Meracto Manchester United : Kobbie Mainoo vendu à une seule condition





© Julien Mattia / Le Pictorium / Le Pictorium via Reuters Connect
Vous avez envie de monter dans le premier avion pour le bout du monde ? C’est possible sans avoir à se ruiner, à condition de savoir où et comment bien chercher.

The modern space economy is increasingly powered by dual-use satellites that support both civilian services and national security needs. These assets deliver critical capabilities, from communications to Earth observation, but they also face growing risks. Protecting them, along with the intellectual property they carry, requires an integrated end-to-end approach that connects logistics, compliance and mission […]
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Depuis les débuts du .fr, près de 10 millions de noms de domaine ont été enregistrés. Nous les avons analysés afin d’en ressortir des statistiques (longueur, fréquence, récurrence, etc). Saviez-vous qu’il reste des milliers de noms de domaine disponibles avec deux caractères ? Quel était le premier nom avec 63 caractères ? Qu’il existe un site du « ministère de l’exploration urbaine » ?
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L’Afnic (Association en charge des noms de domaines de la France) propose de nombreuses informations en open data, dont la liste de l’ensemble des noms de domaines en .fr existants ou ayant un jour existé, qu’ils aient duré moins d’une journée ou plusieurs décennies.
Ni une ni deux, nous téléchargeons l’archive d’un peu plus de 100 Mo, contenant un fichier CSV de près de 650 Mo une fois décompressé. Il contient près de 10 millions de noms de domaines (9 312 276 précisément).
Pour commencer, quelques statistiques. Un peu plus de 5 millions (53,7 %) ont une date de retrait dans le Whois, cela signifie qu’ils ne sont aujourd’hui plus actifs. Il reste donc pas moins de 4,3 millions de noms de domaines .fr valides.
Attention, cela ne signifie pas qu’ils ont un site associé ni qu’ils répondent, ils appartiennent a priori à quelqu’un pour le moment, rien de plus. Le fichier débute au 31 décembre 1994 avec 343 créations ; ils n’ont pas tous été créés à cette date, mais sont tous datés du 31 décembre 1994.

En l’espace de 30 ans, la moyenne des créations des noms de domaine est d’un peu moins de 1 000 par jour, un chiffre qui double quasiment si on ne prend en compte que les dix dernières années. En 2024, la moyenne était de 2 150 domaines par jour, contre 2 300 pour la première moitié de 2025.
Cela ne surprendra personne, mais il y a environ deux fois plus de demandes les jours de semaine (avec une petite baisse de régime le vendredi) que les samedis et dimanches. Août est le pire mois de l’année en nombre d’enregistrements, suivi par juillet et décembre.
Le Top 3 des jours les plus productifs est le suivant : 7 mars 2012 avec 5 021 créations, 29 mars 2011 (4 628) et 18 mai 2004 (4 479). Cette date (qui a désormais plus de 20 ans) ne doit rien au hasard : « À partir du 11 mai 2004, toutes les personnes identifiables en ligne sur des bases de données publiques et nationales (entreprises, artisans, associations immatriculées à l’INSEE, détenteurs de marques…), pourront obtenir le nom de domaine qu’elles souhaitent sans que ce dernier figure sur quelque document que ce soit », expliquait l’Afnic.
Notre première analyse a consisté à vérifier si nous retrouvions les mêmes données que l’Afnic sur le nombre de domaines créés chaque année. Surprise, ce n’est pas la même chose, et pas à quelques (dizaines voire centaines de) domaines près. Un petit écart pourrait être laissé de côté, mais là c’est important et mérite un éclaircissement.
L’Afnic annonce par exemple plus de 802 000 créations en 2024, contre près de 790 000 dans le fichier, soit un écart d’un peu plus de 10 000 noms de domaines tout de même. Interrogée par Next, il y a quelque temps, l’Association nous expliquait avoir « déjà identifié l’origine de la différence. Cela concerne les noms déposés et supprimés dans les cinq jours ».
L’Association nous confirme que les créations sont bien au nombre de 802 000, « mais sur l’année, environ 10 000 noms ont été supprimés dans la période de cinq jours, permettant au bureau d’enregistrement de ne pas être facturé ». Dans ce genre de cas, les noms n’apparaissent pas dans les données en open data, bien qu’ils aient été comptabilisés dans les créations.
Nous notons également des différences entre les retraits du Whois des données en open data et celles publiées dans des communiqués. Pour l’Afnic, « les retraits ou suppressions figurant dans l’open data sont vraisemblablement ceux qui ont donné lieu à un ticket suppression. Les autres (abandon « tacite » par non-renouvellement) n’ayant pas fait l’objet de tickets, ne sont pas dans l’Opendata ».
Des écarts existent donc bien entre les données publiées par l’Afnic et celles proposées en open data, mais sont inhérents à la manière dont le fichier est constitué. Rien d’alarmant pour autant, ou qui nous empêche de réaliser une analyse sur des millions de noms de domaines.
Vous pouvez également remarquer qu’il n’y a aucune information sur des suppressions avant 2014. C’est normal : « Le suivi « fin » des suppressions a été mis en place fin 2013 quand nous avons monté notre premier système de BI [business intelligence, NDR]. Ces résultats ont pu être intégrés en 2014 dans l’open data », nous précise là encore l’Afnic.
Dernier point, qu’en est-il des noms de domaines qui ont changé de registrar au cours de leur vie, sans avoir été abandonnés entre temps ? Nous avons testé sur quelques domaines en .fr. La date de création reste bien celle signalée par le premier registrar lors de l’enregistrement initial, mais le nom du bureau d’enregistrement est mis à jour dans le fichier open data (sans toucher la date).
Maintenant que le décor est planté, passons à quelques statistiques. Sans surprise, la durée de vie la plus courte pour un nom de domaine est de… 0 jour. Pour les plus longs, elle dépasse les 30 ans. Sur les domaines sans date de fin dans le Whois, la moyenne de la durée de vie est de 6,5 ans, sachant que cela comprend aussi des domaines créés récemment, donc avec une durée pour le moment courte.
Sur les 343 domaines de 1994 (première date dans le fichier, impossible d’en savoir plus), 330 n’ont toujours pas de date de fin à l’heure actuelle, ils fêtent donc leur 30 ans. Renater est largement présent avec déjà 41 domaines en « univ- », 7 en « cnrs », etc. On retrouve évidemment de grands groupes et institutions comme airliquide.fr, bipm.fr, bnf.fr, bpi.fr, cea.fr, cnes.fr, dassault-systemes.fr, renault.fr, mais aussi des plus génériques comme geometre-expert.fr, cosytec.fr.
Nous nous demandons ensuite comment se répartissent les noms de domaine en fonction de leur longueur. Sur les 9,3 millions, ils sont 108 à atteindre la taille maximale de 63 caractères, dont 15 sans date de fin dans le Whois. On reste dans la centaine pour 58 caractères et plus. La moyenne sur les près de 10 millions est de 13,6 caractères, tandis que la médiane est à 13 caractères.
Voici un résumé :
Nous en profitons au passage pour étudier les domaines en fonctions de la présence de certains éléments, comme des chiffres, un tiret ou des caractères spéciaux :
Nous avons ensuite regardé l’évolution du nombre de caractères dans les noms de domaines en .fr en fonction de l’année. Aux débuts du web, avant les années 2000, la moyenne était sous les 10 caractères et la médiane à 7/8 caractères. Au fils des années, la moyenne a augmenté pour atteindre son maximum dans les années 2011 à 2016 avec plus de 14 caractères. Depuis, c’est en légère baisse avec 13 caractères tout pile en 2025.


Actuellement, la grande majorité des noms de domaines encore actifs ont entre 7 et 15 caractères.
Le tableau de variation permet de soulever une petite anomalie dans la répartition : 412 domaines encore en service ont 55 caractères très exactement, alors qu’ils sont respectivement 181 et 47 avec 54 et 56 caractères. L’explication n’est pas à chercher bien loin.
Sur les 412 noms de domaine de 55 caractères, 384 sont sous cette forme : devis-installation-depannage-remplacement-chaudiere-xxx.fr avec trois chiffres (entre 100 et 514) à la place des xxx, et 21 domaines sous la forme devis-installation-depannage-remplacement-chauffeeau-xx avec des chiffres de 10 à 30. Ces domaines sont encore actifs aujourd’hui. Cela suffit à fausser les statistiques puisqu’on est généralement à moins de 200 noms de domaines sans date de fin à partir de 50 caractères.

Petit rappel des règles de l’Afnic : « Un nombre minimum et un nombre maximum de caractère(s) sont à respecter : 1 caractère minimum pour les noms de domaine en .fr et 3 caractères minimum pour les noms de domaine ultramarins (.re, .tf, .pm, .wf et .yt). Pour les .fr comme pour les ultramarins, la longueur maximum est de 63 caractères ».
Autre précision : les noms de domaine sous les zones .tm.fr, .asso.fr, .asso.re, .com.fr et .com.re sont fermés à l’enregistrement depuis le 15 mars 2013, mais sont maintenus en place pour les existants. De plus, certains domaines à deux caractères ne peuvent faire l’objet d’un enregistrement : « les noms de domaine suivants : fr.fr, re.fr, pm.fr, yt.fr, tf.fr, wf.fr, nc.fr, pf.fr, mf.fr, bl.fr, gp.fr, mq.fr, gf.fr, co.fr et nh.fr ainsi que leurs versions IDN », détaille l’Afnic.
Le premier nom de domaine à un seul caractère a été enregistré en 1997 (o.tm.fr), tandis que le plus long (63 caractères) date de 2009 avec portail-automatique-motorisation-amiens-picardie-key-automation.fr. Rien d’exceptionnel et aucune originalité… nous sommes presque déçus.
Aurons-nous plus de chance avec le premier domaine à 42 caractères (un geek y a-t-il pensé avant les autres) ? Même pas… puisqu’il s’agit de credit-agricole-maitrise-douvrage-deleguee.fr.
Heureusement, des noms plus originaux sont arrivés par la suite, notamment mondomaine-super-long-car-je-veux-avoir-le-domaine-le-plus-long.fr ou cestimpossiblequejemesouviennedecetteadresseinternetaussilongue.fr… Mais c’est une autre histoire que nous raconterons prochainement dans la suite de notre dossier.
Voici la liste des premiers noms de domaine de chaque longueur (après 2000) et leur date de création.

À l’extrême opposé des noms les plus longs, une soixantaine de noms de domaines ne contiennent qu’une seule lettre. Bien évidemment, tout l’alphabet (y compris en version internationale, alias IDN), avec ou sans accent, y passe. Cela correspond, depuis 2012, aux caractères suivants : a, à, á, â, ã, ä, å, æ, b, c, ç, d, e, è, é, ê, ë, f, g, h, i, ì, í, î, ï, j, k, l, m, n, ñ, o, ò, ó, ô, õ, ö, œ, p, q, r, s, t, u, ù, ú, û, ü, v, w, x, y, ý, ÿ, z, ß, 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
Ne cherchez pas un nom de domaine avec un seul caractère ASCII (a à z, 0 à 9) libre ; il n‘y en a plus aucun de disponible. Si on passe aux caractères IDN (66 caractères possibles, contre 36 en ASCII), il en reste un seul avec un caractère (il a été libéré en mai 2023, après une création en mars 2020).
Donc, oui, a.fr, å.fr, ç.fr, ß.fr, é.fr et autres 0.fr sont déjà pris. Seule exception au moment d’écrire cette actu : ý.fr. Du moins il l’était… nous n’avons pas résisté et avons passé commande. Notez pour la petite histoire que ce nom de domaine est soumis à examen préalable. Pour le moment, notre commande n’est toujours pas validée par l’Afnic.

Passons maintenant à deux caractères. Les portes de la création sont grandes ouvertes avec près de 3 000 domaines disponibles : aà, aá, aâ, aã, etc. Ne comptez par contre pas trouver une combinaison trop évidente comme ab.fr ou 12.fr.
Au total, 4 356 combinaisons existent avec deux caractères, 287 496 avec trois, près de 19 millions avec quatre, plus de 1,2 milliard avec cinq caractères, etc. Il y a de la marge ! Avec trois caractères en ASCII uniquement (sans les caractères spéciaux donc), il y a 46 656 possibilités, 1,6 million avec quatre, plus de 60 millions avec cinq, etc.
Voici quelques exemples de noms de domaine avec deux caractères qui ont un jour été enregistrés, mais qui sont désormais libérés : àà.fr, àç.fr, àf.fr, àt.fr, ââ.fr, ää.fr, åå.fr, ææ.fr, bâ.fr… Ceux-ci sont actuellement pris : çç.fr, aa.fr, bb.fr, ôs.fr, œœ.fr… Enfin ces derniers apparaissent totalement libres (et jamais enregistrés) : àæ.fr, âœ.fr, ïá.fr, 9ß.fr…
Passons maintenant à un top maison des mots que l’on retrouve dans des noms de domaine. « France » est présent dans plus de 100 000 d’entre eux, contre 95 000 pour « Paris ». Voici le Top 10 des villes :
Le mot « service » est présent dans plus de 73 000 noms de domaines. Maison et sport sont à plus de 50 000. Conseil, formation et avocat sont aussi bien présents avec plus de 40 000 résultats. Immobilier et ville sont à plus de 35 000, hotel à 31 000, pharmacie à 27 000, media et consulting à 25 000, pizza à 19 000, etc. Rien de vraiment surprenant en soi.
En fouillant un peu, on retrouve aussi des patterns bien plus spécifiques, comme installation-depannage-remplacement qui est présent 514 fois. De manière générale, les métiers comme plombier (22 500), serrurier (18 000), électriciens (11 000) et chauffagiste (6 000) sont bien présents.
Voici le Top 20 des métiers :
Tout ce qui est service remonte aussi dans les résultats : 21 000 pour renovation , 12 000 pour depannage (et aussi 51 pour « depanage » avec un seul n), 4 000 pour terrassement et pompes-funebres. D’autres sont plus opportunistes comme les 273 punaisesdelit (172 punaises-de-lit), 90 intelligence-artificielle et 49 intelligenceartificielle. Pour une fois, l’IA n’est pas au top de la hype !
Niveau voiture, renault (2 820) arrive en tête devant peugeot (1 726). Citons également tesla (1 163, mais attention certains noms de domaines sont aussi le début de t’es la -> t es la -> tesla), bmw (1 119), mercedes (769) et dacia (607). Il y a des amateurs de littérature dans le tas, avec 50nuancesdeteintesrenault.fr
Quelques dernières séries pour la route : mariage (11 566), manger (1 458), caca (1 053), divorce (882), puzzle (782), police (674), windows (555), Microsoft (389), outlook (102), password (103) et motdepasse (42). On ne passera pas à côté : sex est présent dans 15 825 domaines, porn dans 3 987, sexe dans 3 721, porno dans 1 636, etc.
Voici notre Top 20 des mots qui reviennent le plus souvent dans les noms de domaines :
Le 21 mars 2018, quelques mois avant l’annonce officielle du nouveau parti, plus de 200 noms de domaines contenant rassemblementnational ou rassemblement-national ont été créés, notamment rassemblementnationalxx avec xx de 01 à 95.
Deux ans plus tard, le covid a aussi fait exploser les compteurs avec pas moins de 721 domaines contenant covid19 et 172 avec covid-19. Près de 600 et 150 respectivement ont une date de fin dans le Whois.
Certains sont allés loin : panneau-information-entreprise-covid-19.fr, fr-precautionslutte-againstcovid-19.fr, covid-19game.fr, covid19-medecinechinoise-france.fr, covid19-chloroquine.fr (durée de vie : moins de trois mois), wastewatersurveillanceduringthecovid19pandemic.fr. Juste avec covid, on dépasse les 2 600… dont près de 2 200 ont désormais une date de fin dans le Whois.
La guerre en Ukraine aussi a été l’occasion de nombreuses créations. Il y a 274 domaines dans le fichier de l’Afnic, dont 176 avec une date de fin. Certains datent d’avant l’invasion par la Russie, mais la grande majorité a été créée en 2022 ou après.
Un dernier pour a route : ChatGPT. L’IA générative d’OpenAI a inspiré les internautes avec pas moins de 266 noms de domaine… dont 149 avec une date de fin dans Whois. Dans les créations, nous avons des noms comme chatgptjo2024.fr, formationingenieurpromptchatgpt.fr, chatgpt-hacked.fr, chatgptimmobilier.fr et même un chatgpt-sex qui est encore actif et propose des discussions coquines… qui tournent trèsvites à des discussions tarifées.
Les noms de domaines commençant par « www » sont aussi très nombreux, avec plus de 2 200 résultats. Certaines sociétés présentes en ligne réservent aussi la version wwwdomaine.fr de leur domaine.fr pour éviter un typosquatting.
C’est par exemple le cas d‘Yves Rocher et des 3Suisses. Mais attention, cela peut aussi être des tentatives de phishing (un site en wwwdomaine.fr se faisant passer pour www.domaine.fr), prudence ! On ne peut d’ailleurs que vous conseiller d’installer notre extension, qui intègre la liste de Red Flag Domains.
Il y a également 426 noms de domaine débutant par HTTP, dont 176 en HTTPS, 15 en HTTPSWWW et 9 HTTPWWW. La plupart ne sont plus actifs. Erreur, volonté de réserver toutes les variations ou tentative d’arnaques, toutes les options sont malheureusement sur la table.
Voici quelques exemples :
Nous tombons aussi sur un nom de domaine pour le moins surprenant : urbex-gouv.fr. Un ministère de l’exploration urbaine ? Oui, mais certainement pas un établissement public officiel.
Pourtant, les noms de domaines en -gouv.fr sont réglementés depuis la charte de nommage du 15 septembre 2021. L’Afnic nous explique ce qu’il en est : « Effectivement, la nouvelle règle concernant les noms de domaine en « -gouv.fr » n’a pas d’effet rétroactif, l’interdiction ne concerne que les nouvelles créations ».
Les noms de domaines en -gouv peuvent aussi faire l’objet de « contournements ». Un exemple avec antai-gouv-fr[.]fr, créé en 2023 est relativement proche du vrai antai.gouv.fr. Il appartient à la société Hucy, qui se présente comme proposant de la sensibilisation et formation en cybersécurité. Actuellement, le domaine renvoi vers une page « site en construction ». On se souvient aussi du qouv.fr.

Attention, les .fr ne sont pas les seuls domaines concernés. Nicolas Pawlak de Red Flag Domain le rappelait en août avec la création de rentre-gouv.com. Le site propose « la vente de kits scolaires soit-disant déductibles des impôts à hauteur de 80 %, et même 100 % pour les boursiers, via France Connect !
La plate-forme se présente comme validée par l’Éducation Nationale, avec livraison à domicile ou dans la mairie de son choix… le tout, à grand renfort d’IA, y compris pour le faux sujet du 20H de TF1 au ton particulièrement promotionnel. Évidemment, le RNA de l’association éditrice du site n’existe même pas… ».
Le domaine était enregistré sur LWS, qui a « engagé la procédure de suspension du nom de domaine concerné » suite au signalement. L’hébergeur rappelle qu’il a « mis en place des bannissements automatiques pour certains mots-clés sensibles et un système d’alerte avec surveillance manuelle pour d’autres ». Dans ce cas, « aucun contenu frauduleux n’était présent » lors de la vérification, mais le domaine est resté « sous surveillance renforcée et, dès qu’une activité illicite a été constatée, le service a été immédiatement suspendu ».
Consultez aussi la deuxième partie de notre dossier :


Samsung est de nouveau le premier acteur à battre un record de finesse sur les puces mobiles. Cette fois, c’est l’Exynos 2600 qui a les honneurs d’être la première puce gravée à 2 nm, devançant TSMC qui devrait déployer une gravure équivalente l’an prochain, notamment pour les puces A20 d’Apple qui équiperont les futurs iPhone 18 Pro. Ce n’est pas vraiment un nouvel échec pour TSMC ou Apple toutefois, l’entreprise sud-coréenne avait déjà été la première sur le 3 nm, en lançant la production à ce niveau de gravure mi-2022, plus d’un an avant l’arrivée de cette gravure chez Apple, à l’automne 2023.
En réalité, l’avance de Samsung n’est pas aussi grande qu’on pourrait le croire et l’entreprise n’hésite pas à communiquer au plus vite, sans nécessairement avoir de produit à commercialiser derrière. L’exemple de la gravure à 3 nm est à cet égard frappant : après l’annonce initiale en juin 2022, la première puce pour smartphone conçue par Samsung qui exploite cette gravure est l’Exynos 2500 sortie… cette année. Il a fallu près de trois ans entre l’annonce initiale et la sortie d’un produit, si bien que dans les faits, c’est bien TSMC et Apple qui ont gardé leur avance en sortant la puce A17 Pro gravée à 3 nm dès septembre 2023.
Samsung grille la priorité à TSMC sur la gravure à 3 nm
Est-ce que l’histoire se répétera avec le passage au 2 nm ? En théorie non, puisque Samsung a cette fois présenté une puce de smartphone et pas seulement un procédé de gravure. L’Exynos 2600 devrait rapidement trouver place dans des téléphones, probablement dans la gamme Galaxy S26 attendue en début d’année prochaine. Si tout se passe comme prévu, Apple sera cette fois bien battu de plusieurs mois sur le terrain de la gravure. Reste à savoir si cela apportera un avantage décisif à son concurrent asiatique en matière de performances, car jusque-là, les puces pommées ont gardé une belle avance technologique.
Samsung met en avant plusieurs innovations sur la page dédiée à l’Exynos 2600, dont un tout nouveau système de gestion thermique, inédit dans une puce pour smartphone d’après le fabricant. Le Heat Path Block (HPB) « optimise le chemin de transfert thermique afin de disperser la chaleur plus efficacement », ce qui permet « à la chaleur interne d’être évacuée plus rapidement et de maintenir une température interne stable du SoC, même sous forte charge ». Par rapport à la génération précédente, Samsung met en avant des gains à hauteur de 16 %, sachant que l’on parle ici d’optimisations internes, pas du refroidissement de la puce prévu par le smartphone.
Samsung a par ailleurs prévu d’intégrer dix cœurs ARM de dernière génération pour former un processeur 39 % plus rapide que son prédécesseur. Ce sera sans doute encore plus inévitable en 2026, l’intelligence artificielle sera centrale et le constructeur promet des gains à hauteur de 119 % pour le moteur neuronal inclus, par rapport à celui de l’Exynos 2500. L’IA est partout et même dans le GPU, qui devrait doubler les performances notamment grâce à la génération d’images intermédiaires et à l’agrandissement des images de base, deux techniques désormais courantes.
Pour en revenir à Apple, TSMC promet que la gravure à 2 nm permettra d’augmenter les performances de 15 % en gardant la même consommation, de baisser la consommation de 25 à 30 % à performances égales ou un mix des deux, ce qui est le plus courant. La densité des transistors devrait augmenter de 15 % environ, ce qui permettra soit de réduire la superficie de la puce, soit d’inclure davantage de composants à taille égale. Cette nouvelle gravure devrait toutefois avoir un coût, d’autant que le contexte n’est plus aussi favorable à Apple.
Le 2 nm s’annonce salé : Apple pourrait payer (beaucoup) plus cher ses puces A20 pour l'iPhone 18 Pro

© JEROME NOEL / AFP
Alors que le marché des pliants attend son arrivée au tournant, Apple semble enfin prêt à entrer dans l'arène. De récentes fuites de conception assistée par ordinateur (CAO) lèvent le voile sur un iPhone Fold au format pour le moins inattendu, tandis que les analystes revoient déjà son calendrier de sortie.
Alors que le marché des pliants attend son arrivée au tournant, Apple semble enfin prêt à entrer dans l'arène. De récentes fuites de conception assistée par ordinateur (CAO) lèvent le voile sur un iPhone Fold au format pour le moins inattendu, tandis que les analystes revoient déjà son calendrier de sortie.

© Pavel Bednyakov / AP

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© Saher Alghorra for The New York Times