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[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement
Corsair poursuit l’évolution de sa gamme SABRE, déjà connue à travers la série CHAMPION SERIES orientée eSport, en dévoilant la SABRE v2 PRO Ultralight Wireless. Après les déclinaisons filaires et sans fil RGB PRO, cette nouvelle mouture se veut plus radicale que jamais, pensée pour les joueurs compétitifs qui placent vitesse et précision au sommet de leurs priorités.
Avec seulement 36 g sur la balance, elle devance des références comme la Razer DeathAdder V4 Pro (56 g), Finalmouse Starlight-12 (47g) ou la nouvelle PRO X SUPERLIGHT 2c (51 g), s’imposant comme l’une des souris sans fil les plus légères jamais proposées. Son design symétrique minimaliste, dépourvu de rétroéclairage, met clairement l’accent sur la performance et l’autonomie plutôt que sur l’esthétique.
Le capteur Marksman S grimpe à 33 000 DPI, avec un suivi jusqu’à 750 IPS et une accélération de 50 G, épaulé par un hyper-polling de 8 000 Hz qui abaisse la latence à 0,125 ms, soit huit fois plus rapide que le standard 1 000 Hz. L’autonomie atteint jusqu’à 70 heures en 2,4 GHz, et la configuration passe par le Corsair Web Hub, une interface en ligne légère qui évite l’installation d’un logiciel supplémentaire.
On retrouve aussi des commutateurs mécaniques personnalisés annoncés pour 100 millions de clics, ainsi que des grips et patins de rechange pour ajuster la prise en main. Déclinée en noir et en blanc, la SABRE v2 PRO sera disponible à partir du 18 septembre 2025 au tarif de 109,99 € en Europe.
Avec cette approche, Corsair ambitionne de bousculer un segment premium dominé par des acteurs comme Finalmouse, Razer et Logitech. Mais cette évolution marque-t-elle un véritable cap technologique, et le prix est-il justifié face à une concurrence aussi établie ? Nous avons mis la SABRE v2 PRO à l’épreuve pour le découvrir.
Unboxing de la Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless
La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless arrive dans un emballage compact aux couleurs emblématiques de Corsair, mêlant noir et jaune pour un contraste marqué. La face avant met en avant le produit avec un visuel en taille réelle, accompagné du poids impressionnant de seulement 36 g, véritable argument phare de cette souris.
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Au dos, on retrouve un résumé des principales caractéristiques : capteur Marksman S à 33 000 DPI, taux de polling 8 000 Hz en filaire comme en sans fil, et conception ultralégère pensée pour la réactivité. Les côtés détaillent quant à eux le contenu et rappellent la compatibilité avec le Corsair Web Hub, la nouvelle interface de configuration en ligne.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 31 corsair sabre v2 pro ultralight wireless box 02](../themes/icons/grey.gif)
À l’intérieur, le bundle reste classique mais bien fourni. On y trouve la souris, le récepteur sans fil USB 8 kHz, un câble USB-C vers USB-A pour la recharge et l’utilisation filaire, ainsi que des accessoires pratiques : un jeu de grips adhésifs pour améliorer la prise en main et des patins de rechange. La documentation se compose d’un guide de garantie et d’un livret de sécurité.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 32 corsair sabre v2 pro ultralight wireless unboxing 01](../themes/icons/grey.gif)
Corsair fournit donc tout le nécessaire pour une utilisation immédiate, que ce soit en compétition ou en configuration personnalisée.
Spécifications techniques de la Corsair Sabre v2 Pro
Capteur | Corsair MARKSMAN S (optique) |
---|---|
Résolution | 100 à 33 000 DPI (paliers de 50 DPI) |
Vitesse de suivi | Jusqu’à 750 IPS |
Accélération max | 50 G |
Polling rate | 1 000 / 2 000 / 4 000 / 8 000 Hz |
Latence minimale | 0,125 ms (à 8 000 Hz) |
Autonomie | Jusqu’à 70 h (2,4 GHz à 1 000 Hz) • ~16 h (8 000 Hz) |
Batterie | Li-ion polymère rechargeable |
Connectivité | 2,4 GHz (Wireless v1.5) • USB-C filaire |
Boutons | 5 programmables |
Switchs | Mécaniques Corsair personnalisés (100 M clics) |
Mémoire interne | 1 profil embarqué |
Patins | UPE • jeu de rechange fourni |
Dimensions | 119,16 × 62,55 × 38,21 mm |
Poids | 36 g (sans câble ni accessoires) |
Éclairage | Aucun |
Coloris | Noir • Blanc |
Garantie | 2 ans |
Prix annoncé | 109,99 € (Europe) |
* Autonomie donnée à titre indicatif : 70 h mesurée en 2,4 GHz à 1 000 Hz. À 8 000 Hz, l’autonomie chute sensiblement (~16 h).
La Corsair Sabre v2 Pro en détail
Une fois sortie de sa boîte, la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless se distingue immédiatement par son design épuré. La coque, d’un noir mat uniforme (ou blanc selon la version), affiche une allure volontairement sobre : aucune LED, aucune fioriture, uniquement le logo Corsair en finition discrète. L’ensemble donne une impression de sérieux et de performance brute.
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Le gabarit reste compact, avec des lignes fluides qui accentuent la sensation de légèreté. La symétrie de la forme est nette, ce qui lui donne une silhouette équilibrée, tandis que les flancs restent lisses afin de réduire toute contrainte de fabrication et de poids.
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Sous la souris, on remarque la présence des larges patins incurvés en UPE qui suivent les contours de la coque, ainsi que le capteur Marksman S mis en valeur par une découpe centrale.
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Malgré son poids plume de 36 g, la Sabre v2 Pro inspire une solidité remarquable. La coque ne présente pas de craquements gênants à la pression et reste bien rigide lors des manipulations rapides. L’absence de fioritures comme le rétroéclairage ou des parois ajourées contribue aussi à préserver cette robustesse. Bien qu’elle paraisse naturellement moins massive qu’une souris plus lourde, l’équilibre entre légèreté et solidité est maîtrisé.
Ergonomie et prise en main
Avec ses 119,16 mm de longueur, 62,55 mm de largeur et 38,21 mm de hauteur, la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless se place dans la catégorie des souris compactes à moyennes. Ces dimensions la destinent surtout aux mains comprises entre 17 et 19 cm de longueur, avec une largeur de paume standard. La largeur contenue permet une prise ferme sans étirement excessif des doigts, un atout pour maintenir le contrôle dans les mouvements rapides.
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Le design se veut symétrique dans sa forme, mais il n’est pas totalement ambidextre : les deux boutons latéraux sont uniquement disposés sur le flanc gauche, ce qui réserve son usage aux droitiers malgré une silhouette extérieure équilibrée. Corsair a fait le choix d’une configuration minimaliste avec cinq boutons (clics principaux, molette cliquable et deux latéraux), concentrant l’essentiel pour réduire le poids à seulement 36 g.
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En main, le profil légèrement bombé assure un appui naturel pour la paume, mais sa faible hauteur limite le soutien pour les adeptes du palm grip. La Sabre v2 Pro s’exprime pleinement en claw grip et en fingertip, où sa masse réduite se traduit par une agilité immédiate et une grande liberté de mouvement. Le palm grip reste possible, mais offrira un confort moindre à ceux qui recherchent une base de paume plus prononcée.
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La finition mate de la coque offre une adhérence uniforme et agréable, tout en évitant les effets glissants des surfaces brillantes lors de sessions intenses.
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Corsair ajoute en plus des grips adhésifs fournis dans la boîte, permettant à chacun d’adapter la tenue selon sa morphologie ou ses préférences de jeu : surface lisse pour maximiser la fluidité, ou grip renforcé pour plus de contrôle sur les zones de pression.
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Enfin, la Sabre v2 Pro assume une approche sans concession sur le RGB : aucune diode, aucun éclairage décoratif. Ce choix radical s’inscrit dans une logique compétitive, limitant la consommation énergétique et favorisant l’autonomie (jusqu’à 70 heures annoncées), tout en renforçant le caractère minimaliste du design. Couplée à son poids plume, cette philosophie fait de la Sabre v2 Pro une souris qui se fait oublier sous la main, au service exclusif du mouvement et de la performance.
Connectivité et autonomie
La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless repose sur la technologie Wireless v1.5 2,4 GHz de Corsair, associée à un dongle USB. L’appairage est simple et la connexion stable tout au long des sessions, sans déconnexion intempestive ni latence perceptible.
Un point pratique mérite toutefois d’être relevé : le récepteur ne se branche pas directement sur un port USB de la carte mère, mais doit passer par le câble fourni. Cela fonctionne correctement, mais ajoute une contrainte pour l’installation et l’organisation du bureau. Un câble court pour le dongle aurait été pratique pour limiter l’encombrement sur un bureau compact.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 41 corsair sabre v2 pro ultralight 11](../themes/icons/grey.gif)
À l’arrière, un interrupteur discret permet d’éteindre la souris, tandis que le port USB-C placé à l’avant assure la recharge et l’utilisation filaire.
En filaire, la souris peut être utilisée tout en conservant un polling à 8 000 Hz, ce qui garantit une réactivité maximale. Néanmoins, le câble fourni est relativement épais et rigide. Lors de l’utilisation, il a même tendance à soulever légèrement la souris, ce qui rend le mode filaire peu agréable par défaut. Pour ceux qui souhaitent vraiment alterner sans fil et filaire, mieux vaut envisager un câble plus souple et léger.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 42 corsair sabre v2 pro ultralight wireless dongle 01](../themes/icons/grey.gif)
Côté autonomie, Corsair annonce jusqu’à 70 heures en 1 000 Hz et environ 16 heures en 8K Hz. Dans nos essais, la souris a tenu près de 14 heures en 8K, un chiffre cohérent avec les estimations. Pour une utilisation quotidienne en 1 000 Hz, les 70 heures semblent réalistes, même si nous n’avons pas pu les vérifier sur un cycle complet. La recharge en USB-C s’effectue rapidement et permet de reprendre l’usage sans délai.
Patins et glisse
Sous la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless, on retrouve des patins en UPE de qualité vierge (Virgin-Grade), une matière reconnue pour sa faible friction et sa longévité. Contrairement à de simples segments plats, Corsair a opté pour de larges patins incurvés qui épousent la forme arrondie de la coque à l’avant et à l’arrière. À cela s’ajoute un patin central entourant le capteur, complétant une configuration pensée pour offrir une glisse homogène.
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Corsair fournit par ailleurs un jeu de patins de rechange dans le bundle, un ajout bienvenu pour maintenir cette qualité de glisse dans le temps. C’est un choix cohérent avec l’orientation compétitive de la Sabre v2 Pro, où la précision et la constance des déplacements font toute la différence.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 44 corsair sabre v2 pro ultralight wireless patins supp](../themes/icons/grey.gif)
Boutons et switchs : précision et durabilité
La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless embarque une configuration minimaliste avec cinq boutons au total : clic gauche, clic droit, molette cliquable et deux latéraux placés sur le flanc gauche. Ce choix volontairement réduit privilégie l’essentiel, en phase avec l’orientation compétitive du modèle.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 45 corsair sabre v2 pro ultralight molette](../themes/icons/grey.gif)
Les clics principaux s’appuient sur des switchs mécaniques Corsair personnalisés, annoncés pour 100 millions d’activations. En main, ils offrent un retour net et très réactif, avec une course courte et une résistance parfaitement calibrée pour éviter les déclenchements accidentels. Leur sonorité se situe dans une zone médiane : ni trop sèche, ni trop feutrée, ce qui donne une bonne lisibilité sonore lors de l’action sans être envahissant.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 46 corsair sabre v2 pro ultralight boutons](../themes/icons/grey.gif)
Les boutons latéraux, positionnés assez haut, demandent un léger mouvement du pouce pour être atteints. Ce placement limite les clics involontaires, mais peut nécessiter une courte période d’adaptation, notamment pour accéder au bouton arrière. Leur activation est franche, avec un clic tactile net qui s’intègre bien dans un usage FPS ou MOBA.
La molette, quant à elle, adopte un profil simple et efficace : crantage régulier et clic central précis. Là encore, Corsair mise sur la fiabilité et la légèreté plutôt que sur la polyvalence.
Polling et performances du capteur Marksman S
La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless s’appuie sur le capteur Marksman S, annoncé à 33 000 DPI, capable de suivre jusqu’à 750 IPS et de gérer une accélération de 50 G. Ces chiffres restent largement au-delà de l’usage réel – rares sont les joueurs qui dépassent 3 200 DPI – mais ils garantissent une marge de fiabilité sans décrochage, même lors de mouvements rapides ou angulaires.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 47 corsair sabre v2 pro ultralight capteur Marksman S](../themes/icons/grey.gif)
La nouveauté la plus marquante se situe du côté du polling rate, désormais réglable jusqu’à 8 000 Hz. Concrètement, la souris transmet sa position au PC toutes les 0,125 ms contre 1 ms en standard, avec des paliers intermédiaires à 2 000 et 4 000 Hz.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 48 corsair sabre v2 pro ultralight wireless dongle 02](../themes/icons/grey.gif)
Si la différence reste imperceptible pour un usage quotidien, les joueurs compétitifs pourront apprécier une sensation de fluidité accrue, notamment lors des flicks ou micro-ajustements rapides. Il faut cependant rappeler que ce mode est plus exigeant pour le CPU, et que toutes les configurations ne tirent pas pleinement parti de cette fréquence.
En conditions de test, le capteur a montré une excellente constance : aucun smoothing ni décrochage, que ce soit à 800, 1 600 ou 3 200 DPI, et ce, sur tapis tissu comme sur surface rigide. Même en lift-off répété, le tracking reste propre et prévisible, confirmant la solidité du Marksman S.
Corsair Web Hub : personnalisation sans logiciel
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 49 corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 01](../themes/icons/grey.gif)
La Sabre v2 Pro inaugure une nouveauté intéressante chez Corsair : la configuration ne passe plus par iCUE, mais par un outil en ligne appelé Corsair Web Hub.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 50 corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 02](../themes/icons/grey.gif)
L’idée est simple : connecter la souris, accéder à l’interface via un navigateur, et ajuster directement ses paramètres. Pas d’installation logicielle, pas de processus en arrière-plan, juste une interface légère et accessible.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 51 corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 06](../themes/icons/grey.gif)
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 52 corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 05](../themes/icons/grey.gif)
On y retrouve l’essentiel : réglage des paliers DPI, réassignation des boutons, création de macros, ajustement du polling rate jusqu’à 8 000 Hz, ou encore suivi de l’autonomie.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 53 corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 07](../themes/icons/grey.gif)
Les profils peuvent être sauvegardés dans la mémoire interne, ce qui permet d’utiliser la souris sur n’importe quel PC sans avoir à tout reconfigurer.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 54 corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 03](../themes/icons/grey.gif)
Corsair n’est pas le seul à prendre cette direction. Fractal Design propose déjà son Adjust Pro Web Application pour ses périphériques comme le casque Scape. La Sabre v2 Pro s’inscrit donc dans une tendance claire : remplacer les logiciels lourds par des interfaces web légères, pensées pour séduire les joueurs compétitifs qui veulent de l’efficacité avant tout.
En pratique, l’expérience est fluide : l’interface s’ouvre rapidement, les changements s’appliquent instantanément et l’ensemble colle parfaitement à la philosophie minimaliste de la souris. On perd certaines fonctions avancées d’iCUE (comme la gestion multi-périphériques ou le RGB), mais ce n’est pas un manque ici. Corsair a préféré la simplicité, et c’est un choix qui fait sens pour un produit orienté performance pure.
En pratique
Dès les premiers instants, la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless surprend par sa légèreté extrême. Avec seulement 36 g, elle donne presque l’impression de ne rien avoir en main. Cette caractéristique change la dynamique du jeu : les flicks s’exécutent sans effort, les ajustements de visée se font plus rapidement, et la fatigue se réduit sur les longues sessions. Les joueurs habitués aux mouvements amples apprécieront la réduction de fatigue sur les sessions longues. En contrepartie, ce format demande un temps d’adaptation aux joueurs habitués à des modèles plus lourds ou à des formes plus enveloppantes.
La glisse est un autre point fort. Les patins incurvés en UPE assurent un mouvement fluide et stable, sans accrochage perceptible, aussi bien sur tapis tissu que sur surface rigide. En claw ou fingertip grip, la souris révèle tout son potentiel. En palm grip, le soutien plus limité de la paume pourra en revanche manquer à certains.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 55 test corsair sabre v2 pro ultralight 01](../themes/icons/grey.gif)
Lors de sessions de 3-4 heures consécutives, le poids réduit montre ses bénéfices en limitant la fatigue du poignet. Le format relativement bombé convient bien aux prises en claw et fingertip, moins aux utilisateurs de palm grip qui pourraient ressentir un manque de support. Les grip tapes fournis permettent d’ajuster l’adhérence selon ses préférences. Appliqués sur les flancs, ils améliorent la prise sans compromettre la glisse générale de la souris.
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En FPS compétitifs, le capteur Marksman S s’est montré constant aux sensibilités usuelles (800 à 3 200 DPI). Les micro-ajustements de visée sont précis, les flicks rapides à 180° passent sans décrochage, et le tracking reste fluide même lors de strafes rapides. Le polling à 8 000 Hz, activable via le Web Hub, ajoute une réactivité perceptible dans ces phases, sans bouleverser radicalement l’expérience.
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Côté autonomie, nous avons relevé environ 14 heures en 8K Hz, un chiffre proche des 16 heures annoncées par Corsair, et cohérent avec une utilisation intensive sur une journée complète. En mode 1 000 Hz, la promesse de 70 heures semble réaliste, même si nous n’avons pas encore pu la vérifier sur un cycle complet. La recharge en USB-C est rapide et permet de retrouver l’usage filaire sans contrainte, avec la possibilité de maintenir le polling à 8 000 Hz.
Au quotidien, la simplicité du Corsair Web Hub se révèle pratique : réglages rapides, profils intégrés dans la mémoire de la souris et suivi de la batterie directement depuis l’interface. L’absence de RGB confirme la philosophie de ce modèle, où tout est pensé pour la performance et la constance, au détriment des artifices esthétiques.
Conclusion
Avec la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless, Corsair franchit un cap audacieux dans le segment compétitif. À seulement 36 g, elle figure parmi les souris les plus légères jamais lancées, une prouesse qui change immédiatement la sensation de jeu. Cette légèreté réduit la fatigue et favorise une gestuelle basée sur le poignet, idéale pour les setups low-sens présents dans l’esport. Le capteur Marksman S se montre précis et constant, restituant les mouvements avec fidélité. Aux sensibilités usuelles, il reste fiable sur les ajustements comme sur les flicks rapides. Le polling 8 000 Hz n’est pas une révolution mais un raffinement, surtout perceptible dans des FPS compétitifs comme Counter-Strike 2 ou Valorant. Le fait que Corsair l’intègre d’emblée, quand Razer facture environ 50 € avec la Basilisk V3 Pro 35K, illustre une philosophie différente. L’autonomie constitue un autre atout : jusqu’à 70 heures en 1K Hz, un chiffre supérieur à de nombreuses concurrentes. En 8K Hz, elle tombe à une quinzaine d’heures, un compromis logique pour un usage ponctuel en compétition. La recharge via USB-C est rapide, mais le câble fourni reste un point faible. Trop épais et rigide, il rend le mode filaire peu agréable. On regrette aussi l’absence d’un câble court pour brancher le dongle plus discrètement. Ces compromis dessinent un positionnement clair : la Sabre v2 Pro vise avant tout les joueurs compétitifs, prêts à délaisser un confort universel pour privilégier vitesse et réactivité. Dans ce rôle, elle constitue une alternative crédible aux modèles Finalmouse difficiles à trouver et aux Logitech G Pro X Superlight parfois jugées trop sages. À 109,99 €, Corsair bouscule le rapport performance/prix d’un segment où la concurrence grimpe à 179 € et plus. La Sabre v2 Pro n’invente pas une nouvelle catégorie, mais l’enrichit intelligemment : autonomie solide, capteur constant, polling 8K intégré et légèreté record. Pour ceux qui acceptent ses exigences ergonomiques, elle s’impose comme une arme redoutable taillée pour l’esport moderne.
![[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement 59 ph award innovation 2024](../themes/icons/grey.gif)
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Bref
Le MSI Raider A18 HX A9W, testé en 2025, combine un Ryzen 9 9955HX3D à 16 cœurs avec une RTX 5090 mobile (175 W). Résultat : des performances proches d’un PC fixe, même en 1440p ou 1600p où le CPU X3D supprime les goulots d’étranglement. Prix dès 5 199 € pour la version RTX 5090.
Le marché des PC portables gaming continue d’évoluer, et MSI frappe un grand coup avec son Raider A18 HX A9W. Derrière son châssis massif de 18 pouces, il abrite le processeur AMD Ryzen 9 9955HX3D, doté de la technologie 3D V-Cache de seconde génération, et une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 5090. Un duo qui promet de faire sauter les limites du jeu sur portable.
Performances CPU et GPU

Le Ryzen 9 9955HX3D aligne 16 cœurs, 32 threads et 128 Mo de cache L3, un atout décisif pour limiter les pertes de FPS aux résolutions inférieures au 4K. Contrairement à d’autres configurations haut de gamme, ce processeur empêche la RTX 5090 d’être sous-exploitée en 1440p/1600p.

Côté GPU, la RTX 5090 mobile (24 Go GDDR7, 175 W) atteint des fréquences proches de 2100 MHz. Les résultats placent le Raider A18 au-dessus de ses concurrents Intel, avec une fluidité impressionnante dans Baldur’s Gate 3, Call of Duty ou Cyberpunk 2077.

Écran et affichage
MSI propose cinq dalles différentes pour le Raider A18 HX :

- IPS 1200p 144 Hz ou 165 Hz pour l’e-sport compétitif
- IPS 1600p 240 Hz, compromis idéal entre budget et finesse
- IPS 2400p 240 Hz
- Mini LED 2400p 120 Hz HDR1000, la plus premium avec 1000 nits et 98 % sRGB
La version Mini LED impressionne par sa luminosité et son contraste, idéale autant pour le jeu que pour la création.
Conception et refroidissement

Le châssis de 3,6 kg est solide, malgré un dessous en plastique. Le clavier RGB par touche signé SteelSeries reste confortable, même si la zone centrale chauffe en pleine session. Le touchpad, bien centré, est précis mais en plastique, un choix discutable sur un portable à plus de 5000 €.

Le système de refroidissement Cooler Boost permet au CPU de maintenir 3,75 GHz, avec des ventilateurs à moins de 3000 RPM en mode auto. Le bruit reste contenu, sauf en mode turbo.
Connectique et évolutivité
La connectique est généreuse :
- 2x USB4 / Thunderbolt 4
- 3x USB-A (dont 10 Gbps)
- HDMI 2.1
- SD card reader
- LAN 2,5 GbE
À l’intérieur, deux slots SO-DIMM acceptent jusqu’à 96 Go de DDR5, et deux emplacements M.2 (PCIe Gen 5 + Gen 4) garantissent une évolutivité rare sur un portable. La carte Wi-Fi 7 est remplaçable, tout comme la batterie 99,99 Wh.

Autonomie et audio
Si les performances sont colossales, l’autonomie est limitée : environ deux heures en lecture vidéo. Le chargeur 400 W de 1,2 kg peut être remplacé par une recharge USB-C (jusqu’à 140 W), pratique en déplacement mais insuffisante pour exploiter la machine à pleine puissance.
L’audio signé Dynaudio, avec six haut-parleurs, offre une bonne clarté mais manque de basses.
Verdict TechPowerUp
Selon TechPowerUp, le MSI Raider A18 HX A9W mérite son Innovation Award. Le couple Ryzen 9 9955HX3D + RTX 5090 redéfinit le portable gaming haut de gamme, avec une constance de performance rarement vue. Son prix (5199 € pour la configuration RTX 5090) reste son principal frein, mais il s’adresse clairement aux passionnés qui veulent le meilleur sans compromis.
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[Proposition] Test d'une Station de clonage pour disques SATA 3.5"/2.5" & SSD M2 NVMe
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Je viens de recevoir une station de clonage bien sympa, je vous demande donc si un test détaillé vous intéresserait.
Si vous suivez SOSPC depuis quelques années vous savez que j'aime beaucoup utiliser les stations de clonage. 😁
J'en ai plusieurs, mais elles me servent de moins en moins car elles ne peuvent cloner que des disques à plateaux ou SSD en SATA 3.5"/2.5", mais pas les disques NVME.
J'ai donc décidé de me procurer le cloneur que vous voyez en photo au début de cette newsletter.
L'intérêt de ce modèle est de pouvoir effectuer un clonage bidirectionnel, c'est à dire disques SATA 3.5"/2.5" vers NVME et vice versa !
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AnduinOS, l'OS que j'ai définitivement adopté, par Gwen
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Il y a quelques mois, je vous avais partagé mon passage de Windows 10 à Zorin OS.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
J’ai fait un bref retour vers Windows qui a duré quelques semaines, jusqu’à ce que je trouve enfin une distribution qui me convenait vraiment.
Car, même si cela peut paraître anodin aux yeux de certains, l’apparence du bureau, les icônes et ce genre de détails sont très importants pour moi. Or, Zorin OS ne me satisfaisait pas totalement.
Finalement, j’ai trouvé la distribution qui me correspond : AnduinOS.
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Du PQ contre une pub !
*Trigger warning : On va parler caca, popotin et toilettes… lol *
Imaginez… Vous êtes dans des toilettes publiques en Chine, et vous venez de repeindre le chiotte. Vient alors le moment de s’essuyer les fesses (désolé hein, c’est la nature ^^) et face à vous, un distributeur de papier toilette vous demande de scanner un QR code.
Pas le choix, vous sortez votre smartphone, vous scannez, et boom : une publicité de 30 secondes pour des couches-culottes se lance sur votre écran. Félicitations, vous venez de gagner… six feuilles de papier toilette.
Et si 6 feuilles ne suffisent pas (spoiler : ça ne suffit jamais), vous avez deux options : regarder une autre pub ou payer 0,5 Yuan, soit environ 7 centimes d’euro.
Bon alors, on pourrait se dire que c’est juste une blague, une expérimentation isolée dans un coin perdu de Shenzhen, mais non. D’après Oddity Central , ces distributeurs intelligents se multiplient dans les espaces publics chinois. Les autorités présentent ça comme une mesure anti-gaspillage, parce que oui, apparemment, le vrai problème de la Chine en 2025, c’est les gens qui volent ou utilisent trop de papier toilette dans les chiottes publiques.
D’ailleurs, ils n’en sont pas à leur coup d’essai car en 2017 déjà, le Temple du Ciel à Pékin avait installé des distributeurs avec reconnaissance faciale. Selon CNN , il fallait se faire scanner le visage pour obtenir 60 à 70 centimètres de papier. Et si vous en vouliez plus, il fallait neuf minutes d’attente obligatoires avant de pouvoir retenter votre chance. Du coup, une réduction de 70% de la consommation de papier, passant de 20 rouleaux tous les trois jours à seulement 4.
Efficace, certes, mais à quel prix ?
Car ce prix c’est qu’on est en train de passer de la reconnaissance faciale pure et dure (le flicage assumé) à quelque chose de plus pervers, à savoir le “choix” entre regarder une pub ou payer. Ça ressemble plus à du chantage qu’à de la liberté selon moi.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, on a établi un taux de change direct entre le temps de cerveau disponible et un produit de première nécessité. Les publicitaires doivent être en extase… J’imagine le pitch aux clients : “Ouuiiii, notre audience est littéralement captive, les fesses posées sur la lunette des WC”.
Le plus drôle (enfin, façon de parler), c’est que tout ça s’inscrit dans la “révolution des toilettes” lancée par Xi Jinping en 2015. Le plan c’était d’améliorer 70 000 toilettes publiques pour les mettre aux standards internationaux. Mais ce que personne n’avait précisé c’est que ces standards incluaient la monétisation des besoins naturels.
Mais bon, quand on y pense, c’était prévisible. Ces toilettes publiques sont le laboratoire parfait pour tester l’acceptabilité sociale de nouvelles formes de contrôle… car qui va manifester quand il a envie de faire caca ?
Et puis il y a tous les problèmes pratiques que personne n’a anticipés. Votre téléphone est HS ? Pas de papier pour vous. Vous n’avez pas WeChat ou de smartphone ? Essuyez vous avec vos mains. Un enfant trop petit pour atteindre le scanner facial ? Tant pis pour lui… Et l’hygiène, mamamia, tout le monde touche tous le même écran avec ses doigts sales. Génial !
Et puis est ce que quelqu’un sait comment ça va finir ? D’abord les toilettes publiques, et ensuite quoi ? Les bancs publics qui vous demandent de regarder une pub avant de vous asseoir ? Les fontaines à eau qui exige un abonnement premium ? Les passages piétons qui vous font patienter 30 secondes de pub supplémentaires si vous ne payez pas ? On rigole, mais dans un pays où 42% des caméras de surveillance mondiales sont installées , tout est possible.
La Chine, pays officiellement communiste, est devenu le labo préféré du capitalisme de surveillance le plus poussé au monde. Marx doit se retourner dans sa tombe en voyant que même le prolétariat doit payer pour s’essuyer les fesses. Les besoins les plus basiques sont devenus des opportunités commerciales. C’est moche.
Puis ces machines coûtent environ 720 dollars pièce. Avec ça, on pourrait acheter combien de rouleaux de papier toilette ? Des milliers, non ?? Mais bon, visiblement c’est plus rentable d’investir dans ces merdes que de simplement… fournir du papier toilette.
Voilà, et ça marche en plus… les gens acceptent. Ils scannent, ils regardent leurs pubs, ils paient leurs 7 centimes parce qu’au final, quand vous êtes dans l’urgence, vous n’avez pas vraiment le choix que de vous faire extorquer soit de l’argent, soit de l’attention.
Alors oui, on peut se moquer de la Chine et de ses toilettes dystopiques mais est-ce qu’on n’est pas déjà sur la même pente ? Y’a combien de service “gratuits” nous demandent de visionner des pubs ? Combien d’applications qui nous trackent en permanence ? La seule différence, c’est qu’en Occident, on fait ça avec plus de subtilité. On ne vous force pas à regarder une pub pour avoir du papier toilette. On vous demande juste d’accepter des cookies pour lire un article sur des gens qui doivent regarder des pubs pour avoir du papier toilette. (Ah non, pas ici, y’a pas de cookies ni de pubs… Soutenez moi sur Patreon par contre ^^)
Bref, bienvenu dans le futur où vos fesses sales ont une valeur marchande ! Perso, si un jour je croise l’une de ces machines en France, je vous promets que c’est avec la machine elle-même que je vais m’essuyer les fesses.
Vous vous souvenez de NotPetya ?
Comment ça NotPetya ???
Mais siiiii, cette saloperie de malware qui a paralysé la planète en 2017 et qui s’est révélée être en fait un programme destructeur déguisé en ransomware. Eh bien, tenez-vous bien : selon les équipes d’ESET , un petit nouveau vient d’arriver sur la scène, et il s’appelle HybridPetya. Et ce petit gars a appris des nouveaux tours que son grand-père NotPetya ne maîtrisait pas à l’époque.
Martin Smolár, le chercheur d’ESET qui a découvert cette petite merveille, explique que HybridPetya combine le pire des deux mondes : les capacités destructrices de NotPetya ET la récupération possible des données de Petya. Mais surtout, et c’est là que ça devient technique, ce truc est capable de contourner Secure Boot sur les systèmes UEFI.
Pour ceux qui auraient oublié l’enfer de 2017, je vous fais un petit rappel historique. Petya, c’était le ransomware “gentil” qui chiffrait vos données mais vous permettait théoriquement de les récupérer si vous payiez la rançon. NotPetya, son cousin maléfique, c’était le faux ransomware qui détruisait tout sur son passage. Cette saloperie a causé plus de 10 milliards de dollars de dégâts dans le monde, principalement en Ukraine où elle a été initialement déployée via une mise à jour piégée du logiciel de comptabilité M.E.Doc.
Maintenant, là où HybridPetya innove, c’est qu’il récupère le meilleur (ou le pire, selon le point de vue) des deux. Il peut détruire comme NotPetya, mais aussi permettre la récupération des données comme Petya. Une sorte de ransomware à géométrie variable, quoi.
Sauf que ce n’est pas le plus inquiétant…
Le truc vraiment flippant avec HybridPetya, c’est sa capacité à s’installer directement dans le firmware UEFI de votre machine. Pour les non-initiés, UEFI c’est le système qui s’occupe du démarrage de votre ordinateur, avant même que Windows ne se réveille. En gros, si un malware réussit à s’installer là-dedans, il survit à tout : formatage du disque dur, réinstallation complète du système, et même changement de disque dur. C’est un niveau persistance maximale.
Alors, comment il fait ça, ce HybridPetya ? Eh bien, il utilise deux méthodes d’attaque. La première, c’est l’installation directe de charges utiles malveillantes sur la partition système EFI. Une fois là-dedans, il chiffre la Master File Table (MFT) de votre système NTFS, ce qui rend tous vos fichiers complètement inaccessibles. Et surtout, il sait exploiter la vulnérabilité CVE-2024-7344 pour contourner Secure Boot.
Cette faille, découverte également par les équipes d’ESET, se trouve dans l’application Howyar Reloader UEFI. En gros, cette application, qui est normalement signée par Microsoft et donc considérée comme fiable, contient une vulnérabilité qui permet de charger du code non-signé pendant le processus de démarrage. C’est comme si vous donniez les clés de votre maison à quelqu’un en lui disant “tu peux faire rentrer qui tu veux, je te fais confiance”.
Après pas de panique les amis, car il faut préciser que pour l’instant, HybridPetya n’a été repéré que sur VirusTotal, la plateforme d’analyse de malwares. Aucune autre infection dans la nature n’a été détectée par les télémétries d’ESET. Il s’agit donc probablement d’un proof-of-concept développé par un chercheur en sécurité ou un groupe de hackers pour démontrer que c’était possible. Mais le fait que ça existe, ça veut surtout dire que d’autres peuvent s’en inspirer.
Toutefois, HybridPetya rejoint désormais un club très fermé car il est maintenant le quatrième malware connu capable de contourner UEFI Secure Boot, après BlackLotus (qui exploite CVE-2022-21894 ), Bootkitty (qui cible Linux), et le PoC Hyper-V Backdoor. Comme le souligne Martin Smolár : “Cela montre que les contournements de Secure Boot ne sont pas seulement possibles… ils deviennent plus courants et attractifs pour les chercheurs comme pour les attaquants”.
BlackLotus, pour rappel, c’était déjà du lourd. Découvert en 2023 , ce malware était vendu 5 000 dollars sur le dark web et était capable de tourner sur des systèmes Windows 11 entièrement à jour avec Secure Boot activé. Il pouvait désactiver BitLocker, HVCI, et Windows Defender, et installer des pilotes malveillants au niveau kernel. Du grand art, dans le mauvais sens du terme.

Maintenant concrètement, comment on se protège contre ce genre de menaces ? Parce que bon, c’est bien beau de faire peur aux gens, mais il faut aussi donner les solutions.
Et bien première chose, maintenez vos systèmes à jour. Microsoft a corrigé la vulnérabilité CVE-2024-7344 dans le Patch Tuesday de janvier 2025 donc si vous avez appliqué cette mise à jour ou une version ultérieure, vous êtes protégés contre HybridPetya. C’est la base, mais c’est crucial.
Deuxième chose, activez et configurez correctement UEFI Secure Boot. Même si des contournements existent, Secure Boot reste une barrière importante. Assurez-vous qu’il soit activé et que vos listes de révocation soient à jour. Microsoft révoque régulièrement les certificats compromis, et ces révocations sont normalement appliquées automatiquement sur Windows.
Troisième conseil, surveillez votre partition système EFI. Selon les recommandations de CISA , les équipes de sécurité devraient être capables d’auditer, gérer et mettre à jour les composants UEFI, et surveiller les logs d’activité UEFI pour détecter toute modification suspecte. Utilisez des solutions de sécurité capables de détecter les modifications au niveau UEFI… Certains antivirus modernes incluent des fonctionnalités de protection du firmware. Ce n’est pas infaillible, mais ça ajoute une couche de protection. En gros, il faut traiter ce firmware comme n’importe quel autre logiciel avec une surveillance et des mises à jour régulières.
Quatrième point, et c’est important, limitez les privilèges administrateur. Pour déployer HybridPetya, il faut des droits d’administrateur local sur Windows ou root sur Linux pour accéder à la partition système EFI. Moins il y a d’utilisateurs avec ces privilèges, mieux c’est.
Et puis, il y a les bonnes pratiques classiques qui restent valables telles que les sauvegardes régulières (et déconnectées !), la formation des utilisateurs, de la surveillance réseau, et une restriction des droits d’accès. Parce qu’au final, même le malware le plus sophistiqué a besoin d’un vecteur d’infection initial.
Quoiqu’il en soit, ces bootkits UEFI représentent une escalade significative dans la sophistication des malwares car ils opèrent à un niveau si bas qu’ils sont extrêmement difficiles à détecter et à supprimer pour les solutions de sécurité traditionnelles.
C’est intéressant également de noter que HybridPetya ne semble pas avoir les capacités de propagation réseau agressives du NotPetya original. Rappelez-vous, NotPetya utilisait l’exploit EternalBlue (développé initialement par la NSA) pour se propager de machine en machine sur les réseaux et c’est cette capacité de ver informatique qui avait permis à NotPetya de causer autant de dégâts en si peu de temps.
De son côté HybridPetya semble plus axé sur la persistance que sur la propagation massive. C’est probablement un choix tactique car plutôt que de faire du bruit et d’alerter tout le monde, mieux vaut s’installer discrètement et durablement sur les systèmes ciblés.
Depuis quelques années, les groupes APT (Advanced Persistent Threat) privilégient de plus en plus la furtivité et la persistance plutôt que l’impact immédiat visible, car un malware qui survit silencieusement pendant des mois ou des années peut collecter bien plus d’informations sensibles qu’un ransomware qui chiffre tout en quelques heures.
Bref, gardez vos systèmes à jour, surveillez vos logs, et surtout, ne sous-estimez jamais l’ingéniosité des types qui passent leurs journées à trouver des moyens créatifs de péter vos systèmes….