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Le groupe Einhaus met la clé sous la porte à cause d'un ransomware ET de la justice
Imaginez, vous êtes patron d’une boîte de 170 personnes, vous payez une rançon de 200 000€ pour récupérer vos données, la police attrape les hackers ET récupère votre argent… mais refuse de vous rendre votre pognon. Bienvenue dans le cauchemar kafkaïen de Wilhelm Einhaus, 72 ans, qui vient de mettre la clé sous la porte après avoir littéralement tout tenté pour sauver son empire.
Ce mec n’est pas n’importe qui puisque c’est l’inventeur des assurances pour téléphones mobiles en Allemagne. Dans les années 2000, quand tout le monde découvrait à peine les Nokia 3310, lui avait déjà compris qu’on allait tous péter nos écrans et qu’on aurait besoin d’une assurance. Son réseau est composé de 5000 points de vente, il a des partenariats avec Deutsche Telekom et 1&1, et a fait 70 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel au sommet de sa gloire.
Wilhelm Einhaus à gauche
Mars 2023, un matin comme les autres. Einhaus arrive au bureau et là, surprise : chaque imprimante de la boîte a craché le même message. “On vous a hacké. Toutes les infos sont sur le dark web.” Le groupe de cybercriminels Royal, qui s’est depuis rebrandé en BlackSuit selon la CISA, venait de verrouiller l’intégralité du système informatique. Plus rien ne fonctionnait : ni les contrats, ni la facturation, ni même les emails.
Le prix pour récupérer l’accès ? 200 000 euros en Bitcoin.
Vous me direz alors, pourquoi payer ? Et bien parce que sans système informatique, l’entreprise perdait des millions chaque jour. Les assurances ne pouvaient plus être traitées, les remboursements étaient bloqués, tout devait se faire à la main. Le total des dégâts se chiffrant en millions d’euros, Einhaus a donc payé, espérant limiter la casse.
Mais voilà où l’histoire devient complètement absurde. La police allemande finit par réussir à identifier trois suspects et même saisir les cryptomonnaies. Une somme à six chiffres selon les sources. Victoire ?
Pas du tout car le procureur refuse de rendre l’argent tant que l’enquête n’est pas terminée. Et le fait que l’entreprise ne puisse pas récupérer les fonds extorqués, même s’ils ont été confisqués, a fait dérailler leurs efforts de restructuration. Du coup, l’entreprise s’est littéralement désintégrée. De 170 employés, ils sont passés à… 8.
8 personnes pour gérer ce qui était autrefois un empire et en 2024, désespéré, Einhaus a finit par vendre le siège social de l’entreprise, mais cela n’a pas suffit. Surtout que pour couronner le tout, Royal/BlackSuit a publié 11% des données de l’entreprise sur le dark web. Histoire de bien montrer qu’ils ne plaisantaient pas. Au total, ce gang aurait extorqué plus de 275 millions de dollars à travers le monde selon les estimations.
Les 3 sociétés du groupe Einhaus ont donc officiellement déposé le bilan fin juillet 2025. Mais Wilhelm Einhaus, malgré ses 72 ans et 53 ans d’entrepreneuriat, refuse d’abandonner. Il prévoit de repartir de zéro. “Je ne prends pas ma retraite, je recommence”, a-t-il déclaré.
Cette histoire n’est malheureusement pas isolée et de plus en plus d’entreprises mettent la clé sous la porte après des attaques ransomware. Y’a 2 semaines, c’était Knights of Old au Royaume-Uni, une entreprise de transport vieille de 158 ans, qui fermait ses portes après une attaque du groupe Akira, mettant 700 personnes au chômage.
Le pire dans tout ça c’est que la justice, censée protéger les victimes, devient ici un obstacle supplémentaire à leur survie. Einhaus a payé la rançon, la police a récupéré l’argent, mais l’entreprise n’a jamais pu s’en servir pour se reconstruire. Un cercle vicieux où les victimes sont punies deux fois : une fois par les hackers et une fois par le système censé les protéger.
Donc si vous dirigez une entreprise, prenez-en de la graine. Les sauvegardes hors ligne, ce n’est pas une option, c’est une obligation !
LuxPDF - L'outil PDF qui fait passer la vie privée en premier
Je suis presque sûr que quand vous devez convertir un document avec des infos sensibles dedans en un joli PDF, vous n’installez rien sur votre ordinateur et vous préférez l’uploader sur un service random de conversion qui va probablement analyser et pomper son contenu ?
Je me trompe ?
C’est vrai que c’est plus rapide de faire confiance aveuglément à des services qui nous demandent notre email, notre carte bleue et notre âme pour simplement fusionner deux PDFs, mais moi, perso, j’aime pas trop ça !
Et apparemment, je ne suis pas le seul puisque des étudiants ont créé LuxPDF une boite à outils grâce à laquelle vos fichiers ne quittent JAMAIS votre ordinateur. Tout se passe dans le navigateur, côté client, y’a pas de serveur, pas d’upload, pas de stockage louche. Comme ça, vos documents restent chez vous, et picétou !
L’histoire derrière ce projet, c’est donc celle de petits jeunes qui devaient constamment convertir des PDFs pour leurs devoirs et leurs projets. Sauf que ces PDFs contenaient leurs noms, des infos financières, des données perso… et les services existants leur demandaient systématiquement de se créer un compte, de payer un abonnement, et tout ça pour des fonctions basiques. Sur Hacker News, ils expliquent qu’ils en ont donc eu super marre de sacrifier leur vie privée juste pour convertir un simple fichier en PDF et que c’est pour ça qu’ils ont codé LuxPDF.
Niveau fonctionnalités, on a donc le droit à 16 outils différents : conversion PDF vers PNG/JPEG/TXT, fusion, division, compression, rotation, suppression de métadonnées (super important pour la vie privée !), retrait de mot de passe, extraction de pages spécifiques…
Bref, tout ce qu’on attend d’une boîte à outils PDF complète. Et contrairement aux concurrents comme ILovePDF ou SmallPDF qui limitent le nombre d’utilisations gratuites ou la taille des fichiers, ici c’est illimité. Votre navigateur est capable d’encaisser l’ouverture d’un PDF de 1000 pages ? Pas de problème alors, LuxPDF le traitera quasi instantanément.
Le projet est totalement open source donc vous pouvez l’installer chez vous ou utiliser le site de LuxPDF surtout que les développeurs sont transparents sur leur modèle économique : pas de pub, pas de tracking, juste des dons volontaires et des sponsors.
Donc voilà, si vous cherchez une alternative éthique aux mastodontes du PDF qui récupère vos données, LuxPDF mérite clairement le détour. C’est gratuit, open source, sans inscription, et vos documents ne quittent jamais votre machine !
Merci à Letsar pour l’info !
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ReVault - Quand un oignon peut déverrouiller votre laptop Dell
Vous avez un laptop Dell ?
Alors permettez moi de me moquer un peu de vous. Ça ne sera pas long.
“Bwaaaahahahahahah !”
Bon, ça fait du bien ! Merci à vous !
D’ailleurs, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. La bonne, c’est que vous pouvez maintenant le déverrouiller avec un oignon. La mauvaise, c’est que n’importe qui d’autre peut le faire aussi.
Je sais c’est bizarre mais des chercheurs ont démontré cette prouesse végétale en exploitant les failles ReVault qui touchent aujourd’hui plus de 100 modèles de portables Dell.
Vous n’y comprenez rien ? Attendez, je vous explique comment tout cela est possible. En fait, la réponse se trouve dans une petite carte électronique Broadcom cachée dans votre laptop, baptisée la ControlVault3. Cette puce de sécurité, censée protéger vos mots de passe et données biométriques, est maintenant une jolie backdoor depuis que Talos y a découvert 5 vulnérabilités critiques affectant potentiellement 30 millions d’appareils.
Le plus inquiétant c’est que ces failles permettent d’installer des malwares qui survivent même à une réinstallation complète de Windows. Vous formatez tout, réinstallez Windows depuis zéro, et le malware est toujours là, bien au chaud dans le firmware.
Techniquement, ce sont donc 5 CVE avec des scores CVSS tous supérieurs à 8.0 (donc “critiques”). Les plus vicieuses sont CVE-2025-25050 (exécution de code arbitraire) et CVE-2025-24919 (désérialisation non sécurisée dans les API Windows). En gros, un attaquant peut prendre le contrôle total du firmware sans même avoir besoin de se connecter à Windows.
Ce scénario d’attaque physique est particulièrement créatif car selon Talos, un attaquant peut ouvrir physiquement le laptop, accéder à la carte USH (Unified Security Hub) via USB avec un connecteur personnalisé, et exploiter les vulnérabilités sans connaître le mot de passe Windows ni celui du chiffrement de disque. Une fois le firmware compromis, l’attaquant peut alors modifier le système pour accepter n’importe quelle empreinte digitale.
Et pour achever Dell, Talos a donc mis en ligne une vidéo où on les voit utiliser un doigt en plastique qui pour être perçu par le lecteur d’empreinte de l’ordinateur, est recouvert d’un oignon (une cébette plus exactement…).
Mais il n’y a pas que l’attaque physique puisqu’un utilisateur Windows non privilégié peut également exploiter la faille de désérialisation (CVE-2025-24919) pour injecter du code dans le firmware ControlVault via les API officielles. Et pas besoin d’être admin, ni d’avoir des outils sophistiqués. Une fois dedans, l’attaquant peut ensuite extraire les clés cryptographiques, installer du code persistant, et maintenir son accès même après un formatage complet.
Les modèles affectés sont principalement les séries Latitude et Precision de Dell, très populaires dans les entreprises, les administrations et même l’industrie de la cybersécurité. Dell a publié l’advisory DSA-2025-053 avec la liste complète des plus de 100 modèles concernés donc si vous avez un Dell ControlVault3 en version antérieure à 5.15.10.14 ou un ControlVault3+ antérieur à 6.2.26.36, vous êtes vulnérable.
Dell a commencé à déployer des correctifs depuis mars 2025, mais les mises à jour firmware arrivent d’abord sur le site de Dell, puis quelques semaines plus tard sur Windows Update. Donc si vous attendez que Windows Update fasse le job, vous n’êtes pas couché… Et surtout, vous restez vulnérable plus longtemps que les autres…
Pour vous protéger en attendant le patch, Talos recommande plusieurs mesures. D’abord, si vous n’utilisez pas le lecteur d’empreintes, le lecteur de cartes à puce ou le NFC, désactivez complètement ControlVault via le gestionnaire de périphériques Windows. Ensuite, activez la détection d’intrusion physique dans le BIOS (si disponible) et Windows Enhanced Sign-in Security (ESS) qui est capable de détecter un firmware ControlVault compromis.
Voilà… ControlVault était censé être une solution de sécurité basée sur le matériel pour protéger vos données sensibles et au lieu de ça, il est devenu le talon d’Achille de millions de laptops.
Et mangez des oignons car en plus de hacker des machines, c’est bon pour la santé !
OpenFoodFacts - Un scanneur d'aliments ultra-transformés qui pourrait vous sauver la vie
OpenFoodFacts ? Ça vous parle ? Mais si, je suis sûr que ça vous dit quelque chose… Il s’agit d’une cette application qui permet de mieux comprendre ce qu’on mange. Et surtout, derrière cette interface minimaliste se cache un mouvement collaboratif massif et silencieux qui fait trembler l’industrie alimentaire.
Techniquement, OpenFoodFacts c’est un scanner de code-barres alimentaire gratuit qui vous donne instantanément la liste complète des ingrédients, l’impact carbone du produit, le Nutri-Score que vous connaissez tous ET le NOVA score que personne ne connait. Ce dernier, est crucial car la classification NOVA attribue une note de 1 à 4 selon le degré de transformation des aliments.
Comme vous pouvez le voir, le 4, c’est la zone rouge : les aliments ultra-transformés bourrés d’additifs, colorants, émulsifiants et autres joyeusetés chimiques.
Mais alors pourquoi c’est important ?
Et bien parce que selon une méta-analyse récente de l’École Johns Hopkins, les aliments ultra-transformés augmentent de 50% le risque de mortalité cardiovasculaire et de 48 à 53% les troubles anxieux. Je vous parle pas de petits bobos, hein, je vous parle là de votre espérance de vie. En France, selon France Assos Santé, ces aliments représentent 30 à 35% des calories consommées par les adultes et chez les moins de 18 ans, ça monte à 46%.
Donc si vous achetez des produits bruts et que vous faites la cuisine, vous vivrez plus longtemps (selon les études) que quelqu’un qui mange de la merde industrielle.
Maintenant, ce qui rend OpenFoodFacts unique par rapport aux autres apps du genre c’est d’abord, parce que c’est open source et totalement gratuit. Y’a pas de freemium en mousse, pas d’abonnement premium nuls… non, y’a rien. Et sa base de données dépasse maintenant les 4 millions de produits et est alimentée par plus de 170 000 contributeurs dans le monde. C’est littéralement le Wikipedia de l’alimentation.
D’ailleurs, Yuka qui cartonne avec 25 millions d’utilisateurs en France utilise la même base collaborative qu’OpenFoodFacts. La différence c’est que Yuka ajoute sa propre couche d’analyse et sa stratégie marketing, mais les données de base viennent du projet open source.
Des alternatives comme MyLabel, CodeCheck, ScanUp ou QuelProduit utilisent également cette base OpenFoodFacts. C’est vraiment ce projet français qui alimente tout l’écosystème des apps de nutrition en Europe. Et si le produit n’existe pas dans la base alors vous pouvez l’ajouter en prenant quelques photos. C’est surtout ce côté collaboratif qui fait sa force.
Et on peut même le configurer avec ses préférences alimentaires (vegan, sans gluten, allergies spécifiques…etc) et l’app vous alertera automatiquement si vous scannez un produit incompatible. Comme ça, fini de retourner les emballages dans tous les sens pour chercher la mention “peut contenir des traces de…”.
Au-delà de l’alimentation, le projet s’étend maintenant aux cosmétiques (Open Beauty Facts), à la nourriture pour animaux (Open Pet Food Facts) et même au tracking des prix avec Open Prices. Cette dernière fonctionnalité permet de détecter la shrinkflation, c’est à dire quand les produits rapetissent mais gardent le même prix.
Bref, c’est le genre d’outil que j’aurais aimé avoir il y a 20 ans, non pas pour devenir un parano de la bouffe, mais pour comprendre ce qu’on met dans notre assiette. Parce qu’au final, l**‘information c’est le pouvoir** et ça, les géants de l’agro alimentaire l’ont bien compris !
L’app est dispo sur tous les stores et même en version web si vous voulez tester avant. Votre corps vous remerciera, et vous vivrez plus longtemps pour lire Korben.info tous les jours !
Un grand merci à Guillaume pour m’avoir incité à me replonger dans ce super projet !
Avec CUDA 13.0, Nvidia veut unifier le calcul GPU sur x86 et Arm
Un article signé GOODTECH.info
La version 13.0 de la boîte à outils CUDA marque une étape stratégique pour Nvidia. En apportant un support unifié des architectures x86 et Arm, cette mise à jour, annoncée début août, pourrait bien transformer le paysage du calcul haute […]
L’article Avec CUDA 13.0, Nvidia veut unifier le calcul GPU sur x86 et Arm est apparu en premier sur Goodtech.
OpenAI publie gpt-oss-120b et gpt-oss-20b : des modèles open-weight
Un article signé GOODTECH.info
OpenAI renoue (partiellement) avec l’ouverture. L’entreprise américaine vient de publier deux modèles de langage sous licence Apache 2.0, gpt-oss-120b et gpt-oss-20b, disponibles sur Hugging Face. Ces modèles ne sont pas pour autant open source au sens strict, mais open-weight, c’est-à-dire […]
L’article OpenAI publie gpt-oss-120b et gpt-oss-20b : des modèles open-weight est apparu en premier sur Goodtech.
La messagerie instantanée pour les entreprises : pourquoi choisir l’open source ?
Un article signé GOODTECH.info
La communication interne est un enjeu stratégique aujourd’hui. Dès lors, la messagerie instantanée pour les entreprises s’impose comme un outil incontournable. Pourtant, de nombreuses sociétés continuent de s’appuyer sur des solutions propriétaires, souvent coûteuses et peu flexibles. La souveraineté numérique, […]
L’article La messagerie instantanée pour les entreprises : pourquoi choisir l’open source ? est apparu en premier sur Goodtech.
Test GeForce RTX 5060 Custom : ASUS RTX 5060 Dual OC
Troisième RTX 5060 à être testée sur H&Co, après la version Eagle de GIGABYTE et la Ventus 2X de MSI. Ce modèle, qui est à la base de la gamme chez ASUS, se nomme RTX 5060 Dual OC, ce qui signifie qu'il possède deux moulins et qu'il est légèrement overclocké de série. Pensé pour le 1080p avec s...
La police de Calgary vous regarde - L'hypocrisie de la reconnaissance faciale secrète
Quand un chef de police démissionne subitement, suivi par ses deux adjoints, sans même laisser un petit mot sur l’oreiller, c’est louche… Très louche. Et c’est pourtant c’est ce qui s’est passé à Calgary en avril dernier, soit 17 jours après qu’un commissaire à la vie privée ait forcé la divulgation de documents compromettants. Dans ces papiers on apprend comment la police locale a secrètement dépensé jusqu’à 100 000 dollars par an pour espionner les citoyens sur les réseaux sociaux, tout en jurant publiquement le contraire.
Il faut savoir que là bas, au Canadaaaa, la police utilise officiellement des logiciels de “reconnaissance d’images” commercialisés par les sociétés Meltwater et Talkwalker. Et non pas des logiciels de “reconnaissance faciale”. Ouf, c’est tout bon alors ?
Et bien non, car selon les documents obtenus par Drug Data Decoded, c’est exactement la même chose, mais comme d’hab avec un nom qui fait moins flipper. C’est un peu comme appeler un tank un “véhicule de transport blindé”. C’est techniquement correct, mais y’a “un peu” tromperie sur la marchandise…
Et, vous vous en doutez, cette distinction sémantique n’est pas anodine. En effet, techniquement, la reconnaissance d’images telle qu’elle est vendue par ces entreprises, c’est “la capacité d’un logiciel à reconnaître des lieux, objets, personnes, actions, animaux ou texte depuis une image ou vidéo”.
Oui, vous avez bien lu : “personnes”.
Ce genre d’outil est même capable de pouvoir identifier des célébrités et influenceurs dans les photos, donc on va arrêter de tortiller des fesses : Cette reconnaissance d’images, c’est de la reconnaissance faciale, mais avec un petit costume-cravate pour faire plus respectable.
Et vous savez combien d’agences canadiennes utilisent ces outils ?
Et bien d’après les documents, Meltwater qui fournit cette techno, compte parmi ses clients les polices d’Edmonton, Waterloo, Hamilton, Saskatoon, York, la Sûreté du Québec, la Police provinciale de l’Ontario, et même tous les ministères du gouvernement ontarien.
Le contexte canadien rend cette situation encore plus absurde car en 2021, les commissaires à la vie privée ont déclaré Clearview AI illégal, qualifiant ses pratiques de “surveillance de masse”. Pour rappel, la police de Toronto avait utilisé Clearview AI dans 84 enquêtes avant que leur chef ne l’apprenne et en ordonne l’arrêt.
Mais voilà un sacré retournement de situation qu’on n’attendait pas… un jugement de mai 2025 en Alberta pourrait légitimer le scraping de données et l’entraînement d’IA sur des informations publiques. En effet, le juge a estimé que la définition de “publiquement disponible” était trop restrictive dans le contexte d’Internet et violait la liberté d’expression. Du coup, Clearview AI peut prétendre exercer sa liberté d’expression au travers de son service.
C’est ti pas beau ça, non ?
Et pendant ce temps, la réglementation chez nos amis Canadiens reste dans les choux car contrairement aux empreintes digitales ou à l’ADN, la reconnaissance faciale n’est soumise à aucune règle claire. Des services de police comme York et Peel en Ontario ont d’ailleurs commencé à utiliser la technologie d’Idemia, tandis que Toronto cherche à moderniser son système avec un appel d’offres clos en février 2025.
Ce qui m’énerve particulièrement dans toute cette histoire, c’est une fois encore l’hypocrisie. Car en 2020, après s’être fait prendre la main dans le sac, avec Clearview AI, la police de Calgary avait promis de ne jamais utiliser de reconnaissance faciale sur des images qu’ils ne contrôlaient pas.
Et voilà que 2 ans plus tard, ils signent des contrats avec Hootsuite, Meltwater et Talkwalker pour faire exactement ça. Comme on dit, les promesses n’engagent que ceux qui les croient…
Les documents obtenus par Drug Data Decoded montrent surtout qu’ils ont maintenu jusqu’à 100 comptes utilisateurs avec ces entreprises, dont 19 pour des activités “non-investigatives”, probablement pour surveiller ce qu’on dit d’eux sur Twitter (hey coucou les cousins ! 👋).
Voilà… Visiblement, la police au Canada est en roues libres complet avec sa petite surveillance de masse faite maison. C’est quand même assez bizarre dans une démocratie, vous ne trouvez pas ?
Un détail technique qui fait froid dans le dos c’est qu’à part Hootsuite, toutes ces entreprises sont américaines. Et comme vous le savez, sous le Cloud Act US, le gouvernement américain peut forcer ces sociétés à lui fournir l’accès à leurs bases de données. Autrement dit, vos photos Instagram analysées par la police de Calgary pourraient finir dans les serveurs de la NSA. Sympa pour la souveraineté des données canadiennes.
Notez que la police de Calgary a mis 15 mois pour fournir ces documents, après avoir “perdu” la demande initiale et ont même exigé 1 133 dollars pour finalement les rendre public avec de 2 semaines de retard par rapport à la date limite exigée par le commissaire à la vie privée.
Ils n’ont vraiment aucun respect des lois, ces gens là ^^. Surtout que pendant ce temps là, le sommet du G7 à pu se tenir tranquillement… sous surveillance, évidemment.
Ce qui ressort surtout de tout ça, c’est que c’est un système complètement dysfonctionnel où la police fait ce qu’elle veut en jouant sur les mots : “Reconnaissance d’images” au lieu de dire “reconnaissance faciale”, “information open-source” pour parler de vos posts Facebook, “activités non-investigatives” pour du stalking institutionnel. Faudrait quand même pas oublier que les commissaires à la vie privée ont décidé en 2021 que les posts sur les réseaux sociaux ne pouvaient pas être traités comme des données “publiquement disponibles” par les organismes publics. Mais apparemment, comme d’hab, personne n’a reçu le mémo…
Pire, en novembre 2021 toujours, l’UNESCO a adopté sa première norme mondiale sur l’éthique de l’IA, interdisant la surveillance de masse. Et ce qui est drôle, c’est que le Canada fait partie des 193 pays signataires… Je ne sais pas ce que dirait l’UNESCO s’ils apprenaient que Calgary dépense vos impôts pour vous espionner avec des outils qui violent tous ces principes.
Maintenant, pour ceux qui veulent vérifier si la police de Calgary détient des informations sur eux, Drug Data Decoded fournit un formulaire de demande d’accès à vos informations, que vous pouvez envoyer à la police. Et n’oubliez pas de croiser les doigts pour ne pas attendre 15 mois.
Bref, la surveillance policière au Canada c’est zéro transparence, zéro responsabilité, et des jeux de mots constants pour contourner les lois… Ça ne vous chatouille pas un peu les Canadiens ?
Le coup de maître d'OpenAI qui cache une stratégie à 500 milliards
Vous savez ce qui m’a le plus questionné dans cette annonce d’OpenAI dont tout le monde parle ? Pas le fait qu’ils offrent ChatGPT Enterprise aux agences fédérales américaines pour 1 dollar. Non, c’est surtout que ça arrive pile poil au moment où la boîte négocie une valorisation à 500 milliards de dollars avec ses investisseurs.
Un dollar contre 500 milliards. Ça vous paraît logique comme calcul ?
À moi non plus.
La réalité, c’est qu’OpenAI vient de jouer l’un des coups les plus brillants de l’histoire de la tech et contrairement à ce qu’on pourrait croire, cette “générosité” n’a rien de charitable. C’est du business pur et dur, orchestré avec une précision chirurgicale. Parce que voyez-vous, OpenAI a déjà empoché un contrat de 200 millions de dollars avec le Département de la Défense en juin dernier. Ils ont alors lancé “OpenAI for Government” et obtenu l’approbation officielle de la GSA (General Services Administration) comme fournisseur agréé pour les agences fédérales. Cette offre à 1 dollar, c’est donc juste la cerise sur le gâteau.
L’astuce (selon moi), c’est qu’ils viennent de transformer le gouvernement américain en client captif. Des milliers de fonctionnaires qui vont s’habituer à utiliser ChatGPT au quotidien, qui vont intégrer l’outil dans leurs workflows, leurs processus, leurs habitudes. Et au bout d’un moment, quand OpenAI reviendra avec un tarif “normal”, croyez-vous que le gouvernement pourra s’en passer et revenir à l’age de pierre ?
C’est exactement la stratégie du dealer qui offre la première dose gratuite.
Mais le plus top moumoute dans toute cette histoire (et vous pouvez me traiter de parano), c’est l’accès aux données que ça leur offre. Parce qu’avec ChatGPT Gov qui permet aux agences d’y injecter des “informations sensibles non-publiques”, OpenAI va avoir une vision privilégiée sur les tendances, les projets, les préoccupations du gouvernement américain. Pas besoin d’espionner quand vos “clients” vous donnent volontairement accès à leurs réflexions stratégiques.
OpenAI demande même au gouvernement américain d’évaluer “le niveau de données disponible pour entrainer les IA américaines” et pousse pour que les lois fédérales préemptent les réglementations des États. En gros, ils veulent façonner le cadre réglementaire à leur avantage tout en ayant un accès privilégié aux rouages du pouvoir.
OpenAI veut devenir puissant.
D’un point de vue investisseurs, c’est du caviar. Montrer qu’on a le gouvernement américain dans sa poche, c’est le genre d’argument qui fait monter les valorisations. Surtout quand on sait que les contrats publics, une fois établis, sont rarement remis en question et peuvent durer des décennies.
Au final, cette opération séduction va rapporter bien plus que les quelques millions “perdus” sur cette offre symbolique car entre les futurs contrats gouvernementaux, l’influence réglementaire et la crédibilité que ça apporte face aux investisseurs, ça parle déjà d’un retour sur investissement qui se chiffre en milliards.
OpenAI n’est pas votre ami. OpenAI devient naturellement l’extension technologique d’Oncle Sam et vous verrez, dans quelques années, quand on parlera de dépendance technologique, on citera cette manœuvre comme un cas d’école, j’en suis convaincu !
Le ventilateur P14 Pro entre à son tour en service chez Arctic !
Début juillet, nous vous présentions le P12 Pro et ses évolutions par rapport aux moulins existants de la marque. Le P14 Pro à l'unité était alors déjà au programme et certaines de ses spécifications étaient déjà connues, mais son lancement était fixé pour plus tard. Eh bien, sachez que ce "plus tar...