Rendement décevant du processus 18A d’Intel : production de masse compromise
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Mitchell Baker, figure historique de Mozilla, annonce son départ et quitte l’ensemble de ses fonctions. Présente dès l’époque de Netscape, elle a ensuite cofondé la fondation Mozilla en 2005. Une transition était déjà en cours avec Laura Chambers, qui prend désormais de nouvelles responsabilités. De son côté, Mark Surman dirigera l’ensemble du groupe, englobant à la fois la société et la fondation.
Dans un long post, Mark Surman détaille la nouvelle direction et explique comment Mozilla compte articuler son avenir entre mission philanthropique et développement commercial.
Mark Surman évoque :
- un investissement dans la publicité (mais pas n'importe laquelle)
- développer une IA open source
Mozilla cherche à diversifier ses marchés pour accroître ses revenus. Mark Surman est clair : "L’impact et la survie de Mozilla dépendent de notre capacité à renforcer Firefox, à trouver de nouvelles sources de revenus et à concrétiser notre mission de manière innovante. C’est pourquoi nous travaillons dur sur tous ces fronts."
Un autre défi majeur est d'attirer de nouveaux talents, aussi bien pour enrichir ses logiciels que pour développer de nouveaux services. Cela concerne également le renouvellement de la direction.
Dans la continuité du départ de Mitchell Baker, Mark Surman annonce un changement dans la gouvernance avec la création du Mozilla Leadership Council. Ce conseil, composé des responsables des différentes entités de Mozilla, aura pour mission d’améliorer la coordination interne et de garantir une meilleure cohérence stratégique. Trois nouvelles figures rejoignent l’aventure : Nicole Wong, Kerry Cooper et Raffi Krikorian.
L’objectif de Mozilla est ambitieux : trouver la bonne alchimie entre activité commerciale, innovation technologique et défense des intérêts du grand public.
Le départ de Mitchell Baker est présenté comme une conséquence de ces évolutions, et non l'inverse.
Avec ces changements, Mozilla entend ouvrir un nouveau chapitre et tourner la page des difficultés de l’automne dernier, marquées par deux vagues de licenciements en 2024 et la fermeture de la branche légale.
Vous rêvez de faire tourner les modèles d’IA les plus gros sur votre ordinateur, mais comme moi, vous n’avez pas le budget pour louer un datacenter… C’est con quand même.
Alors si je vous disais qu’il existe une solution pour transformer vos machines existantes en un cluster d’IA distribué, grâce à Exo, un projet libre qui permet de connecter tous vos appareils pour mutualiser leur puissance de calcul.
Avec Exo, vous allez pouvoir clusteriser votre MacBook, votre iPhone, votre tablette Android et même votre Raspberry Pi pour répartir la charge et ainsi exécuter les modèles d’IA open source les plus costauds comme LLaMA, Mistral ou Qwen.
En 1995, j’avais 13 ans… Je jouais à Sim City 2000 sur un 386 équipé de Windows 3.11. Je faisais aussi un peu de Qbasic pour m’amuser, “Bill Gates et la saga de Microsoft” de Daniel Ichbiah était mon livre de chevet et j’étais bien sûr abonné à Picsou magazine.
Alors tout jeune que j’étais, j’ai suivi de très près le lancement de Windows 95 en en rêvant chaque nuit. C’était le futur, c’était fou fou !
Asahi Linux perd sa tête pensante : Hector Martin. Asahi est une distribution Linux utilisable sur les Apple Silicon. Ce départ n'est pas une bonne nouvelle pour le développement du projet. Hector part en pointant du doigt Linus Torvalds pour son manque de soutien au projet et Rust dans le noyau.
"Lorsque Apple a sorti le M1, Linus Torvalds souhaitait qu’il puisse exécuter Linux, mais il n’avait pas beaucoup d’espoir que cela se produise un jour. Nous avons fait en sorte que cela se produise, et Linux 5.19 a été publié à partir d’un MacBook Air M2 exécutant Asahi Linux. J’avais espéré que son enthousiasme se traduirait par un soutien à notre communauté et nous aiderait dans nos difficultés de mise en œuvre. Malheureusement, cela ne s’est jamais produit. En novembre 2023, je lui ai envoyé une invitation pour discuter des défis liés aux contributions et à la maintenance du noyau et voir comment nous pouvions aider. Il n’a jamais répondu." indique Hector.
Sur l'intégration de Rust dans le noyau, Hector a un position très claire : "Les problèmes rencontrés par Rust pour Linux, dans le upstream, sont bien documentés, je ne les répéterai donc pas en détail ici. Il suffit de dire que je considère la gestion de l’intégration de Rust dans Linux par Linus comme un échec majeur de leadership. Un projet d’une telle envergure a besoin d’un soutien important des principales parties prenantes pour survivre, alors que son approche semble avoir consisté à simplement attendre et voir. Pendant ce temps, plusieurs responsables de sous-systèmes en aval de lui ont fait de leur mieux pour bloquer ou entraver le projet, émettre des insultes verbales inacceptables et nuire au moral de manière générale, sans aucune conséquence. Un responsable majeur de Rust pour Linux a déjà démissionné il y a quelques mois." poursuit le développeur.
Décidement, Rust dans Linux n'en finit pas de diviser la communauté et les mainteneurs.
Le projet n'en est pas mort pour autant. Asashi Linux a tenu à rassurer de la continuation et de la poursuite des développements avec d'importantes évolutions en 2025 sur les derniers Apple Silicon.
Le long post d'Hector : https://marcan.st/2025/02/resigning-as-asahi-linux-project-lead/
Suite au retrait d'Hector : https://asahilinux.org/2025/02/passing-the-torch/
Wayland, qui remplace X11, a besoin d'un compositeur pour les interfaces. C'est le rôle de Labwc. Le projet est disponible en version 0.8.3. Il supporte le protocole ext-workspace et des améliorations sur les gestions des menus. Cette version inclut quelques nouveautés (icônes de menu, nouvelles options sur le resize), des corrections de bugs.
Pour rappel, Wayland est un serveur d'affichage avec un serveur et un client. Sur Pi, Wayland est utilisé par défaut. Labwc est le compositeur de l'OS à la place de wayfire.
Labwc se veut léger et performant. Il s'appuie sur wlroots et s'inspire d'openbox. "Il est léger et indépendant, et se concentre sur les fenêtres et le rendu de certaines décorations de fenêtres. Il adopte une approche sans fioritures et dit non à des fonctionnalités telles que les animations. Il s'appuie sur des clients pour les panneaux, les captures d'écran, les fonds d'écran, etc. pour créer un environnement de bureau complet." dixit le projet. Il ne dépend de toolkits tels que Qt ou GTK.