR13.5) 2× DisplayPort 2.1 (UHBR10) 1× HDMI 2.1a
Alimentation
1× connecteur 8-pin
PSU recommandé
650W

📐 Dimensions & Accessoires

Dimensions
249 × 132 × 41 mm 2-slot
Poids
720 g
Accessoires
Guide d’installation rapide

La B580 Challenger 12GB OC en détail

ASRock Arc B580 Challenger OC vue de face

La ASRock Arc B580 Challenger OC adopte un design compact avec un PCB raccourci et un système de refroidissement à deux ventilateurs.

test asrock arc b580 challenger oc 04

Le design reste discret, dominé par un carénage noir rehaussé de touches blanches et brillantes sur la partie inférieure, ainsi que d’une bande rétroéclairée en haut du ventilateur de gauche qui vient compléter l’esthétique.

ASRock Arc B580 Challenger OC effet RGB

La carte occupe deux slots et affiche des dimensions de 249 × 132 × 41 mm pour un poids de 720 g, ce qui la rend relativement facile à intégrer dans la plupart des configurations.

ASRock Arc B580 Challenger OC vue sur backplate

À l’arrière, on retrouve une backplate métallique qui assure à la fois la rigidité et une meilleure dissipation thermique. ASRock a prévu une ouverture au niveau du PCB pour favoriser la circulation de l’air, un détail bienvenu sur une carte orientée efficacité.

asrock arc b580 challenger vue sur sorties vidéos : trois sorties DisplayPort 2.1 et un port HDMI 2.1a

Côté connectique, la Challenger OC offre trois sorties DisplayPort 2.1 et un port HDMI 2.1a. L’un des DisplayPort supporte le mode UHBR13.5, capable de monter jusqu’à 4K à 360 Hz, tandis que les deux autres se limitent à UHBR10 (4K à 240 Hz). La compatibilité avec les dernières normes d’encodage et de décodage est complète, avec notamment l’AV1 en 8, 10 et même 12 bits, aussi bien en lecture qu’en enregistrement.

asrock arc b580 challenger vue sur le connecteur 8 broches

Pour l’alimentation, un unique connecteur 8 broches suffit, épaulé par le slot PCIe. La consommation maximale annoncée est de 225 W, ce qui place cette carte dans la lignée des autres modèles milieu de gamme.

Configuration de test

test asrock arc b580 challenger oc config

Pour nos tests, nous avons opté pour la config suivante :

test asrock arc b580 challenger oc gpu z

Driver 32.0.101.7028Windows 11 64

Tests de performances en jeu : Rastérisation

ASRock Arc B580 Challenger OC – Rastérisation

4K / 1440p / 1080p — Tri dynamique par FPS

Mastodon 4.4 : la grosse mise à jour de l’été qu’il ne fallait pas manquer

1 septembre 2025 à 01:56

Un article signé GOODTECH.info

Oups, une évolution majeure du Fediverse est presque passée inaperçue au sein de la rédaction : la sortie de Mastodon 4.4. La mise à jour, publiée en juillet, apporte une série de nouveautés qui changent à la fois l’expérience des […]

L’article Mastodon 4.4 : la grosse mise à jour de l’été qu’il ne fallait pas manquer est apparu en premier sur Goodtech.

Du mouvement au conseil d’administration de la Fintech Open Source Foundation (FINOS)

1 septembre 2025 à 00:35

Un article signé GOODTECH.info

La Fintech Open Source Foundation (FINOS), branche des services financiers de la Linux Foundation, a annoncé un renouvellement important de sa gouvernance. Bhupesh Vora, de RBC Marchés des capitaux, devient président du conseil d’administration, tandis que Sitija Sarkar, de BlackRock, […]

L’article Du mouvement au conseil d’administration de la Fintech Open Source Foundation (FINOS) est apparu en premier sur Goodtech.

Volume² 1.1.9.469

31 août 2025 à 22:08
Utilitaire gratuit, en français et portable permettant de modifier directement le volume de votre ordinateur via la souris ou le clavier...

MaxiCompte 6.5.0.353

31 août 2025 à 22:06
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MAME 0.280

31 août 2025 à 22:06
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Reçu hier — 31 août 20251.2 🖥️ Tech. Autres sites

GMP grille deux Ryzen 9 9950X : soupçons sur Zen 5 et les instructions MULX

Par :Wael.K
31 août 2025 à 19:26

Quand le calcul haute précision devient trop chaud à gérer… Le 29 août, l’équipe derrière la librairie open source GMP (GNU Multiple Precision Arithmetic Library) a publié une alerte peu commune : deux processeurs AMD Ryzen 9 9950X ont littéralement rendu l’âme lors de tests internes intensifs.

En cause ? Des boucles d’instructions MULX très spécifiques qui semblent faire grimper la consommation électrique bien au-delà des limites prévues. Résultat : deux CPU grillés, des marques de brûlure visibles, et une enquête conjointe avec AMD désormais en cours.

MULX en folie : quand les maths poussent le CPU dans ses retranchements

Pour rappel, GMP est une librairie utilisée dans des contextes scientifiques ou cryptographiques, là où les calculs doivent être d’une précision chirurgicale. C’est dans ce cadre que les développeurs ont effectué des tests sur le Ryzen 9 9950X, basé sur l’architecture Zen 5. À deux reprises, des charges extrêmes utilisant l’instruction MULX (Multiplication Unsigned Extended) ont mené à la surchauffe et à la destruction physique du processeur.

GMP grille deux Ryzen 9 9950X 01
Ryzen 9 9950X grillé sous tests GMP (source)

GMP soupçonne une faille du côté de la gestion de l’alimentation : si les protections énergétiques internes du CPU venaient à céder, les composants pourraient dépasser leur seuil thermique et s’endommager de manière irréversible.

Des preuves à l’appui et une précision importante

Pour appuyer leur déclaration, les ingénieurs de GMP ont publié des photos montrant clairement les zones brûlées au dos des processeurs, ainsi que la décoloration du système de refroidissement, visiblement mis à rude épreuve. Ils précisent également que les tests n’ont pas été menés sur une carte mère ASRock, écartant d’emblée un lien avec des incidents similaires rapportés par certains utilisateurs de cette marque.

Configuration des systèmes de test

GMP grille deux Ryzen 9950X — soupçons sur Zen 5 et les instructions MULX

Système 1 Centré
OS
GNU/Linux Ubuntu
C.M.
Asus Prime B650M-K
BIOS 3057 [19/11/2024]
CPU
AMD Zen5 X16 4300MHz
Ryzen 9950X
RAM
32768 Mo DDR5-4800 ECC
Samsung M324R4GA3BB0-CQK × 2
SSD
NVMe M.2 250 Go
Samsung 980 Pro
BOÎT.
Fractal Design Core 1100
+ ventilateurs additionnels
ALIM.
Corsair SF450
REFR.
Noctua NH-U9S
montage centré
Système 2 Offset
OS
GNU/Linux Gentoo
noyau 6.12.31
C.M.
Asus Prime B650M-A WIFI II
BIOS 3278 [16/08/2025]
CPU
AMD Zen5 X16 4300MHz
Ryzen 9950X
RAM
49152 Mo DDR5-5600 ECC
Kingston KSM56E46BD8KM-48HM × 2
SSD
NVMe M.2 250 Go
Samsung 980 Pro
BOÎT.
Fractal Design Core 1100
+ ventilateurs additionnels
ALIM.
Corsair RM650
REFR.
Noctua NH-U9S
montage décentré (côté chaud)

AMD prend les choses en main

Heureusement, AMD n’a pas tardé à réagir. Le constructeur a remplacé les processeurs endommagés et travaille désormais main dans la main avec GMP pour déterminer les causes exactes de ces incidents. L’affaire est sérieuse : si une simple instruction logicielle peut mener à un tel niveau de dégât matériel, cela soulève des questions critiques sur la robustesse du contrôle thermique dans l’architecture Zen 5.

Conclusion

Pour l’instant, aucun autre cas similaire n’a été officiellement recensé en dehors des tests GMP. Mais l’incident met en lumière les risques potentiels que peuvent représenter certaines charges extrêmes pour les CPU modernes, même haut de gamme. Si vous utilisez intensivement GMP ou d’autres outils de calcul haute précision sur une plateforme Zen 5, gardez un œil sur vos températures… et vos assurances matérielles.

RTX 5080 Super 24 Go : entre tarif revu à la baisse et performances qui douchent les espoirs

Par :Wael.K
31 août 2025 à 17:45

La RTX 5080 Super fait parler d’elle avec des rumeurs contradictoires. La bonne nouvelle ? Son prix pourrait chuter à 1 179 euros, soit 150 euros de moins que prévu – exactement le tarif de lancement de la RTX 5080 actuelle.

Mais côté performances, c’est plus mitigé. Malgré 24 Go de GDDR7 prometteurs, le GPU conserverait la même architecture que la RTX 5080 standard avec ses 10 752 cœurs CUDA déjà à pleine capacité. Résultat : les gains de performance risquent d’être limités. Quant à la sortie, le flou persiste entre une fin 2025 et le CES 2026.

Un premier round dès juin : 24 Go mais un GPU déjà au maximum

Dès cet été, nous pointions le risque d’une « Super » qui n’apporterait qu’un surcroît de mémoire sans réelle avancée technique (notre analyse détaillée). Avec ses 10 752 cœurs CUDA déjà exploités à plein régime, la RTX 5080 Super risquait alors de manquer de substance face à la 5090.

geforce rtx 5080 super 24 go Hero

Août : calendrier divisé entre fin 2025 et CES 2026

Le mois d’août a ensuite apporté son lot de contradictions. Certains leakers annonçaient une sortie anticipée dès le quatrième trimestre 2025, mais d’autres, comme BenchLife, tempéraient en évoquant un lancement repoussé à janvier 2026, lors du CES de Las Vegas (voir notre mise à jour).

Septembre 2025 : 24 Go confirmés et prix en baisse

Les fuites de septembre s’accordent désormais sur un détail majeur : la VRAM passerait bien à 24 Go de GDDR7 cadencée à 32 Gbps. Le TGP grimperait à 415 W, soit +55 W, mais le GPU resterait identique, avec ses 10 752 cœurs CUDA. La vraie surprise viendrait du prix : autour de 999 $, un repositionnement qui redonne de l’attrait à cette carte malgré des performances brutes proches de la RTX 5080.

Tableau comparatif mis à jour

RTX 50 Specifications

Comparatif des cartes graphiques haut de gamme

RTX 5090
CUDA Cores
21 760
VRAM
32 Go GDDR7
Vitesse mémoire
32 Gbps
Bus
512-bit
TGP
575 W
Prix MSRP
2 099 €
RTX 5080 Super Rumeur
CUDA Cores
10 752
VRAM
24 Go GDDR7
Vitesse mémoire
32 Gbps
Bus
256-bit
TGP
415 W
Prix MSRP
1179 €
RTX 5080
CUDA Cores
10 752
VRAM
16 Go GDDR7
Vitesse mémoire
30 Gbps
Bus
256-bit
TGP
360 W
Prix MSRP
1059 €

La mise à jour des MSRP RTX 50 effectuée en août, abaissant la RTX 5080 à 1 059 euros après un lancement à 1 179 euros, semble s’inscrire dans une démarche préparatoire : placer la RTX 5080 Super au tarif initial de la 5080 tout en rendant cette dernière plus abordable, afin de préserver la hiérarchie et d’éviter la concurrence interne à la gamme.

GeForce RTX 50 — Suivi des tarifs (FR)

Mise au point : évolution des prix conseillés et observés

Mars 2025 (FR)
Août 2025 (FR)
RTX 5090
Mars
2 239 €
Août
2 099 €
RTX 5080
Mars
1 129 €
Août
1 059 €
RTX 5070 Ti
Mars
884 €
Août
884 €
RTX 5070
Mars
629 €
Août
589 €
RTX 5060 Ti 16 Go
Mars
Non commercialisée
Août
449 €
RTX 5060 Ti 8 Go
Mars
Non commercialisée
Août
399 €
RTX 5060
Mars
Non commercialisée
Août
319 €
RTX 5050
Mars
Non commercialisée
Août
259 €

Les valeurs mises en avant correspondent aux tarifs observés en août 2025. La mention « Non commercialisée » indique une absence de disponibilité en mars 2025.

NVIDIA joue-t-elle la montre jusqu’au CES 2026 ?

Le calendrier demeure le grand mystère. Sortie discrète fin 2025 ? Annonce fracassante au CES 2026 ? NVIDIA semble elle-même hésiter, multipliant les signaux contradictoires auprès des leakers.

Cette incertitude pourrait révéler une stratégie plus large : temporiser en attendant la réaction d’AMD avec ses Radeon RDNA 5, ou simplement ménager ses stocks de RTX 5080 classiques. Dans tous les cas, la RTX 5080 Super ressemble de plus en plus à une carte de transition qu’à une véritable révolution. Et si finalement, le vrai « Super » n’était que commercial ?

Benchmarks Core Ultra 3 205 : 23 % plus rapide que l’i3-14100 en multicœur, proposé à 150 euros en France

Par :Wael.K
31 août 2025 à 16:42

Dans la famille Core Ultra 200S, on connaissait déjà les séries Ultra 9, 7 et 5. Mais L’entrée de gamme, longtemps absente malgré une annonce au CES 2025, vient toutefois de se montrer de facon remarquée : le Core Ultra 3 205 s’est discrètement glissé dans la base de données Geekbench 6, confirmant ainsi son existence. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la relève du Core i3 s’annonce sérieuse.

Une configuration solide pour du “bas de gamme”

Testé sur une carte mère Gigabyte H810, le Core Ultra 3 205 embarque :

  • 4 P-Cores + 4 E-Cores (8 cœurs, 8 threads)
  • Fréquences P-Core : 3.8 / 4.9 GHz
  • Fréquences E-Core : 3.2 / 4.4 GHz
  • 2 Xe cores côté iGPU

Des specs qui le placent bien au-dessus des i3-14100 traditionnels, limités à 4 cœurs sans E-Core.

Benchmarks du Core Ultra 3 205

Comparatif de performances – Benchmarks

Processeur Single-Core Multi-Core
Core Ultra 3 205
2,664 9,935
Core i3-14100
2,394 7,666
Core i5-14400
2,345 10,830
Core Ultra 5 225F
2,653 13,028
Ryzen 5 7600
2,749 12,230
Meilleur Single-Core
2,749
Ryzen 5 7600
Meilleur Multi-Core
13,028
Core Ultra 5 225F

📊 Analyse des performances

Le Core Ultra 3 205 affiche des performances single-core compétitives (2,664 points) mais se positionne en milieu de gamme en multi-core avec 9,935 points. Il surpasse le Core i3-14100 sur tous les aspects et offre un bon équilibre performance/consommation pour sa catégorie d’entrée de gamme.

Face au Core i3-14100F (2387 / 8110 points), cela représente :

  • +11 % en single-core
  • +23 % en multi-core

Autrement dit, le Core Ultra 3 205 ne se contente pas de compléter la gamme : il redéfinit carrément les standards du segment entrée de gamme.

Prix : un rapport perf/prix intéressant

Déjà référencé sur PC21.fr à 154,84 € TTC, le Core Ultra 3 205 se place juste sous la barre des 160 € tout en offrant des performances dignes de milieux de gamme. En l’absence de tarif officiel Intel, cette première indication donne un bon aperçu de sa compétitivité prix/performance.

Intel CORE ULTRA 3 205 prix PC21.FR

À ce niveau de performance, ne risque-t-il pas de faire de l’ombre à plus d’un Ryzen 5 ?

Notre avis

Le Core Ultra 3 205 pourrait bien devenir la nouvelle référence pour les configs compactes, économiques mais punchy. En combinant architecture hybride, fréquence musclée et iGPU intégré, il relègue le Core i3-14100 à plusieurs classes d’écart.

Intel Core Ultra 200S – Spécifications

🚀 Intel Core Ultra 200S

Spécifications techniques détaillées

Modèle Cœurs/
Threads
P-Core
Base/Max
E-Core
Base/Max
Cache
L2/L3
TDP
Max/Base
iGPU
Ultra 9 Core Ultra 9 285K 8P+16E / 24 3.7 / 5.7 3.2 / 4.6 40 / 36 250 / 125 4 Xe cœurs
Ultra 9 Core Ultra 9 285 8P+16E / 24 2.5 / 5.6 1.9 / 4.6 40 / 36 182 / 65 4 Xe cœurs
Ultra 9 Core Ultra 9 285T 8P+16E / 24 1.4 / 5.4 1.2 / 4.6 40 / 36 112 / 35 4 Xe cœurs
Ultra 7 Core Ultra 7 265K 8P+12E / 20 3.9 / 5.5 3.3 / 4.6 36 / 30 250 / 125 4 Xe cœurs
Ultra 7 Core Ultra 7 265KF 8P+12E / 20 3.9 / 5.5 3.3 / 4.6 36 / 30 250 / 125 N/A
Ultra 7 Core Ultra 7 265 8P+12E / 20 2.4 / 5.3 1.8 / 4.6 36 / 30 182 / 65 4 Xe cœurs
Ultra 7 Core Ultra 7 265F 8P+12E / 20 2.4 / 5.3 1.8 / 4.6 36 / 30 182 / 65 N/A
Ultra 7 Core Ultra 7 265T 8P+12E / 20 1.5 / 5.2 1.2 / 4.6 36 / 30 112 / 35 4 Xe cœurs
Ultra 5 Core Ultra 5 245K 6P+8E / 14 4.2 / 5.2 3.6 / 4.6 26 / 24 159 / 125 4 Xe cœurs
Ultra 5 Core Ultra 5 245KF 6P+8E / 14 4.2 / 5.2 3.6 / 4.6 26 / 24 159 / 125 N/A
Ultra 5 Core Ultra 5 245 6P+8E / 14 3.4 / 5.1 2.9 / 4.5 26 / 24 121 / 65 4 Xe cœurs
Ultra 5 Core Ultra 5 245T 6P+8E / 14 2.2 / 5.1 1.7 / 4.5 26 / 24 114 / 65 4 Xe cœurs
Ultra 5 Core Ultra 5 235 6P+8E / 14 3.4 / 5.0 2.9 / 4.4 26 / 24 121 / 65 3 Xe cœurs
Ultra 5 Core Ultra 5 235T 6P+8E / 14 2.2 / 5.0 1.6 / 4.4 26 / 24 114 / 35 3 Xe cœurs
Ultra 5 Core Ultra 5 225 6P+4E / 10 3.3 / 4.9 2.7 / 4.4 22 / 20 121 / 65 2 Xe cœurs
Ultra 5 Core Ultra 5 225F 6P+4E / 10 3.3 / 4.9 2.7 / 4.4 22 / 20 121 / 65 N/A
Ultra 3 Core Ultra 3 205 4P+4E / 8 3.8 / 4.9 3.2 / 4.4 16 / 15 76 / 57 2 Xe cœurs

Légende : P-Core = Performance Core | E-Core = Efficiency Core | TDP = Thermal Design Power | iGPU = Graphics intégrés

Les modèles avec suffixe « F » n’ont pas de GPU intégré | « T » = Version basse consommation | « K » = Version débloquée

GeForce Game Ready 581.15 WHQL : DLSS 4 au service du DLC d’Indiana Jones

Par :Wael.K
31 août 2025 à 16:05

NVIDIA continue de peaufiner son moteur logiciel avec la sortie du pilote GeForce Game Ready 581.15 WHQL, pensé pour offrir une expérience optimale sur deux titres clés : le DLC The Order of Giants du jeu Indiana Jones and the Great Circle, et le très attendu Wuthering Waves. Le tout en exploitant pleinement la magie de DLSS 4, pour une fluidité visuelle taillée au scalpel.

Quoi de neuf dans Game Ready 581.15 WHQL ?

Support DLSS élargi

Depuis la dernière mise à jour, 13 jeux supplémentaires bénéficient désormais de DLSS Overrides globaux, dont :

  • Casa Caballero
  • EVE Online
  • GTA 5 Enhanced
  • Luto
  • Simulakros
  • Titan Quest II, entre autres…
Pilotes GeForce Game Ready 581.15 WHQL

En clair : NVIDIA continue de tisser sa toile autour du DLSS, en injectant de l’intelligence dans toujours plus de titres.

Corrections notables

  • Marvel’s Avengers (édition ultime) ne crash plus au démarrage (ça devenait une habitude fâcheuse) [Bug #5350712].
  • Le scintillement aléatoire des écrans en HDMI lors du hot-plug est enfin corrigé [Bug #5280259].

Problèmes toujours en cours

  • Like a Dragon: Infinite Wealth affiche un flickering lumineux sur certaines configs après la mise à jour [#5432356].
  • Counter-Strike 2 : le texte devient flou si la résolution du jeu descend sous celle du moniteur [#5278913].
  • Adobe Premiere Pro peut planter en export matériel sur certaines machines [#5431822].

Modules inclus dans le pack

  • Pilote audio HD : v1.4.5.0
  • NVIDIA PhysX System Software : v9.23.1019
  • CUDA : v13.0
  • Panneau de configuration NVIDIA (DCH) : v8.1.968.0

Où télécharger ce pilote ?

À retenir : un pilote taillé pour l’action et la stabilité

Ce 581.15 WHQL coche toutes les cases du pilote “Game Ready” : compatibilité immédiate avec les dernières sorties AAA, boost DLSS 4, correctifs ciblés et, surtout, une prise en charge robuste des architectures GPU de Maxwell à Blackwell. Si vous comptiez plonger dans la jungle avec Indy ou explorer les mondes de Wuthering Waves, cette mise à jour est un passage obligé.

128 cœurs par CU : AMD RDNA 5 pourrait changer la donne face à NVIDIA

Par :Wael.K
31 août 2025 à 15:42

Alors que les GPU RDNA 4 commencent à peine à se faire une place, les premières rumeurs sur leur successeur font déjà frémir les amateurs de hardware. D’après les dernières infos glanées sur le forum Chiphell par l’informateur ZhanZhongHao, AMD préparerait une refonte massive de son architecture graphique avec RDNA 5, en doublant littéralement le nombre de cœurs par unité de calcul : 128 contre 64 sur RDNA 4.

AMD RDNA 5 : un bond de puissance sur tous les segments

On évoquait à plusieurs reprises une carte phare dotée de 96 CU,probablement la RX 10900 XT, et plus récemment le leaker Kepler_L2 a publié des schémas de mentionnant quatre configurations RDNA 5 : 96, 40, 24 et 12 CU afin de couvrir l’ensemble de la gamme Radeon et Radeon PRO, du très haut de gamme jusqu’à l’entrée de gamme.

ZhanZhongHao va plus loin en affirmant que la nouvelle architecture porterait le nombre de cœurs par CU à 128. Et quand on regarde les chiffres, il y a de quoi hausser un sourcil :

  • Puce haut de gamme : 96 unités de calcul → 12 288 cœurs
  • Puce milieu de gamme : 40 unités → 5 120 cœurs
  • Modèle entrée-intermédiaire : 24 unités → 3 072 cœurs
  • Carte d’entrée de gamme : 12 unités → 1 536 cœurs
amd rdna 5 96 cu 12228 cores

À titre de comparaison, l’actuel Navi 48 (RDNA 4) plafonne à 64 unités de calcul, soit 4 096 cœurs. Autant dire que le bond envisagé est tout sauf anecdotique.

RDNA 4 navi 48

Retour à une stratégie multi-die façon RDNA 2 ?

Là où RDNA 4 avait opté pour une approche plus économique avec seulement deux puces monolithiques (Navi 48 et Navi 44), AMD semble vouloir renouer avec la flexibilité d’un lineup à quatre puces comme à l’époque de RDNA 2. Une décision qui pourrait permettre à la firme de mieux couvrir tous les segments, tout en optimisant ses coûts de production sans retomber dans les soucis logistiques du design en chiplets de RDNA 3.

AMD Radeon RX 6000 Series Big Navi RDNA 2 GPU 2 1030x579 1

Objectif RTX 5090 en ligne de mire ?

La dernière fois qu’AMD a vraiment bousculé NVIDIA dans l’ultra haut de gamme, c’était avec la RX 6900 XT, rivale directe de la RTX 3090. Depuis ? Le soufflé est un peu retombé. La RX 7900 XTX a tenté de suivre la RTX 4080, sans jamais vraiment la rattraper.

Mais avec RDNA 5, AMD semble vouloir repasser à l’offensive. Avec un gain potentiel x2 sur les cœurs face au Navi 31 (6144 cœurs), et même x3 face à Navi 48, la nouvelle génération pourrait bien permettre à AMD de coller aux basques — voire plus — des prochaines RTX 5080 et 5090. Encore faut-il que les performances en ray tracing et en IA suivent, deux domaines où NVIDIA garde une longueur d’avance.

Vers un vrai retour dans le haut de gamme ?

Avec ces configurations musclées, RDNA 5 pourrait bien signer le retour d’AMD dans l’arène du très haut de gamme gaming. Si la promesse est tenue, on pourrait enfin voir des Radeon venir chatouiller NVIDIA sur tous les fronts, pas seulement sur le prix.

Thomas Dullien (Halvar Flake) - L'incroyable parcours d'un génie du Reverse Engineering

Par :Korben
31 août 2025 à 13:37
Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers et ce sera le dernier ! Je vais faire une petite pause maintenant même si j’en ai encore un bon paquet à écrire… Mais ce sera pour bientôt… Bonne lecture ! Et bonne reprise !

Pour ce dernier article de ma série de l’été, je vais vous raconter l’histoire d’un type absolument génial que vous ne connaissez peut-être pas mais qui, lui aussi, a mis sa pierre à l’édifice de la sécurité informatique. Thomas Dullien, plus connu sous le pseudo “Halvar Flake”, c’est un peu le MacGyver du reverse engineering, sauf qu’au lieu de désamorcer des bombes avec un trombone, il désamorce des malwares avec des graphes mathématiques.

Ce gars est surtout à l’origine de BinDiff , un outil légendaire capable de comparer des binaires, très utile par exemple pour comprendre ce que Microsoft a patché dans une mise à jour de sécurité. Cet outil peut vous sortir une analyse graphique qui vous montre exactement où se trouvent les différences entre l’ancienne et la nouvelle version. À l’époque, en 2005, cet outil c’était comme avoir des super-pouvoirs.

Mais commençons par le début. Thomas Dullien, c’est un mathématicien allemand qui a grandi à une époque où Internet commençait tout juste à exploser. Le gars était destiné à devenir avocat, mais à la dernière minute, il change d’avis et s’inscrit en maths à l’Université de Bochum. Best decision ever, comme on dit. Il finit par obtenir son Master en mathématiques en 2008, après avoir commencé un doctorat qu’il abandonne pour se concentrer sur son entreprise.

Son pseudo “Halvar Flake” vient d’un personnage de dessin animé. C’est le chef d’un village viking dans la série télé “Vicky le Viking”. Et l’anecdote est géniale quand il l’explique : “J’étais petit, gros, j’avais des cheveux longs, et je buvais beaucoup de bière, alors les gens m’appelaient Halvar”, raconte-t-il avec humour. Bon, aujourd’hui le nom est resté même si la description ne colle plus vraiment !

Dans les années 90, alors qu’il est encore adolescent, Thomas commence à s’intéresser au reverse engineering et à la gestion des droits numériques (DRM). À l’époque, c’est le Far West total. Les protections logicielles sont simplistes, les entreprises pensent que leur code est impénétrable, et de petits génies comme lui s’amusent à démonter tout ça pièce par pièce. Il écrit même son premier fuzzer à 19 ans, mais refuse de l’utiliser lui-même par fierté… en vrai il préfère trouver les bugs en lisant le code ! Des années plus tard, il admettra que c’était stupide et que le fuzzing est quand même une technique incroyablement efficace.

En 2000, à seulement 19-20 ans, il fait alors sa première présentation à Black Hat Amsterdam sur “Auditing binaries for security vulnerabilities”. En réalité, il voulait rencontrer un pote du Sri Lanka mais aucun des deux n’avait les moyens de payer le billet d’avion alors ils ont décidé de faire une présentation à la même conférence. C’est donc comme ça qu’il commence sa carrière de formateur en reverse engineering… une carrière qui durera plus de 20 ans.

Pendant les années qui suivent, Halvar devient alors LA référence en matière de reverse engineering. Il développe des techniques révolutionnaires comme l’exploitation des tas Windows ( heap exploitation ), le patch diffing (comparer des versions patchées et non patchées de logiciels), et plein d’autres trucs que les chercheurs en sécurité utilisent encore aujourd’hui. Il donne des talks sur l’analyse binaire basée sur les graphes à Blackhat USA 2002, Blackhat Asia 2002, et CanSecWest 2002, où il se plaint déjà qu’IDA Pro ne gère pas bien les fonctions non-contiguës !

Mais son coup de génie, c’est au printemps 2004 quand il fonde SABRE Security, qui deviendra rapidement zynamics. L’idée c’est qu’au lieu de comparer les binaires octet par octet comme tout le monde, il utilise la théorie des graphes. En gros il faut voir ça comme une carte routière avec des intersections (les fonctions) et des routes (les appels entre fonctions). Et chaque programme a la sienne. BinDiff compare alors ces cartes pour trouver les différences.

Cette approche est innovante parce qu’elle fonctionne même si les programmes sont compilés avec des options différentes ou des compilateurs différents. Entre la publication DIMVA de 2004 et début 2005, Rolf Rolles, un autre génie du reverse engineering, contribue au projet avec de nouvelles idées qui améliorent grandement la capacité de BinDiff à matcher les blocs de base.

Puis en 2005, ils publient ensemble “Graph-based comparison of executable objects” au SSTIC… une présentation que Thomas donne en français et qu’il décrit comme “la seule présentation de conférence que j’ai jamais donnée en français. Et parce que j’étais terrifié, c’est probablement aussi celle que j’ai le plus répétée de ma vie”.

En 2006, coup de tonnerre : zynamics remporte le prix Horst Görtz, avec une récompense de 100 000 euros, pour leur technologie de classification de malwares. C’est à l’époque le plus gros prix privé en sciences naturelles d’Allemagne ! Ce prix récompense leur travail sur la similarité de code basée sur les graphes et cet argent leur permet de rester indépendants sans avoir besoin de capital-risque. “Le capital-risque était trop restrictif”, explique Thomas, qui finissait alors son Master tout en dirigeant l’entreprise.

L’entreprise grandit alors jusqu’à une douzaine d’employés, tous des ninjas du reverse engineering. Ils développent non seulement BinDiff, mais aussi BinNavi (essentiellement un IDE pour le reverse engineering centré sur la visualisation interactive de graphes, l’analyse de couverture et le débogage différentiel) et VxClass , qu’ils décrivent comme “un laboratoire d’analyse antivirus dans une boîte”.

L’impact de BinDiff sur l’industrie est énorme. Le nom devient même un verbe… les gens disent “je vais bindiff ça” pour dire qu’ils vont comparer deux binaires. C’est un peu comme quand on dit “googler”… alors quand votre outil devient un verbe, vous savez que vous avez réussi !

Thomas Dullien

Mais l’histoire prend un tournant dramatique en juillet 2007. Halvar arrive aux États-Unis pour donner sa formation annuelle à Black Hat Las Vegas, une formation qu’il donne depuis 7 ans sans problème. Mais cette fois, catastrophe, les douanes américaines trouvent ses supports de présentation dans ses bagages et le retiennent pendant 4 heures et demie. “Si vous allez faire du profit en tant que conférencier individuel, vous avez besoin d’un visa différent”, lui disent-ils. Le problème c’est qu’il avait un contrat avec Black Hat Consulting en direct en tant qu’individu, pas en tant que représentant de son entreprise.

L’ironie de la situation c’est que la plupart des participants à ses formations sont des employés du gouvernement américain ! Mais ça ne change rien et ils le renvoient en Allemagne sur le prochain vol. “Vous n’avez aucun droit, parce que techniquement vous n’êtes pas encore dans le pays”, lui ont-ils dit. Le programme d’exemption de visa lui est désormais interdit à vie. La communauté Black Hat est furieuse, mais Thomas reste philosophe… il finit par obtenir un visa business et revient l’année suivante, plus fort que jamais.

VxClass devient alors rapidement le produit phare de zynamics. C’est une infrastructure capable de traiter automatiquement les nouveaux malwares en les classifiant automatiquement en familles en utilisant l’analyse de graphes de flux de contrôle. L’outil peut générer des signatures privées en octets (au format ClamAV) pour toute une famille de malwares. VxClass peut par exemple, à partir de 160 extraits de malwares, les classifier automatiquement comme une seule famille et générer un seul pattern pour trouver chaque variante. Mandiant annonce même l’intégration avec VxClass dans leur logiciel de forensique mémoire Memoryze.

Le chevauchement de 2 malwares de la même “famille”

Et en mars 2011, Google rachète zynamics. C’est la consécration ! C’est d’ailleurs probablement VxClass qui intéresse le plus Google dans ce deal, étant donné l’intérêt de l’entreprise pour classifier les malwares et les sites malveillants. Le prix de BinDiff passe alors de plusieurs milliers de dollars à seulement 200 dollars. Google veut démocratiser ces outils de sécurité, et Halvar se retrouve propulsé dans la cour des grands avec le titre de Staff Engineer.

Illustration du principe de l’attaque Rowhammer

Chez Google, il travaille d’abord sur l’intégration et le scaling de sa technologie, puis il retourne à la recherche pure et dure et c’est là qu’il tombe sur quelque chose d’absolument dingue : le Rowhammer.

Le Rowhammer avait été découvert en juin 2014 par des chercheurs de Carnegie Mellon et Intel Labs (Yoongu Kim et ses collègues) dans leur papier “Flipping Bits in Memory Without Accessing Them”. Mais là où les académiques voient un problème de fiabilité, Thomas et Mark Seaborn de l’équipe Project Zero de Google voient une faille de sécurité monumentale.

Le Rowhammer, c’est une de ces découvertes qui font dire “mais comment c’est possible ?!”. En gros, imaginez que la mémoire de votre ordinateur est comme un parking avec des places très serrées. Si vous ouvrez et fermez la portière de votre voiture des milliers de fois très rapidement (on appelle ça “marteler” une ligne de mémoire), les vibrations peuvent faire bouger les voitures garées à côté (les bits dans les lignes adjacentes). Plus concrètement, quand on accède sans arrêt à une même zone de la mémoire, ça crée des perturbations électriques qui peuvent modifier les données stockées juste à côté… un peu comme si l’électricité “débordait” sur les zones voisines.

En mars 2015, Thomas et Mark publient alors leur exploit sur le blog de Project Zero. Les contributions techniques de Thomas incluent une méthode pour attaquer la mémoire des deux côtés en même temps (le “double-sided hammering”… imaginez-vous en train de marteler un mur par les deux faces pour le faire céder plus vite) et une technique astucieuse (le “PTE spraying”) pour transformer cette faille en véritable exploit, même s’il admet modestement que Mark a fait 90% du travail.

Ils surnomment même affectueusement le premier ordinateur où l’exploit fonctionne “Flippy the laptop” ! Leur exploit fonctionne donc en utilisant le row hammering pour induire un bit flip (une inversion de bit) dans une entrée de table de pages (PTE) qui la fait pointer vers une page physique contenant une table de pages appartenant cette fois au processus attaquant. Ça donne alors au processus attaquant un accès en lecture-écriture à une de ses propres tables de pages, et donc à toute la mémoire physique. Les chercheurs rapportent des bit flips avec seulement 98 000 activations de lignes !

La présentation de leurs résultats à Black Hat 2015 fait alors l’effet d’une bombe. Hé oui, une faille qui existe dans pratiquement toute la RAM moderne, qui ne peut pas être patchée par du logiciel, et qui peut être exploitée même depuis JavaScript dans un navigateur ! C’est le cauchemar ultime des responsables sécurité. Cette découverte devient alors le point d’origine de toute une famille d’attaques hardware (RowPress, Half-Double, etc.).

En août 2015, Halvar reçoit le Pwnie Award pour l’ensemble de sa carrière. C’est l’Oscar de la sécurité informatique, avec un jury de chercheurs en sécurité renommés qui sélectionne les gagnants. Et ces derniers reçoivent des trophées “My Little Pony” dorés ! À seulement 34 ans, il est alors décrit comme un “gourou du reverse engineering ayant déjà révolutionné le domaine plusieurs fois”.

Le fameux trophée Pwnie Award - un “My Little Pony” doré remis aux légendes de la sécurité informatique

Quoi qu’il en soit, cette découverte du Rowhammer change profondément la vision de Thomas sur l’informatique. Il se passionne pour la physique informatique, c’est-à-dire ce qui se passe réellement dans le processus de fabrication des puces. “C’est le plus grand spectacle sur Terre”, dit-il, et tire plusieurs leçons importantes. La première c’est qu’on a besoin d’une vraie théorie de l’exploitation. Aussi, que le hardware n’est pas correctement analysé pour anticiper tout ce qui pourrait arriver de pire, et enfin que la recherche sur les défauts des puces dus aux variations de fabrication est extrêmement intéressante.

Après un congé sabbatique d’un an, il retourne alors chez Google en 2016 et rejoint Project Zero, l’équipe d’élite qui cherche les failles zero-day. Son travail se concentre sur la découverte automatique de fonctions de bibliothèques liées statiquement dans les binaires et sur des recherches de similarité ultra-efficaces sur d’énormes quantités de code.

Mais en janvier 2019, nouveau virage à 180 degrés. Thomas quitte Google et co-fonde Optimyze. Cette fois, il change complètement de domaine : fini la sécurité, place à la performance et à l’économie du cloud ! Après 20 ans passés à casser des trucs, il décide de les rendre plus efficaces.

L’idée d’Optimyze est géniale puisqu’avec la fin de la loi de Moore et le passage au SaaS/Cloud, l’efficacité logicielle redevient super importante. Leur produit est un profileur continu multi-runtime qui peut s’installer sur des milliers de machines Linux et vous dire exactement où votre flotte dépense ses cycles CPU, jusqu’à la ligne de code, peu importe le langage (C/C++, Java, Ruby, PHP, Perl, Python, etc.). Le tout avec une technologie eBPF qui permet un déploiement sans friction.

Thomas remarque en effet qu’il y a, je cite, “une quantité énorme de calculs inutiles partout”. Avec les coûts du cloud qui explosent et l’attention croissante sur le CO2 et l’efficacité énergétique, aider les entreprises à optimiser leur code devient crucial. “Avec la fin de la loi de Moore et de Dennard scaling, combinée avec le passage au cloud et la transformation digitale continue de la société, l’efficacité computationnelle va recommencer à compter”, explique-t-il.

En octobre 2021, Elastic rachète Optimyze. Leur idée c’est de combiner le profiling continu d’Optimyze avec les capacités d’analyse et de machine learning d’Elastic pour offrir une observabilité unifiée. Thomas devient alors Distinguished Engineer chez Elastic, où il continue à travailler sur l’efficacité à grande échelle.

Début 2024, après avoir intégré Optimyze dans l’écosystème Elastic, Thomas annonce à nouveau qu’il quitte l’entreprise pour prendre une pause prolongée. Il veut se reposer, et se consacrer à sa famille, sa santé et l’écriture. Mais il ne reste pas inactif longtemps puisque depuis 2019, il est aussi Venture Partner chez eCAPITAL, où il se concentre sur les investissements en cybersécurité et technologies climatiques. Enfin, depuis 2025, il dirige avec Gregor Jehle le groupe de projet Engineering au CNSS e.V.

Ces dernières années, on le voit donner des conférences passionnantes. Par exemple à QCon London en mars 2023, où il présente “Adventures in Performance”. Il y explique comment les choix de design des langages impactent les performances. Notamment comment la culture monorepo de Google et la culture “two-pizza team” d’Amazon affectent l’efficacité du code, et pourquoi la variance statistique est l’ennemi.

À ISSTA 2024 en septembre à Vienne, il donne une keynote intitulée “Reasons for the Unreasonable Success of Fuzzing”, où il analyse pourquoi le fuzzing marche si bien alors que théoriquement, ça ne devrait pas. Il raconte notamment comment dans la culture hacker des années 90, le terme “fuzz-tester” était utilisé comme une insulte pour ceux qui ne savaient pas trouver des bugs en lisant le code.

Ce qui est fascinant avec Thomas Dullien, c’est surtout sa capacité à voir les problèmes sous un angle complètement différent. Là où d’autres voient des bugs, il voit des opportunités. Là où d’autres voient de la complexité, il voit de jolis graphes. Là où d’autres voient des problèmes de fiabilité hardware, il voit des failles de sécurité. C’est cette vision unique qui lui a permis de faire progresser ses domaines de prédilection.

Son approche de l’enseignement est aussi unique. Ses formations Black Hat étaient limitées à 18 étudiants maximum, avec des prérequis techniques élevés et aujourd’hui, Thomas continue d’influencer l’industrie. Que ce soit par ses recherches, ses talks, ou les outils qu’il a créés, son impact est partout. BinDiff est maintenant open source et supporte IDA Pro, Binary Ninja et Ghidra. Le Rowhammer a donné naissance à toute une famille d’attaques hardware et les idées d’Optimyze sur l’efficacité logicielle deviennent de plus en plus pertinentes avec la crise climatique.

Voilà l’histoire de Thomas Dullien. C’est l’histoire d’un gars qui a su transformer sa curiosité en innovations. Une chose est sûre, quand Halvar Flake s’intéresse à quelque chose, l’industrie entière devrait y prêter attention. Que ce soit pour casser des trucs, les analyser, ou les rendre plus efficaces, il trouve toujours un angle nouveau que personne n’avait anticipé.

Sources : Site personnel de Thomas Dullien , Google Project Zero - Exploiting the DRAM rowhammer bug , Black Hat Archives - 2007 US Entry Denial Incident , Silver Bullet Podcast - Interview with Halvar Flake , Elastic acquiert Optimyze , ISSTA 2024 - Keynote on Fuzzing , QCon London 2024 - Adventures in Performance , Heise - Horst Görtz Prize 2006 , Dark Reading - Pwnie Awards 2015 , OffensiveCon - Halvar Flake Biography , eCAPITAL - Thomas Dullien Venture Partner , GitHub - BinDiff Open Source , zynamics - BinDiff , Intel Technology Podcast - Interview with Thomas Dullien , Wikipedia - Row hammer

[Bon plan] Gérer la migration, le clonage et la conversion des partitions Windows (v5.5.2.1)

31 août 2025 à 10:11

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Voici un logiciel qui pourra vous être utile.

Je vous l'ai déjà proposé en version 5.2.2 en juin, et, bonne nouvelle, la version 5.5.2.1 est disponible.

Ce logiciel dispose de nombreuses fonctionnalités comme, entre autres :

Migration Windows : transférez l'intégralité du Système d'Exploitation, y compris les paramètres, les pilotes et les applications, sans avoir besoin de réinstallation.
Clonage complet de disque : créez des copies exactes de disques entiers, idéales pour la mise à niveau vers des disques SSD ou des disques de plus grande capacité.
Cloner des partitions individuelles : clonez des partitions individuelles vers différents emplacements, offrant ainsi une flexibilité dans la gestion des données.
Structure de partition personnalisable : configurez et déplacez des partitions à l'aide d'une interface graphique intuitive avant le clonage, vous permettant de créer des configurations de lecteur personnalisées.
Créer un support amorçable pour effectuer des opérations de clonage dans des situations d'urgence ou des migrations complexes.

Il y a actuellement la possibilité d'activer cette version à vie.

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Draw.io 28.1.2

31 août 2025 à 11:10
Logiciel gratuit, en français et portable permettant de créer des diagrammes et de mieux organiser son travail...
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