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Reçu aujourd’hui — 2 décembre 2025 1.1 🖥️ Technologie

Hisense 75U79Q : le MiniLED XXL enfin abordable pour sublimer vos soirées de Noël ?

2 décembre 2025 à 17:00
Vous avez manqué les offres du Black Friday ? Hisense joue les prolongations tout le mois de décembre avec une offre exceptionnelle sur son TV MiniLED 75U79Q. Grâce à une réduction différée de 200 €, ce modèle phare devient l’un des meilleurs rapports qualité/prix pour profiter d’un grand écran 75″, idéal pour les fêtes et les films de Noël.

Le gouvernement indien impose la préinstallation d’une application sur les smartphones

2 décembre 2025 à 16:58
Modi's eye
Le gouvernement indien impose la préinstallation d’une application sur les smartphones

Le gouvernement Modi veut que les fabricants de smartphones préinstallent son app Sanchar Saathi, présentée comme une app de cybersécurité, notamment contre les fraudes. Le tollé politique pourrait faire reculer l’interdiction initiale de la désinstaller. Quoiqu’il en soit, Apple ne devrait pas se plier à cette demande, que l’entreprise estime créer des problèmes de confidentialité et de sécurité.

Le 28 novembre dernier, le ministre indien des Communications, Jyotiraditya Scindia, a ordonné aux fabricants et importateurs de smartphones destinés à l’Inde d’installer l’application ministérielle Sanchar Saathi, a révélé l’agence de presse Reuters ce 1er décembre.

Une application gouvernementale obligatoire présentée comme anti-fraude

Dans un communiqué publié le même jour, le ministère assure que cette app est pensée pour « pour lutter contre l’utilisation abusive des ressources de télécommunication à des fins de cyberfraude et garantir la cybersécurité des télécommunications ». L’application est disponible sur Google Play et l’Apple Store indien et se présente comme « visant à autonomiser les abonnés mobiles, à renforcer leur sécurité et à sensibiliser le public aux initiatives citoyennes ».

Cette décision fait pourtant penser à celle prise par la Russie, d’obliger les distributeurs de smartphones à préinstaller le magasin d’applications RuStore et l’application de chat Max.

D’autant que, dans son communiqué, le ministère indien explique que les fabricants et importateurs ne doivent pas seulement préinstaller Sanchar Saathi, ils doivent aussi veiller à ce qu’elle soit « facilement visible et accessible aux utilisateurs finaux lors de la première utilisation ou de la configuration de l’appareil et que ses fonctionnalités ne soient pas désactivées ou restreintes ».

Critiques et marche arrière du ministre

L’information a fait réagir dans le pays dirigé par Narendra Modi. « Ce serait comme vivre dans une dictature moderne », explique par exemple Apar Gupta, fondateur de l’ONG indienne Internet Freedom Foundation interrogé par The Wire.

Face aux critiques, le gouvernement semble faire quelques pas en arrière. Ainsi, The Wire rapporte que Jyotiraditya Scindia a assuré que « vous pouvez activer ou désactiver la surveillance des appels selon votre souhait. Si vous souhaitez la conserver dans votre téléphone, gardez-la. Si vous souhaitez la supprimer, faites-le ».

Dans une autre déclaration, le ministre affirme, toujours selon The Wire, « Si vous ne souhaitez pas utiliser Sanchar Saathi, vous pouvez le supprimer. Il s’agit d’une option facultative… Il s’agit de protéger les clients. Je tiens à dissiper tout malentendu… Il est de notre devoir de présenter cette application à tout le monde. C’est à l’utilisateur de décider s’il souhaite la conserver sur son appareil ou non… Elle peut être supprimée du téléphone portable comme n’importe quelle autre application ». Mais nos confrères indiens soulignent que ces déclarations sont en contradiction avec le communiqué de presse du ministère et avec les demandes envoyées aux fabricants.

Concernant les fabricants justement, Apple ne semble pas décidée à suivre la demande du gouvernement indien. C’est en tout cas ce que plusieurs sources internes ont assuré à Reuters. L’agence de presse explique que l’entreprise à la pomme va répondre à l’exécutif indien qu’elle ne suit nulle part dans le monde ce genre d’obligation, car cela soulève des problèmes liés à la confidentialité et à la sécurité pour iOS.

Rappelons qu’en Russie, Apple a suspendu ses ventes en 2022 suite à l’invasion de l’Ukraine et à l’embargo mis en place. Elle n’a donc pas à se conformer à la nouvelle loi obligeant la préinstallation de RuStore (Apple ne s’est néanmoins pas opposée à l’arrivée de ce magasin d’applications dans l’Apple Store local).

D'après le PDG de Microsoft, l'IA doit gagner sa « permission sociale » pour consommer autant d'énergie

Par :Sirius
2 décembre 2025 à 16:50
Meta ARM datacenter

Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, affirme que l'intelligence artificielle doit obtenir une « permission sociale » pour sa consommation énergétique croissante. Cette déclaration met en lumière un nouveau défi majeur : la pression sur les réseaux électriques et les ressources en eau, qui génère une opposition politique et oblige l'industrie à justifier son impact par des bénéfices sociétaux réels.

GTA Vice City a l'air d'une version remasterisée grâce aux fans

2 décembre 2025 à 16:47
Les moddeurs développent non seulement GTA 4, mais aussi GTA : Vice City, qui a bénéficié d'une version Nextgen Edition. Celle-ci apporte des améliorations graphiques significatives, rendant l'expérience de jeu dans Vice City encore plus agréable. La trilogie GTA a mal vieilli, et Grand Theft Auto : The Trilogy – The Definitive Edition n'a fait qu'empirer les choses. De ce fait, nous devons compter sur les joueurs pour redécouvrir les anciens opus de la série emblématique de Rockstar Games. Et si GTA 4 est souvent évoqué dans ce contexte, GTA : Vice City n'est pas tombé dans l'oubli et bénéficiera lui aussi d'une version next-gen. GTA : Vice City Nextgen Edition est une version remasterisée par des fans du jeu culte, créée par Revolution Team avec le moteur RAGE. Grâce au nouveau mod RTX Remix, elle offre une qualité encore supérieure. Bien que cette édition ne propose pas de véritable révolution graphique next-gen, elle introduit des changements visuels significatifs qui pourraient surprendre les joueurs de la version originale. Le mod RTX Remix, présenté dans une nouvelle vidéo de MxBenchmarkPC, utilise la technologie de lancer de rayons pour créer des effets lumineux plus réalistes. Une comparaison avant/après met clairement en évidence le gain de qualité significatif apporté par ce mod. En revanche, l'amélioration de la qualité d'image a un coût important en termes de performances. Le lancer de rayons, bien qu'améliorant considérablement la qualité du jeu, est très gourmand en ressources, ce qui entraîne des chutes de framerate même sur les ordinateurs équipés des processeurs les plus récents et les plus puissants, comme l'AMD Ryzen 7 9800X3D. Maintenir 60 images par seconde sur de telles machines représente un véritable défi. S-SaS_GVxSc Vice City Nextgen Edition avec le mod RTX Remix fonctionne en résolution 4K ou 1440p et prend en charge NVIDIA DLSS en modes Performance et Équilibré. Pour atteindre 60 images par seconde, la génération d'images et, bien sûr, le DLSS sont nécessaires. Il est important de noter que ce mod n'est pas disponible au téléchargement sur des sites populaires comme mod.db ; seuls certains utilisateurs peuvent donc en profiter. Les mods RTX Remix pour GTA 4 et Nextgen Edition pour Grand Theft Auto : Vice City illustrent parfaitement le talent des moddeurs, qui redonnent vie à des jeux classiques et les modernisent. Les développeurs de GTA The Trilogy – The Definitive Edition auraient beaucoup à apprendre d'eux. Le mod GTA 4 RTX Remix Compatibility, qui améliore les graphismes du jeu, est désormais accessible à tous. L'installation est désormais automatique, sans avoir à déplacer manuellement les fichiers. Ce mod est assez gourmand en ressources et nécessite une configuration matérielle puissante ; dans une vidéo, il était difficile de maintenir 60 images par seconde, même avec une RTX 5080. (Lire la suite)

L’Ukraine devient le premier pays européen à déployer Starlink Direct to Cell (satellite vers mobile)

2 décembre 2025 à 16:30

Malgré le contexte de la guerre avec la Russie (ou peut être à cause de contexte), l’Ukraine franchit un cap technologique majeur en devenant le premier pays européen à activer le service Starlink « Direct to Cell ». Cette avancée va permettre à des millions d’Ukrainiens d’accéder à …

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Apple A20 et A20 Pro : les puces des iPhone 18 profiteraient d'une nouveauté majeure... et ce n'est pas que la gravure 2 nm

2 décembre 2025 à 16:20
En plus de leur nouvelle gravure en 2 nm, les futures puces Apple A20 et A20 Pro abandonneraient enfin l'architecture monolithique qui caractérisait les SoC Apple Silicon jusqu'à présent, pour adopter une conception en chiplets plus moderne et flexible. On vous explique ce que cela pourrait changer pour Apple et les prochains iPhone 18.

Vous activez rarement le mode avion ? Voici ce que vous manquez (et c’est dommage)

2 décembre 2025 à 16:16
mode avion

Cette petite icône en forme d'avion qu'on active religieusement à chaque décollage ne sert pas qu’à couper les connexions mobiles. De plus en plus d'utilisateurs détournent le mode avion de son usage premier pour en faire un outil du quotidien, et ils ont raison. En effet, le mode avion est un outil bien pratique pour optimiser l’autonomie du téléphone, et bien plus encore.

Scandale en Corée du Sud : des milliers de vies privées filmées et vendues sur internet !

2 décembre 2025 à 16:10
aqara-camera-hub-g3

Quatre individus ont été arrêtés en Corée du Sud pour le piratage massif de plus de 120 000 caméras IP. Les images volées, provenant de domiciles et de lieux sensibles, ont été transformées en vidéos sexuellement explicites et vendues en ligne contre des cryptomonnaies. L'affaire relance l'alerte sur la vulnérabilité critique des objets connectés mal sécurisés.

☕️ OpenAI conclut un nouvel accord financier circulaire

2 décembre 2025 à 16:08

OpenAi a annoncé prendre une participation dans la société de private equity Thrive Holdings, dont la maison mère Thrive Capital est l’un des principaux investisseurs d’OpenAI, aux côtés de SoftBank, Microsoft et Khosla Ventures.

Si la société de Sam Altman n’a pas dépensé d’argent pour obtenir cette participation, d’après le Financial Times, elle a annoncé fournir des employés, des modèles, et divers produits et services aux sociétés de Thrive Holdings.

En échange, OpenAI devrait obtenir l’accès aux données des entreprises qui recourront à ses services, et être rémunéré sur les futurs rendements financiers de Thrive Holdings.

Ce faisant, l’entreprise ajoute un nouvel accord circulaire à la liste de ses contrats à double sens déjà conclus avec AMD, Nvidia et une poignée d’autres acteurs de l’écosystème.

Xbox Game Pass : les jeux ajoutés en décembre 2025

2 décembre 2025 à 15:46

Microsoft présente les différents jeux qui vont rejoindre le Xbox Game Pass en décembre 2025. Il y a 11 titres cette fois-ci, soit autant qu’en novembre. 2 décembre Lost Records: Bloom & Rage (Cloud, PC et Xbox Series X|S) [Game Pass Ultimate, Game Pass Premium, PC Game Pass] …

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XChat : la sécurité du chiffrement de bout-en-bout questionne, Proton en profite

2 décembre 2025 à 15:05
Oui, non, peut-être
XChat : la sécurité du chiffrement de bout-en-bout questionne, Proton en profite

Sur X, un échange entre un ingénieur et Proton a remis la sécurité des messages chiffrés du réseau social sur le devant de la scène. Même si la solution adoptée n’est pas aussi simple que l’ingénieur le pensait, elle reste très critiquée.

Au cours des derniers mois, X a diffusé auprès d’un nombre croissant d’utilisateurs sa fonction de messagerie sécurisée Xchat, présentée comme ayant un chiffrement de bout en bout (E2EE).

« Toutes les affirmations sur le chiffrement de bout en bout ne se valent pas »

Ce 1ᵉʳ décembre, Ansgar, chercheur à la fondation Ethereum, a publié un message sur X pour s’en prendre à cette sécurité, qu’il a qualifiée de « ridicule ». Il pointait deux défauts majeurs dans l’implémentation faite par X : la clé privée de chiffrement est stockée sur les serveurs de l’entreprise et les conversations ne sont protégées que par un code PIN à quatre chiffres.

Cette communication a rapidement été reprise par le compte officiel de Proton, avec un message simple : « Malheureusement, toutes les affirmations sur le chiffrement de bout en bout ne se valent pas ». Il enchainait sur la propension des « géants de la tech » à « vendre du vent en matière de confidentialité en prétendant offrir chiffrement et protection de la vie privée, alors qu’en réalité, ils détiennent la clé principale et peuvent accéder à vos contenus ».

Rappelons que l’objectif du chiffrement de bout en bout est de transmettre une information que seul le destinataire pourra lire. Dans une solution E2EE solide, aucun des intermédiaires impliqués dans la transmission de ces données ne peut lire l’information, car seul le destinataire possède la clé privée pour déchiffrer le message. Quand l’un des acteurs dispose de la clé, il a la capacité d’accéder aux informations, brisant la promesse initiale.

Sécurité matérielle, mais code à quatre chiffres

En pratique, c’est un peu plus complexe. Au lancement, X reconnaissait déjà que son implémentation ne disposait pas d’une sécurité persistante, ce qui la rendait plus sensible aux attaques par l’homme du milieu (MITM). Cependant, en réponse à un tweet du chercheur en sécurité Matthew Green, un ingénieur de chez X avait confirmé l’utilisation de serveurs HSM (Hardware Security Modules) pour stocker les clés privées. X se sert de Juicebox (pdf) pour la sécurité des clés, un projet open source divisant les secrets en plusieurs morceaux, stockés par les HSM. Ils ne peuvent être reconstruits qu’avec le code PIN.

Si Ansgar a reconnu dans un premier temps que l’implémentation n’était pas aussi simple qu’il le pensait, elle augmentait la pression sur le code PIN, limité à quatre chiffres et donc sujet aux attaques par force brute. Quatre chiffres, cela ne laisse que 10 000 possibilités, ce qui se passe quasi instantanément s’il n’y a pas de protections supplémentaires.

Dans un autre message avertissant Proton de son changement d’avis, il signalait également que les HSM, qui permettent de faciliter l’utilisation, sont de moins bonnes protections que des clés privées stockées directement chez les utilisateurs. Proton a remercié le chercheur mais assume son message initial, puisque des géants « comme Google, Microsoft, etc » peuvent accéder aux e-mails, fichiers sur le cloud et autres.

Les éléments mis en avant ne sont cependant pas nouveaux. Matthew Garrett, un autre chercheur en sécurité, les avait déjà mentionnés dans un billet de blog daté du 5 juin. D’autres étaient revenus sur la question, par exemple le compte Mysk le 4 septembre pour affirmer que X n’implémentait pas correctement Juicebox.

Android XR : l’événement du 8 décembre mettra en lumière les casques, les lunettes et Gemini.

2 décembre 2025 à 14:42
Le compte à rebours avant la présentation des nouvelles fonctionnalités dédiées à Android XR a commencé. Google a annoncé une diffusion en direct le 8 décembre , un moment crucial pour comprendre l' évolution de la plateforme destinée aux casques et lunettes connectées . La page teaser publiée sur le site web Android présente une série d' indices , accompagnée de la possibilité d'activer un rappel pour ce que Google appelle « les mises à jour les plus importantes de la plateforme XR ». L'émission en direct s'intitule « The Android Show » (une série populaire déjà diffusée par le passé), mais cette fois-ci en version XR. Elle proposera du contenu dédié aux lunettes , visières et solutions intermédiaires . La présentation durera trente minutes et débutera à 19h00 . Google accorde également une attention particulière au rôle de Gemini , qui est désormais de plus en plus au cœur de chacun de ses produits, et qui aura également son rôle à jouer dans ces nouveaux « casques », ce qui est finalement tout à fait justifié. La vidéo promotionnelle d'Android fait également un clin d'œil au Samsung Galaxy XR , déjà disponible sur le marché. La page met en avant les applications compatibles et montre le robot Android classique portant le casque. DcbbuOLosXE Les informations préliminaires laissent présager une mise à jour majeure des fonctionnalités des casques Android XR. Le Galaxy XR, lancé aux États-Unis en octobre, offre une expérience logicielle similaire à celle présentée par Google en décembre 2024. Google pourrait également consacrer de l'espace aux produits à venir d'autres fabricants, tels que le projet XREAL Aura , attendu l'année prochaine, mais il y aura probablement aussi le lancement, ou au moins la présentation, des premières lunettes avec Android XR, pour concurrencer les Ray-Ban Meta . En ce sens, Gemini Live devrait jouer un rôle central en tant que support vocal continu, nous permettant d'interagir avec lui en fonction de ce que les lunettes (c'est-à-dire nous) regardent. (Lire la suite)

Un milliard d'ordinateurs fonctionnent encore sous Windows 10 malgré la fin du support

2 décembre 2025 à 14:40
Bien que le support standard de Windows 10 ait pris fin en octobre, le système reste remarquablement performant. Selon les données fournies par Dell, environ un milliard d'ordinateurs dans le monde fonctionnent encore sous Windows 10. Il semble que convaincre les utilisateurs de passer au système d'exploitation plus récent soit beaucoup plus difficile que prévu par Microsoft. Lors de la récente conférence sur les résultats de Dell, le PDG Jeffrey Clarke a révélé qu'environ 500 millions d'ordinateurs Windows ne répondent pas aux exigences matérielles de Windows 11. Par ailleurs, un demi-milliard d'appareils sont techniquement compatibles avec la mise à jour, mais leurs propriétaires ne l'ont pas encore effectuée. Pour les fabricants de matériel, ces deux groupes représentent des clients potentiels. D'après les dernières données de StatCounter, Windows 11 détient déjà 53,79 % du marché des ordinateurs de bureau, tandis que Windows 10 conserve une solide part de 42,62 %. Les versions plus anciennes ont quasiment disparu, et le légendaire Windows 7, par exemple, reste sous la barre des 3 %. Cela signifie que malgré la « fin d'une ère » officielle de Windows 10, le marché est de facto partagé entre les deux systèmes les plus récents de Microsoft. Une migration massive depuis Windows 10 n'a jamais été envisageable. Microsoft a lancé un programme de mises à jour de sécurité étendues qui fournit des correctifs critiques pendant une année supplémentaire. Les utilisateurs de OneDrive peuvent en bénéficier gratuitement, tandis que les autres doivent s'acquitter d'un paiement unique de 30 $ ou de 1 000 points Microsoft Rewards. Cela réduit considérablement la pression pour une migration immédiate. Même sans ce programme, il serait difficile d'espérer que des centaines de millions d'utilisateurs migrent simultanément vers le nouveau système. Certains minimisent les risques liés à l'absence de mises à jour, tandis que d'autres, par habitude, s'accrochent aux anciennes solutions. De plus, de nombreuses applications et services sont encore compatibles avec Windows 10, ce qui ne fait que renforcer l'idée que ce changement n'est pas urgent. Windows 11, lancé fin 2021, a suscité la controverse dès sa sortie en raison de ses exigences matérielles restrictives. L'obligation d'utiliser une puce TPM 2.0 et les limitations du processeur ont empêché la mise à jour officielle de nombreux ordinateurs pourtant performants. Pour beaucoup d'utilisateurs qui ne souhaitent pas recourir à des solutions de contournement non officielles (ou qui n'en ont pas connaissance), cela implique l'achat de nouveau matériel, une situation naturellement frustrante qui ralentit d'autant plus le processus de migration. (Lire la suite)

Windows 11 consomme de plus en plus de ressources : L'Explorateur Windows absorbe une quantité importante de RAM

2 décembre 2025 à 14:37
Les mises à jour successives de Windows 11 ont davantage provoqué de stress que d'enthousiasme chez les utilisateurs, car elles introduisent généralement plus de problèmes qu'elles n'en résolvent. Il semble que nous soyons à nouveau confrontés à cette situation. Depuis le lancement de Windows 11, les utilisateurs critiquent régulièrement le nouvel Explorateur de fichiers, pointant du doigt ses performances nettement inférieures à celles de son homologue de Windows 10. Parmi les problèmes les plus fréquemment signalés figurent la lenteur au démarrage, les délais de recherche de fichiers et un temps de latence gênant lors de l'accès au menu contextuel (clic droit). Microsoft a finalement décidé de s'attaquer à ce problème, mais les premiers tests montrent que la modification engendre plus de problèmes que d'avantages. La « solution » de Microsoft s'est avérée être le préchargement de l'Explorateur Windows en mémoire vive au démarrage du système. Cette fonctionnalité était incluse dans la version d'évaluation 26220.7271 (KB5070307) de Windows 11, publiée la semaine dernière. L'objectif était de réduire le temps de démarrage des applications, mais en pratique, il s'agit davantage d'un artifice que d'une véritable amélioration des performances. L'objectif était de réduire le temps de démarrage de l'application, mais en pratique, il s'agit davantage d'une solution de contournement astucieuse que d'une véritable amélioration des performances. D'après les tests effectués par Windows Latest, le préchargement double la consommation mémoire de l'Explorateur, la faisant passer d'environ 35 Mo à 67 Mo, sans amélioration notable des performances. La navigation dans les dossiers reste lente et les menus contextuels présentent un délai de réponse perceptible. Au quotidien, il est difficile de constater un gain de vitesse significatif, mais celui-ci se fait au prix d'une consommation accrue des ressources système. L'origine des problèmes serait l'interface moderne WinUI/XAML, qui a remplacé les éléments classiques de Windows 10. Cette interface a certes introduit de nouvelles fonctionnalités, comme les onglets, mais a aussi considérablement dégradé les performances. Le résultat est paradoxal : l'outil de base pour la gestion des fichiers est désormais plus lent, malgré son design plus moderne. Bien que quelques dizaines de mégaoctets de RAM supplémentaires ne changent pas grand-chose sur les ordinateurs dotés de 16 Go ou plus, les propriétaires d'ordinateurs portables d'entrée de gamme pourraient ressentir l'impact de cette mise à niveau. Sur les systèmes aux ressources limitées, chaque processus supplémentaire réduit la mémoire disponible pour les autres applications, ce qui peut ralentir davantage l'ensemble du système. L'annonce de ce « correctif » ne suffira certainement pas à apaiser la communauté Windows 11. Nombre d'utilisateurs réclament depuis longtemps des corrections de bugs existants et des optimisations des composants système essentiels, plutôt que l'ajout de nouvelles fonctionnalités. Cette situation a été exacerbée par les récentes déclarations de Microsoft concernant sa vision d'un « système d'exploitation basé sur des agents », qui ont suscité de vifs débats sur l'avenir de Windows. Pour l'instant, cependant, le problème le plus urgent demeure : l'outil de travail principal reste plus lent qu'il ne le devrait. (Lire la suite)

IA et ayants droit : Rachida Dati envisage une loi pour encadrer le conflit

2 décembre 2025 à 14:25
Culture vs numérique : the neverending war
IA et ayants droit : Rachida Dati envisage une loi pour encadrer le conflit

Poussée par les différentes organisations d’ayants droit de la culture comme de la presse, la ministre de la Culture Rachida Dati évoque l’idée d’une loi pour encadrer spécifiquement l’utilisation de tous types de contenus par les entreprises d’IA.

Après plusieurs réunions entre les entreprises d’IA et les organisations d’ayants droit, ces dernières sont ressorties déçues et l’ont fait savoir à la ministre de la Culture Rachida Dati. Allant dans leur sens, celle-ci propose maintenant de légiférer, notamment pour imposer un mode de rémunération.

Un cycle de réunions avait été lancé début juin par Rachida Dati et Clara Chappaz (alors ministre déléguée du Numérique) entre, d’un côté, des acteurs de l’IA comme Google, Mistral et OpenAI et de l’autre, quinze organisations d’ayants droit comme la Sacem, la SACD ou encore l’Alliance de la presse d’information générale (APIG) et le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil).

Un dialogue peu productif

Mais, selon les Échos, aucune réelle discussion n’a réellement été enclenchée. « La belle idée était illusoire. Pour discuter, il faut être deux », déclarait Pierre Petillault, directeur général de l’Apig, à notre consœur des Echos, déplorant l’absence d’ouverture du côté des entreprises d’IA générative.

Le 18 novembre dernier, les quinze organisations d’ayants droit ont fait part à la ministre de la Culture de leur impatience dans une lettre obtenue par Contexte. « En dépit d’échanges parfois intéressants, ce processus n’a pas permis de dégager des solutions concrètes pour faciliter la négociation d’accords de licences », affirment-elles notamment.

Elles y demandaient à Rachida Dati des « solutions législatives fondées sur les recommandations du rapport du CSPLA [Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique] sur la rémunération des contenus culturels par les systèmes d’IA ». Commandé par son ministère, le rapport est le produit de la mission conduite par Alexandra Bensamoun et Joëlle Farchy, qui a rendu deux volets (une partie économique et une partie juridique) en juillet dernier.

Rachida Dati et des sénateurs de plusieurs partis sur la même longueur d’onde que les ayants droit

Rachida Dati a réagi exactement dans ce sens dans un communiqué de presse ce 28 novembre. Le ministère y juge que les accords qui existent sont « insuffisants pour assurer la juste rémunération des œuvres et contenus utilisés pour l’entraînement des modèles d’IA ». Il lui apparait « dès lors pleinement légitime que les pouvoirs publics envisagent des actions, y compris de nature législative comme celles évoquées dans le cadre des missions conduites au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique ».

Le ministère explique même envisager la possibilité d’une « inversion de la charge de la preuve » ou d’une « présomption d’utilisation des contenus culturels par les fournisseurs d’IA ». En effet, la partie juridique du rapport du CSPLA [PDF] a proposé une solution pour « réintégrer les titulaires dans leurs droits en l’absence d’une transparence suffisante ». De fait, le rapport propose d’établir une « présomption d’utilisation ou d’exploitation » en se basant sur quelques indices (comme le fait que l’extrait d’un texte soit recraché par l’IA générative incriminée, par exemple).

Selon les Échos, une proposition de loi est aussi envisagée par les sénatrices Agnès Evren (Les Républicains), Laure Darcos (LIOT) et le sénateur Pierre Ouzoulias (PCF) pour un dépôt en décembre.

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