Dans une version bêta publiée le 25 novembre, Valve a introduit un changement technique majeur pour le client Steam : le passage au tout 64 bits pour Windows 10 et 11. Pour les personnes possédant un Windows 10 en 32 bits, la version 32 bits de Steam recevra des mises à jour jusqu’au 1ᵉʳ janvier 2026. Il ne reste donc qu’un mois.
Cette transition vers le 64 bits ne devrait rien changer côté utilisateurs. La nouvelle est « satisfaisante » d’un point de vue technique, mais un passage au 64 bits sur ce type d’application n’entraine aucun gain visible. La transition devenait pressante cependant pour d’autres raisons, principalement de compatibilité, les composants et pilotes 32 bits étant presque tous abandonnés.
On remarque cependant que Valve est en pleine modernisation de ses clients. Au cours des derniers mois, l’entreprise a ainsi lancé une version native pour les Mac Apple Silicon. Cette fois, le gain de performances était majeur, car l’ancienne version était prévue pour l’architecture x86 des anciens Mac Intel. L’application se lançait, mais via la couche d’émulation Rosetta, et offrait des performances particulièrement dégradées.
Cette phase de modernisation s’est incarnée également le 20 novembre avec le lancement du Steam Runtime 4.0 pour Linux, le composant principal de Steam pour le lancement des jeux et le lien avec la couche Proton (passée récemment en version 10). Cette version 4.0 a apporté des changements majeurs, notamment un appui sur les bibliothèques de Debian 13 contre 11 précédemment.
L’éditeur avertissait d’ailleurs les développeurs que l’utilisation de cette version entrainerait des cassures de rétrocompatibilité. On peut également voir dans les changements que la plupart des bibliothèques ne sont désormais plus disponibles qu’en x86_64.
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Considérée comme un « levier essentiel » au développement du secteur numérique français dans un contexte d’enjeux de souveraineté accrus, l’implantation de centres de données sur le territoire fait l’objet d’attentions particulières. Bercy et sa direction générale des entreprises publient ainsi un guide dédié, censé déminer les difficultés associées aussi bien pour les porteurs de projet que pour les propriétaires fonciers ou les collectivités.
L’implantation d’un datacenter en France serait trop complexe, la faute à la vieille antienne des lourdeurs administratives, du zéro artificialisation nette, de contraintes techniques ubuesques ou de l’hostilité des collectivités locales ? Que nenni, répondent avec enthousiasme Bercy et sa direction générale des entreprises (DGE), en produisant un guide dédié, censé déminer les difficultés… ou plutôt illustrer à quel point ces dernières sont finalement faciles à surmonter.
« Implanter des centres de données sur notre sol est une priorité, au service de notre souveraineté numérique. Je me réjouis donc de la publication de ce guide qui marque une étape concrète vers la réalisation de l’ambition fixée par le Sommet pour l’action sur l’IA : faire de la France un territoire attractif pour les centres de données. », commente Anne Le Hénanff, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, dans un communiqué cosigné avec Roland Lescure, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique.
Soutenir les ambitions d’investissements dans l’Hexagone
S’il faut sensibiliser, c’est en effet que l’ambition fixée en début d’année est élevée : en février dernier, lors du fameux sommet, Emmanuel Macron avait annoncé 109 milliards d’euros d’investissements en direction de l’intelligence artificielle, fléchés principalement vers des projets d’infrastructure, donc des datacenters. Dans la foulée, Bercy a mis sur pied une task force associant la DGE à Business France et à RTE, gestionnaire du réseau électrique, dont le travail a permis « l’identification de 63 sites favorables à l’implantation de centres de données » dans l’Hexagone.
La DGE distingue cinq types de datacenters – crédit DGE
Problème : le temps des grands projets d’infrastructure n’est pas celui du politique et les annonces tardent à se concrétiser, même si plusieurs datacenters d’une envergure industrielle sont déjà dans les tuyaux.
Google prépare par exemple un projet à 58 millions d’euros près de Châteauroux, tandis que l’appel à projet lancé par EDF suite au sommet a permis de déboucher sur l’ouverture de négociations avec OpCore pour un centre de données dont la consommation électrique se chiffrera en centaines de mégawatts, associé à une enveloppe de l’ordre de 4 milliards d’euros. Enfin, impossible bien sûr de ne pas mentionner le Campus IA dont le financement, emmené par le fonds émirati MGX, fait aussi intervenir Bpifrance et NVIDIA, avec une vision cible à 1,4 GW et 50 milliards d’euros d’investissements.
Rassurer, ou motiver, les collectivités territoriales
Après la Banque des territoires, qui vient elle aussi de se fendre de son « Guide des datacenters de proximité », arrive donc un nouveau document (PDF) aux couleurs de la DGE, qui s’ouvre sur un rappel des raisons pour lesquelles la France cherche à multiplier les projets d’implantation. Aux bénéfices attendus à l’échelle nationale, régulièrement répétés (souveraineté numérique, compétitivité, limitation de la dépendance économique) s’ajoute la liste des retombées positives censées profiter au territoire.
« Au niveau local, l’installation d’un centre de données est source de recettes fiscales pour la collectivité, notamment au travers de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) », rappelle ainsi la DGE avant d’embrayer sur les bénéfices attendus pour l’écosystème économique local.
« L’implantation d’un ou plusieurs centres de données dans un territoire peut alors stimuler l’attractivité de celui-ci auprès d’entreprises, de laboratoires et de centres d’innovation et contribuer à la constitution d’un pôle technologique local. De même, ces projets sont de nature à favoriser l’attraction de talents et peuvent participer au financement d’initiatives en faveur de l’éducation et de la formation dans le numérique ».
Le guide édité par Bercy souligne par ailleurs que si les « externalités négatives » liées à un datacenter peuvent légitimement être questionnées, ces dernières seraient bien souvent surestimées. Les phases de concertation publique associées aux grands projets de centres de données l’ont montré, encore récemment avec Campus IA : la question des externalités se pose sans surprise de façon particulièrement pressante au niveau local, et dans un contexte d’élections municipales (propices au phénomène du not in my backyard) programmées en 2026, le document se veut rassurant.
« Si certaines constructions plus anciennes peuvent souffrir d’une efficacité énergétique et hydrique non optimisées, les infrastructures plus récentes répondent mieux à ces enjeux (les technologies de refroidissement à eau les plus récentes, en circuit fermé, ont une consommation hydrique annuelle équivalente à celle de quelques dizaines de foyers) et prennent également en considération l’intégration paysagère et la réduction des éventuelles nuisances sonores ».
Sur le volet pratique, le guide rappelle que la possibilité d’un raccordement au réseau électrique est un prérequis indispensable, et il invite les porteurs de projet à éviter les régions les plus en tension sur le sujet. « L’Île-de-France, notamment, région très sollicitée pour implanter de nouveaux centres de données, subit actuellement une saturation du réseau de transport d’électricité, dont il résulte une élévation des coûts et des durées de raccordement du fait de la nécessité de renforcer le réseau », remarque notamment la DGE, qui invite également à prendre en compte la présence d’infrastructures réseau, et à considérer des terrains déjà artificialisés ou des friches industrielles. Une carte résume les régions dans lesquelles des sites faisant l’objet d’un accord préalable de raccordement accéléré au réseau RTE ont déjà été identifiés.
Conséquence de leur passé industriel, les Hauts-de-France disposent du plus grand nombre de sites considérés comme propices à l’installation d’un datacenter – crédit DGE
Une grille d’évaluation des projets
Entre autres rappels de la réglementation en vigueur, et notamment des dispositions visant à limiter l’impact environnemental des datacenters, le guide fournit surtout une « grille » des principaux enjeux à considérer pour déterminer l’intérêt, ou non, d’avancer sur un projet d’implantation.
La DGE distingue ici deux niveaux d’enjeux, économiques et environnementaux. Le premier liste donc l’ensemble des critères censés permettre de valider la viabilité du projet (assise financière du porteur, modalités de financement, maturité commerciale, clients envisagés), et les retombées directes en local. Le guide invite par exemple les collectivités à opter pour un bail à construire plutôt que sur une cession pure et simple du foncier, ou à se faire préciser « les contreparties offertes par le projet, qui constituent un élément essentiel et doivent notamment inclure la création d’emplois directs dûment chiffrés ».
Côté environnement, le guide suggère de veiller à la qualité des indicateurs d’exploitation, découlant directement du design du projet, tels que le PUE (efficacité énergétique), le WUE (efficacité de la consommation d’eau) ou le taux prévu de revalorisation de la chaleur fatale. Il liste également l’étude des systèmes de refroidissement, la réduction de l’empreinte globale du bâtiment, et l’étude du cycle de vie des équipements, notamment informatiques.
S’il se conclut avec une liste des portes d’entrée susceptibles de répondre aux questions, faciliter les procédures ou régler les potentiels litiges, le document n’avance cependant aucun chiffre, ni pour avaliser les bénéfices attendus au niveau des territoires (dont la réalité est discutée), ni pour permettre de déterminer les seuils au-delà desquels un projet peut être considéré comme vertueux d’un point de vue environnemental. La DGE renvoie, à ce niveau, vers des « travaux en cours de l’Ademe sur l’implantation des centres de données ».
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C'était une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes depuis des mois : OpenAI prépare activement le terrain pour inonder la version gratuite de ChatGPT de publicités. Des lignes de code explicites repérées dans la version Android ne laissent plus guère de place au doute.
« 53 % des parents français ont déjà partagé sur les réseaux sociaux du contenu sur leurs enfants », commence par rappeler la CNIL. Un chiffre à mettre en balance avec une autre statistique : « 50 % des images ou des vidéos d’enfants échangées sur les forums pédocriminiels ont été initialement publiées par leurs parents via les réseaux sociaux ».
La Commission explique que partager du contenu de ses enfants « n’est pas un acte anodin » et qu’il « comporte de nombreux risques ». En conséquence, elle déconseille de le faire, surtout si votre profil sur les réseaux sociaux est public.
Les risques sont connus depuis longtemps, mais une piqure de rappel ne peut pas faire de mal : « Certains parents publient des photos dénudées de leur enfant (par exemple lorsqu’ils jouent dans le bain) : des internautes malveillants détournent ces photos pour créer de faux profils, les partagent avec d’autres inconnus ou les diffusent sur des réseaux de pornographie infantile ». De plus, avec l’intelligence artificielle et les deepfakes, dénuder des personnes – notamment des mineurs – est malheureusement très facile. Même avant l’arrivée de l’IA générative la problématique existait déjà.
La publication de photos des enfants peut aussi « alimenter le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement ». Les clichés donnent des indications sur les centres d’intérêt des enfants, les lieux qu’ils fréquentent, etc. En effet, les « photos et vidéos contiennent des indications sur la localisation et l’heure à laquelle l’image a été prise ».
La CNIL rappelle que « les photographies et les vidéos partagées par les parents peuvent donc priver les enfants de leur capacité à définir leur propre image et leur identité ». Elle rappelle les bonnes pratiques : « Demandez l’accord de votre enfant et de l’autre parent avant toute publication ». Dans tous les cas, « évitez la publication de certaines photos et vidéos qui ont trait à l’intimité de votre enfant ». Il est « également conseillé de cacher le visage de votre enfant ». Enfin, faites régulièrement le tri dans vos abonnés, photos et vidéos publiées.
La CNIL liste aussi des histoires vécues, pour rappeler que les dangers sont bien réels : « Un mineur s’est adressé à la CNIL pour faire retirer des photographies, vidéos et enregistrements vocaux diffusées par ses parents sur un réseau social. Des parents ont appelé l’attention de la CNIL sur les difficultés qu’ils rencontraient à faire cesser la diffusion de photographies du baptême de leurs enfants mineurs ».
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